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Saint Valentin, entre histoire et légendes

14 Février 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Fêtes, #Infos sympas, #Hiver, #Autres Plaisirs, #Boissons sages, #En cuisine..., #Traditions, #Épices

 

Saint Valentin,
patron des Amoureux mais pas que…
Saint Valentin, entre histoire et légendes
Bientôt la Saint-Valentin... Toujours possible mais, reconnaissons-le, difficile de faire sans fleurs, sans chocolats et sans petit repas romantique aux chandelles, le 14 février ! Cela, on le sait tous (et toutes). Ce que l’on connaît moins, en revanche, c’est l’origine de cette fête. Qui était donc ce fameux Saint Valentin, patron des amoureux, célébré chaque 14 février ? 
Il existe plusieurs légendes qui tournent autour de trois Valentin, tous prêtres au troisième siècle de notre ère. La plus célèbre d’entre elles réunit sans doute un peu des trois histoires…
Tout commence dans la Rome Antique, sous le règne de l’empereur Claude II. Les campagnes militaires font d’énormes ravages, et il devient de plus en plus difficile de recruter des soldats pour rejoindre les légions. Les hommes préfèrent largement rester dans leurs foyers que partir pour les champs de bataille. L’empereur Claude II en déduit que si les Romains refusent d’aller combattre, c’est pour rester auprès de leur femme et de leur famille. Fort de cette conviction, il décide donc purement et simplement d’interdire le mariage ! Fin du premier acte.
Pendant ce temps, et malgré l’interdiction de l’empereur, un prêtre, un certain Valentinus n’en fait, si l’on n’ose dire, que selon son cœur : il encourage les amoureux qui le désirent à venir le trouver discrètement et n’hésite pas à leur donner la bénédiction nuptiale. La suite est hélas facile à deviner… Dès que l’empereur eut connaissance de ces mariages secrets, le généreux prêtre fut arrêté et emprisonné.
Cela pourrait être la fin du deuxième acte, mais selon certaines versions il y a un petit appendice : alors qu’il est en prison et attend son exécution, Valentinus se lie d’amitié avec la fille de son geôlier. Cette dernière était aveugle, et Valentinus, qui avait aussi des dons de guérisseur, lui aurait redonné la vue. Juste avant d’être décapité, le 14 février 270, il lui aurait encore offert une lettre ou des feuilles en forme de cœur avec la seule mention « Ton Valentin ». Tout cela est bien romantique !
Mais ne vous y trompez pas : les véritables raisons qui ont poussé l’Eglise catholique à canoniser Valentin en l’honneur de son sacrifice pour l’amour le sont nettement moins…
Saint Valentin, entre histoire et légendes
 L’objectif : détrôner un rite païen !

 

Notre Valentin est exécuté en 270, et ce n’est que plusieurs siècles plus tard qu’il devient Saint Valentin. Que s’est-il passé entre-temps ? La fin de l’empire romain ! Et avec lui la célébration d’un certain nombre de fêtes païennes, habilement transformées par l’église catholique en fêtes chrétiennes.
Ainsi, le 15 février était autrefois la date des Lupercales romaines : cette fête, en l’honneur de Lupercus, dieu des bergers, et de Junon, déesse et protectrice des femmes, célébrait la fertilité, la fécondité et était marquée par différents rites dont la moralité laissait passablement à désirer. Un exemple ? En plus du vin qui, évidemment, coulait à flots, on plaçait le nom de toutes les jeunes filles dans une urne, et chaque jeune homme tirait le nom de la jeune personne qui lui était assignée pour l’année : une sorte de tombola de l’amour en quelque sorte !
De telles pratiques ne plaisaient, on s’en doute bien, que fort peu à l’église catholique. Pour y remettre bon ordre, le pape Gélase 1er décida en 496 que Valentin, devenu pour la circonstance Saint Valentin, serait le patron des amoureux, et que sa fête serait célébrée le 14 février, ce qui permettait de « remplacer » les Lupercales en tout bien tout honneur.

Pour les amoureux, mais pas que pour eux !

À partir de là, avant de prendre l’envergure bien plus commerciale que romanesque qu’on lui connaît actuellement, la Fête des amoureux se répandit peu à peu, sous différentes formes, avec des pointes de popularité par époques et par régions.
À la fin du Moyen Âge, par exemple, l’aristocratie anglaise a adopté la coutume du Valentinage, dérivée sans doute des Lupercales, mais ô combien plus délicate : pour le temps d’une journée seulement, le jeune couple choisi par le hasard avait carte blanche pour s’adonner à l’art des galanteries tout en se faisant de petits cadeaux. Avec le temps, cette coutume s’est enrichie d’envoi de poèmes, et de mots doux. Ces derniers sont précisément appelés des « valentins », en souvenir du prêtre italien.
L’envoi de ces billets doux est devenu à partir du 18e s. une véritable tradition, en Grande-Bretagne d’abord, puis en Amérique du Nord et peu à peu en Europe aussi.
Vous avez été surpris de recevoir un jour un tendre message d’un(e) ami(e) qui vous souhaitait une bonne Saint Valentin ? Ne vous étonnez plus : il ou elle est sans doute d’origine anglo-saxonne ou américaine ! Qui a dit que la Saint Valentin était seulement la fête des amoureux ? Là-bas, c’est aussi celle de l’amitié, et même les enfants s’envoient des petits billets sympas.
Selon une autre légende, la Saint Valentin trouverait ses origines en Angleterre et en France, et daterait « seulement » du Moyen Âge. Fondée sur la simple observation des oiseaux, dont les amours commencent le 14 février, elle a poétiquement inspiré les hommes, qui trouvèrent la date excellente pour se déclarer…
C’est probablement à cette version-là que l’on doit la coutume, plus répandue aux États-Unis que chez nous, de s’envoyer par courrier des graines à planter !
Choisissez la légende que vous préférez, et dans tous les cas, en Amour ou en Amitié… bonne Saint Valentin !

 

(Republié...toujours d'actualité 😍 )

À déguster entre amoureux ou entre amis, le 14 février ou quand il vous plaira :

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PHILTRE D'AMOUR, CHOCOLAT & ÉPICES ...

10 Février 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Boissons sages, #Bonheurs, #Gourmandises..., #Hiver, #Tonus, #Epices, #Libido, #Garder la forme, #Fêtes

 Bientôt la St-Valentin...

 

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Philtre d’Amour Chocolaté !

PHILTRE D'AMOUR, CHOCOLAT & ÉPICES ...

Tendre tête-à-tête à l’horizon ? Si avant de donner son cœur, souvent on offre du chocolat, ce n’est peut-être pas pour rien. Bien sûr, c’est toujours un délice, mais il se pourrait bien qu’il y ait d’autres raisons encore… Laissez-vous tenter !
Le chocolat était déjà considéré comme un aphrodisiaque chez les Aztèques, et on raconte que l’empereur Moctezuma avait pour habitude de boire son « tchocoatl » avant d’aller honorer son harem.
Quelque chose là dedans devait être vrai, puisqu’au début du 17e siècle, un théologien, trouvant que cette boisson échauffait bien trop l’esprit, condamna purement et simplement la consommation du chocolat dans les couvents.
Malgré cette sanction sévère, en breuvage ou en tablettes, le chocolat a heureusement continué à gagner les cœurs. Si bien que l'on rapporte que le grand séducteur Casanova buvait plusieurs tasses de chocolat avant de se lancer dans les prouesses qui ont fait sa réputation. De leur côté, les belles dames de cette époque n’étaient pas en reste : apparemment, elles en offraient elles aussi à leurs amants…
Un « philtre d’amour » circulerait d'ailleurs toujours. Le voici, dans sa version la plus simple, afin que vous puissiez bientôt régaler votre Valentine ou Valentin :
  • Placez deux gousses de vanille bourbon de Madagascar fendues sur la longueur, un ou deux bâtons de cannelle, 1 ou 2 clous de girofle et 2 gousses de cardamome dans un litre de lait ou de lait d'amande si vous préférez, laissez chauffer 10 minutes, puis retirez les épices.
  • Ajoutez ensuite 2 cuillères à soupe de cacao pur, 2 de miel liquide, et 2 de sucre roux, remuez bien.
  • Ajoutez encore - et c’est là que ça se corse ! - une pincée de poivre de Cayenne, une pincée de sel et un petit verre de rhum.
À moins que vous ne préfériez un peu de gingembre en poudre et une grosse cuillère de crème fraîche…
Mythe ou réalité ?
À vous de tester !  Sachez tout de même que le chocolat contient trois substances, la caféine, la théobromine et la phényléthylamine, dont les effets conjugués pourraient expliquer sa coquine renommée.
 La caféine est un stimulant bien connu, la théobromine agit sur le muscle cardiaque et le système nerveux, tandis que la phényléthylamine stimule particulièrement certaines zones du cerveau.
Conséquences de ce trio de choc ? Un surplus d’énergie, une accélération du rythme cardiaque et une certaine euphorie… un cadeau parfait toute l’année, et plus encore pour la Saint-Valentin !
PHILTRE D'AMOUR, CHOCOLAT & ÉPICES ...PHILTRE D'AMOUR, CHOCOLAT & ÉPICES ...PHILTRE D'AMOUR, CHOCOLAT & ÉPICES ...

Pas de doute, vous allez passer un très bon moment ! Cette recette est proposée en date du 12 février dans un petit perpétuel qui n’a qu’un but : vous faire plaisir tout en vous faisant du bien, au fil des saisons. Retrouvez « 365 Jours de Bien-être naturel » par ici :

(Article republié)

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​​​​​​​❤❤❤  Plus encore sur la St-Valentin ? Par ici...❤❤❤

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Coquelicot sirop toux et insomnie

4 Février 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Boissons sages, #Dans les champs, #En cuisine..., #Fleurs, #Forme, #Garder la forme, #Gourmandises..., #Hiver, #12 mois par an !

Coquelicot sirop toux et insomnieCoquelicot sirop toux et insomnie

 

Coquelicot

Le plus beau des sirops !

Coquelicot sirop toux et insomnie
L’heure n’est pas encore aux joyeux champs de coquelicots, mais justement, c’est maintenant qu’il peut se révéler particulièrement précieux pour chasser les soucis du moment. Et plutôt deux fois qu’une…
En plus de sa couleur sublime et de son élégance raffinée à la belle saison, le coquelicot a des vertus sédatives et calmantes : un allié de choix pour apaiser, lorsque c’est nécessaire, les toux des petits et des grands, mais aussi aider à retrouver Morphée ou juste pour le plaisir
🌺 Versez les pétales de coquelicot, (ici séchés, février oblige) dans un récipient : bocal de verre, pichet ou bouteille à large col par exemple. Attention : les coquelicots séchés vont gonfler beaucoup pendant la macération : j’ai rempli la moitié de mon pichet de fleurs séchées, et recouvert ensuite de 1 l. d’eau filtrée.
🌺 Recouvrez-les d’eau bouillante, et laissez reposer entre 20 et 24 heures (mis en début d’après-midi, et m’en suis occupée le lendemain dans la matinée).
🌺 Portez le tout à ébullition, puis laissez refroidir.
🌺  Filtrez, pesez le liquide obtenu et ajoutez le même poids en sucre (ici 300 g), plus le jus d’un citron.
🌺 Faites cuire le tout doucement une quinzaine de minutes, jusqu’à ce que le mélange épaississe sensiblement.
🌺 Il ne reste plus qu'à mettre en petites bouteilles, préalablement ébouillantées.
Côté conservation ? Plusieurs mois aussi longtemps que les bouteilles sont hermétiquement fermées. Une fois ouvert, gardez le sirop au réfrigérateur !
Coquelicot sirop toux et insomnieCoquelicot sirop toux et insomnie
Coquelicot sirop toux et insomnieCoquelicot sirop toux et insomnie
Ensuite, en "sirop remède", à raison de 2 à 3 cuillères à café par jour pour les enfants  et de 4 à 5 cuillères à café par jour pour les adultes en cas de toux,  ou alors plus ponctuellement, seul ou rallongé avec de l'eau chaude, avant d'aller dormir si Morphée n'est pas toujours au rendez-vous, en boisson plaisir avec de l'eau fraîche et une tranche de citron, ou encore pour aromatiser vos préparations gourmandes, c'est comme vous préférez !

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S'il est souvent le sirop contre la toux préféré des enfants, c'est bien sûr à cause de sa magnifique couleur ! Plus foncée lorsqu'il est préparé avec des pétales séchés, elle sera bien plus éclatante si vous réalisez ce sirop au mois de juin, avec des pétales frais !

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Attention: le coquelicot est contre-indiqué durant la grossesse et l'allaitement, ainsi que chez les enfants de moins de 7 ans.
À trop fortes doses, le coquelicot peut provoquer des effets secondaires importants, tels que de la somnolence ou des hallucinations.
Méfiez-vous encore des interactions avec certains médicaments : il est prudent de ne pas combiner le coquelicot avec des somnifères ou des anxiolytiques et, d'une manière générale, avec tous les médicaments favorisant le sommeil.

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Plus sur le gentil et joli coquelicot ? Frais ou séché, faites-en aussi un allié pour votre beauté ou un plaisir à déguster :

Coquelicot sirop toux et insomnie
Coquelicot sirop toux et insomnie
Coquelicot sirop toux et insomnie
Coquelicot sirop toux et insomnie

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Boissons sages (ou pas) contre les virus

28 Janvier 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Boissons sages, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Elixirs & Vins, #Garder la forme, #Hiver, #Legumes, #Plantes, #Epices, #Sirops

  Il y a du virus dans l’air ?​​

 

Vins ou Sirops...

Comptez avec quelques alliés ! 

Boissons sages (ou pas) contre les virus
Vins de santé et plus encore sirops ne demandent qu’à vous aider à passer entre les gouttes. Lorsque cela ne suffit pas, ils sont aussi là pour soulager, apaiser une toux, calmer un rhume…
Vous pouvez bien sûr profiter d’un bon sirop de sureau ou de violette, y compris rallongé avec de l’eau bouillante, sans oublier les toujours efficaces origan, thym ou marjolaine. Plus quelques autres…
Vive l’oignon ! 
Sa culture, tout comme sa réputation, remonte à la nuit des temps. En Mésopotamie déjà, on lui prêtait le pouvoir de tout guérir ! Si les centenaires sont particulièrement nombreux dans les régions où l’oignon a une place de choix dans l’assiette, ce n’est pas sans raison : diurétique, anti-infectieux, bénéfique pour le système cardio-vasculaire, capable de renforcer nos défenses naturelles, l’oignon est un véritable aliment médicament. Les études les plus récentes confirment que, à défaut de tout soigner, il présente de très nombreuses propriétés, aussi bien à titre préventif que curatif. 

Riche en vitamine C, l’oignon contient de nombreux minéraux et oligo-éléments, dont de toujours précieux antioxydants. 

 

Quant au vin d’oignon, vous l’apprécierez pour éliminer plus vite aussi bien la grippe que les raideurs musculaires, dues par exemple à des efforts physiques inhabituels,

  • Hachez finement 500 g d'oignons, et mélangez-les à 150 g de miel, de préférence de thym.
  • Ajoutez ensuite 1 litre de vin blanc doux, en remuant au fur et à mesure avec une cuillère en bois. Laissez reposer 2 semaines, en remuant tous les 2 jours, puis filtrez.
Grippecourbatures et articulations douloureuses : 2 petits verres par jour.

 

Macération d’oignon 

 

Le miel a des qualités expectorantes et antiseptiques. Une excellente manière d’en profiter ?
  • Émincez un gros oignon épluché en fines rondelles, placez-le dans un saladier, et recouvrez le tout de 3 cuillerées à soupe de miel biologique liquide. 
  • Couvrez, laissez reposer une nuit et filtrez le lendemain. 
Enrouementbronchitetoux : 1 cuillerée à café 3 ou 4 fois par jour.
Le saviez-vous ?
Les oignons entiers, ainsi mis à macérer, étaient très prisés de certains peuples orientaux qui leur prêtaient des qualités aphrodisiaques. À vous de voir… 
Vin de santé aux épices
Toujours pour soulager les problèmes respiratoires, Ste Hildegarde préconisait également un vin dont voici la recette : 
  • Versez 4 pincées de noix de muscade râpée, 10 g de camomille allemande, 10 g de semences de fenouil, 4 rondelles de gingembre et 10 g de romarin dans un litre de vin rouge. 
  • Ajoutez encore 2 cuillerées de miel, et laissez macérer le tout une semaine au soleil, en remuant chaque jour.
Prenez ensuite quelques cuillerées à soupe avant chaque repas.
Vin d’aunée 

 

Le médecin grec Dioscoride préconisait déjà la racine d’aunée pour calmer la toux tout en tonifiant l’organisme. Depuis, différentes recherches ont démontré son action anti-infectieuse. 
Tonique et antitussive, l’aunée entre donc très naturellement dans la composition de ce vin destiné à soulager les voies respiratoires en difficulté. Pour le préparer :
  • Versez 40 g de camomille allemande et 10 g de baies de genièvre dans un litre de vin rouge, ou blanc et dans ce cas liquoreux. Chauffez à feu doux, et retirez avant ébullition.
  • Ajoutez 100 g de racines d’aunée coupée en petits morceaux et laissez macérer une nuit avant de filtrer.
Pour soulager les voies respiratoires, prenez un petit verre le matin à jeun et avant les repas.
Pour la petite histoire, cette même racine était autrefois appréciée râpée, pour parfumer les plats, les gâteaux et les boissons.

 

Quelques autres bons plans contre la toux

 

Maux de gorge, rhume, toux… de nombreux sirops, à base de plantes, de fleurs ou même de légumes excellent à les soulager. En plus des recettes déjà proposées, voici en bref quelques classiques et quelques autres moins connus.
Tout simple et très efficace aussi, le sirop de poireau : cuisez pendant 30 minutes 150 g de poireau par litre d’eau, laissez tiédir, puis ajoutez le même poids de miel.
Un grand classique familial : le sirop de rave : coupez une rave en rondelles que vous déposerez dans un saladier, recouvrez-les de sucre candy (à défaut, le sucre brun convient aussi), et placez le tout une nuit au réfrigérateur. 
Bronchite, aigue ou chronique : recueillez le jus et prenez-en 1 cuillerée à café 3 fois par jour.

 

Photo d'ouverture : RitaE par Pixabay : Merci à elle smiley !

(Article républié)

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Comptez bien sûr aussi avec certaines huiles essentielles...

Sans oublier ce tout grand classique :

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CONFITS ou non... vive les CITRONS !

10 Janvier 2022 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Gourmandises..., #Citron, #Epices, #Beaute, #Bien-être, #Bonheurs, #Fruits, #Garder la forme, #Boissons sages, #En cuisine..., #12 mois par an !, #Coups de Coeur, #Idées Cadeaux, #Agrumes

Des CITRONS CONFITS

​​​​​... ça vous dit ?

Noël approche à grands pas, et nous sommes de plus en plus nombreux à penser que rien ne vaut les cadeaux "maison" !  Si en plus on peut les partager, c'est encore mieux ! Qu'allez-vous glisser dans vos paniers garnis ou directement sous le sapin ? Voici 3 suggestions, très sages cette foiswink, autour des agrumes, citron en tête 
Rien de tel, vous le savez bien, qu’une petite cure de jus de citron pour se maintenir en forme et garder du peps, même quand il y a trop à faire, même quand le temps est gris ! Allié santé par excellence, le citron sait aussi devenir un allié plaisir sans pareil : la preuve avec les citrons confits…
Pas toujours faciles à trouver dans le commerce ? Qu’à cela ne tienne : préparez vos citrons confits vous-même ! C’est simple, c’est beau, et ça fait plaisir autant à l’œil sur le moment qu’au palais un peu plus tard.
Il vous faut pour cela un ou deux grands bocaux, 9 ou 10 citrons bio, du sel de mer fin et 3 cuillères à soupe de gros sel (marin toujours), plus quelques épices : l’équivalent d’une grosse cuillère à soupe de grains de coriandre, une dizaine de clou de girofle et un bâton de cannelle.
  • Rincez les citrons et incisez-les en croix.
  • Étalez du sel de mer fin sur une surface propre, et roulez les citrons dans le sel.
  • Glissez-les ensuite dans le bocal, sans avoir peur de bien les serrer, en alternant avec les différentes épices et le gros sel.
  • Une fois que le bocal est plein, couvrez d’eau, et fermez bien.

     

Laissez reposer pendant 6 à 8 semaines au moins, dans un endroit sombre et sec.
Vos citrons sont confits lorsque leur peau est bien tendre. Ne reste plus qu’à retirer du bocal au fur et à mesure de vos besoins et de les laisser tremper une dizaine de minutes, pour les « dessaler », avant de les ajouter à vos tadjines ou autres plats, à base de poulet, de poissons, de légumes….
Un délice, vous voilà prévenu(e) !
Question de goût… Si vous aimez le piment de Cayenne, il trouvera aussi très bien sa place dans le bocal. Grains de poivre bienvenus également.

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Astuce bien-être :  même si vous n’êtes pas fan du jus de citron en boisson, prenez l’habitude d’en verser sur vos crudités, ou de lui faire bonne place dans les sauces à salade.

Côté santé…

Il y aurait tant à dire sur le citron ! Nous y reviendrons, mais voilà déjà des petits trucs utiles…
Fort apprécié pour sa richesse en vitamine C et en minéraux, mais aussi pour ses propriétés antiseptiques, purifiantes, dépuratives, stimulantes et régénératrices, le citron est, sous toutes ses formes, un grand allié de la santé.
De la fameuse cure de citron, pour stimuler le système immunitaire, rester tonique et dynamique jusqu’à un âge avancé, à de nombreux coups de pouce ponctuels en cas de maladies infectieuses, il est aussi utile en cas de refroidissements, de bronchite ou de grippe que pour lutter contre les rhumatismes ou encore dans le cadre d’un régime amaigrissant.
Alors que son écorce, fraîche ou séchée, a des propriétés toniques, le fruit tout entier sert de base à la fameuse citronnade ou limonade, recommandée aussi bien en cas de fièvre que pour se désaltérer les jours de grande chaleur (bon d’accord, là on en est assez loin…).
Comment préparer la citronnade ? C’est très simple :
  • Versez deux citrons non pelés (bio, évidemment) et coupés en tranches dans une carafe. Recouvrez d’un litre d’eau, chaude ou froide, et laissez macérer quelques heures.
En usage externe, un gargarisme de jus de citron aide à soigner l’angine, les inflammations buccales et les aphtes.
… et beauté
Astringent, son jus est parfois recommandé en application directe sur la peau, pour traiter l’acné et pour resserrer les pores dilatés.
Côté beauté enfin, cette même qualité le rend précieux pour un masque purifiant à l’effet légèrement tenseur :
  • Montez un blanc d’oeuf en neige, mariez-le délicatement à un jus de citron, appliquez et laissez poser 10 minutes.
Quant aux cheveux et cuirs chevelus gras, ils profiteront eux aussi de ses propriétés antiseptiques et astringentes. Dernier conseil de beauté : un jus de citron ajouté à l’eau de rinçage assure souplesse et brillance à la chevelure.
Article republié

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Citrons toujours, mais cette fois pour une irrésistible confiture à glisser, par exemple, dans un panier garni :

Toujours dans l'idée de Noël qui approche, créez la surprise avec cette véritable gourmandise :

Vous aimez les plantes, les fruits et les fleurs ? Retrouvez plein de suggestions " Côté santé … et côté beauté " sur ma page " Livres ". C'est par là :

 CONFITS ou non... vive les CITRONS !  CONFITS ou non... vive les CITRONS !  CONFITS ou non... vive les CITRONS !

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Cold cream : DIY !

7 Janvier 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bien-être, #Bobologie, #Bonheurs, #Fleurs, #Automne, #Hiver, #Huiles Essentielles, #Peau (Soins de la), #Produits "maison" et naturels, #Soins du corps, #Visage, #Idées cadeaux

Une envie de Cold Cream ?

Faites-la vous-même !

 Cold cream : DIY !
Connaissez-vous la cold cream ? Un véritable régal pour la peau des mains et du visage ! Attribuée à Galien, médecin grec de l’Antiquité par ailleurs considéré comme le père de la pharmacie, cette pommade à base de cire et d’huile fait aujourd’hui encore le bonheur des peaux sèches. Voici une recette qui, en 2000 ans, n’a pas pris une ride !
Le cérat de Galien est probablement l’un des plus anciens remèdes pour la peau. Non seulement il a traversé les siècles, mais il ne cesse de faire de nouveaux et nouvelles adeptes. Dans sa version moderne, on parle aussi de cold cream, à cause de la sensation de fraîcheur que cette crème laisse sur la peau. Bonne nouvelle : vous allez pouvoir très facilement la préparer vous-même !

 

Du cérat de Galien à la cold cream

À l’origine, le cérat de Galien réunissait de la cire d’abeille, de l’huile d’amande douce, du borate de sodium et de l’eau de rose. Comme souvent pour d’aussi antiques recettes, la composition a évolué au fil du temps. À une certaine époque, elle comptait au moins 7 éléments, dont du blanc de baleine. Elle s’est cependant trouvée une nouvelle fois quelque peu modifiée, suite à l’interdiction de la pêche à la baleine adoptée dans une majorité de pays à partir de 1982.
Aujourd’hui, différentes préparations circulent, mais l’objectif et l’efficacité restent les mêmes : répondre aux exigences des peaux sèches et déshydratées, copieusement les nourrir pour les aider à rétablir le film protecteur censé les aider à se défendre contre les agressions extérieures. Dont le froid n’est évidemment pas le moindre !

 

La cold cream se prépare… à chaud !  
La formule a évolué vers une plus grande simplicité, et désormais rien n’est plus facile, même pour les débutantes, que de préparer sa propre crème personnalisée !
Pour cela, trois ingrédients suffisent :
  • De l’huile d’amande douce pour adoucir
  • De la cire d’abeille pour épaissir
  • De l’hydrolat de rose pour ses vertus hydratantes et rafraîchissantes.
Il existe de nombreuses recettes, avec beaucoup de variantes : je vous en mets une, assortie de différentes suggestions, à la fin de ce billet, histoire pour vous de varier les plaisirs 😊.  
En attendant, voici ma proposition du moment, avec une petite création très gourmande aux allures de baume plus que de crème :
Côté matériel, prévoyez une balance précise, des récipients pour chauffer au bain-marie, un thermomètre, un petit fouet, un pot de 50 ml.
  • Travaillez toujours avec les mains parfaitement propres… évidemment !
  • Commencez par stériliser votre matériel.
Pour la cold cream elle-même :
  • 26 g d’huile de sésame à la vanille (*)
  • 8 g de cire d’abeille (7 g seulement si vous préférez une consistance plus crémeuse)
  • 16,5 g d’hydrolat de géranium
  • 5 gouttes d’huile essentielle de géranium
Et maintenant… action ! 
  • Dans un petit récipient, amener au bain-marie l’huile et la cire à 70 degrés.
  • Dans un autre récipient, faites chauffer l’hydrolat, à 70 degrés également.
L’essentiel : que les deux phases huileuse et aqueuse soient à la même température. Pour info, la cire d’abeille fond à 62 °.
  • Une fois les deux phases à la même température, hors du feu versez l’hydrolat dans l’huile, et fouettez bien, jusqu’à obtention de la bonne consistance.  Laissez tiédir un peu : c’est ensuite le moment de verser l’huile essentielle ainsi que les éventuels autres ingrédients, toujours en mélangeant.
La plupart des huiles essentielles sont bactéricides ou fongicides, et quelques gouttes suffisent à bien conserver la crème.  Si vous n’ajoutez pas d’huile essentielle, en revanche, gardez alors votre préparation au frigo !
  • Il ne reste plus qu’à verser dans le pot, et à utiliser sur les mains, les pieds, partout où votre peau, sèche ou abîmée, le demande !
Un régal pour la peau, mais aussi pour les sens !
(Les deux premières photos sont signées Silviarita et Saponifier, via Pixabay. Merci à elles !)
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Comme promis plus haut, voici encore quelques indications sous forme d'équivalences pour vous inviter à laisser libre cours à votre imagination. Procédez de même avec :
26 g d’huile d’amande douce (ou de noyau d’abricot bio, de rose musquée du Chili, d’argan… ou même d’olive mais cette dernière mettra plus de temps à pénétrer)
7,5 g de cire d’abeille (en granules)
16,5 g d’hydrolat de rose bio (ou de camomille, de lavande, de fleur d’oranger…)
Facultatif : 5 gouttes de vitamine E       ( anti-oxydant)               
Facultatif : 10 gouttes de teinture de benjoin, conservateur naturel (à éviter cependant si vous êtes allergique au Baume du Pérou)
Facultatif : 5 gouttes d’huile essentielle amie de la peau : camomille romaine, lavande vraie, géranium bourbon, néroli, ylang-ylang, arbre à thé, bois de hô, cèdre Atlas, encens, patchouli…
Vous avez tout en main... à vous de jouer😊
(Article republié)

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(*) L’huile de sésame, riche en lécithine et en vitamine E, possède des propriétés protectrices et régénérantes, tandis que la vanille a des qualités purifiantes et adoucissantes. Alors une huile à la vanille, vous pensez… Elle aussi, préparez-la vous-même !

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Epiphanie - Vive les Rois !

3 Janvier 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Autres Plaisirs, #Bonheurs, #En cuisine..., #Fêtes, #Gourmandises..., #Hiver, #Infos sympas, #Sans lait ni gluten, #Traditions

 

Allez-vous fêter les Rois ?

 

 

Une galette, une fève et… plusieurs histoires

Epiphanie - Vive les Rois !
Si l’Epiphanie, le 6 janvier, est, tout comme Noël, propice à l’échange de cadeaux, c’est pour rappeler les présents que les Rois mages, venus depuis l’Orient et guidés par une étoile, ont apporté cette nuit-là jusque dans la crèche de Bethléem. Gaspard, Melchior et Balthazar font partie de la version chrétienne de l’histoire de cette fête, mais il y en a d’autres….
Il semble que le 6 janvier, les Romains de l’Antiquité dégustaient eux aussi une galette dans laquelle était glissée une fève. Dans le cadre des Saturnales, grandes réjouissances dédiées au dieu Saturne et à la liberté, qui se déroulaient chaque année entre la mi-décembre et début janvier, une tradition voulait que les rôles soient inversés entre les maîtres et les esclaves, et que ce soit l’un d’eux qui deviennent « roi d’un jour ». Le partage de la galette entre eux permettait précisément de désigner lequel !

 

La galette des Rois : pour fêter le retour de la Lumière

 

Pourquoi le 6 janvier et pourquoi une galette ?
L’explication est à chercher du côté du cycle des jours et des nuits. Le solstice d’hiver, qui marque la nuit la plus longue, a lieu le 22 décembre. À partir de ce moment-là, les jours rallongent peu à peu, mais si lentement que c’est presque imperceptible. Le 6 janvier, en revanche, ils commencent à s’allonger de manière plus sensible. C’est la fin d’un cycle - l’hiver - et le début d’un autre : celui du retour à la lumière.
Quant à la galette, quelle qu’en soit la recette, purée d’amandes, pommes ou raisins secs…, elle présente toujours deux mêmes caractéristiques : sa forme ronde et sa couleur dorée, qui symbolisent, précisément, le soleil.
Depuis, eh bien on « tire les rois », en partageant la galette en autant de portions qu’il y a de gourmands autour de la table. Plus une dans certaines régions : cette tranche supplémentaire, appelée parfois "part du Bon Dieu", à l’époque destinée au premier pauvre qui se présenterait, est aujourd’hui réservée pour un éventuel visiteur imprévu.
Et voilà comment, une fois encore, origines païennes et chrétiennes se sont étroitement mêlées pour perpétuer à travers les siècles certains rituels !

 

Photo Geralt, pour Pixabay

Les Rois mages et la fée Befana

 

Connaissez-vous la fée Befana ? Elle serait elle aussi une  lointaine descendante d’une figure traditionnelle des fêtes romaines.
Souvent représentée comme une vieille dame aux allures de sorcière, sa bienveillance à l’égard des enfants qui ont été sages est cependant totale.
Une légende raconte que les Rois mages, alors en route pour Bethléem, ont  croisé la vieille dame et lui ont demandé leur chemin. Mieux : ils lui ont proposé de les accompagner. À peine avait-elle refusé que Befana le regretta. Elle prépara aussitôt un panier rempli de fruits secs, de gâteaux et autres friandises, et partit rapidement à leur recherche. Mais trop tard : impossible de retrouver, et donc de rejoindre leur caravane. Elle offrit alors tous les petits gâteaux de son panier aux fillettes et aux jeunes garçons qu’elle croisa en rentrant chez elle. Et c’est depuis ce jour-là, dit-on, qu’elle distribue chaque année, dans la nuit du 5 au 6 janvier, des biscuits aux enfants sages.
Les gourmands aimeront savoir  - ou savent déjà  - qu’en souvenir de toute cette histoire, les Italiennes préparent pour le 6 janvier de jolis biscuits en son honneur :  les « Befaninis ».
Avec une tasse de bon thé ou un excellent café, « Befaninis » ou galette des Rois, voilà, pour bien commencer l’année, autant d’autres petits moments de fête en perspective. À partager, en bonne compagnie, dans la joie et la bonne humeur, il va de soi !
Plus une minute à perdre pour que la Galette des Rois soit prête le 6.... Voici deux belles recettes très gourmandes trouvées dans la blogsphère, la deuxième sans gluten et sans lait, pour que tout le monde puisse se régaler !
Une variante encore, pour celles et ceux qui décidément raffolent du chocolat en toutes circonstances...laugh

(Article republié)

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Et puis, pour bien commencer l'année et garder le sourire quoi qu'il arrive, jetez aussi un oeil ici ...wink

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S'embrasser sous le gui, oui, mais pas cette année

30 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans la forêt, #Hiver, #Bonheurs, #Traditions, #Fêtes, #Plantes

 

En attendant de pouvoir 

 

s'embrasser sous le Gui...

S'embrasser sous le gui, oui, mais pas cette année

Passer la nuit de la Saint Sylvestre avec celles et ceux que l’on aime est déjà une excellente raison d’être heureux. Il y a un moment où les yeux brillent encore plus fort… avec les douze coups de minuit qui approchent, c’est le moment d’échanger des vœux ainsi que, lorsque la situation le permet, des baisers, donnés de préférence sous le gui !

L'origine de cette charmante tradition se perd dans la nuit des temps. Même si elle n’est guère conseillée entre amis cette année, il est permis d’y songer avec un soupçon de nostalgie… en attendant bien sûr de la remettre à l’honneur l’année prochaine !
Les Druides considéraient déjà le gui, particulièrement celui qui poussait sur les chênes, comme une plante sacrée. Ils l’appelaient « rameau d’or », et seuls certains d’entre eux avaient le privilège de pouvoir le couper, avec une serpette en or si l’on en croit la légende. Pour que le gui garde toutes ses vertus, il devait être cueilli le sixième jour de la lune, qui correspondait au début du mois gaulois.
À cette époque, on prêtait au gui, pris sous forme de boisson, toutes les vertus : non seulement il assurait la fécondité, mais il était un remède contre tous les poisons. Les Druides lui donnaient d’ailleurs un nom qui, dans leur langue, signifiait « guérissant tout ».
La tradition traversa allègrement les siècles, puisqu’il était encore de coutume au Moyen Âge de suspendre du gui aux poutres des plafonds pour assurer la prospérité de la maison et de tous ses occupants : culture, animaux, descendance…
Survivance sans doute du vieux culte druidique, il est toujours conseillé, aujourd’hui encore, d’accrocher du gui aux portes et aux fenêtres à l’époque de Noël et surtout pour le Nouvel An, afin de faire profiter toute la maisonnée et ses invités de ce véritable symbole de paix, de santé et de bonheur.
Quant à savoir pourquoi on s’embrasse sous le gui, différentes légendes circulent… La première raconte que les Druides eux-mêmes accrochaient du gui à l’entrée de leur maison, en guise de protection contre les mauvais esprits, et qu’ils embrassaient leurs visiteurs sous ce même gui pour leur porter chance et bonheur.
Ailleurs on raconte que, dans des temps fort éloignés, lorsque des ennemis se rencontraient sous du gui dans la forêt, ils renonçaient à tout combat et faisaient la paix jusqu’au lendemain. C’est de là que viendrait la coutume de s’embrasser sous du gui, en signe d’amitié.
Chez les Romains, toujours à l’époque des Saturnales, pour embrasser une jeune fille, il suffisait de l’entraîner à son insu sous une boule de gui :  une croyance populaire voulait en effet que l’on ne puisse refuser un tel baiser, sous risque de ne pas se marier pendant toute l’année suivante…
Ainsi, il est de bon augure pour les amoureux de s’embrasser sous le gui : une longue et heureuse vie de couple les attend ! On dit parfois aussi que le même baiser sous la plante autrefois considérée comme sacrée annonce un mariage dans l’année. À vous de voir si vous préférez embrasser votre amoureux dessous, ou juste à côté du gui !
Quant au bisou entre amis, véritable rituel de la nuit de la Saint Sylvestre, il favoriserait la réalisation des vœux de chacun(e), tout en scellant encore davantage les liens amicaux.  Pour ce bisou porte-bonheur, il faut cependant attendre encore un peu, mais dans tous les cas…

 

Bonne Année à chacun-chacune !

 

🥂

 

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Bûche de Noël sans lait ni gluten

17 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Biscuits & Co, #Bonheurs, #En cuisine..., #Gourmandises, #Hiver, #Huiles Essentielles, #Sans lait ni gluten, #Fêtes

 

Bûche chocolat et épices

 

Sans lait ni gluten… un délice !

Bûche de Noël sans lait ni gluten
Connaissez-vous l’origine de la bûche de Noël qui, sous une forme ou une autre, ne saurait manquer à la fin d’un repas de fêtes de fin d’année ?
Même si elle est généralement liée à Noël, la fameuse buche est, comme tant d’autres symboles chrétiens, reliée à un rite païen.
Autrefois, pour avoir une bonne récolte l’année suivante, la coutume voulait que l’on place dans l’âtre une très grosse bûche, de préférence d’un tronc d’arbre fruitier, qui se consume le plus lentement possible, l’idéal étant qu’elle puisse durer jusqu’au passage de la nouvelle année. Dans ce but, elle était traditionnellement bénie juste avant l’allumage avec une branche de buis ou de laurier. En région viticole, la bûche était même arrosée de vin, pour assurer de belles vendanges. Comme on lui attribuait des vertus magiques, ses cendres étaient ensuite parfois réparties, pour améliorer les récoltes mais aussi pour protéger la maison et ses habitants.
Bûche au chocolat, parfum cannelle-orange, sans lait ni gluten
Allergique, peut-être, mais pas privé(e) de dessert pour autant...
Bien connue des gourmands allergiques en particulier, et des personnes soucieuses de préserver leur santé en même temps que la planète en général, Valérie Cupillard nous offre un délicieux cadeau de Noël : une bûche, au chocolat et à la châtaigne.

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Ni beurre ni crème dans cette bûche à la purée de châtaigne ! C’est une recette fondante et séduisante pour un joli dessert de fêtes également sans œufs ni gluten. Rapide à préparer à l’avance, elle est fondante et légère à la fois. Pour la réaliser, réunissez : 
300 g de purée de châtaigne nature
100 g de chocolat noir à 70% de cacao
25 cl de lait de riz (ou autre lait végétal)
2 g d’agar-agar en poudre
1 c. à c. d’arrow-root
1 c. à c. d’hydrolat de cannelle
4 gouttes d’huile essentielle de mandarine zeste ou d’orange zeste
  • Délayez l’arrow-root (ndlr : fécule extraite originairement de la racine de maranta et réduite en une fine poudre blanche que l'on utilise comme agent épaississant) avec quelques cuillerées de lait de riz, ajoutez l’agar-agar et versez la totalité du lait végétal, la purée de châtaigne non sucrée et le chocolat en morceaux.
  • Placez sur feu doux et remuez avec une fourchette pour mélanger jusqu’à ce que le chocolat soit fondu.
  • Laissez frémir pendant 2 minutes. Puis, hors du feu, ajoutez l’hydrolat de cannelle et les gouttes d’huile essentielle de mandarine ou d’orange. Mélangez bien.
  • Graissez un moule à cake en verre ou plusieurs petits moules individuels avec une huile d’olive douce. Versez la crème de châtaigne.
  • Placez une nuit au réfrigérateur.
  • Démoulez et décorez comme vous le souhaitez : glaçage au chocolat, copeaux de chocolat ou éclats de fèves de cacao cru, mélange de Fleurs d’épices (baies de poivre rose, pétales de rose, poudre de vanille et de fraise…), marrons glacés, physalis…
Merci Valérie !
👀 Pour une utilisation culinaire, le choix doit impérativement se porter sur des essences et des huiles essentielles certifiées issues de l’agriculture biologique.
 Cette délicieuse recette est signée Valérie Cupillard. Pour la suivre, faire le plein d’idées sans lait ni gluten, sans allergènes, et découvrir ses livres et nouvelles créations, une seule adresse, celle de son site : www.valeriecupillard.com)
La photo est de E. Cupillard / biogourmand

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D'autres idées festives ? En voici...

Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten
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TRADITIONS DE NOËL

16 Décembre 2021 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Gourmandises..., #Sans lait ni gluten, #Huiles Essentielles, #Infos sympas, #Autres Plaisirs, #Hiver, #Bonheurs, #Biscuits & Co, #Livres, #Traditions

Sapin, bûche et cadeaux...
Des symboles qui viennent de loin !
 TRADITIONS DE NOËL
Incontournables pour des Fêtes réussies, ils font absolument partie de la tradition. Mais qu’en est-il de l’origine de Noël, du sapin, des cadeaux et de la bûche ?
Il était une fois, il y a fort longtemps … une fête païenne, célébrée de différentes manières selon les endroits, pour accueillir le solstice d’hiver. Dans la Rome antique, par exemple, de grandes réjouissances, les Saturnales, dédiées au dieu Saturne et à la liberté, se déroulaient chaque année entre le 17 et le 24 décembre. L’échange de cadeaux faisait déjà partie de la coutume, mais ce n’est que bien plus tard que la fête païenne qui marquait le solstice est devenue Noël. Il faudra attendre 3 siècles après le début de notre ère pour que Noël soit reconnu comme fête religieuse officielle, commémorant la Nativité, et deux siècles encore pour qu’elle soit généralisée.
D’où viens-tu, roi des forêts ?
Il est temps donc de bientôt célébrer Noël, avec tout ce que cette fête signifie de chaleur, de partage et de convivialité, indépendamment des convictions religieuses de chacun, et de se réunir pour cela autour du fameux sapin. L’arbre de Noël, qui apporte sa petite magie à chaque fin d’année, que ce soit en le décorant ou en l’admirant, semble bien être un mélange de traditions païennes et chrétiennes.
Bien avant le début de notre ère, donc avant la naissance de Jésus-Christ, les Romains décoraient déjà leurs maisons de lierre, de différents feuillages et de branches de houx, à l’occasion des Saturnales, ces grandes fêtes en l’honneur de Saturne, qui se déroulaient entre le 17 et le 24 décembre.
Toujours selon une très ancienne tradition, les peuples nordiques, eux, plantaient un sapin devant leur maison à l’occasion de fêtes très débridées, données en l’honneur de certains dieux. Ces fêtes de Jul, puisque tel était leur nom, se déroulaient aux alentours du solstice d’hiver.
Dans d’autres régions de l’Europe, on décorait les portes et les fenêtres, mais aussi les plafonds et les miroirs de lierre. Par ailleurs, on retrouve chez de nombreux peuples, Celtes en tête, le culte de l’arbre sacré, symbole de l’arbre de vie.
Notre actuel sapin de Noël est certainement le descendant d’un mélange de ces différentes coutumes. Il symbolisait lui aussi l’arbre de vie, et ses premières décorations étaient donc tout naturellement des pommes.
Finalement ce n'est qu’au 18e siècle que l’arbre de Noël fit en tant que tel son entrée dans les églises. Les pommes firent peu à peu place à diverses friandises. Les bougies, initialement au nombre de douze, une par mois, se multiplièrent (et avec elles les risques d’incendie : prudence toujours !). Puis, selon les régions et les modes, les sapins s’ornèrent de figurines en paille ou de boules colorées, de guirlandes, de petits cadeaux à distribuer… bref de toutes les décorations que l’on connaît aujourd’hui.
Vive les cadeaux !
Il est de coutume à Noël d’offrir des cadeaux aux enfants, mais aussi aux membres de sa famille et aux amis. Les enjeux économiques autour d’une telle pratique ne font évidemment que l’encourager ! Mais d’où vient cette tradition, à l’origine charmante ?
Dans le monde chrétien, l’échange de cadeaux à la période de Noël remonte au 13e siècle, et fait semble-t-il référence aux offrandes des bergers et des mages venus saluer l'enfant Jésus.
Le jour choisi pour offrir - et recevoir - les présents varie d’ailleurs considérablement d’un pays, et parfois d’une région à l’autre. Ainsi, même si on évoque surtout la nuit du 24 ou le matin du 25 décembre pour gâter ceux que l’on aime, c’est parfois Saint Nicolas qui apporte les cadeaux, le 6 décembre déjà, ou alors Sainte Lucie le 13. D’autres attendent le jour du Nouvel An, d’autres encore celui des Rois.
Les grands gagnants de toutes ces variantes ?  Incontestablement les enfants italiens dont les parents respectent toutes les traditions : Saint Nicolas (le 6 décembre) ou Sainte Lucie (le 13) distribuent traditionnellement friandises, biscômes ou autres petites attentions. Le 24 ou le 25, toujours très attendu, Babbo Natale, le Père Noël, fait sa tournée, avec des cadeaux plus conséquents. La veille du 6 janvier, c’est la fée Befana qui termine les festivités en passant pendant la nuit déposer bonbons et autres douceurs pour les enfants sages…et, selon la légende, du charbon pour les autres. Histoire sans doute de bien disposer la fée, certains déposent d’ailleurs un fruit à son intention, à côté des chaussettes destinées à recevoir les bonbons !
Les sacrifices, ancêtres des cadeaux ? Qu’elle soit aujourd’hui associée à Saint Nicolas, au Père Noël ou aux Rois mages, la tradition d’échanger des cadeaux en fin d’année trouve ses origines bien avant notre ère.
Ainsi, on retrouve déjà la coutume dans la Rome antique, lors des Saturnales, de grandes réjouissances dédiées au dieu Saturne et à la liberté, qui se déroulaient chaque année entre la mi-décembre et début janvier.
Elle avait d’ailleurs probablement elle-même pour origine les sacrifices offerts aux dieux lors du solstice d’hiver, dans l’espoir d’être protégé des mauvais esprits et d’avoir de bonnes récoltes pendant toute l’année suivante… La tradition des cadeaux de Noël a donc une très longue et très vieille histoire.
Tout comme d'ailleurs un dessert typique...
Quant à la fameuse bûche de Noël, qui ne saurait manquer sur aucune table, elle est elle aussi reliée à un rite païen. Autrefois, pour avoir une bonne récolte l’année suivante, la coutume voulait que l’on place dans l’âtre une très grosse bûche, de préférence d’un tronc d’arbre fruitier, qui se consume le plus lentement possible, l’idéal étant qu’elle puisse durer jusqu’au passage de la nouvelle année. Dans ce but, elle était traditionnellement bénie juste avant l’allumage avec une branche de buis ou de laurier. En région viticole, la bûche était même arrosée de vin, pour assurer de belles vendanges. Comme on lui attribuait des vertus magiques, ses cendres étaient ensuite parfois réparties, pour améliorer les récoltes mais aussi pour protéger la maison et ses habitants.
​​​​​​​(Billet republié et complété)

 

​​​​​​​Si vous avez surtout envie d’une bûche gourmande, et si possible sans lait ni gluten, c'est par ici :

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