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Articles récents

Hibernation

25 Janvier 2025 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens

Belle, douce et lumineuse Année !

  1. Alice hiberne encore un tout petit peu, mais elle revient bientôt !
  2. Avec de nouvelles aventures et de nouvelles préparations...
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25 Janvier 2025 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens

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26 Décembre 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens

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François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo

23 Août 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens Publié dans #Coups de Coeur, #Cueillette et cuisine sauvage, #Cueillette Sauvage, #Dans la forêt, #Dans le verger, #Des idées et des Hommes, #Fleurs, #Fruits, #Gastronomie sauvage, #Livres, #Plantes, #Plantes sauvages, #12 mois par an !

François Couplan
La passion des plantes et des hommes
François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo

Véritable pionnier dans son domaine, François Couplan anime des stages à nuls autres pareils. Grand voyageur, il a parcouru le monde à la rencontre des hommes et des plantes. Il initie aussi certains grands chefs aux saveurs des « simples ». Auteur de nombreux livres sur les plantes sauvages comestibles - plus d'une centaine aujourd'hui ! -  il a aussi publié un récit. Le premier où il parle aussi de lui. Attention, cet homme est contagieux…

Ajoutez qu’il enseigne l’utilisation des plantes sauvages en Europe et aux Etats-Unis, qu’il emmène tous ceux qui ont envie de le suivre aussi bien à la découverte des plantes sauvages comestibles qu’en stage de survie, et qu’à peine un livre paraît qu’un autre est déjà en préparation, et la première question s’impose : mais où trouve-t-il donc toute cette énergie ?  Et devinez la réponse…« Dans les plantes, bien sûr ! ».

Des champignons, fraises des bois, myrtilles et pissenlits de sa tendre enfance aux canapés d’ortie, soupes de cynorrhodons ou d’angélique, violettes parmentier, filets de consoude, crèmes à l’aspérule, et autres délices sauvages, il y a une vie de passion. Mille et une expériences et découvertes qu’il raconte dans « Ce sont les plantes qui sauvent les hommes » (*).

Derrière l’ethno-botaniste, le lecteur rencontre l’homme. Un anti- conformiste de la première heure, un épris de solitude, qui pourtant semble n’aimer rien tant que le partage.

Et pour ma part, je ne résiste pas au plaisir de publier ici un article rédigé il y a quelques années déjà, mais qui permet une fois de plus de passer un moment avec François et sa, ses passions.  Avec, tout à la fin du billet, une surprise, une très bonne nouvelle 😊 ...

Du rock à la pleine nature

Dès l’adolescence, les rencontres nourrissent son amour pour la nature. Thérèse d’abord, une femme qui elle aussi aime les plantes, et qui lui fait rencontrer Henri Martin, un « poète-botaniste ». « Je venais de Paris, du rock, d’un monde dur, et avec lui je découvre un monde de paix, de beauté, de senteurs, d’harmonie. Il m’a fait découvrir poétiquement un monde que j’avais à peine entraperçu en étant enfant ». Puis, à 20 ans, il va voir cet Oncle Marcel, qui avait déjà plus de 80 ans et dont on ne parlait jamais dans la famille car il passait pour un excentrique. Goût pour la vie simple, nourriture végétarienne, et une philosophie certaine… c’est plus qu’il n’en faut à François Couplan pour se sentir bien auprès de lui ! « En plus, j’ai fait beaucoup de balades avec lui. Tout comme Henri Martin, il avait une personnalité énorme. En fait, ils ont été mes maîtres, même si je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment. Après, j’ai toujours fonctionné en autodidacte ».

N’en déduisez pas pour autant que son chemin était tout tracé. Il raconte aussi une adolescence difficile, avec la drogue, puis la dépression. « Je menais une vie malsaine, en mangeant mal, et en pensant mal ». Lui qui incarne aujourd’hui une certaine idée de la vie saine a-t-il un message à tous ceux, jeunes ou pas, qui sont mal dans leur peau ? « Je sais qu’on ne peut pas donner de conseils. Si je leur dis « allez vous balader dans la nature, vous verrez comme c’est génial », ils me riront au nez ! Pourtant, j’aurais envie de leur dire plein de choses. Mais en fait, la plus importante serait « acceptez d’être là où vous en êtes. Et puis regardez, observez, essayez de vous rapprocher de vous-même le plus possible. Et surtout… osez ! ». Les plantes sont, pour certains, un moyen pour y arriver. Mais la finalité, c’est la conscience ».

Cueillette à Central Park 

Du premier voyage à New York, où même dans Central Park il arrive à faire une cueillette sauvage, il nous emmène ensuite dans toutes ses explorations : d’abord Islande, Egypte, Inde du Sud, Crète, Sénégal, puis Océan Indien, Afrique noire, Europe de l’Est, Asie. Entre ses séjours auprès des guérisseurs africains et ces moments presque magiques où, seul, il perçoit une présence qui est en réalité celle d’une plante, certains endroits l’ont-ils plus particulièrement touché ? « Ils m’ont tous marqué plus que les autres. C’est comme quand on me demande quelle est ma plante favorite : elles sont toutes mes favorites ! »

Quant aux côtés parfois un peu irrationnels de certains de ses instants de vie, pour lui c’est très simple : « Le rationnel n’est qu’une façon de vivre la réalité. Il y en a des tas d’autres. Pourquoi s’en priver ? J’ai appris que l’on ne peut pas tout comprendre… »

Réveiller le sauvage qui sommeille…

Avec François Couplan, la profession d’ethno-botaniste prend un sens plus large que celui du dictionnaire. « Pour moi, ce qui compte c’est d’observer les rapports entre les hommes et les plantes, mais aussi de les vivre. Puis de les transmettre au grand public ». Preuves en sont le succès des nombreux stages qu’il anime. « Ce qui m’intéresse, ce que j’ai envie de partager c’est le côté sensoriel, relationnel, c’est le vécu avec les êtres vivants que sont les plantes ».

Dans son récit il affirme que, soigneusement caché, le cueilleur vit encore en chacun de nous. Alors comment le réveiller ? « En allant faire un tour dans la nature, en sentant une plante, en en touchant une autre. Il s’ouvre alors un embryon de relation et petit à petit le sauvage peut se réveiller… ».

La nouveauté maintenant... 

 

Depuis plusieurs mois, François Couplan publie sur son site un feuilleton intitulé « Des plantes et des hommes » où il nous invite à l’accompagner dans ses voyages : https://couplan.com/voyage-vegetal-1/  Désormais, il propose aussi de le découvrir sous un nouveau format à travers sa série vidéo. Vite, la troisième vient de paraître... 😊

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(*) À lire :  François Couplan, Ce sont les plantes qui sauvent les hommes (éd. Plon) et La nature nous sauvera : Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui, entretien avec Patrice Van Eersel (éd. Albin Michel), ainsi bien sûr que tous les livres de François Couplan pour vous guider sur les sentiers passionnants de la cueillette sauvage...

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Rendez-vous avec les druides et les fées !

4 Juillet 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens Publié dans #Biscuits & Co, #Boissons sages, #Coups de Coeur, #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Été, #Fleurs, #Gourmandises..., #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Sans lait ni gluten

Rendez-vous avec les druides et les fées !

 

Invitez Druides et Fées

 

à vos tables d’été !

Rendez-vous avec les druides et les fées !
Herbes aromatiques, fleurs et plantes sauvages battent leur plein ! Pour autant qu’elles soient comestibles, voilà de quoi parfumer, dynamiser et créer aussi bien des tableaux éphémères à déguster à l’heure de l’apéro que des pots du druide plein de poésie pour désaltérer petits et grands tout au long des vacances !

 

Le principe ? Rien de plus simple ! Pour à la fois rafraîchir et faire plaisir, tout en optant pour une boisson saine, prenez un beau pichet ou un grand pot transparent. Remplissez-le d’eau si possible filtrée.

Ensuite, déposez-y mélisse, menthe, verveine citronnée ou pétales de rose jaune, rose, orange ou blanc (à condition bien sûr que les roses ne soient pas traitées), fleurs de trèfles, de lavande, mauve, bourrache ou capucine, et pourquoi pas quelques framboises, cassis, raisinets ou tranches de citron.

 

Offrez le pichet au soleil quelques instants ou quelques heures, puis... à votre santé !
Pour accompagner ce Pot du druide, invitez aussi les Fées... 
Elles vous concocteront un petit délice aussi sympa que facile à préparer ! Comment réaliser ce cracker géant ?
Déroulez une pâte brisée (avec ou sans gluten), badigeonnez-la d’un jaune d’œuf préalablement battu et piquez-la par-ci par-là avec une fourchette.
Décorez-la ensuite avec de petits morceaux de plantes aromatiques fraîchement cueillis :  achillée millefeuille, romarin, thym, coriandre, feuilles et fleurs d'origan, marjolaine, pétales de calendula ou de centaurées.... Grâce au jaune d’œuf, ils tiendront facilement dans la pâte.
Complétez avec un peu de gros sel, et passez le tout au four bien chaud entre 15 et 20 minutes.
N’est-elle pas craquante, cette galette aux herbes ? De quoi varier, s’amuser et partager en famille et entre amis les petits plaisirs de la vie tout l’été !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !

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Abricot - basilic : un mariage exquis !

11 Juin 2024 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Basilic, #Confitures, #Dans le verger, #Desserts et douceurs, #En cuisine, #Été, #Fruits, #Gourmandises, #Idées cadeaux, #Petits bonheurs

Abricot & Basilic ?

 

Un mariage exquis ! 

Abricot - basilic : un mariage exquis !
Le fond de l’air a changé… revoilà bientôt le temps des vacances et des petits-déjeuners plus copieux, avec de savoureuses confitures. Extra aussi d'ailleurs pour un week-end sous le signe de la douceur ! Alors vite un petit partage d’une jolie expérience gourmande…
La confiture aux abricots, c’est toujours bien. Pour changer un peu, pourquoi ne pas y ajouter quelques feuilles de basilic, cet autre grand classique de l’été ? 
Après un petit « mix » de différentes recettes trouvées ici ou là, voilà la mienne, testée et… unanimement approuvée :
Dans une grande casserole, mélangez :
  • 2 kg d’abricots lavés, séchés, dénoyautés et bien sûr débarrassés de toutes vilaines parties.
  • 1,4 kg de sucre
  • 20 grandes feuilles de basilic
  • 3 tranches de citron.
Remuez bien le tout, et laissez reposer une nuit.
Le lendemain, coupez les rondelles de citron en tout petits morceaux, et remettez-les dans la casserole.
  • Portez à ébullition, écumez.
  • Laissez cuire à feu doux à moyen pendant environ 45 minutes.
  • Quand les abricots sont translucides, faire le test de la goutte. C’est bon ? Alors retirez les feuilles de basilic.
  • Remplissez partiellement les pots, ajoutez une nouvelle feuille de basilic frais dans chacun, complétez… fermez !
La suite, vous connaissez… laissez refroidir, et il n’y a plus qu’à déguster et à offrir !
Le mélange abricot, citron et basilic donne une touche particulièrement rafraîchissante, pour un goût bien équilibré. Mmh… les jours de congé et leurs tartines peuvent arriver !
Abricot, citron et basilic : équilibre et saveur à l'heure du p'tit'déj !

Abricot, citron et basilic : équilibre et saveur à l'heure du p'tit'déj !

PS – Avant que l’été ne finisse, nous reparlerons du basilic…
D'autres variantes autour de la confiture d'abricot, si simple à réussir et si bonne, ici 😋 :  

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Robinier faux acacias mais... véritables délices !

18 Avril 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Arbres, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dessert & Douceur, #Elixirs & Vins, #En cuisine..., #Fleurs, #Gastronomie Sauvage, #Gourmandises..., #Printemps

Robinier faux acacias mais... véritables délices !

 

Le Robinier : Faux Acacia

 

mais ... véritables délices !

Connu surtout pour le doux et délicieux miel liquide et ambré produit par les abeilles qui raffolent de ses fleurs, l’acacia a aussi pour beaucoup d’entre nous un parfum d’enfance. En réalité, il offre de quoi se régaler des plus petits aux plus grands...
De son vrai nom robinier faux acacia (Robinia pseudoacacia) cet arbre, que l’on trouve jusqu’à une altitude de 700 m., se plaît tant chez nous qu’il pourrait en devenir envahissant. Peu exigeant, il pousse très rapidement. Pourquoi on l’aime tant ? Il offre chaque printemps des grappes de fleurs blanches au parfum enivrant. Les abeilles s’en délectent, c’est un vrai régal pour elles. Une particularité toutefois : la sécrétion de nectar ne devient abondante que lorsque la température est supérieure à 20 °C.
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Fraîchement cueillies, ses fleurs peuvent être ajoutées en fin de cuisson sur des crêpes, entrer dans la composition de cakes, et bien sûr se transformer en délicieux beignets :
» Pour 10 grappes de fleurs d’acacia, préparez une pâte avec 100 g de farine (blé ou autre si vous êtes sans gluten).
» Faites un puit, cassez un œuf, ajoutez une pincée de sel, puis 3 verres de lait, de lait végétal ou de bière si vous préférez des beignets plus légers et croustillants, en versant peu à peu. Incorporez le tout et mélangez en pétrissant bien.
 »  Ensuite, trempez une grappe dans la pâte en la tenant par la queue et plongez-la dans la friteuse. Dès qu’elle devient joliment dorée, déposez-la dans une assiette recouverte de papier absorbant, saupoudrez de sucre et... à vos papilles et à vos souvenirs d’enfance !

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Côté boissons, là encore les fleurs blanches et odorantes du robinier faux acacia ont beaucoup à nous offrir. Je n’ai pas encore testé la limonade et le sirop (cela viendra !), mais si vous appréciez les rhums arrangés, je ne saurais assez vous recommander celui-ci :
» Mettez 1 à 2 poignées de fleurs, préalablement détachées une à une de la grappe, dans une bouteille de rhum blanc, et laissez reposer... aussi longtemps que vous pourrez résister !
Vous préférez une version apéritive ? 
» Versez un litre de vin blanc, sec ou sucré, c’est comme vous préférez, sur une grosse poignée de fleurs, laissez macérer 2 mois dans l’obscurité et filtrez.
À moins que vous ne vous laissiez tenter par cette autre recette, un rien plus sophistiquée :
» Dans un gros bocal, versez un litre de vin blanc sec sur 2 poignées de fleurs. Ajoutez un petit verre d’alcool et un peu de miel liquide. Mélangez le tout et laisser macérer pendant 10 jours, filtrez, mettez en bouteille et conservez cet apéro au frais 10 jours avant de déguster.
Attention : seules les fleurs du robinier faux acacia sont comestibles ! Son écorce, ses graines et ses feuilles contiennent des substances toxiques en cas d’ingestion.

 

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V comme Vinaigre de Violettes

25 Mars 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans le jardin, #Dans la forêt, #En cuisine..., #Fleurs, #Gourmandises..., #Plantes sauvages, #Printemps, #12 mois par an !

 V comme Vinaigre de Violettes

 

Violettes exquises...

 

Même en Vinaigre !

 V comme Vinaigre de Violettes
Simplissime mais pleine de charme, voici encore en vitesse une délicieuse et ravissante manière d’honorer et de prolonger le plaisir des violettes...
En fin de matinée ou début d’après-midi, cueillez une ou plusieurs belles poignées de violettes odorantes (Viola odorata) le plus loin possible des routes et des endroits pollués. Si vous en avez dans votre jardin (et que vous ne traitez pas votre pelouse...), c’est juste parfait !
🌸 Déposez-les fraîchement cueillies dans un bocal à fermeture hermétique, et recouvrez de vinaigre de cidre bio. Idéalement, mais un vinaigre de pomme bio, par exemple, ou tout autre vinaigre que vous aimez, fait aussi l’affaire.
🌸 Placez le bocal dans un endroit doucement tempéré, et laissez l’alchimie opérer pendant une dizaine de jours. Filtrez, en pressant bien les fleurs.
🌸 Si vous trouvez que votre vinaigre n’est pas assez soutenu, et pour autant que la saison en offre encore, ajoutez une ou deux poignées de violettes à votre préparation, et laissez à nouveau reposer une dizaine de jours.
Il ne reste plus qu’à mettre en petits flacons et à glisser une touche de magie dans vos salades !

 

 

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Et encore bien plus sur les violettes odorantes par là... 

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Forsythia : tisane, sirop ou gelée

12 Mars 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Arbres et arbustes, #Bien-être, #Boissons sages, #Confitures, #Dans le jardin, #Dans le verger, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Phytothérapie, #Printemps..., #Sirops

 

Et revoilà déjà...

 

Le Forsythia !

 

Forsythia :  tisane, sirop ou gelée
Quel plaisir pour les yeux de profiter de son jaune éclatant ou encore d’en déposer une petite poignée dans un plat pour égayer une salade ! Mais cet arbuste, originaire du nord de la Chine et du Japon, a souvent encore bien plus à nous offrir...
Vous pensez à ses nombreuses qualités, diurétique, vermifuge, fébrifuge, antitussive et antiseptique vous n’en citer que quelques-unes ? Vous avez raison ! Le forsythia est aussi apprécié pour soulager le rhume, les angines, la grippe, les troubles digestifs....
En Infusion
En cas de refroidissement, par exemple...
Versez une grande tasse (2 dl) d’eau bouillante sur une poignée de fleurs, couvrez et laissez infuser 30 minutes. Filtrez. Ajoutez - ou non - un jus de citron et/ou du miel.
Sirotez tranquillement sur la journée. Et si cela ne suffit pas, consultez... évidemment !
Si le forsythia nous intéresse aujourd’hui, avouons-le, c’est plutôt par pure gourmandise ! Petit partage de mes expériences du printemps passé...
En Sirop surprise
Avec  60 g de fleurs - 6 dl d’eau filtrée -  600 g de sucre - un jus de citron :
🌼 Cueillez un petit saladier de fleurs de forsythia, et lavez-les rapidement à l’eau courante,
🌼 Versez d’abord le sucre et l’eau dans une casserole, et portez à ébullition.
🌼 Éteignez le feu et ajoutez les fleurs.
🌼 Laissez infuser toute la nuit.
🌼 Le lendemain, ajoutez un jus de citron, amenez une fois encore au point d’ébullition filtrez, et hop, en petites bouteilles (impeccablement nettoyées, voire stérilisées, faut-il le préciser) !
À déguster bien frais avec des glaçons, une eau pétillante, un cocktail « maison » ou encore en détail inattendu dans un dessert improvisé.  Laissez-vous surprendre et... surprenez vos invités !
En Gelée plaisir
Idem d’ailleurs avec la gelée de forsythia : c’est peu connu, mais très amusant, autant à réaliser qu’étonnant en bouche. Tentez plutôt !
Prévoyez env. 60 g de fleurs- 1 l d’eau filtrée - 600 à 700 g de sucre en poudre - 1 jus de citron - 1 sachet d’agar-agar
🌼 Préparez d’abord un sirop : versez le sucre et l’eau dans une casserole, et portez à ébullition.
🌼 Retirez du feu, et mettez les fleurs à infuser.
🌼 Couvrez, et laissez tout ça se faire pendant 6 heures ou une petite nuit. Puis filtrez.
🌼 Réservez une partie du jus obtenu, pour y délayer l’agar-agar. À titre d’information, 10 g suffit pour un litre de préparation.
🌼 Ajoutez dans la casserole le jus de citron puis l’agar-agar préalablement délayé , et portez à ébullition sans cesser de remuer pendant quelques minutes.
Mettez en pots, laissez refroidir et ensuite, tartines, fond de tarte aux fruits, accompagnement d'un petit fromage de chèvre, d'une coupe de glace ou autre... donnez libre cours à votre imagination !

 

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Et encore, toujours avec le forsythia, qui est aussi un bel ami de la peau...

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Violettes : DIY un baume tout en douceur

27 Février 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Baume, #Beauté au naturel, #Bien-être, #Bobos & Co, #Dans le jardin, #Dans la forêt, #Fleurs, #Macérât, #Peau (Soins de la), #Plantes sauvages, #Printemps..., #Produits "maison" et naturels, #Soins du corps, #Visage, #12 mois par an !

 

Tout le charme d’antan ...

pour un Baume à faire maintenant !

Violettes : DIY un baume tout en douceur

 

Violettes

 

Un Baume tout en douceur 

Mais oui, elles sont déjà là ! Alors après le merveilleux sirop de violette, les cataplasmes, les biscuits façon amarettis et bien sûr une jolie place dans l’assiette puisque fleurs et feuilles sont comestibles, cette année je vous propose de prolonger le plaisir des violettes en les transformant en baume.
Pour profiter longtemps de leurs bienfaits tout en offrant un soin merveilleux à votre peau, c’est maintenant qu’il faut commencer en ne récoltant, respectueusement, que ce dont vous avez besoin... 
  • Cueillez une belle poignée de violettes (Viola odorata), et déposez-les fleurs dans un bocal de verre.
  • Recouvrez d’une huile végétale de qualité, idéalement d’argan, mais celles d’olive ou de sésame, par exemple, conviennent très bien aussi. Veillez à ce que les fleurs soient bien recouvertes !
  • Mieux qu’un couvercle, placez sur le bocal une mousseline retenue par un élastique.
  • Laissez reposer 21 jours à la lumière ambiante, en remuant régulièrement avec une cuillère en bois. Après ces 21 jours, filtrez.
Voici déjà une onctueuse huile de soin, aussi bien pour la peau délicate de la nuque ou du visage que pour le corps !
Mais n’en restons pas là : après la macération, le baume ! Vous l'aimerez pour sa douceur mais aussi son efficacité à soigner certains soucis (ecchymoses, boursouflures, parfois aussi eczéma...). Réputé pour éliminer les impuretés de la peau, il lui redonne en plus tonicité et élasticité. Comment le réaliser ? C’est très simple :
  • Chauffez doucement l’huile au bain-marie, et rajoutez la cire d’abeille, en remuant doucement le tout (avec une baguette en bois par exemple), jusqu’à obtenir une consistance homogène. 
  • Les quantités ? Pour 100 ml d’huile, ajoutez 15 g de cire d’abeille.
  • Il ne reste plus qu’à verser dans des petits pots, impeccablement nettoyés préalablement, faut-il le préciser, et attendre que le baume se fige avant de refermer les petits pots.
Les peaux très sèches apprécieront particulièrement ce baume, aussi doué pour faire disparaître rugosités ou sensation de tiraillements, tout en les protégeant.

 

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Si vous préférez mettre les belles en bouteille, pour un irrésistible sirop :

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Et pour les biscuits😋, c'est par ici...

Violettes : DIY un baume tout en douceur
Violettes : DIY un baume tout en douceur
Violettes : DIY un baume tout en douceur
Violettes : DIY un baume tout en douceur

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