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S'embrasser sous le gui, oui, mais pas cette année

30 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans la forêt, #Hiver, #Bonheurs, #Traditions, #Fêtes, #Plantes

 

En attendant de pouvoir 

 

s'embrasser sous le Gui...

S'embrasser sous le gui, oui, mais pas cette année

Passer la nuit de la Saint Sylvestre avec celles et ceux que l’on aime est déjà une excellente raison d’être heureux. Il y a un moment où les yeux brillent encore plus fort… avec les douze coups de minuit qui approchent, c’est le moment d’échanger des vœux ainsi que, lorsque la situation le permet, des baisers, donnés de préférence sous le gui !

L'origine de cette charmante tradition se perd dans la nuit des temps. Même si elle n’est guère conseillée entre amis cette année, il est permis d’y songer avec un soupçon de nostalgie… en attendant bien sûr de la remettre à l’honneur l’année prochaine !
Les Druides considéraient déjà le gui, particulièrement celui qui poussait sur les chênes, comme une plante sacrée. Ils l’appelaient « rameau d’or », et seuls certains d’entre eux avaient le privilège de pouvoir le couper, avec une serpette en or si l’on en croit la légende. Pour que le gui garde toutes ses vertus, il devait être cueilli le sixième jour de la lune, qui correspondait au début du mois gaulois.
À cette époque, on prêtait au gui, pris sous forme de boisson, toutes les vertus : non seulement il assurait la fécondité, mais il était un remède contre tous les poisons. Les Druides lui donnaient d’ailleurs un nom qui, dans leur langue, signifiait « guérissant tout ».
La tradition traversa allègrement les siècles, puisqu’il était encore de coutume au Moyen Âge de suspendre du gui aux poutres des plafonds pour assurer la prospérité de la maison et de tous ses occupants : culture, animaux, descendance…
Survivance sans doute du vieux culte druidique, il est toujours conseillé, aujourd’hui encore, d’accrocher du gui aux portes et aux fenêtres à l’époque de Noël et surtout pour le Nouvel An, afin de faire profiter toute la maisonnée et ses invités de ce véritable symbole de paix, de santé et de bonheur.
Quant à savoir pourquoi on s’embrasse sous le gui, différentes légendes circulent… La première raconte que les Druides eux-mêmes accrochaient du gui à l’entrée de leur maison, en guise de protection contre les mauvais esprits, et qu’ils embrassaient leurs visiteurs sous ce même gui pour leur porter chance et bonheur.
Ailleurs on raconte que, dans des temps fort éloignés, lorsque des ennemis se rencontraient sous du gui dans la forêt, ils renonçaient à tout combat et faisaient la paix jusqu’au lendemain. C’est de là que viendrait la coutume de s’embrasser sous du gui, en signe d’amitié.
Chez les Romains, toujours à l’époque des Saturnales, pour embrasser une jeune fille, il suffisait de l’entraîner à son insu sous une boule de gui :  une croyance populaire voulait en effet que l’on ne puisse refuser un tel baiser, sous risque de ne pas se marier pendant toute l’année suivante…
Ainsi, il est de bon augure pour les amoureux de s’embrasser sous le gui : une longue et heureuse vie de couple les attend ! On dit parfois aussi que le même baiser sous la plante autrefois considérée comme sacrée annonce un mariage dans l’année. À vous de voir si vous préférez embrasser votre amoureux dessous, ou juste à côté du gui !
Quant au bisou entre amis, véritable rituel de la nuit de la Saint Sylvestre, il favoriserait la réalisation des vœux de chacun(e), tout en scellant encore davantage les liens amicaux.  Pour ce bisou porte-bonheur, il faut cependant attendre encore un peu, mais dans tous les cas…

 

Bonne Année à chacun-chacune !

 

🥂

 

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Bûche de Noël sans lait ni gluten

17 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Biscuits & Co, #Bonheurs, #En cuisine..., #Gourmandises, #Hiver, #Huiles Essentielles, #Sans lait ni gluten, #Fêtes

 

Bûche chocolat et épices

 

Sans lait ni gluten… un délice !

Bûche de Noël sans lait ni gluten
Connaissez-vous l’origine de la bûche de Noël qui, sous une forme ou une autre, ne saurait manquer à la fin d’un repas de fêtes de fin d’année ?
Même si elle est généralement liée à Noël, la fameuse buche est, comme tant d’autres symboles chrétiens, reliée à un rite païen.
Autrefois, pour avoir une bonne récolte l’année suivante, la coutume voulait que l’on place dans l’âtre une très grosse bûche, de préférence d’un tronc d’arbre fruitier, qui se consume le plus lentement possible, l’idéal étant qu’elle puisse durer jusqu’au passage de la nouvelle année. Dans ce but, elle était traditionnellement bénie juste avant l’allumage avec une branche de buis ou de laurier. En région viticole, la bûche était même arrosée de vin, pour assurer de belles vendanges. Comme on lui attribuait des vertus magiques, ses cendres étaient ensuite parfois réparties, pour améliorer les récoltes mais aussi pour protéger la maison et ses habitants.
Bûche au chocolat, parfum cannelle-orange, sans lait ni gluten
Allergique, peut-être, mais pas privé(e) de dessert pour autant...
Bien connue des gourmands allergiques en particulier, et des personnes soucieuses de préserver leur santé en même temps que la planète en général, Valérie Cupillard nous offre un délicieux cadeau de Noël : une bûche, au chocolat et à la châtaigne.

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Ni beurre ni crème dans cette bûche à la purée de châtaigne ! C’est une recette fondante et séduisante pour un joli dessert de fêtes également sans œufs ni gluten. Rapide à préparer à l’avance, elle est fondante et légère à la fois. Pour la réaliser, réunissez : 
300 g de purée de châtaigne nature
100 g de chocolat noir à 70% de cacao
25 cl de lait de riz (ou autre lait végétal)
2 g d’agar-agar en poudre
1 c. à c. d’arrow-root
1 c. à c. d’hydrolat de cannelle
4 gouttes d’huile essentielle de mandarine zeste ou d’orange zeste
  • Délayez l’arrow-root (ndlr : fécule extraite originairement de la racine de maranta et réduite en une fine poudre blanche que l'on utilise comme agent épaississant) avec quelques cuillerées de lait de riz, ajoutez l’agar-agar et versez la totalité du lait végétal, la purée de châtaigne non sucrée et le chocolat en morceaux.
  • Placez sur feu doux et remuez avec une fourchette pour mélanger jusqu’à ce que le chocolat soit fondu.
  • Laissez frémir pendant 2 minutes. Puis, hors du feu, ajoutez l’hydrolat de cannelle et les gouttes d’huile essentielle de mandarine ou d’orange. Mélangez bien.
  • Graissez un moule à cake en verre ou plusieurs petits moules individuels avec une huile d’olive douce. Versez la crème de châtaigne.
  • Placez une nuit au réfrigérateur.
  • Démoulez et décorez comme vous le souhaitez : glaçage au chocolat, copeaux de chocolat ou éclats de fèves de cacao cru, mélange de Fleurs d’épices (baies de poivre rose, pétales de rose, poudre de vanille et de fraise…), marrons glacés, physalis…
Merci Valérie !
👀 Pour une utilisation culinaire, le choix doit impérativement se porter sur des essences et des huiles essentielles certifiées issues de l’agriculture biologique.
 Cette délicieuse recette est signée Valérie Cupillard. Pour la suivre, faire le plein d’idées sans lait ni gluten, sans allergènes, et découvrir ses livres et nouvelles créations, une seule adresse, celle de son site : www.valeriecupillard.com)
La photo est de E. Cupillard / biogourmand

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D'autres idées festives ? En voici...

Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten

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TRADITIONS DE NOËL

16 Décembre 2021 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Gourmandises..., #Sans lait ni gluten, #Huiles Essentielles, #Infos sympas, #Autres Plaisirs, #Hiver, #Bonheurs, #Biscuits & Co, #Livres, #Traditions

Sapin, bûche et cadeaux...
Des symboles qui viennent de loin !
 TRADITIONS DE NOËL
Incontournables pour des Fêtes réussies, ils font absolument partie de la tradition. Mais qu’en est-il de l’origine de Noël, du sapin, des cadeaux et de la bûche ?
Il était une fois, il y a fort longtemps … une fête païenne, célébrée de différentes manières selon les endroits, pour accueillir le solstice d’hiver. Dans la Rome antique, par exemple, de grandes réjouissances, les Saturnales, dédiées au dieu Saturne et à la liberté, se déroulaient chaque année entre le 17 et le 24 décembre. L’échange de cadeaux faisait déjà partie de la coutume, mais ce n’est que bien plus tard que la fête païenne qui marquait le solstice est devenue Noël. Il faudra attendre 3 siècles après le début de notre ère pour que Noël soit reconnu comme fête religieuse officielle, commémorant la Nativité, et deux siècles encore pour qu’elle soit généralisée.
D’où viens-tu, roi des forêts ?
Il est temps donc de bientôt célébrer Noël, avec tout ce que cette fête signifie de chaleur, de partage et de convivialité, indépendamment des convictions religieuses de chacun, et de se réunir pour cela autour du fameux sapin. L’arbre de Noël, qui apporte sa petite magie à chaque fin d’année, que ce soit en le décorant ou en l’admirant, semble bien être un mélange de traditions païennes et chrétiennes.
Bien avant le début de notre ère, donc avant la naissance de Jésus-Christ, les Romains décoraient déjà leurs maisons de lierre, de différents feuillages et de branches de houx, à l’occasion des Saturnales, ces grandes fêtes en l’honneur de Saturne, qui se déroulaient entre le 17 et le 24 décembre.
Toujours selon une très ancienne tradition, les peuples nordiques, eux, plantaient un sapin devant leur maison à l’occasion de fêtes très débridées, données en l’honneur de certains dieux. Ces fêtes de Jul, puisque tel était leur nom, se déroulaient aux alentours du solstice d’hiver.
Dans d’autres régions de l’Europe, on décorait les portes et les fenêtres, mais aussi les plafonds et les miroirs de lierre. Par ailleurs, on retrouve chez de nombreux peuples, Celtes en tête, le culte de l’arbre sacré, symbole de l’arbre de vie.
Notre actuel sapin de Noël est certainement le descendant d’un mélange de ces différentes coutumes. Il symbolisait lui aussi l’arbre de vie, et ses premières décorations étaient donc tout naturellement des pommes.
Finalement ce n'est qu’au 18e siècle que l’arbre de Noël fit en tant que tel son entrée dans les églises. Les pommes firent peu à peu place à diverses friandises. Les bougies, initialement au nombre de douze, une par mois, se multiplièrent (et avec elles les risques d’incendie : prudence toujours !). Puis, selon les régions et les modes, les sapins s’ornèrent de figurines en paille ou de boules colorées, de guirlandes, de petits cadeaux à distribuer… bref de toutes les décorations que l’on connaît aujourd’hui.
Vive les cadeaux !
Il est de coutume à Noël d’offrir des cadeaux aux enfants, mais aussi aux membres de sa famille et aux amis. Les enjeux économiques autour d’une telle pratique ne font évidemment que l’encourager ! Mais d’où vient cette tradition, à l’origine charmante ?
Dans le monde chrétien, l’échange de cadeaux à la période de Noël remonte au 13e siècle, et fait semble-t-il référence aux offrandes des bergers et des mages venus saluer l'enfant Jésus.
Le jour choisi pour offrir - et recevoir - les présents varie d’ailleurs considérablement d’un pays, et parfois d’une région à l’autre. Ainsi, même si on évoque surtout la nuit du 24 ou le matin du 25 décembre pour gâter ceux que l’on aime, c’est parfois Saint Nicolas qui apporte les cadeaux, le 6 décembre déjà, ou alors Sainte Lucie le 13. D’autres attendent le jour du Nouvel An, d’autres encore celui des Rois.
Les grands gagnants de toutes ces variantes ?  Incontestablement les enfants italiens dont les parents respectent toutes les traditions : Saint Nicolas (le 6 décembre) ou Sainte Lucie (le 13) distribuent traditionnellement friandises, biscômes ou autres petites attentions. Le 24 ou le 25, toujours très attendu, Babbo Natale, le Père Noël, fait sa tournée, avec des cadeaux plus conséquents. La veille du 6 janvier, c’est la fée Befana qui termine les festivités en passant pendant la nuit déposer bonbons et autres douceurs pour les enfants sages…et, selon la légende, du charbon pour les autres. Histoire sans doute de bien disposer la fée, certains déposent d’ailleurs un fruit à son intention, à côté des chaussettes destinées à recevoir les bonbons !
Les sacrifices, ancêtres des cadeaux ? Qu’elle soit aujourd’hui associée à Saint Nicolas, au Père Noël ou aux Rois mages, la tradition d’échanger des cadeaux en fin d’année trouve ses origines bien avant notre ère.
Ainsi, on retrouve déjà la coutume dans la Rome antique, lors des Saturnales, de grandes réjouissances dédiées au dieu Saturne et à la liberté, qui se déroulaient chaque année entre la mi-décembre et début janvier.
Elle avait d’ailleurs probablement elle-même pour origine les sacrifices offerts aux dieux lors du solstice d’hiver, dans l’espoir d’être protégé des mauvais esprits et d’avoir de bonnes récoltes pendant toute l’année suivante… La tradition des cadeaux de Noël a donc une très longue et très vieille histoire.
Tout comme d'ailleurs un dessert typique...
Quant à la fameuse bûche de Noël, qui ne saurait manquer sur aucune table, elle est elle aussi reliée à un rite païen. Autrefois, pour avoir une bonne récolte l’année suivante, la coutume voulait que l’on place dans l’âtre une très grosse bûche, de préférence d’un tronc d’arbre fruitier, qui se consume le plus lentement possible, l’idéal étant qu’elle puisse durer jusqu’au passage de la nouvelle année. Dans ce but, elle était traditionnellement bénie juste avant l’allumage avec une branche de buis ou de laurier. En région viticole, la bûche était même arrosée de vin, pour assurer de belles vendanges. Comme on lui attribuait des vertus magiques, ses cendres étaient ensuite parfois réparties, pour améliorer les récoltes mais aussi pour protéger la maison et ses habitants.
​​​​​​​(Billet republié et complété)

 

​​​​​​​Si vous avez surtout envie d’une bûche gourmande, et si possible sans lait ni gluten, c'est par ici :

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Lierre grimpant et 1000 autres remèdes naturels

10 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Livres, #12 mois par an !, #Plantes, #Peau (Soins de la), #Soins du corps, #DIY, #Produits "maison" et naturels, #Phyto, #Idées cadeaux

 

Lierre grimpant & Co

 

1000 remèdes… sinon rien ?

Lierre grimpant et 1000 autres remèdes naturels
Non, je plaisante, bien sûr 😉 ! L’heure est aux cadeaux, alors Amis de la nature et du naturel, en voici un vraiment de taille, à vous faire ou à offrir autour de vous ! Dans les Jardins d’Alice, vous le savez bien, on aime les plantes, mais aussi les livres. Alors comment ne pas craquer pour 1000 remèdes à faire soi-même, de Claudine Luu !
L’idée de l’auteur, docteur en pharmacie, herboriste et docteur es sciences naturelles bien connue ? Nous guider de A à Z, avec 175 plantes faciles à trouver, pour préparer soi-même et en toute sécurité teintures mères, macérats, baumes, lotions, sirops et autres tisanes.
Il faudra bien sûr attendre le printemps pour expérimenter tous azimuts, mais voici déjà de quoi se faire envie, avec un liniment à base de lierre grimpant :
🌿 Faites macérer une poignée de feuilles de lierre fraîches écrasées dans 500 ml de vinaigre de vin ou de cidre, pendant quelques jours.

🌿 Filtrez et ajoutez 100 ml de glycérine végétale.

🌿 Conservez dans un flacon bien bouché, hors réfrigérateur.

Et voilà, vous avez là une préparation cicatrisante et antidouleur, aussi appréciable en cas de « bleus », de brûlures ou de petits bobos, que de rhumatismes.
Le lierre grimpant se prête à différents autres usages, toujours pour notre plus grand bien. Découvrez-les dans cet indispensable guide pour apprendre à mieux connaître les plantes et à bien les utiliser !

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Le livre
Avec cette mise à jour très enrichie de son fameux  "250 remèdes naturels à faire soi-même", l'auteur présente ici aussi bien les grands principes de la phytothérapie, que l’art de la cueillette et du séchage, sans oublier bien sûr les préparations et leurs utilisations. Complet, passionnant et... pratique !
1000 remèdes à faire soi-même, de Claudine Luu, éditions Terre Vivante

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Histoire d’Eau Merveilleuse

3 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Rose, #Beauté, #Fleurs, #Parfums & Co, #Plantes Aromatiques, #Bonheurs, #Dans le jardin, #12 mois par an !

 

Eau de la Reine de Hongrie

 

Avec elle, la princesse, c’est vous !

Histoire d’Eau Merveilleuse
Avez-vous récolté et mis à sécher les pétales des roses (bio) et quelques herbettes de votre jardin ? Pour en prolonger le bonheur et faire aussi celui de vos amies, à vous une préparation quasi mythique : l’eau de la reine de Hongrie.
Avec elle, eau de toilette, pour le plaisir de se parfumer naturellement, lotion pour donner un coup d’éclat à la peau ou encore simple préparation pour se désinfecter agréablement les mains… c’est vous qui choisissez !
À l’origine, cette eau merveilleuse aurait été inventée par un ermite à l’intention de la reine, afin que cette dernière retrouve sa jeunesse et sa beauté́. Une autre légende prétend que cette eau aurait transformé une princesse très âgée en une jeune personne ravissante qui fut ensuite demandée en mariage par un roi de Pologne...
Comment préparer cette belle lotion et... en vérifier par vous-même les effets ?
Dans un gros bocal, mélangez d’abord :
  • 300 ml d'alcool à 60°
  • 300 ml d’eau de fleurs d’oranger
 Ajoutez :
🌹6 à 8 cuillères à soupe de romarin séché
🌹6 à 8 cuillères à soupe de feuilles de menthe séchées
🌹 6 cuillères à soupe de pétales de rose séchées 

🌹 et ​​​​​​​l’écorce râpée d’un citron (bio, évidemment !)

🌹 Laissez macérer entre 15 et 21 jours, puis filtrez.
🌹 Attendez encore une dizaine de jours avant de mettre en petits flacons, d’apprécier et d’offrir cette eau quasiment mythique, qui s’applique aussi bien en lotion qu’en eau de toilette !
Si vous aimez les fragrances un peu corsées, ajoutez en début de préparation une cuillère de girofle moulue.

🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹

Pour profiter pleinement des vertus de cette eau, certaines belles ne se contentaient pas de l’apprécier en usage externe. Madame de Sévigné, dit-on, la buvait. Il semblerait même que cette eau ait été un remède fort à la mode autrefois, embellissant, certes, mais aussi euphorisant !
Prudence toutefois : si Madame de Sévigné vous inspire, assurez-vous de vous procurer de l’eau de fleur d’oranger comestible !​​​​​​​

🌹🌹🌹🌹🌹

Histoire d’Eau Merveilleuse
Histoire d’Eau Merveilleuse
Histoire d’Eau Merveilleuse
Histoire d’Eau Merveilleuse
Histoire d’Eau Merveilleuse

Retrouvez cette idée et plein d’autres dans 365 jours de bien-être au naturel - 750 astuces et recettes au fl des saisons, éditions Favre (voir sous l’onglet « Livres »)

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