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en cuisine...

Verveine citronnelle : en sirop ou en dessert ?

27 Août 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Boissons sages, #Cool... relax !, #Coups de Coeur, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Été, #Plantes, #Plantes Aromatiques, #Sans lait ni gluten, #Sirops, #Gourmandises..., #Automne

 

Verveine en folie (bis)

 

En sirop ou en cœur ?

Verveine citronnelle : en sirop ou en dessert ?
Saviez-vous que la verveine citronnelle aurait le pouvoir de nous aider à nous rappeler de nos rêves ? Et même parfois à nous donner des rêves prémonitoires ? Si cela vous dit, mais surtout pour le plaisir de se rafraîchir délicieusement et aussi de se détendre, voici une première suggestion…
Le sirop de verveine citronnelle

 

Cette belle dame est relaxante, fortifiante et apéritive. J’en raffole sous de nombreuses formes, et le sirop n’est pas la moindre…
Pour le préparer :
  • Portez à ébullition un demi- litre d’eau et 500 g de sucre.
  • Maintenez un petit quart d’heure, éteignez et retirez de la plaque.
  • Ajoutez 4 ou 5 branches de verveine citronnée, et laissez infuser toute la nuit.
  • Le lendemain, filtrez, mettez en bouteille… oui, c’est tout !

Dessert coup de cœur !

Comment transformer vite fait bien fait votre passion pour la verveine en un irrésistible dessert ? C’est archi-simple ! En plus, le cœur à la verveine se décline aussi bien en flan qu’en crème. Un délice sans lait et sans gluten à partager avec ceux que vous aimez !

 

👀 Faites chauffer un demi-litre de lait de riz.
👀 Mettez dans la casserole une grosse poignée de feuilles de verveine citronnée (à doser selon l’intensité recherchée), laissez infuser une vingtaine de minutes.
👀 Retirez la verveine, puis portez la préparation à ébullition en ajoutant de l’agar-agar, et en remuant constamment.
👀 Retirez du feu, ajoutez - ou non - du sucre, laissez refroidir et hop, au réfrigérateur !
Que vous la préfériez en crème ou en flan ... laissez-vous tenter !
Quelques indications pour vous aider à adapter ce dessert à votre goût ?
🌿 Les quantités sont prévues ici pour 4 personnes. À multiplier par autant de petits et grands gourmands que vous voulez !
🌿 Je mets un sachet d'agar-agar pour un flan très ferme, et un demi-sachet pour une crème.
🌿 À la place du lait de riz, vous pouvez bien sûr prendre du lait de noisette ou d’amande : la sensation finale est moins fraîche, moins légère, mais certain(e)s trouveront peut-être plus onctueux. 
Entre infusion diurétique et calmante, à déguster chaude ou glacée, délicieux et rafraichissant sirop de verveine ou mélange verveine-menthe, "maison" toujours, gelée irrévérencieuse, liqueur ou même eau de toilette très très "verte" (oui, toutes les recettes sont sur ce Blog 😉 ),   profitez de la verveine citronnée pendant que vous en avez encore sous la main. Et n’oubliez pas lorsque le moment sera venu de la récolter et de la faire sécher !

 

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Envie d'une petite variante, un peu moins sage, sur le même thème... ?

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Verveine citronnelle : en sirop ou en dessert ?
Verveine citronnelle : en sirop ou en dessert ?
Verveine citronnelle : en sirop ou en dessert ?
Verveine citronnelle : en sirop ou en dessert ?
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REINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALE

26 Juillet 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Lotions & Co, #Dans la forêt, #Dans les champs, #Fleurs, #Gourmandises..., #Soins du corps, #Éte, #Produits "maison" et naturels, #Plantes, #Garder la forme, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Cueillette sauvage, #Gastronomie sauvage, #Dans les Jardins Amis, #Dessert & Douceur, #Sans lait ni gluten

Reine-des-Prés...

 

ou des jardins ?

 

REINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALE
Fréquente dans les lieux humides, aux abords des ruisseaux, la reine-des-prés se reconnaît facilement par sa grande taille - souvent plus de 1 mètre de hauteur -, ses feuilles très découpées, ses fruits qui sont comme autant de petites boules vertes spiralées, et surtout ses innombrables petites fleurs crème qui embaument l’air les soirs d’été. Pas étonnant qu’elle soit aussi souvent invitée dans les jardins…
Si on l’appelle parfois « aspirine sauvage », ce n’est pas pour rien : ses fleurs et ses feuilles, qui dégagent lorsqu’on les froisse une forte odeur un peu pharmaceutique, possèdent d’exceptionnelles qualités anti-inflammatoires, anti-rhumatismales, fébrifuges et anti-douleurs.
Selon l’antique médecine des signatures, selon laquelle la plante elle-même désigne les maux qu’elle est susceptible de soigner, la reine-des-prés (Filipendula ulmaria), qui pousse près de l’eau, est précisément censée soigner les maux liés à l’humidité, comme les refroidissements ou certaines douleurs articulaires…
Ses propriétés son attribuées à des dérivés salicylés, voisins de ceux qui agissent dans l’aspirine. Pour la petite histoire, cette dernière est d’ailleurs ainsi nommée
d’après l’ancien nom botanique de la reine-des-prés, la spirée (Spiraea ulmaria).
Revenons à notre élégante fleur et à ses qualités fort appréciables dans de nombreuses situations, et notamment pour les personnes qui souffrent de rhumatismes.
  • Préparez une infusion de reine-des-prés, et appliquez les fleurs encore chaudes en cataplasme sur les régions à apaiser.
La reine-des-prés contribue à faire baisser le taux d’acidité dans l’organisme, ce qui contribue à soulager, entre autres, les problèmes articulaires. Pour en profiter doublement :
  • Laissez infuser 1 cuillère à café de fleurs séchées dans un quart de litre d'eau pendant une dizaine de minutes, et buvez jusqu’à 3 tasses de cette tisane par jour.
Utilisez des fleurs séchées depuis moins d’un an.
La reine-des-prés agit également comme un puissant diurétique et un grand draineur, ce qui en fait une excellente alliée pour retrouver rapidement la forme et, si nécessaire, oublier les vôtres… Elle se montre en effet fort efficace contre la rétention d'eau et, du même coup, la cellulite.
  • Buvez pendant 3 semaines, le matin à jeun et le soir avant de vous coucher, une infusion de reine-des-prés préparée comme proposée ci-dessus.
Prudence : renoncez toutefois à cette infusion si vous supportez mal les dérivés salicylés, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. Idem en cas de « lunes » à tendance hémorragique.
Très intéressante aussi, toujours pour lutter contre la disgracieuse, une huile facile à préparer, juste maintenant :
  • Versez un demi-litre d’huile d’olive sur une grosse poignée de reine-des-prés. Chauffez le mélange au bain-marie pendant 2 heures, laissez reposer une nuit, et filtrez.
  • Le plus important reste à faire : frictionnez chaque jour les zones critiques, matin et soir pour des résultats optimaux. 
Des flans à la reine-des-prés ? Laissez-vous tenter ! 
Et si je passe sans transition des excès de féminité au plaisir des papilles, n’y voyez aucune malice ! Seulement l’expression d’une gourmandise parfaitement justifiée…
 Pour 12 ramequins , il vous faut :
1/2 l de crème liquide de soja
1/2 l de lait de riz
1 c. à café rase d’agar-agar en poudre
1 bouquet de fleurs de reine des prés
3 c. à soupe de miel d’acacia
  • Verser le lait et la crème dans une casserole.
  • Y ajouter le miel d’acacia et l’agar-agar, bien mélanger.
  •  Plonger les fleurs de reine des prés dans le liquide.
  • Porter à ébullition et laisser cuire 2 min.
  • Filtrer et verser dans des ramequins rincés auparavant à l’eau froide.
  • Mettre au frais.
  • Démouler avant de servir et décorer avec des fleurs de saison.
Cette appétissante recette est signée Françoise Marmy, tout comme d’ailleurs les différentes photos. Merci  Françoise ! Et pour en savoir plus sur ses activités, visitez son site : http://www.marmyplantes.com/ (voir aussi dans les Jardins Amis) et n’hésitez pas à la contacter !
Quant à la reine-des-prés, nous y reviendrons très bientôt. À suivre...

(Article republié)

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En attendant, retrouvez plein de recettes beauté mais aussi santé et bien-être, pour toute la famille, de saison et faciles à réaliser. C'est par là : http://www.lesjardinsdalice.ch/livres.html

REINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALEREINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALEREINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALE

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Taboulé au Romarin et Hydrolats en cuisine

9 Juillet 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Huiles Essentielles, #Garder la forme, #Sans lait ni gluten, #Été, #Automne, #Plantes Aromatiques, #Gourmandises..., #Plantes, #Forme, #Tonus, #Livres

 

Taboulé au Romarin

Taboulé au Romarin et Hydrolats en cuisine

Invitez les hydrolats 

à votre table !

Vous aimez rehausser certains arômes, apporter une touche d’originalité à vos plats, découvrir des saveurs inattendues ou surprendre vos papilles… et celles de vos convives ? Tout cela en vous faisant à la fois plaisir et du bien ? Commencez par réinventer le taboulé et bien plus encore…
Comment faire entrer tout un jardin aromatique dans sa cuisine même lorsque l’on habite en pleine ville ? De la manière la plus gourmande qui soit, en profitant des saveurs mais aussi des bienfaits de 23 hydrolats déclinés en plus d’une trentaine de recettes, simples, colorées et bien sûr… parfumées ! L’invitation est signée Valérie Cupillard, bien connue des gourmands intolérants ou allergiques, et de tous les adeptes de recettes saines, ludiques et délicieuses.  Rien qu’en feuilletant Cuisiner aux hydrolats  on se régale déjà… Envie d’essayer ?  Merci à Valérie qui nous offre cette belle salade d’été 😊 !

Taboulé de millet au romarin

Sous forme d’hydrolat, il est plus facile d’enrober les graines de millet avec les arômes de romarin qu’avec la plante fraîche ciselée.
Préparation : 20 minutes, cuisson : 15 minutes pour le millet et pour les haricots, repos : 10 minutes.
Pour 4 personnes :
100 g de millet décortiqué
Une poignée de haricots verts
2 tomates
2 c. à soupe d’hydrolat de romarin
4 c. à soupe d’huile d’olive
2 c. à soupe de graines de tournesol décortiqué
Sel
  • Faites chauffer 30 cl d’eau dans une petite casserole, Dès qu’elle est bouillante, salez et versez les graines de millet. Laissez cuire sur feu doux et à couvert jusqu’à absorption complète de l’eau (15 minutes environ). Ensuite laissez gonfler 10 minutes hors du feu. Ce temps de repose est important pour obtenir des graines cuites à point.
  • Préparez les haricots verts, coupez-les en tronçons et faites-les cuire à la vapeur une quinzaine de minutes. Pendant ce temps, coupez les tomates en dés.
  • Dans un saladier, émulsionnez vivement l’hydrolat se romarin avec l’huile d’olive à l’aide d’une fourchette. Salez et ajoutez les dés de tomates, remuez de façon à mélanger leur jus avec la sauce.
  • Versez le millet cuit et refroidi dans le saladier, mélangez avec les haricots verts et les graines de tournesol.
Rien ne vous empêche évidemment de préférer, par exemple, la ratatouille confite ou les flans légers à la courgette. Et pour terminer, que diriez-vous d’un sorbet myrtille à la lavande ou d’une panna cotta fruits rouges au géranium ? L’eau à la bouche, je vous l’avais dit…

 

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Extrait du livre Cuisiner aux hydrolats – Bienfaits & recettes, de Valérie Cupillard, éditions La Plage.
Photos taboulé et couverture : Chloé Sadaa
Pour retrouver Valérie, ses livres, ses bonnes idées et ses recettes, c'est par ici :   
Taboulé au Romarin et Hydrolats en cuisineTaboulé au Romarin et Hydrolats en cuisineTaboulé au Romarin et Hydrolats en cuisine

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Mélisse : teinture mère ou liqueur... tout pour être zen et relax !

25 Juin 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bains, #Bien-être, #Bobologie, #Cool... relax !, #Dans le jardin, #Elixirs & Vins, #En cuisine..., #Forme, #Phyto, #Plantes Aromatiques, #Zen, #Été, #12 mois par an !, #Garder la forme, #Préparations "maison" et naturelles

 

Besoin de vous sentir plus relax, ou même zen ?

 

 

Misez sur la Mélisse !

Mélisse : teinture mère ou liqueur... tout pour être zen et relax !
La mélisse, plante relaxante par excellence, est appréciée depuis fort longtemps pour calmer les troubles nerveux, l'anxiété, l'émotivité, la nervosité, l'irritabilité et même parfois les gros coups de blues. En plus d'être délicieuse, elle combat aussi les troubles digestifs liés à la tension nerveuse et au stress. Ici, l'heure est aux petites préparations "maison", sans oublier les manières les plus simples de goûter à ses bienfaits et à ses différentes vertus. Avec elle, vive le retour à la détente 😊 !
La version la plus rapide pour profiter de ses effets : l’infusion 
  • Versez l'équivalent d'une tasse d'eau bouillante sur une ou 2 cuillères de mélisse, fraîche de préférence. Laissez infuser 10 minutes, filtrez. 
  • Prenez jusqu'à 4 tasses par jour si vous soufrez de tension nerveuse excessive, de palpitations et jusqu’à 5 tasses pour soulager les crampes d'estomac et les troubles digestifs liés au stress.

Ou plongez-vous dans un bain à la mélisse…

  • Préparez une infusion, comme indiqué ci-dessus, et ajoutez-la à l'eau de votre bain : excellent pour lutter contre le stress et se détendre, tout en vous préparant à une bonne nuit…  
Si vous traversez des moments de crises émotionnelles, profitez aussi de ses bienfaits grâce à quelques préparations très efficaces !
Il y a bien sûr d’abord la fameuse Eau de Mélisse proposée dans un autre billet (voir ci-dessous) mais voici encore deux autres manières de calmer le trop plein d’émotivité.
Place maintenant aux préparations à faire vous-même !
Liqueur de Mélisse
Bon pour la zénitude, mais pas seulement...
  • Laissez macérer entre 8 et 10 jours 60 g de feuilles et de plante fraîche dans 5 dl d’alcool à 60°.
  • Filtrez.
  • Préparez un sirop avec 200 g de sucre roux et 2, 5 dl d’eau : chauffez jusqu’à réduction de moitié.
  • Ajoutez ce sirop avec la macération, mélangez bien et versez dans des bouteilles que vous conserverez ensuite au frais.

En période de grand désordre émotionnel, prenez un petit verre de liqueur après le repas. Faut-il le préciser : n'en abusez pas ! 

Teinture Mère de Mélisse
Une petite préparation très simple, que vous - et votre entourage ! -  apprécierez en de nombreuses occasions ...
  • Placez une ou deux grosses poignées de mélisse fraîche dans un bocal (pour moi 40 g environ).
  • Recouvrez de 3 dl d’alcool à 70 °.
  • Laissez reposer 21 jours en secouant le bocal chaque jour, afin d’améliorer la diffusion des principes actifs dans l’alcool.
  • Filtrez, et versez dans de petits flacons, si possible en verre teinté et assortis d’une pipette. Conservez à l’abri de la chaleur et de la lumière !
Stress, anxiété, nervosité, troubles digestifs, troubles du sommeil, maux de tête d’origine digestive ou nerveuse… ? 
- Prenez 15 à 20 gouttes de cette préparation 2 à 3 fois par jour dans un peu d’eau ou de tisane
Le plus : Vous pouvez aussi utiliser la teinture de mélisse en usage externe, par exemple en cas de douleurs rhumatismales ou, dans une moindre mesure, de piqûre d’insectes.
Quels effets indésirables possibles ?
Il n’y a pas d’interaction connue avec d’autres plantes ou compléments alimentaires mais l'usage simultané d'autres plantes calmantes pourrait augmenter l’effet sédatif de la mélisse.
Elle peut en outre amplifier les effets de l’alcool.
Attention si vous prenez des médicaments : la mélisse pourrait augmenter l’effet de remèdes sédatifs et calmants. De plus, elle peut théoriquement inhiber l’action de certains médicaments prescrits en cas de troubles de la thyroïde. 
(Billet republié)
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 Plutôt tenté/e par l' Eau de Mélisse ? Par ici... 
Ou alors en version Sirop et  Gelée ?
Mélisse : teinture mère ou liqueur... tout pour être zen et relax !Mélisse : teinture mère ou liqueur... tout pour être zen et relax !Mélisse : teinture mère ou liqueur... tout pour être zen et relax !

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VIN DE LILAS : ENCORE UN PETIT PLAISIR À DÉCOUVRIR

3 Mai 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Elixirs & Vins, #Fleurs, #Gourmandises..., #Gastro sauvage, #Dans le jardin, #Printemps..., #Dans le verger, #Éte, #Produits "maison" et naturels

 

Et pourquoi pas un

 

 

 

Vin de Lilas ?

 

En sirop pour les juniors ou en vin apéritif pour les plus grands, vive le lilas !

En sirop pour les juniors ou en vin apéritif pour les plus grands, vive le lilas !

Mauve, bordeaux ou blanc, le lilas, j’en suis dingue, carrément ! On aime sa beauté, à la fois robuste et si fragile, et son irrésistible senteur, mais connaissez-vous tous les plaisirs qu’il offre bien au-delà de sa floraison ?
Si vous avez la chance, car oui c’en est une, d’avoir un lilas à portée de mains, ne la et ne le laissez pas « passer »…
Côté bien-être, on en fait une huile merveilleuse pour soulager les articulations douloureuses. Côté saveurs, gelée, sucre parfumé au lilas ou sirop aussi surprenant que coloré sont, vous le savez si vous venez régulièrement dans les Jardins d’Alice, quelques-unes des gourmandes manières de l’apprécier.
Sans oublier un vin fleuri, mais oui encore un, pour varier les petits plaisirs entre amis.
Pour 2 bouteilles de Vin de Lilas, de quoi avez-vous besoin ?
-   2 bols de fleurs de lilas, blanches et mauves, ou blanches et bordeaux, ou mélangées, que vous aurez pris soin de détacher une à une de leurs grappes. Il ne doit rien rester de vert : c’est important pour la réussite de ce vin original.
-   240 g de sucre de canne
-   100 g de sucre pour le sirop
-    2 bouteilles de vin blanc léger.
L’idéal est de préparer le vin dans un très gros bocal (3 ou 5 litres), mais vous pouvez aussi diviser les quantités par deux et prévoir deux bocaux de 2 litres.
Ensuite ?
  • Dans un bocal, alternez couches de fleurs et couches de sucre, et laissez reposer au frais pendant 48 heures.

     

  • Ajoutez le vin blanc. Gardez le tout au frais et à l’abri de la lumière pendant 8 jours, en retournant quelquefois le bocal.
  • Filtrez.
  • Versez les 100 g de sucre avec 4 cuillères à soupe d’eau dans une casserole : portez à ébullition, remuez, retirez la casserole du feu, laissez refroidir puis ajoutez au vin. Mélangez bien.
Il ne vous reste plus qu’à mettre en bouteilles et à laisser reposer au frais quelques jours avant de vous réjouir de cet apéritif à servir très frais, lui aussi !
Cette séduisante préparation est tirée de Cuisiner les fleurs du jardin, de Edith Grandjean, paru au printemps passé aux éditions Ulmer. Si vous êtes fan de lilas, vous y trouverez aussi une recette d’un dessert à l’ancienne : la crème au lilas. Et de nombreuses autres idées, toutes plus tentantes les unes que les autres. Laissez-vous charmer !
(Republié)

 

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Plus autour du lilas ? Pour le sirop c’est ici :

Et pour la gelée, mais aussi pour l’huile qui soulage les articulations, c’est par là :

 

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VIN DE LILAS : ENCORE UN PETIT PLAISIR À DÉCOUVRIRVIN DE LILAS : ENCORE UN PETIT PLAISIR À DÉCOUVRIRVIN DE LILAS : ENCORE UN PETIT PLAISIR À DÉCOUVRIR
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LILAS : LE PLUS BEAU DES SIROPS !

27 Avril 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Produits "maison" et naturels, #Boissons sages, #Dans les champs, #Fleurs, #Gourmandises..., #Printemps..., #Coups de Coeur, #Dans le jardin, #Sirops, #Gastronomie sauvage

Siroter le Lilas ?

Un plaisir haut en couleur ! 

C'est devenu un "best of" et vous en redemandez chaque année 😉 ! 
Variation sur un thème que j’aime bien : le lilas, son odeur, sa couleur ! Et même son goût, puisqu’il est non seulement comestible mais qu’il parfume bien agréablement différentes préparations. Pendant qu’il est encore en fleurs, faites-en vite un magnifique sirop : parfait pour en prolonger la toujours trop courte saison !
En suivant un peu l’inspiration du moment, voilà celui que j’ai concocté, et comment. Après, à vous bien sûr d’adapter…
  • Cueillez 12 grappes de lilas bordeaux, + 1 petite blanche au parfum irrésistible.
  • De retour à la cuisine, prélevez-en les fleurs seulement (en prévision de vos questions, cette fois j’ai pesé : cela faisait 112 g).
  • Portez à ébullition 8 dl d’eau, et retirez la casserole du feu.
  • Versez les fleurs de lilas dans la casserole, ajoutez un citron bio coupé en morceaux.
  • Retirez le citron après une heure, mais laissez le tout infuser 2 heures.
  • Filtrez, pesez. (chez moi : 750 g)
  • Ajoutez le même poids en sucre (j’ai mis 2/3 de sucre de canne et 1/3 de sucre blanc, juste parce que j’étais à court…)
  • Portez à ébullition et laissez frémir 10 minutes, sans cesser de remuer. Et en bouteilles !
À apprécier en sirop, mais aussi sur un sorbet ou un fromage frais, avec une eau pétillante ou, pourquoi pas, au fond d’une coupe de champagne !

(Billet republié, plusieurs fois, mais comme vous en redemandez ...wink)

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Beaucoup plus sur le lilas, y compris une surprenante gelée et, plus bas. un étonnant Vin de Lilas ? C’est par là…

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Cueillette sauvage pour petits et grands

5 Mars 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Dans les champs, #En cuisine..., #Gastronomie sauvage, #Gastro sauvage, #Infos sympas, #Plantes, #Printemps..., #Tonus

 

Voici revenir le temps des cueillettes …​​​​

 

Un plaisir pour les petits aussi !

Cueillette sauvage pour petits et grands
Conjuguer le plaisir d’une balade en famille et celui d’une cueillette sauvage voilà sans doute l’un des grands plaisirs du printemps ! C’est en plus une excellente manière d’initier les enfants aux cadeaux de Dame Nature. À condition, bien sûr, de savoir ce que l’on ramasse…
Les plantes sauvages ont une richesse nutritionnelle incomparable. Elles regorgent de vitamines, de minéraux, d’acides aminés essentiels, d’antioxydants, autant de précieuses substances pour rester ou retrouver la forme.
Pour profiter de leurs bienfaits en toute sécurité, il est cependant essentiel de savoir les identifier et de se limiter à ne cueillir que celles que l’on connaît… en restant toujours, côté quantité, dans les limites du raisonnable.
Si vous débutez, voici quelques « simples » qui sauront vous surprendre et, avec un minimum de savoir-faire, vous régaler tout en vous invitant à découvrir la nature sous un autre angle, peut-être même à avoir envie de vous en rapprocher toujours d’avantage.
Prêt(e) pour la découverte de nouvelles saveurs ?
Le plein de vitalité à portée de main 
Sans surprise, le  pissenlit ou dent-de-lion est vraiment un classique du printemps, probablement la plante sauvage la plus récoltée. Il porte bien son nom puisqu’il facilite l’élimination tout en favorisant le bon fonctionnement du foie. Ses qualités diurétiques et dépuratives en font un grand allié pour se nettoyer, se purifier de l’intérieur.
Comment ?  Ses feuilles, hachées ou finement coupées, s’apprécient en salade, ou alors ajoutées à d’autres pousses, en légumes (passées à la vapeur, avec ensuite juste un filet d’huile d’olive et un jus de citron), en omelettes, mais aussi en infusion (1 grosse cuillère de feuilles pour une tasse d’eau, 3 fois par jour), en cure de 4 à 6 semaines.
Les boutons de ses fleurs se marient bien avec les oeufs brouillés. Ils peuvent aussi être mis au vinaigre, puis utilisés, après un mois de repos, comme des câpres.
Quant à ses racines, aux propriétés très dépuratives, elles se préparent en décoction. Après leur récolte, elles doivent être séchées puis grillées avant de pouvoir être utilisées : vous en trouverez en pharmacie.
Gourmand :   le « miel » de pissenlit, cette magnifique gelée couleur or, suffit à elle seule à nous rappeler nos grands-mamans… Ramassez beaucoup de fleurs et lancez-vous : c’est aussi facile à préparer que délicieux (voir plus bas 😋)  !

 

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Les jeunes pousses d'ortie, elles aussi, sont les vedettes du moment. L’ortie contient, dit-on, 7 fois plus de vitamines que les oranges : voilà déjà un bon argument pour partir à la cueillette… sans oublier ses gants, évidemment !
Riche également en acide silicique, en minéraux, en fer notamment, l’ortie déborde de qualités : tonique, anti-allergique, diurétique, elle stimule le métabolisme, favorise l'élimination des toxines, active la formation et la dépuration du sang…
Comment ? En soupe ou velouté, bien sûr, avec quelques pommes de terre pour une consistance plus onctueuse, en pesto, mais aussi en tisane : une cure de 3 tasses par jour est particulièrement recommandée en cas de grosse fatigue printanière. À répéter en automne si nécessaire, avec les nouvelles pousses.
Bon à savoir : séchez des orties, pour en avoir toute l’année sous la main, aussi bien pour des infusions que… pour des lotions capillaires !

 

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Quant au plantain celui-là même que l'on trouve au bord des chemins, c’est un excellent dépuratif du sang, des poumons et de l'estomac, et il sait rendre de très nombreux services.
Comment ? Haché et ajouté à vos salades, mais aussi en soupe, par exemple avec des feuilles de pissenlit et d’ortie, ou alors en gratin, avec d’autres légumes, pour profiter de ses qualités nutritives, ainsi qu’en infusion.
Bon à savoir : à la base de différents sirops contre la toux, le plantain se prête à la préparation d’une excellente potion « maison » pour purifier le sang, ainsi que pour soulager les symptômes des refroidissements.
Et ce n’est pas tout : si vous vous faites piquer par un moustique, ramassez une feuille de plantain, pressez-la pour en extraire le jus et frottez sur la piqûre : la démangeaison se calmera instantanément. Et comme la nature fait bien les choses, en général lorsqu’il y a des moustiques, le plantain n’est jamais loin !
Tant de plantes mériteraient encore une place ici ! Parmi elles, l’oseille dont les jeunes feuilles ont un goût acidulé et rafraîchissant qui fait merveille en salades. Elle aussi dépurative et diurétique, elle contribue également à renforcer les défenses naturelles de l'organisme.
Envie d’une salade fraîche et dépurative ? Préparez-la avec des feuilles d'oseille, de pissenlit et d’ortie !

 

Pas question de s’arrêter en si bon chemin…

La cueillette sauvage séduit en général rapidement petits et grands, et très vite tous trouvent que rien ne vaut une belle salade enrichie de pousses sauvages ! Deux précautions cependant s’imposent, l’une au moment de la cueillette, et l’autre de la dégustation. Choisissez bien sûr des plantes qui poussent soit en pleine forêt, soit le plus loin possible de la pollution. Et puis, même si vous craquez complètement pour ces simples et leurs saveurs, au début, consommez-les avec modération, le temps que votre organisme s’y habitue…
Les balades gourmandes vous intéressent, bien au-delà du printemps ? Tant mieux ! Il existe de nombreux cours qui permettent d'en apprendre beaucoup plus, sur les différentes espèces et variétés, mais aussi sur la cueillette dans le respect de l'environnement et sans risquer de se tromper. Renseignez-vous : il y en a certainement près de chez vous !

 

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En attendant, pour les ami(e)s de Suisse et de France, voici le site d'une passionnée qui transmet son savoir avec autant de plaisir que de gourmandise. Vous y trouverez le calendrier de tous les stages proposés.
Pour le "miel de pissenlit", c'est par ici...
Pour les orties et le plantain, vous n'avez que l'embarras du choix (faites une recherche sur le Blog ), à commencer par là...
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Le cédrat - un agrume très zestueux...

29 Janvier 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bonheurs, #Confitures, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Hiver, #Agrumes, #Dans les Jardins Amis, #12 mois par an !, #Idées Cadeaux

 

Le Cédrat

 

 

Un agrume très « zestueux » !

Le cédrat - un agrume très zestueux...
Le cédrat - un agrume très zestueux...

Je l’avoue, mise à part leur huile essentielle, je ne connaissais rien, mais alors absolument rien des cédrats...

Jusqu’à ce que je les voie, côtoyant les oranges amères de la petite épicerie italienne dans laquelle je me rends chaque année, pour ces irrésistibles préparations que sont la marmelade et le vin d’oranges amères. Quels sont donc ces gros fruits jaunes ? Ciel, des cédrats ! Aussitôt dit, aussitôt pris… et essayés, bien entendu !
Vous aimez les saveurs acidulées, fraîches et subtiles ? Alors craquez, vous aussi, pour cet ancêtre du citron - du moins c’est ce que l’on dit -, en version marmelade…
Après quelques réflexions et relectures de mes diverses expérimentations « zestueuses » voici comment j’ai préparé cet étonnant et délicieux agrume...
Prévoyez :
1, 25 kg de cédrat (soit 3 beaux fruits)
le jus d’un citron
entre 800 g et 1 kg de sucre, selon vos goûts personnels
  • Lavez et brossez bien les cédrats, enlevez chaque bout (je les ai mis dans un bocal avec de l’huile d’olive pour parfumer cette dernière).
  • Coupez ensuite les cédrats en très fines tranches : à la mandoline c’est parfait !

 

  • Laissez tremper dans un grand saladier d’eau pendant une douzaine d’heures. Changez l’eau, et laissez encore tremper toute la nuit.
  • Le lendemain matin, passez, puis faites blanchir les tranches de cédrat dans de l’eau bouillante.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​
  • ​​​​​​​​​​​​​​Égouttez, puis coupez grossièrement les tranches en morceaux.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​
  •  
  • ​​​​Mettez enfin les fruits, le sucre et le jus de citron dans une casserole, portez à ébullition puis cuire à feu moyen pendant 20 à 30 minutes sans cesser de remuer.
La suite, vous la connaissez, en crêpes, en petit déjeuner de St-Valentin ou chaque fois que vous avez envie d'une saveur délicieusement  "zestueuse", il ne reste plus qu’à se régaler…

(Article republié)

 

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En marmelade ou confiture, vous êtes vous aussi fan des agrumes ? Alors un petit passage par ici et par là s'impose...

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ALIMENTATION VIVANTE : vive les graines germées !

22 Janvier 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Tonus, #Forme, #Garder la forme, #Hiver, #12 mois par an !

 

En attendant le printemps…

 

Vive les graines germées !

ALIMENTATION VIVANTE : vive les graines germées !
Marre de la grisaille et du froid, envie de retrouver le plaisir de voir pousser ? Nous aussi ! Et si, pour tromper notre impatience à voir le printemps montrer le bout de son nez, on redécouvrait le plaisir de faire germer des petites graines aux immenses qualités ?
Faciles et sympas à cultiver chez soi, les graines germées débordent de vitalité. À l’heure où nous sommes de plus en plus à rechercher une alimentation qui encourage la santé plutôt que de la ruiner, elles gagnent du terrain… tant mieux !
Chaque graine possède en elle tous les éléments nécessaires pour se développer, s’épanouir, et devenir une plante. C’est dire toute l’énergie condensée, cachée dans la graine, qui est libérée à travers le processus de la germination !
Il ne leur faut pour cela qu’un peu d’attention, de l’eau et de l’humidité.
En échange de quoi, elles nous offrent de véritables trésors pour notre santé.
En germant, les graines deviennent en effet biogéniques, c’est-à-dire qu’elles apportent la vie… tout naturellement !

 

Lesquelles ?

Les graines, d’abord : par exemple tournesol (le plus facile !), cresson, fenugrec, moutarde, lin et luzerne, appelée aussi alfalfa. Croquante et très rafraîchissante, cette dernière est très appréciée pour ses vertus reminéralisantes.
Viennent ensuite les légumineuses : azukis (petits haricots rouges), haricots Mungo, lentilles (très riches en fer), soja et pois chiches chiches. Lorsqu’ils sont de bonne qualité, ces derniers germent déjà à la fin de la période de trempage.
Relativement court pour les autres graines, le temps de trempage nécessaire aux légumineuses est de 10 à 15 heures.
Pour que le goût reste agréable, consommez-les avant que le germe ne devienne plus grand que la graine elle-même !
Notez aussi qu'il est préférable de cuire brièvement ou de passer les légumineuses germées à la vapeur avant de les consommer.
Quant aux céréales, avoine, millet, orge, quinoa, sarrasin ou seigle, faites vos choix ! Sans oublier bien sûr le blé, particulièrement riche, une fois germé, en vitamines du groupe B. Relevons que les céréales, elles aussi, demandent une légère cuisson.
Enfin, pensez aussi aux légumes : radis, carottes, céleri ou fenouil…
Le plus simple : procurez-vous de petits sachets de graines biologiques, prévues spécialement pour la germination.
Ensuite ?
Il existe dans le commerce des germoirs en terre ou en plastique. Mais pour commencer, bocaux impeccablement nettoyés, morceaux de tulle ou de moustiquaire et quelques élastiques font très bien l’affaire !
Commencez avec 1 à 2 cuillères à soupe de graines.
  • Faites-les tremper, recouvertes d’eau, dans un bocal.
  • Temps de trempage : de 1 à 5 heures pour les petites graines (cresson, luzerne, lin, sésame), une nuit pour les autres.
  • Prévoyez un bocal par genre de graines !
  • En guise de couvercle, maintenez une moustiquaire bien tendue à l’aide d’un élastique sur le dessus du bocal, et videz l’eau de trempage. Rincez ensuite à grande eau sous le robinet, en secouant bien le bocal afin que toutes les graines soient rincées ! Placez ensuite le bocal la tête en bas, sur un support, pour que l’égouttage se poursuive jusqu’à la dernière goutte. Les graines doivent simplement rester humides.
  • Recouvrez le bocal d’un linge afin de garder son contenu dans la pénombre, et laissez-le à température ambiante (18 à 20°).
  • Rincez les graines une à deux fois par jour, jusqu’à la germination, en prenant toujours soin de bien les égoutter.
  • Le temps de germination est variable d’une graine à l’autre (de 2 à 6 jours). Pour simplifier, disons que vous pouvez les consommer dès l’apparition du germe.
Si votre production est supérieure à vos besoins, vous pouvez conserver les germes de 2 à 3 jours dans un bocal fermé placé au réfrigérateur.
Une précaution toutefois avec les légumineuses comme les lentilles, les haricots et les pois : si le germe dépasse 0,5 cm, coupez-le pour le détacher de la graine qui, elle, pourrait alors devenir toxique.
         Régalez-vous, dans et hors des sentiers battus !
La plupart des graines germées se marient très bien avec les salades : du coup, elles les transforment en plats complets.
Parfaites, bien sûr, pour enrichir vos hors d'œuvres et autres canapés, elles décorent joliment les potages tout en les enrichissant.
Lorsque les beaux jours seront revenus, pensez-y aussi pour les pique-niques et autres en-cas : glissez-en une bonne poignée dans votre sandwich !
À la base de succulents taboulés à servir dans de grandes feuilles de laitue, ou pour garnir des rouleaux de printemps végétariens, en mousses pour accompagner vos crudités, simplement mélangées à vos birchers ou à un gaspacho, elles ne tarderont pas à stimuler votre imagination, et surtout à vous faire découvrir de toutes nouvelles saveurs.
Pour bien en profiter, encore deux recommandations :
  • Ne cuisez jamais vos précieuses graines germées : elles perdraient toutes leurs qualités !
  • Ne les mélangez pas à des produits carnés ou laitiers : cela risquerait de surcharger votre digestion.
Ah… j’allais oublier : la germination a pour effet de transformer et d’augmenter les éléments actifs contenus dans les graines : leur teneur en vitamines, minéraux, oligo-éléments et enzymes est ainsi multipliée par 2,3,5,10 et parfois même 200 !
Côté alimentation santé, vous avez mieux😉 ?

 

Les photos sont de rottonara (lentilles), Alina Kuptsova (pois chiches) et Pezibear (cresson) par Pixabay. Merci à elles ! 

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Envie de rester dans le très vert ? À l'heure de la Détox, suivez le lien...

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Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir

18 Septembre 2020 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Automne, #Confitures, #Coups de Coeur, #Dans le verger, #Été, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Dans le jardin, #Épices, #Tonus

Pommes et Gingembre

 

ou Gelée Plaisir ?

Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir
L’irrésistible duo
Le pommier est généreux, de ces merveilleuses pommes d’un rouge comme dans les contes… Pas de souci avec elles : ces pommes-là, on peut les croquer sans risque ! Les croquer, ou alors les préparer pour s’en régaler même lorsque les beaux jours s’en seront allés. Et comme avec du gingembre, si doué pour booster un petit peu notre bouclier naturel, tout est encore mieux, n’hésitez pas à marier les deux !
Voici ce que j'ai utilisé pour la première tournée de marmelade pommes-gingembre de la saison :

1,2 kg de pommes

le jus de 2 citrons 
58 g de gingembre préalablement pelé puis coupé en tout petits morceaux (je vous conseille   entre 50 et 60, c’est bien sûr à adapter selon vos goûts)
1 kg de sucre
1 dl d’eau
  • Parez, épluchez et coupez d’abord les pommes en petits morceaux, et arrosez-les d’un généreux jus de citron.
  • Préparez ensuite un sirop épais, avec le sucre, l’eau et le gingembre, et laissez cuire à feu doux une vingtaine de minutes.
  • Ajoutez les pommes, montez la chaleur à feu moyen, écumez, et prolongez la cuisson 40 minutes environ.
Tout cela pour 5 pots seulement, Mais je retourne bientôt à ma bassine de confiture, ça c’est sûr !
PS -  pour ce qui est du gingembre, la quantité proposée dans ma recette correspond à une marmelade plutôt piquante. Si vous n’êtes pas fan de cette épice, commencez doucement, avec une plus petite quantité, quitte à augmenter la prochaine fois 😉 !

 

L’une ou l’autre ? Non, l’une ET l’autre ! 

Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir
Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir
Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir
J’ai déjà improvisé de nombreuses gelées d’herbes aromatiques ou de fleurs, mais je l’avoue, je ne m’étais encore jamais lancée dans une « simple » gelée de fruit. Je dois bien le reconnaître : ce n’est finalement pas si compliqué que cela ! Compte tenu du résultat y compris sur le plan esthétique je ne peux que vous y encourager…
Pour cette petite aventure, je me suis inspirée de la recette publiée sur https://www.ricardocuisine.com/recettes/84-gelee-de-pommes.
Dans un premier temps :
Prévoyez 8 à 10 pommes (10 pour moi)
Le jus d'un gros citron
1 litre d’eau
700 à 1 kg de sucre cristallisé (une fois n’est pas coutume…)
  • Portez l’eau à ébullition, ajoutez le jus de citron et les pommes, préalablement lavées, équeutées et coupées en 4.
  • Réduisez le feu, et laissez cuire une demi-heure, à découvert.
  • Versez ensuite le liquide et les pommes dans une grande passoire, de manière à récupérer le jus et à laisser les pommes s’égoutter pendant une heure. Important : ne les pressez-pas, laissez faire…

    Ensuite…

  • Pesez le jus ainsi obtenu, et versez-le dans une casserole avec le même poids en sucre (700 g pour moi).
  • Portez à ébullition puis, tout en écumant, laissez à nouveau mijoter une petite heure, jusqu’à ce que ce magnifique mélange se gélifie.
  • Versez sans attendre dans des bocaux impeccables.
 😋 À déguster comme il vous plaira,  peut-être avec une belle tranche de cuchaule - en Suisse,  septembre c'est la période de la Bénichon - ou de brioche si vous vivez ailleurs.
Marmelade ou gelée, une fois ouverts, conservez vos pots au frigo !

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Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisirPommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir

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