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Boissons sages (ou pas) contre les virus

28 Janvier 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Boissons sages, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Elixirs & Vins, #Garder la forme, #Hiver, #Legumes, #Plantes, #Epices, #Sirops

  Il y a du virus dans l’air ?​​

 

Vins ou Sirops...

Comptez avec quelques alliés ! 

Boissons sages (ou pas) contre les virus
Vins de santé et plus encore sirops ne demandent qu’à vous aider à passer entre les gouttes. Lorsque cela ne suffit pas, ils sont aussi là pour soulager, apaiser une toux, calmer un rhume…
Vous pouvez bien sûr profiter d’un bon sirop de sureau ou de violette, y compris rallongé avec de l’eau bouillante, sans oublier les toujours efficaces origan, thym ou marjolaine. Plus quelques autres…
Vive l’oignon ! 
Sa culture, tout comme sa réputation, remonte à la nuit des temps. En Mésopotamie déjà, on lui prêtait le pouvoir de tout guérir ! Si les centenaires sont particulièrement nombreux dans les régions où l’oignon a une place de choix dans l’assiette, ce n’est pas sans raison : diurétique, anti-infectieux, bénéfique pour le système cardio-vasculaire, capable de renforcer nos défenses naturelles, l’oignon est un véritable aliment médicament. Les études les plus récentes confirment que, à défaut de tout soigner, il présente de très nombreuses propriétés, aussi bien à titre préventif que curatif. 

Riche en vitamine C, l’oignon contient de nombreux minéraux et oligo-éléments, dont de toujours précieux antioxydants. 

 

Quant au vin d’oignon, vous l’apprécierez pour éliminer plus vite aussi bien la grippe que les raideurs musculaires, dues par exemple à des efforts physiques inhabituels,

  • Hachez finement 500 g d'oignons, et mélangez-les à 150 g de miel, de préférence de thym.
  • Ajoutez ensuite 1 litre de vin blanc doux, en remuant au fur et à mesure avec une cuillère en bois. Laissez reposer 2 semaines, en remuant tous les 2 jours, puis filtrez.
Grippecourbatures et articulations douloureuses : 2 petits verres par jour.

 

Macération d’oignon 

 

Le miel a des qualités expectorantes et antiseptiques. Une excellente manière d’en profiter ?
  • Émincez un gros oignon épluché en fines rondelles, placez-le dans un saladier, et recouvrez le tout de 3 cuillerées à soupe de miel biologique liquide. 
  • Couvrez, laissez reposer une nuit et filtrez le lendemain. 
Enrouementbronchitetoux : 1 cuillerée à café 3 ou 4 fois par jour.
Le saviez-vous ?
Les oignons entiers, ainsi mis à macérer, étaient très prisés de certains peuples orientaux qui leur prêtaient des qualités aphrodisiaques. À vous de voir… 
Vin de santé aux épices
Toujours pour soulager les problèmes respiratoires, Ste Hildegarde préconisait également un vin dont voici la recette : 
  • Versez 4 pincées de noix de muscade râpée, 10 g de camomille allemande, 10 g de semences de fenouil, 4 rondelles de gingembre et 10 g de romarin dans un litre de vin rouge. 
  • Ajoutez encore 2 cuillerées de miel, et laissez macérer le tout une semaine au soleil, en remuant chaque jour.
Prenez ensuite quelques cuillerées à soupe avant chaque repas.
Vin d’aunée 

 

Le médecin grec Dioscoride préconisait déjà la racine d’aunée pour calmer la toux tout en tonifiant l’organisme. Depuis, différentes recherches ont démontré son action anti-infectieuse. 
Tonique et antitussive, l’aunée entre donc très naturellement dans la composition de ce vin destiné à soulager les voies respiratoires en difficulté. Pour le préparer :
  • Versez 40 g de camomille allemande et 10 g de baies de genièvre dans un litre de vin rouge, ou blanc et dans ce cas liquoreux. Chauffez à feu doux, et retirez avant ébullition.
  • Ajoutez 100 g de racines d’aunée coupée en petits morceaux et laissez macérer une nuit avant de filtrer.
Pour soulager les voies respiratoires, prenez un petit verre le matin à jeun et avant les repas.
Pour la petite histoire, cette même racine était autrefois appréciée râpée, pour parfumer les plats, les gâteaux et les boissons.

 

Quelques autres bons plans contre la toux

 

Maux de gorge, rhume, toux… de nombreux sirops, à base de plantes, de fleurs ou même de légumes excellent à les soulager. En plus des recettes déjà proposées, voici en bref quelques classiques et quelques autres moins connus.
Tout simple et très efficace aussi, le sirop de poireau : cuisez pendant 30 minutes 150 g de poireau par litre d’eau, laissez tiédir, puis ajoutez le même poids de miel.
Un grand classique familial : le sirop de rave : coupez une rave en rondelles que vous déposerez dans un saladier, recouvrez-les de sucre candy (à défaut, le sucre brun convient aussi), et placez le tout une nuit au réfrigérateur. 
Bronchite, aigue ou chronique : recueillez le jus et prenez-en 1 cuillerée à café 3 fois par jour.

 

Photo d'ouverture : RitaE par Pixabay : Merci à elle smiley !

(Article républié)

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Comptez bien sûr aussi avec certaines huiles essentielles...

Sans oublier ce tout grand classique :

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CONFITS ou non... vive les CITRONS !

10 Janvier 2022 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Gourmandises..., #Citron, #Epices, #Beaute, #Bien-être, #Bonheurs, #Fruits, #Garder la forme, #Boissons sages, #En cuisine..., #12 mois par an !, #Coups de Coeur, #Idées Cadeaux, #Agrumes

Des CITRONS CONFITS

​​​​​... ça vous dit ?

Noël approche à grands pas, et nous sommes de plus en plus nombreux à penser que rien ne vaut les cadeaux "maison" !  Si en plus on peut les partager, c'est encore mieux ! Qu'allez-vous glisser dans vos paniers garnis ou directement sous le sapin ? Voici 3 suggestions, très sages cette foiswink, autour des agrumes, citron en tête 
Rien de tel, vous le savez bien, qu’une petite cure de jus de citron pour se maintenir en forme et garder du peps, même quand il y a trop à faire, même quand le temps est gris ! Allié santé par excellence, le citron sait aussi devenir un allié plaisir sans pareil : la preuve avec les citrons confits…
Pas toujours faciles à trouver dans le commerce ? Qu’à cela ne tienne : préparez vos citrons confits vous-même ! C’est simple, c’est beau, et ça fait plaisir autant à l’œil sur le moment qu’au palais un peu plus tard.
Il vous faut pour cela un ou deux grands bocaux, 9 ou 10 citrons bio, du sel de mer fin et 3 cuillères à soupe de gros sel (marin toujours), plus quelques épices : l’équivalent d’une grosse cuillère à soupe de grains de coriandre, une dizaine de clou de girofle et un bâton de cannelle.
  • Rincez les citrons et incisez-les en croix.
  • Étalez du sel de mer fin sur une surface propre, et roulez les citrons dans le sel.
  • Glissez-les ensuite dans le bocal, sans avoir peur de bien les serrer, en alternant avec les différentes épices et le gros sel.
  • Une fois que le bocal est plein, couvrez d’eau, et fermez bien.

     

Laissez reposer pendant 6 à 8 semaines au moins, dans un endroit sombre et sec.
Vos citrons sont confits lorsque leur peau est bien tendre. Ne reste plus qu’à retirer du bocal au fur et à mesure de vos besoins et de les laisser tremper une dizaine de minutes, pour les « dessaler », avant de les ajouter à vos tadjines ou autres plats, à base de poulet, de poissons, de légumes….
Un délice, vous voilà prévenu(e) !
Question de goût… Si vous aimez le piment de Cayenne, il trouvera aussi très bien sa place dans le bocal. Grains de poivre bienvenus également.

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Astuce bien-être :  même si vous n’êtes pas fan du jus de citron en boisson, prenez l’habitude d’en verser sur vos crudités, ou de lui faire bonne place dans les sauces à salade.

Côté santé…

Il y aurait tant à dire sur le citron ! Nous y reviendrons, mais voilà déjà des petits trucs utiles…
Fort apprécié pour sa richesse en vitamine C et en minéraux, mais aussi pour ses propriétés antiseptiques, purifiantes, dépuratives, stimulantes et régénératrices, le citron est, sous toutes ses formes, un grand allié de la santé.
De la fameuse cure de citron, pour stimuler le système immunitaire, rester tonique et dynamique jusqu’à un âge avancé, à de nombreux coups de pouce ponctuels en cas de maladies infectieuses, il est aussi utile en cas de refroidissements, de bronchite ou de grippe que pour lutter contre les rhumatismes ou encore dans le cadre d’un régime amaigrissant.
Alors que son écorce, fraîche ou séchée, a des propriétés toniques, le fruit tout entier sert de base à la fameuse citronnade ou limonade, recommandée aussi bien en cas de fièvre que pour se désaltérer les jours de grande chaleur (bon d’accord, là on en est assez loin…).
Comment préparer la citronnade ? C’est très simple :
  • Versez deux citrons non pelés (bio, évidemment) et coupés en tranches dans une carafe. Recouvrez d’un litre d’eau, chaude ou froide, et laissez macérer quelques heures.
En usage externe, un gargarisme de jus de citron aide à soigner l’angine, les inflammations buccales et les aphtes.
… et beauté
Astringent, son jus est parfois recommandé en application directe sur la peau, pour traiter l’acné et pour resserrer les pores dilatés.
Côté beauté enfin, cette même qualité le rend précieux pour un masque purifiant à l’effet légèrement tenseur :
  • Montez un blanc d’oeuf en neige, mariez-le délicatement à un jus de citron, appliquez et laissez poser 10 minutes.
Quant aux cheveux et cuirs chevelus gras, ils profiteront eux aussi de ses propriétés antiseptiques et astringentes. Dernier conseil de beauté : un jus de citron ajouté à l’eau de rinçage assure souplesse et brillance à la chevelure.
Article republié

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Citrons toujours, mais cette fois pour une irrésistible confiture à glisser, par exemple, dans un panier garni :

Toujours dans l'idée de Noël qui approche, créez la surprise avec cette véritable gourmandise :

Vous aimez les plantes, les fruits et les fleurs ? Retrouvez plein de suggestions " Côté santé … et côté beauté " sur ma page " Livres ". C'est par là :

 CONFITS ou non... vive les CITRONS !  CONFITS ou non... vive les CITRONS !  CONFITS ou non... vive les CITRONS !

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Cold cream : DIY !

7 Janvier 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bien-être, #Bobologie, #Bonheurs, #Fleurs, #Automne, #Hiver, #Huiles Essentielles, #Peau (Soins de la), #Produits "maison" et naturels, #Soins du corps, #Visage, #Idées cadeaux

Une envie de Cold Cream ?

Faites-la vous-même !

 Cold cream : DIY !
Connaissez-vous la cold cream ? Un véritable régal pour la peau des mains et du visage ! Attribuée à Galien, médecin grec de l’Antiquité par ailleurs considéré comme le père de la pharmacie, cette pommade à base de cire et d’huile fait aujourd’hui encore le bonheur des peaux sèches. Voici une recette qui, en 2000 ans, n’a pas pris une ride !
Le cérat de Galien est probablement l’un des plus anciens remèdes pour la peau. Non seulement il a traversé les siècles, mais il ne cesse de faire de nouveaux et nouvelles adeptes. Dans sa version moderne, on parle aussi de cold cream, à cause de la sensation de fraîcheur que cette crème laisse sur la peau. Bonne nouvelle : vous allez pouvoir très facilement la préparer vous-même !

 

Du cérat de Galien à la cold cream

À l’origine, le cérat de Galien réunissait de la cire d’abeille, de l’huile d’amande douce, du borate de sodium et de l’eau de rose. Comme souvent pour d’aussi antiques recettes, la composition a évolué au fil du temps. À une certaine époque, elle comptait au moins 7 éléments, dont du blanc de baleine. Elle s’est cependant trouvée une nouvelle fois quelque peu modifiée, suite à l’interdiction de la pêche à la baleine adoptée dans une majorité de pays à partir de 1982.
Aujourd’hui, différentes préparations circulent, mais l’objectif et l’efficacité restent les mêmes : répondre aux exigences des peaux sèches et déshydratées, copieusement les nourrir pour les aider à rétablir le film protecteur censé les aider à se défendre contre les agressions extérieures. Dont le froid n’est évidemment pas le moindre !

 

La cold cream se prépare… à chaud !  
La formule a évolué vers une plus grande simplicité, et désormais rien n’est plus facile, même pour les débutantes, que de préparer sa propre crème personnalisée !
Pour cela, trois ingrédients suffisent :
  • De l’huile d’amande douce pour adoucir
  • De la cire d’abeille pour épaissir
  • De l’hydrolat de rose pour ses vertus hydratantes et rafraîchissantes.
Il existe de nombreuses recettes, avec beaucoup de variantes : je vous en mets une, assortie de différentes suggestions, à la fin de ce billet, histoire pour vous de varier les plaisirs 😊.  
En attendant, voici ma proposition du moment, avec une petite création très gourmande aux allures de baume plus que de crème :
Côté matériel, prévoyez une balance précise, des récipients pour chauffer au bain-marie, un thermomètre, un petit fouet, un pot de 50 ml.
  • Travaillez toujours avec les mains parfaitement propres… évidemment !
  • Commencez par stériliser votre matériel.
Pour la cold cream elle-même :
  • 26 g d’huile de sésame à la vanille (*)
  • 8 g de cire d’abeille (7 g seulement si vous préférez une consistance plus crémeuse)
  • 16,5 g d’hydrolat de géranium
  • 5 gouttes d’huile essentielle de géranium
Et maintenant… action ! 
  • Dans un petit récipient, amener au bain-marie l’huile et la cire à 70 degrés.
  • Dans un autre récipient, faites chauffer l’hydrolat, à 70 degrés également.
L’essentiel : que les deux phases huileuse et aqueuse soient à la même température. Pour info, la cire d’abeille fond à 62 °.
  • Une fois les deux phases à la même température, hors du feu versez l’hydrolat dans l’huile, et fouettez bien, jusqu’à obtention de la bonne consistance.  Laissez tiédir un peu : c’est ensuite le moment de verser l’huile essentielle ainsi que les éventuels autres ingrédients, toujours en mélangeant.
La plupart des huiles essentielles sont bactéricides ou fongicides, et quelques gouttes suffisent à bien conserver la crème.  Si vous n’ajoutez pas d’huile essentielle, en revanche, gardez alors votre préparation au frigo !
  • Il ne reste plus qu’à verser dans le pot, et à utiliser sur les mains, les pieds, partout où votre peau, sèche ou abîmée, le demande !
Un régal pour la peau, mais aussi pour les sens !
(Les deux premières photos sont signées Silviarita et Saponifier, via Pixabay. Merci à elles !)
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Comme promis plus haut, voici encore quelques indications sous forme d'équivalences pour vous inviter à laisser libre cours à votre imagination. Procédez de même avec :
26 g d’huile d’amande douce (ou de noyau d’abricot bio, de rose musquée du Chili, d’argan… ou même d’olive mais cette dernière mettra plus de temps à pénétrer)
7,5 g de cire d’abeille (en granules)
16,5 g d’hydrolat de rose bio (ou de camomille, de lavande, de fleur d’oranger…)
Facultatif : 5 gouttes de vitamine E       ( anti-oxydant)               
Facultatif : 10 gouttes de teinture de benjoin, conservateur naturel (à éviter cependant si vous êtes allergique au Baume du Pérou)
Facultatif : 5 gouttes d’huile essentielle amie de la peau : camomille romaine, lavande vraie, géranium bourbon, néroli, ylang-ylang, arbre à thé, bois de hô, cèdre Atlas, encens, patchouli…
Vous avez tout en main... à vous de jouer😊
(Article republié)

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(*) L’huile de sésame, riche en lécithine et en vitamine E, possède des propriétés protectrices et régénérantes, tandis que la vanille a des qualités purifiantes et adoucissantes. Alors une huile à la vanille, vous pensez… Elle aussi, préparez-la vous-même !

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Epiphanie - Vive les Rois !

3 Janvier 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Autres Plaisirs, #Bonheurs, #En cuisine..., #Fêtes, #Gourmandises..., #Hiver, #Infos sympas, #Sans lait ni gluten, #Traditions

 

Allez-vous fêter les Rois ?

 

 

Une galette, une fève et… plusieurs histoires

Epiphanie - Vive les Rois !
Si l’Epiphanie, le 6 janvier, est, tout comme Noël, propice à l’échange de cadeaux, c’est pour rappeler les présents que les Rois mages, venus depuis l’Orient et guidés par une étoile, ont apporté cette nuit-là jusque dans la crèche de Bethléem. Gaspard, Melchior et Balthazar font partie de la version chrétienne de l’histoire de cette fête, mais il y en a d’autres….
Il semble que le 6 janvier, les Romains de l’Antiquité dégustaient eux aussi une galette dans laquelle était glissée une fève. Dans le cadre des Saturnales, grandes réjouissances dédiées au dieu Saturne et à la liberté, qui se déroulaient chaque année entre la mi-décembre et début janvier, une tradition voulait que les rôles soient inversés entre les maîtres et les esclaves, et que ce soit l’un d’eux qui deviennent « roi d’un jour ». Le partage de la galette entre eux permettait précisément de désigner lequel !

 

La galette des Rois : pour fêter le retour de la Lumière

 

Pourquoi le 6 janvier et pourquoi une galette ?
L’explication est à chercher du côté du cycle des jours et des nuits. Le solstice d’hiver, qui marque la nuit la plus longue, a lieu le 22 décembre. À partir de ce moment-là, les jours rallongent peu à peu, mais si lentement que c’est presque imperceptible. Le 6 janvier, en revanche, ils commencent à s’allonger de manière plus sensible. C’est la fin d’un cycle - l’hiver - et le début d’un autre : celui du retour à la lumière.
Quant à la galette, quelle qu’en soit la recette, purée d’amandes, pommes ou raisins secs…, elle présente toujours deux mêmes caractéristiques : sa forme ronde et sa couleur dorée, qui symbolisent, précisément, le soleil.
Depuis, eh bien on « tire les rois », en partageant la galette en autant de portions qu’il y a de gourmands autour de la table. Plus une dans certaines régions : cette tranche supplémentaire, appelée parfois "part du Bon Dieu", à l’époque destinée au premier pauvre qui se présenterait, est aujourd’hui réservée pour un éventuel visiteur imprévu.
Et voilà comment, une fois encore, origines païennes et chrétiennes se sont étroitement mêlées pour perpétuer à travers les siècles certains rituels !

 

Photo Geralt, pour Pixabay

Les Rois mages et la fée Befana

 

Connaissez-vous la fée Befana ? Elle serait elle aussi une  lointaine descendante d’une figure traditionnelle des fêtes romaines.
Souvent représentée comme une vieille dame aux allures de sorcière, sa bienveillance à l’égard des enfants qui ont été sages est cependant totale.
Une légende raconte que les Rois mages, alors en route pour Bethléem, ont  croisé la vieille dame et lui ont demandé leur chemin. Mieux : ils lui ont proposé de les accompagner. À peine avait-elle refusé que Befana le regretta. Elle prépara aussitôt un panier rempli de fruits secs, de gâteaux et autres friandises, et partit rapidement à leur recherche. Mais trop tard : impossible de retrouver, et donc de rejoindre leur caravane. Elle offrit alors tous les petits gâteaux de son panier aux fillettes et aux jeunes garçons qu’elle croisa en rentrant chez elle. Et c’est depuis ce jour-là, dit-on, qu’elle distribue chaque année, dans la nuit du 5 au 6 janvier, des biscuits aux enfants sages.
Les gourmands aimeront savoir  - ou savent déjà  - qu’en souvenir de toute cette histoire, les Italiennes préparent pour le 6 janvier de jolis biscuits en son honneur :  les « Befaninis ».
Avec une tasse de bon thé ou un excellent café, « Befaninis » ou galette des Rois, voilà, pour bien commencer l’année, autant d’autres petits moments de fête en perspective. À partager, en bonne compagnie, dans la joie et la bonne humeur, il va de soi !
Plus une minute à perdre pour que la Galette des Rois soit prête le 6.... Voici deux belles recettes très gourmandes trouvées dans la blogsphère, la deuxième sans gluten et sans lait, pour que tout le monde puisse se régaler !
Une variante encore, pour celles et ceux qui décidément raffolent du chocolat en toutes circonstances...laugh

(Article republié)

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Et puis, pour bien commencer l'année et garder le sourire quoi qu'il arrive, jetez aussi un oeil ici ...wink

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S'embrasser sous le gui, oui, mais pas cette année

30 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans la forêt, #Hiver, #Bonheurs, #Traditions, #Fêtes, #Plantes

 

En attendant de pouvoir 

 

s'embrasser sous le Gui...

S'embrasser sous le gui, oui, mais pas cette année

Passer la nuit de la Saint Sylvestre avec celles et ceux que l’on aime est déjà une excellente raison d’être heureux. Il y a un moment où les yeux brillent encore plus fort… avec les douze coups de minuit qui approchent, c’est le moment d’échanger des vœux ainsi que, lorsque la situation le permet, des baisers, donnés de préférence sous le gui !

L'origine de cette charmante tradition se perd dans la nuit des temps. Même si elle n’est guère conseillée entre amis cette année, il est permis d’y songer avec un soupçon de nostalgie… en attendant bien sûr de la remettre à l’honneur l’année prochaine !
Les Druides considéraient déjà le gui, particulièrement celui qui poussait sur les chênes, comme une plante sacrée. Ils l’appelaient « rameau d’or », et seuls certains d’entre eux avaient le privilège de pouvoir le couper, avec une serpette en or si l’on en croit la légende. Pour que le gui garde toutes ses vertus, il devait être cueilli le sixième jour de la lune, qui correspondait au début du mois gaulois.
À cette époque, on prêtait au gui, pris sous forme de boisson, toutes les vertus : non seulement il assurait la fécondité, mais il était un remède contre tous les poisons. Les Druides lui donnaient d’ailleurs un nom qui, dans leur langue, signifiait « guérissant tout ».
La tradition traversa allègrement les siècles, puisqu’il était encore de coutume au Moyen Âge de suspendre du gui aux poutres des plafonds pour assurer la prospérité de la maison et de tous ses occupants : culture, animaux, descendance…
Survivance sans doute du vieux culte druidique, il est toujours conseillé, aujourd’hui encore, d’accrocher du gui aux portes et aux fenêtres à l’époque de Noël et surtout pour le Nouvel An, afin de faire profiter toute la maisonnée et ses invités de ce véritable symbole de paix, de santé et de bonheur.
Quant à savoir pourquoi on s’embrasse sous le gui, différentes légendes circulent… La première raconte que les Druides eux-mêmes accrochaient du gui à l’entrée de leur maison, en guise de protection contre les mauvais esprits, et qu’ils embrassaient leurs visiteurs sous ce même gui pour leur porter chance et bonheur.
Ailleurs on raconte que, dans des temps fort éloignés, lorsque des ennemis se rencontraient sous du gui dans la forêt, ils renonçaient à tout combat et faisaient la paix jusqu’au lendemain. C’est de là que viendrait la coutume de s’embrasser sous du gui, en signe d’amitié.
Chez les Romains, toujours à l’époque des Saturnales, pour embrasser une jeune fille, il suffisait de l’entraîner à son insu sous une boule de gui :  une croyance populaire voulait en effet que l’on ne puisse refuser un tel baiser, sous risque de ne pas se marier pendant toute l’année suivante…
Ainsi, il est de bon augure pour les amoureux de s’embrasser sous le gui : une longue et heureuse vie de couple les attend ! On dit parfois aussi que le même baiser sous la plante autrefois considérée comme sacrée annonce un mariage dans l’année. À vous de voir si vous préférez embrasser votre amoureux dessous, ou juste à côté du gui !
Quant au bisou entre amis, véritable rituel de la nuit de la Saint Sylvestre, il favoriserait la réalisation des vœux de chacun(e), tout en scellant encore davantage les liens amicaux.  Pour ce bisou porte-bonheur, il faut cependant attendre encore un peu, mais dans tous les cas…

 

Bonne Année à chacun-chacune !

 

🥂

 

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Bûche de Noël sans lait ni gluten

17 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Biscuits & Co, #Bonheurs, #En cuisine..., #Gourmandises, #Hiver, #Huiles Essentielles, #Sans lait ni gluten, #Fêtes

 

Bûche chocolat et épices

 

Sans lait ni gluten… un délice !

Bûche de Noël sans lait ni gluten
Connaissez-vous l’origine de la bûche de Noël qui, sous une forme ou une autre, ne saurait manquer à la fin d’un repas de fêtes de fin d’année ?
Même si elle est généralement liée à Noël, la fameuse buche est, comme tant d’autres symboles chrétiens, reliée à un rite païen.
Autrefois, pour avoir une bonne récolte l’année suivante, la coutume voulait que l’on place dans l’âtre une très grosse bûche, de préférence d’un tronc d’arbre fruitier, qui se consume le plus lentement possible, l’idéal étant qu’elle puisse durer jusqu’au passage de la nouvelle année. Dans ce but, elle était traditionnellement bénie juste avant l’allumage avec une branche de buis ou de laurier. En région viticole, la bûche était même arrosée de vin, pour assurer de belles vendanges. Comme on lui attribuait des vertus magiques, ses cendres étaient ensuite parfois réparties, pour améliorer les récoltes mais aussi pour protéger la maison et ses habitants.
Bûche au chocolat, parfum cannelle-orange, sans lait ni gluten
Allergique, peut-être, mais pas privé(e) de dessert pour autant...
Bien connue des gourmands allergiques en particulier, et des personnes soucieuses de préserver leur santé en même temps que la planète en général, Valérie Cupillard nous offre un délicieux cadeau de Noël : une bûche, au chocolat et à la châtaigne.

🌰🍫🌰​​​​​​​🍫🌰​​​​​​​🍫🌰​​​​​​​🍫🌰​​​​​​​🍫🌰​​​​​​​🍫

Ni beurre ni crème dans cette bûche à la purée de châtaigne ! C’est une recette fondante et séduisante pour un joli dessert de fêtes également sans œufs ni gluten. Rapide à préparer à l’avance, elle est fondante et légère à la fois. Pour la réaliser, réunissez : 
300 g de purée de châtaigne nature
100 g de chocolat noir à 70% de cacao
25 cl de lait de riz (ou autre lait végétal)
2 g d’agar-agar en poudre
1 c. à c. d’arrow-root
1 c. à c. d’hydrolat de cannelle
4 gouttes d’huile essentielle de mandarine zeste ou d’orange zeste
  • Délayez l’arrow-root (ndlr : fécule extraite originairement de la racine de maranta et réduite en une fine poudre blanche que l'on utilise comme agent épaississant) avec quelques cuillerées de lait de riz, ajoutez l’agar-agar et versez la totalité du lait végétal, la purée de châtaigne non sucrée et le chocolat en morceaux.
  • Placez sur feu doux et remuez avec une fourchette pour mélanger jusqu’à ce que le chocolat soit fondu.
  • Laissez frémir pendant 2 minutes. Puis, hors du feu, ajoutez l’hydrolat de cannelle et les gouttes d’huile essentielle de mandarine ou d’orange. Mélangez bien.
  • Graissez un moule à cake en verre ou plusieurs petits moules individuels avec une huile d’olive douce. Versez la crème de châtaigne.
  • Placez une nuit au réfrigérateur.
  • Démoulez et décorez comme vous le souhaitez : glaçage au chocolat, copeaux de chocolat ou éclats de fèves de cacao cru, mélange de Fleurs d’épices (baies de poivre rose, pétales de rose, poudre de vanille et de fraise…), marrons glacés, physalis…
Merci Valérie !
👀 Pour une utilisation culinaire, le choix doit impérativement se porter sur des essences et des huiles essentielles certifiées issues de l’agriculture biologique.
 Cette délicieuse recette est signée Valérie Cupillard. Pour la suivre, faire le plein d’idées sans lait ni gluten, sans allergènes, et découvrir ses livres et nouvelles créations, une seule adresse, celle de son site : www.valeriecupillard.com)
La photo est de E. Cupillard / biogourmand

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D'autres idées festives ? En voici...

Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten

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TRADITIONS DE NOËL

16 Décembre 2021 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Gourmandises..., #Sans lait ni gluten, #Huiles Essentielles, #Infos sympas, #Autres Plaisirs, #Hiver, #Bonheurs, #Biscuits & Co, #Livres, #Traditions

Sapin, bûche et cadeaux...
Des symboles qui viennent de loin !
 TRADITIONS DE NOËL
Incontournables pour des Fêtes réussies, ils font absolument partie de la tradition. Mais qu’en est-il de l’origine de Noël, du sapin, des cadeaux et de la bûche ?
Il était une fois, il y a fort longtemps … une fête païenne, célébrée de différentes manières selon les endroits, pour accueillir le solstice d’hiver. Dans la Rome antique, par exemple, de grandes réjouissances, les Saturnales, dédiées au dieu Saturne et à la liberté, se déroulaient chaque année entre le 17 et le 24 décembre. L’échange de cadeaux faisait déjà partie de la coutume, mais ce n’est que bien plus tard que la fête païenne qui marquait le solstice est devenue Noël. Il faudra attendre 3 siècles après le début de notre ère pour que Noël soit reconnu comme fête religieuse officielle, commémorant la Nativité, et deux siècles encore pour qu’elle soit généralisée.
D’où viens-tu, roi des forêts ?
Il est temps donc de bientôt célébrer Noël, avec tout ce que cette fête signifie de chaleur, de partage et de convivialité, indépendamment des convictions religieuses de chacun, et de se réunir pour cela autour du fameux sapin. L’arbre de Noël, qui apporte sa petite magie à chaque fin d’année, que ce soit en le décorant ou en l’admirant, semble bien être un mélange de traditions païennes et chrétiennes.
Bien avant le début de notre ère, donc avant la naissance de Jésus-Christ, les Romains décoraient déjà leurs maisons de lierre, de différents feuillages et de branches de houx, à l’occasion des Saturnales, ces grandes fêtes en l’honneur de Saturne, qui se déroulaient entre le 17 et le 24 décembre.
Toujours selon une très ancienne tradition, les peuples nordiques, eux, plantaient un sapin devant leur maison à l’occasion de fêtes très débridées, données en l’honneur de certains dieux. Ces fêtes de Jul, puisque tel était leur nom, se déroulaient aux alentours du solstice d’hiver.
Dans d’autres régions de l’Europe, on décorait les portes et les fenêtres, mais aussi les plafonds et les miroirs de lierre. Par ailleurs, on retrouve chez de nombreux peuples, Celtes en tête, le culte de l’arbre sacré, symbole de l’arbre de vie.
Notre actuel sapin de Noël est certainement le descendant d’un mélange de ces différentes coutumes. Il symbolisait lui aussi l’arbre de vie, et ses premières décorations étaient donc tout naturellement des pommes.
Finalement ce n'est qu’au 18e siècle que l’arbre de Noël fit en tant que tel son entrée dans les églises. Les pommes firent peu à peu place à diverses friandises. Les bougies, initialement au nombre de douze, une par mois, se multiplièrent (et avec elles les risques d’incendie : prudence toujours !). Puis, selon les régions et les modes, les sapins s’ornèrent de figurines en paille ou de boules colorées, de guirlandes, de petits cadeaux à distribuer… bref de toutes les décorations que l’on connaît aujourd’hui.
Vive les cadeaux !
Il est de coutume à Noël d’offrir des cadeaux aux enfants, mais aussi aux membres de sa famille et aux amis. Les enjeux économiques autour d’une telle pratique ne font évidemment que l’encourager ! Mais d’où vient cette tradition, à l’origine charmante ?
Dans le monde chrétien, l’échange de cadeaux à la période de Noël remonte au 13e siècle, et fait semble-t-il référence aux offrandes des bergers et des mages venus saluer l'enfant Jésus.
Le jour choisi pour offrir - et recevoir - les présents varie d’ailleurs considérablement d’un pays, et parfois d’une région à l’autre. Ainsi, même si on évoque surtout la nuit du 24 ou le matin du 25 décembre pour gâter ceux que l’on aime, c’est parfois Saint Nicolas qui apporte les cadeaux, le 6 décembre déjà, ou alors Sainte Lucie le 13. D’autres attendent le jour du Nouvel An, d’autres encore celui des Rois.
Les grands gagnants de toutes ces variantes ?  Incontestablement les enfants italiens dont les parents respectent toutes les traditions : Saint Nicolas (le 6 décembre) ou Sainte Lucie (le 13) distribuent traditionnellement friandises, biscômes ou autres petites attentions. Le 24 ou le 25, toujours très attendu, Babbo Natale, le Père Noël, fait sa tournée, avec des cadeaux plus conséquents. La veille du 6 janvier, c’est la fée Befana qui termine les festivités en passant pendant la nuit déposer bonbons et autres douceurs pour les enfants sages…et, selon la légende, du charbon pour les autres. Histoire sans doute de bien disposer la fée, certains déposent d’ailleurs un fruit à son intention, à côté des chaussettes destinées à recevoir les bonbons !
Les sacrifices, ancêtres des cadeaux ? Qu’elle soit aujourd’hui associée à Saint Nicolas, au Père Noël ou aux Rois mages, la tradition d’échanger des cadeaux en fin d’année trouve ses origines bien avant notre ère.
Ainsi, on retrouve déjà la coutume dans la Rome antique, lors des Saturnales, de grandes réjouissances dédiées au dieu Saturne et à la liberté, qui se déroulaient chaque année entre la mi-décembre et début janvier.
Elle avait d’ailleurs probablement elle-même pour origine les sacrifices offerts aux dieux lors du solstice d’hiver, dans l’espoir d’être protégé des mauvais esprits et d’avoir de bonnes récoltes pendant toute l’année suivante… La tradition des cadeaux de Noël a donc une très longue et très vieille histoire.
Tout comme d'ailleurs un dessert typique...
Quant à la fameuse bûche de Noël, qui ne saurait manquer sur aucune table, elle est elle aussi reliée à un rite païen. Autrefois, pour avoir une bonne récolte l’année suivante, la coutume voulait que l’on place dans l’âtre une très grosse bûche, de préférence d’un tronc d’arbre fruitier, qui se consume le plus lentement possible, l’idéal étant qu’elle puisse durer jusqu’au passage de la nouvelle année. Dans ce but, elle était traditionnellement bénie juste avant l’allumage avec une branche de buis ou de laurier. En région viticole, la bûche était même arrosée de vin, pour assurer de belles vendanges. Comme on lui attribuait des vertus magiques, ses cendres étaient ensuite parfois réparties, pour améliorer les récoltes mais aussi pour protéger la maison et ses habitants.
​​​​​​​(Billet republié et complété)

 

​​​​​​​Si vous avez surtout envie d’une bûche gourmande, et si possible sans lait ni gluten, c'est par ici :

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Lierre grimpant et 1000 autres remèdes naturels

10 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Livres, #12 mois par an !, #Plantes, #Peau (Soins de la), #Soins du corps, #DIY, #Produits "maison" et naturels, #Phyto, #Idées cadeaux

 

Lierre grimpant & Co

 

1000 remèdes… sinon rien ?

Lierre grimpant et 1000 autres remèdes naturels
Non, je plaisante, bien sûr 😉 ! L’heure est aux cadeaux, alors Amis de la nature et du naturel, en voici un vraiment de taille, à vous faire ou à offrir autour de vous ! Dans les Jardins d’Alice, vous le savez bien, on aime les plantes, mais aussi les livres. Alors comment ne pas craquer pour 1000 remèdes à faire soi-même, de Claudine Luu !
L’idée de l’auteur, docteur en pharmacie, herboriste et docteur es sciences naturelles bien connue ? Nous guider de A à Z, avec 175 plantes faciles à trouver, pour préparer soi-même et en toute sécurité teintures mères, macérats, baumes, lotions, sirops et autres tisanes.
Il faudra bien sûr attendre le printemps pour expérimenter tous azimuts, mais voici déjà de quoi se faire envie, avec un liniment à base de lierre grimpant :
🌿 Faites macérer une poignée de feuilles de lierre fraîches écrasées dans 500 ml de vinaigre de vin ou de cidre, pendant quelques jours.

🌿 Filtrez et ajoutez 100 ml de glycérine végétale.

🌿 Conservez dans un flacon bien bouché, hors réfrigérateur.

Et voilà, vous avez là une préparation cicatrisante et antidouleur, aussi appréciable en cas de « bleus », de brûlures ou de petits bobos, que de rhumatismes.
Le lierre grimpant se prête à différents autres usages, toujours pour notre plus grand bien. Découvrez-les dans cet indispensable guide pour apprendre à mieux connaître les plantes et à bien les utiliser !

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Le livre
Avec cette mise à jour très enrichie de son fameux  "250 remèdes naturels à faire soi-même", l'auteur présente ici aussi bien les grands principes de la phytothérapie, que l’art de la cueillette et du séchage, sans oublier bien sûr les préparations et leurs utilisations. Complet, passionnant et... pratique !
1000 remèdes à faire soi-même, de Claudine Luu, éditions Terre Vivante

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Histoire d’Eau Merveilleuse

3 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Rose, #Beauté, #Fleurs, #Parfums & Co, #Plantes Aromatiques, #Bonheurs, #Dans le jardin, #12 mois par an !

 

Eau de la Reine de Hongrie

 

Avec elle, la princesse, c’est vous !

Histoire d’Eau Merveilleuse
Avez-vous récolté et mis à sécher les pétales des roses (bio) et quelques herbettes de votre jardin ? Pour en prolonger le bonheur et faire aussi celui de vos amies, à vous une préparation quasi mythique : l’eau de la reine de Hongrie.
Avec elle, eau de toilette, pour le plaisir de se parfumer naturellement, lotion pour donner un coup d’éclat à la peau ou encore simple préparation pour se désinfecter agréablement les mains… c’est vous qui choisissez !
À l’origine, cette eau merveilleuse aurait été inventée par un ermite à l’intention de la reine, afin que cette dernière retrouve sa jeunesse et sa beauté́. Une autre légende prétend que cette eau aurait transformé une princesse très âgée en une jeune personne ravissante qui fut ensuite demandée en mariage par un roi de Pologne...
Comment préparer cette belle lotion et... en vérifier par vous-même les effets ?
Dans un gros bocal, mélangez d’abord :
  • 300 ml d'alcool à 60°
  • 300 ml d’eau de fleurs d’oranger
 Ajoutez :
🌹6 à 8 cuillères à soupe de romarin séché
🌹6 à 8 cuillères à soupe de feuilles de menthe séchées
🌹 6 cuillères à soupe de pétales de rose séchées 

🌹 et ​​​​​​​l’écorce râpée d’un citron (bio, évidemment !)

🌹 Laissez macérer entre 15 et 21 jours, puis filtrez.
🌹 Attendez encore une dizaine de jours avant de mettre en petits flacons, d’apprécier et d’offrir cette eau quasiment mythique, qui s’applique aussi bien en lotion qu’en eau de toilette !
Si vous aimez les fragrances un peu corsées, ajoutez en début de préparation une cuillère de girofle moulue.

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Pour profiter pleinement des vertus de cette eau, certaines belles ne se contentaient pas de l’apprécier en usage externe. Madame de Sévigné, dit-on, la buvait. Il semblerait même que cette eau ait été un remède fort à la mode autrefois, embellissant, certes, mais aussi euphorisant !
Prudence toutefois : si Madame de Sévigné vous inspire, assurez-vous de vous procurer de l’eau de fleur d’oranger comestible !​​​​​​​

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Histoire d’Eau Merveilleuse
Histoire d’Eau Merveilleuse
Histoire d’Eau Merveilleuse
Histoire d’Eau Merveilleuse
Histoire d’Eau Merveilleuse

Retrouvez cette idée et plein d’autres dans 365 jours de bien-être au naturel - 750 astuces et recettes au fl des saisons, éditions Favre (voir sous l’onglet « Livres »)

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L’ail : un champion à apprécier en plusieurs versions

19 Novembre 2021 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Garder la forme, #Produits "maison" et naturels, #Legumes, #Plantes, #Dans le jardin, #Hiver, #Tonus, #Sirops, #Bobologie

 

L’ail ? Un vrai champion !

L’ail : un champion à apprécier en plusieurs versions
L’ail, on le sait tous, c’est bon pour la santé. À glisser sans modération dans les petits plats cuisinés ! Même si vous n’en êtes pas fan, il devrait bien trouver de quoi vous tenter. À part le croquer tel quel, y aurait-il une manière plus agréable de profiter de ses nombreux bienfaits ? La réponse est oui !

 

Connaissez-vous le miel à l'ail ? Lancez la préparation aujourd’hui pour la déguster dans quelques semaines…

 

Miel à l’ail

  • Epluchez des gousses d’ail (bio !), gardezles entières et placez-les dans un bocal.
  • Une fois le bocal plein, recouvrez de vinaigre de cidre.
  •  Placez le près d’une source à la fois de lumière et de chaleur, près d’une fenêtre par exemple, et « oubliez-le » au moins 3 semaines.
  • Une fois ce délai passé, filtrez en réservant la moitié du liquide.
  • Versez le reste du liquide dans une casserole avec le même poids en miel, et faites chauffer très doucement en tournant sans cesse, jusqu’à ce que le vinaigre et le miel soient parfaitement mélangés.
  • Versez le jus ainsi obtenu sur les gousses d’ail, fermez le bocal et conservezle cette fois au frais et à l’abri de la lumière.
  • Encore un peu de patience : d’ici 3 semaines vous pourrez déguster…

Vous toussez ? Aïe… non, ail !

 

L’ail a de nombreuses qualités. Grand allié de la circulation sanguine, il est fort apprécié tant pour prévenir l’hypertension que pour lutter contre certains troubles intestinaux ou simplement pour se fortifier.
Antiseptique, bactéricide et expectorant, il est précieux contre les maladies contagieuses, ainsi que pour soigner bronchites, grippes et autres troubles hivernaux. C’est encore le moment de le préparer en sirop !
  • Versez l’équivalent d’une grosse tasse d’eau bouillante sur 100 g de bulbes d’ail épluchés et écrasés. Laissez infuser 15 minutes, passez.
  • Ajoutez 250 g de sucre, et mélangez bien.
  • En cas de toux, prenez jusqu’à 2 cuillères à soupe par jour.
Cet élixir réunit, lui, les propriétés antiseptiques de l’ail et du miel :
  • Hachez ou pressez 10 gousses d’ail, mettez-les dans un récipient et recouvrez de 5 cuillerées à soupe de miel biologique liquide.
  • En cas de toux et de bronchite : une cuillerée à café toutes les deux heures.
Vous trouverez ces recettes parmi de nombreuses autres dans « 365 Jours de bien-être » (voir l’onglet « Livres ») 
(Article republié)

 

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Un autre classique, dont apparemment vous raffolez, pour tordre le nez aux derniers refroidissements ?  Par là...

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