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cueillette et cuisine sauvage

François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo

23 Août 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens Publié dans #Coups de Coeur, #Cueillette et cuisine sauvage, #Cueillette Sauvage, #Dans la forêt, #Dans le verger, #Des idées et des Hommes, #Fleurs, #Fruits, #Gastronomie sauvage, #Livres, #Plantes, #Plantes sauvages, #12 mois par an !

François Couplan
La passion des plantes et des hommes
François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo

Véritable pionnier dans son domaine, François Couplan anime des stages à nuls autres pareils. Grand voyageur, il a parcouru le monde à la rencontre des hommes et des plantes. Il initie aussi certains grands chefs aux saveurs des « simples ». Auteur de nombreux livres sur les plantes sauvages comestibles - plus d'une centaine aujourd'hui ! -  il a aussi publié un récit. Le premier où il parle aussi de lui. Attention, cet homme est contagieux…

Ajoutez qu’il enseigne l’utilisation des plantes sauvages en Europe et aux Etats-Unis, qu’il emmène tous ceux qui ont envie de le suivre aussi bien à la découverte des plantes sauvages comestibles qu’en stage de survie, et qu’à peine un livre paraît qu’un autre est déjà en préparation, et la première question s’impose : mais où trouve-t-il donc toute cette énergie ?  Et devinez la réponse…« Dans les plantes, bien sûr ! ».

Des champignons, fraises des bois, myrtilles et pissenlits de sa tendre enfance aux canapés d’ortie, soupes de cynorrhodons ou d’angélique, violettes parmentier, filets de consoude, crèmes à l’aspérule, et autres délices sauvages, il y a une vie de passion. Mille et une expériences et découvertes qu’il raconte dans « Ce sont les plantes qui sauvent les hommes » (*).

Derrière l’ethno-botaniste, le lecteur rencontre l’homme. Un anti- conformiste de la première heure, un épris de solitude, qui pourtant semble n’aimer rien tant que le partage.

Et pour ma part, je ne résiste pas au plaisir de publier ici un article rédigé il y a quelques années déjà, mais qui permet une fois de plus de passer un moment avec François et sa, ses passions.  Avec, tout à la fin du billet, une surprise, une très bonne nouvelle 😊 ...

Du rock à la pleine nature

Dès l’adolescence, les rencontres nourrissent son amour pour la nature. Thérèse d’abord, une femme qui elle aussi aime les plantes, et qui lui fait rencontrer Henri Martin, un « poète-botaniste ». « Je venais de Paris, du rock, d’un monde dur, et avec lui je découvre un monde de paix, de beauté, de senteurs, d’harmonie. Il m’a fait découvrir poétiquement un monde que j’avais à peine entraperçu en étant enfant ». Puis, à 20 ans, il va voir cet Oncle Marcel, qui avait déjà plus de 80 ans et dont on ne parlait jamais dans la famille car il passait pour un excentrique. Goût pour la vie simple, nourriture végétarienne, et une philosophie certaine… c’est plus qu’il n’en faut à François Couplan pour se sentir bien auprès de lui ! « En plus, j’ai fait beaucoup de balades avec lui. Tout comme Henri Martin, il avait une personnalité énorme. En fait, ils ont été mes maîtres, même si je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment. Après, j’ai toujours fonctionné en autodidacte ».

N’en déduisez pas pour autant que son chemin était tout tracé. Il raconte aussi une adolescence difficile, avec la drogue, puis la dépression. « Je menais une vie malsaine, en mangeant mal, et en pensant mal ». Lui qui incarne aujourd’hui une certaine idée de la vie saine a-t-il un message à tous ceux, jeunes ou pas, qui sont mal dans leur peau ? « Je sais qu’on ne peut pas donner de conseils. Si je leur dis « allez vous balader dans la nature, vous verrez comme c’est génial », ils me riront au nez ! Pourtant, j’aurais envie de leur dire plein de choses. Mais en fait, la plus importante serait « acceptez d’être là où vous en êtes. Et puis regardez, observez, essayez de vous rapprocher de vous-même le plus possible. Et surtout… osez ! ». Les plantes sont, pour certains, un moyen pour y arriver. Mais la finalité, c’est la conscience ».

Cueillette à Central Park 

Du premier voyage à New York, où même dans Central Park il arrive à faire une cueillette sauvage, il nous emmène ensuite dans toutes ses explorations : d’abord Islande, Egypte, Inde du Sud, Crète, Sénégal, puis Océan Indien, Afrique noire, Europe de l’Est, Asie. Entre ses séjours auprès des guérisseurs africains et ces moments presque magiques où, seul, il perçoit une présence qui est en réalité celle d’une plante, certains endroits l’ont-ils plus particulièrement touché ? « Ils m’ont tous marqué plus que les autres. C’est comme quand on me demande quelle est ma plante favorite : elles sont toutes mes favorites ! »

Quant aux côtés parfois un peu irrationnels de certains de ses instants de vie, pour lui c’est très simple : « Le rationnel n’est qu’une façon de vivre la réalité. Il y en a des tas d’autres. Pourquoi s’en priver ? J’ai appris que l’on ne peut pas tout comprendre… »

Réveiller le sauvage qui sommeille…

Avec François Couplan, la profession d’ethno-botaniste prend un sens plus large que celui du dictionnaire. « Pour moi, ce qui compte c’est d’observer les rapports entre les hommes et les plantes, mais aussi de les vivre. Puis de les transmettre au grand public ». Preuves en sont le succès des nombreux stages qu’il anime. « Ce qui m’intéresse, ce que j’ai envie de partager c’est le côté sensoriel, relationnel, c’est le vécu avec les êtres vivants que sont les plantes ».

Dans son récit il affirme que, soigneusement caché, le cueilleur vit encore en chacun de nous. Alors comment le réveiller ? « En allant faire un tour dans la nature, en sentant une plante, en en touchant une autre. Il s’ouvre alors un embryon de relation et petit à petit le sauvage peut se réveiller… ».

La nouveauté maintenant... 

 

Depuis plusieurs mois, François Couplan publie sur son site un feuilleton intitulé « Des plantes et des hommes » où il nous invite à l’accompagner dans ses voyages : https://couplan.com/voyage-vegetal-1/  Désormais, il propose aussi de le découvrir sous un nouveau format à travers sa série vidéo. Vite, la troisième vient de paraître... 😊

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(*) À lire :  François Couplan, Ce sont les plantes qui sauvent les hommes (éd. Plon) et La nature nous sauvera : Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui, entretien avec Patrice Van Eersel (éd. Albin Michel), ainsi bien sûr que tous les livres de François Couplan pour vous guider sur les sentiers passionnants de la cueillette sauvage...

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Rendez-vous avec les druides et les fées !

4 Juillet 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens Publié dans #Biscuits & Co, #Boissons sages, #Coups de Coeur, #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Été, #Fleurs, #Gourmandises..., #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Sans lait ni gluten

Rendez-vous avec les druides et les fées !

 

Invitez Druides et Fées

 

à vos tables d’été !

Rendez-vous avec les druides et les fées !
Herbes aromatiques, fleurs et plantes sauvages battent leur plein ! Pour autant qu’elles soient comestibles, voilà de quoi parfumer, dynamiser et créer aussi bien des tableaux éphémères à déguster à l’heure de l’apéro que des pots du druide plein de poésie pour désaltérer petits et grands tout au long des vacances !

 

Le principe ? Rien de plus simple ! Pour à la fois rafraîchir et faire plaisir, tout en optant pour une boisson saine, prenez un beau pichet ou un grand pot transparent. Remplissez-le d’eau si possible filtrée.

Ensuite, déposez-y mélisse, menthe, verveine citronnée ou pétales de rose jaune, rose, orange ou blanc (à condition bien sûr que les roses ne soient pas traitées), fleurs de trèfles, de lavande, mauve, bourrache ou capucine, et pourquoi pas quelques framboises, cassis, raisinets ou tranches de citron.

 

Offrez le pichet au soleil quelques instants ou quelques heures, puis... à votre santé !
Pour accompagner ce Pot du druide, invitez aussi les Fées... 
Elles vous concocteront un petit délice aussi sympa que facile à préparer ! Comment réaliser ce cracker géant ?
Déroulez une pâte brisée (avec ou sans gluten), badigeonnez-la d’un jaune d’œuf préalablement battu et piquez-la par-ci par-là avec une fourchette.
Décorez-la ensuite avec de petits morceaux de plantes aromatiques fraîchement cueillis :  achillée millefeuille, romarin, thym, coriandre, feuilles et fleurs d'origan, marjolaine, pétales de calendula ou de centaurées.... Grâce au jaune d’œuf, ils tiendront facilement dans la pâte.
Complétez avec un peu de gros sel, et passez le tout au four bien chaud entre 15 et 20 minutes.
N’est-elle pas craquante, cette galette aux herbes ? De quoi varier, s’amuser et partager en famille et entre amis les petits plaisirs de la vie tout l’été !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !

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V comme Vinaigre de Violettes

25 Mars 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans le jardin, #Dans la forêt, #En cuisine..., #Fleurs, #Gourmandises..., #Plantes sauvages, #Printemps, #12 mois par an !

 V comme Vinaigre de Violettes

 

Violettes exquises...

 

Même en Vinaigre !

 V comme Vinaigre de Violettes
Simplissime mais pleine de charme, voici encore en vitesse une délicieuse et ravissante manière d’honorer et de prolonger le plaisir des violettes...
En fin de matinée ou début d’après-midi, cueillez une ou plusieurs belles poignées de violettes odorantes (Viola odorata) le plus loin possible des routes et des endroits pollués. Si vous en avez dans votre jardin (et que vous ne traitez pas votre pelouse...), c’est juste parfait !
🌸 Déposez-les fraîchement cueillies dans un bocal à fermeture hermétique, et recouvrez de vinaigre de cidre bio. Idéalement, mais un vinaigre de pomme bio, par exemple, ou tout autre vinaigre que vous aimez, fait aussi l’affaire.
🌸 Placez le bocal dans un endroit doucement tempéré, et laissez l’alchimie opérer pendant une dizaine de jours. Filtrez, en pressant bien les fleurs.
🌸 Si vous trouvez que votre vinaigre n’est pas assez soutenu, et pour autant que la saison en offre encore, ajoutez une ou deux poignées de violettes à votre préparation, et laissez à nouveau reposer une dizaine de jours.
Il ne reste plus qu’à mettre en petits flacons et à glisser une touche de magie dans vos salades !

 

 

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Et encore bien plus sur les violettes odorantes par là... 

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Apéro : le délice des fées

27 Juillet 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Biscuits & Co, #Bourrache, #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Été, #Fleurs, #Gourmandises, #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Sans lait ni gluten

Apéro : le délice des fées

Composez votre Délice des Fées…

 

Un tableau éphémère pour l’apéro !

Apéro : le délice des fées
L’été réserve encore de nombreuses occasions de célébrer l‘heure de l’apéro en bonne et gourmande compagnie.  Vous n’aimez pas prévoir toujours les mêmes petits grignotages ? Qu’à cela ne tienne !  Parfois, l’improvisation fait merveille…. 
Alors voici un véritable cracker, géant peut-être mais cracker des fées quand même, à partager une fois cuit avec des amis.
🍀 Ici, j’ai juste déroulé puis badigeonné de jaune d’œuf une pâte brisée sans gluten.
🍀 Piquez-la par-ci par-là à la fourchette, et le plus sympa reste à venir…
🍀 Décorez ensuite la pâte avec de petits bouts de plantes aromatiques fraîchement cueillis sur la terrasse ou dans le jardin.
🍀 Ici j’ai mis de l’achillée millefeuille, des fleurs de bourrache, un peu de romarin, un peu de thym, de la coriandre, des feuilles et fleurs d'origan et de calamintha. Grâce au jaune d’œuf, toutes ces petites plantes comestibles tiennent bien dans la pâte.
🍀 Saupoudrez le tout d’un peu de gros sel, et hop, au four ! Laissez cuire une vingtaine de minutes à 200° C, dans un four préchauffé à 220°C. Faut-il le préciser : surveillez de très près cette phase délicate et surtout… avant même de vous régaler, appréciez l'odeur pendant la cuisson !
🌸 Laissez bien sûr libre cours à votre imagination : marjolaine pétales de calendula, de centaurée, de mauve… à condition d’être comestibles, tout ce qui vous fait plaisir est permis !
Il ne reste ensuite plus qu’à déguster à la bonne franquette, chaque ami cassant à son tour un morceau de cette craquante galette😋, le tout accompagné d’un bon vin… fleuri lui aussi !

 

🌸🍀🌸🍀🌸🍀🌸🍀🌸🍀🌸🍀🌸🍀🌸🍀

Vin de Mai, de Lilas ou de Pissenlit si vous en avez préparé ce printemps, mais aussi Vin de Mélisse ou Vin de Verveine et citron accompagnent fort bien cette petite  improvisation. Ça c’est par là…
Apéro : le délice des fées

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Tilleul : parfum et délices

8 Juin 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Beauté, #Boissons sages, #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans la forêt, #Dans le verger, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Lotions & Co, #Cheveux (Soins des), #Peau (Soins de la), #Printemps, #Arbres

 

Sentez, cueillez et... dégustez

 

le Tilleul !

Tilleul : parfum et délices
Quelle merveille que le tilleul ! En plus d’être majestueux et d’embaumer l’air les soirs de juin, il offre ses bourgeons, sa sève, ses fleurs, ses fruits et ses feuilles… tout est bénéfique à notre bien-être et à notre santé, et parfois même extrêmement agréable au palais !   
Les légendes et traditions autour du tilleul ne manquent pas. Ainsi, si l’on en croit certains récits, on rendait autrefois la justice sous de vénérables tilleuls considérés alors comme sacrés. Dans toute l’Europe, ce bel arbre a toujours eu la réputation d’être protecteur : pour profiter de ses vertus, il suffit d’en planter un dans son jardin ou, à défaut, d’en placer quelques branches au-dessus des portes !
Ici, c’est le moment d’en cueillir, pour préparer des tisanes relaxantes, bien sûr, mais pas seulement … Comment prolonger le plaisir du tilleul ? D’abord en choisissant bien « votre » arbre ! Si vous habitez en campagne, c’est parfait, sinon préférez bien sûr un arbre aussi éloigné des sources de pollution que possible ! Récoltez dans un sac en papier des fleurs et des boutons avec la bractée, petit pédoncule vert pâle qui les relie. Faites-les ensuite sécher une dizaine de jours, bien à plat sur du papier. Voilà déjà de quoi préparer des infusions aux vertus calmantes jusqu’à l’été prochain.
Relaxant et… embellissant !
Le tilleul est apprécié de toutes les peaux, à tout âge, mais plus encore lorsque l’heure est venue de prévenir ou d’atténuer les rides. De l’intérieur, mais aussi de l’extérieur, avec une lotion particulièrement adoucissante :
Récoltez les fleurs lorsqu’elles dégagent tout leur parfum. Certaines traditions conseillent d’ailleurs de les récolter avant la Saint-Jean !
  • Versez l’équivalent d’une grosse tasse d’eau bouillante sur une petite poignée de fleurs de tilleul fraîches, ou alors une cuillère à soupe de fleurs séchées.
  • Laissez infuser 10 à 15 minutes, filtrez.
  • Conservez votre « lotion maison » au réfrigérateur, et appréciez-la matin et soir pour le visage.
Et rien ne vous empêche, évidemment, de concocter de la même manière une tisane, éventuellement additionnée d’un peu de miel : apaisante et calmante, l’infusion de tilleul détend ce qui, inévitablement, a des répercussions sur votre visage !
Un autre secret de beauté tout simple ?
Voici comment aider vos cheveux à lutter contre la pollution, mais aussi à combattre d'éventuelles inflammations du cuir chevelu :  
  • Jetez une poignée de fleurs séchées de tilleul dans un litre d'eau, portez à ébullition, maintenez un quart d’heure, filtrez.
  • Appliquez en lotion quotidienne, ou alors en rinçage, après le shampooing.
Croquez le tilleul !
L’un des autres usages peu courants mais intéressant à expérimenter est de faire de la farine de tilleul. Récoltez pour cela des feuilles de tilleul : naturellement sucrées, elles vous surprendront !  Il suffit ensuite de les passer au mixer, de tamiser et de mélanger avec d’autres farines plus classiques. Les proportions varient suivant l’emploi prévu :  comptez 100 g de farine de tilleul pour 500 g de farine pour un pain, ou un tiers pour deux tiers du mélange que vous souhaitez pour faire des biscuits. Ensuite à vous les petits sablés ! 
Et côté boisson...
Limonade de tilleul * 
  • Remplissez une bouteille de fleurs de tilleul parfumée.
  • Recouvrez avec une bonne eau de source et laissez infuser en plein soleil une journée.
  • Filtrez et ajoutez un peu de sucre selon vos goûts, conservez au frais et appréciez cette boisson désaltérante.
Gelée de tilleul 
  • Recouvrez quelques grosses poignées ou 300 g de tilleul frais (fleurs et premières feuilles) d’un litre d’eau bouillante, laissez infuser 5 à 10 minutes, puis filtrez. Réservez un peu de cette infusion pour y délayer plus tard l’agar-agar.
  • Laissez refroidir, puis mettez dans une bassine ou une casserole l’infusion, le jus d’un demi-citron et 750 g de sucre.
  • Portez à ébullition et laissez cuire 5 minutes. Rajoutez l’équivalent d’une c. à c. d’agar-agar préalablement dilué dans l’infusion 2 minutes sans cesser de remuer, et vite… en pots !
Avez-vous déjà̀ pensé à ajouter quelques feuilles de ce bel arbre à vos salades, à glisser des fleurs de tilleul fraîches dans vos desserts ou encore, côté boisson, à en ajouter dans une grande carafe de sirop ou un pot du druide ?
Ne vous en privez pas… et dégustez vos préparations avec l’élu(e) de votre cœur ! Il existe de nombreuses traditions et légendes autour du tilleul, dont les feuilles sont d’ailleurs en forme de cœur. Jean de La Fontaine semble formel : « Pour peu que les époux séjournent sous leur l'ombre, ils s'aiment jusqu'au bout malgré l'effort des ans. ». Qui sait, cela joue peut-être aussi avec les différentes dégustations !
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* d'après une recette de Gilbert Fabiani
Les photos sont de Jenő Szabó, de Barbara, de Hans et de Katja Heigl de Pixabay : Merci à eux ! 
Tilleul : parfum et délices
Tilleul : parfum et délices
Tilleul : parfum et délices
Tilleul : parfum et délices
Tilleul : parfum et délices

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Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !

13 Avril 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Françoise Marmy Publié dans #Bobologie, #Dans le jardin, #Dans les Jardins Amis, #Cueillette et cuisine sauvage, #En cuisine..., #Gastronomie Sauvage, #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Peau (Soins de la), #Printemps, #Sans lait ni gluten

Lamier Pourpre
Une « sauvage » qui ne demande qu’à se faire aimer !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
On l’appelle parfois aussi ortie rouge, et, bien que souvent considéré comme une mauvaise herbe, le lamier pourpre est un excellent couvre sol : non seulement il protège ce dernier mais en plus, grâce à son système de racine, il aère la terre. Et lorsque vous déciderez de l’enlever, et bien… mangez-le !
Avec ses jolies fleurs pourpres, le lamier pourpre (Lamium purpureum) est l’un des premiers à offrir de quoi se nourrir aux abeilles.Ces dernières ne sont d’ailleurs pas les seules à pouvoir en profiter, puisque le nectar sucré du lamier pourpre fait aussi le bonheur des enfants qui aiment le sucer après avoir coupé un bout de la base du calice !
Les feuilles et les sommités de cette jolie adventice ont aussi quelques propriétés médicinales : riches en tanins et en mucilages, elles sont notamment toniques, astringentes, expectorantes. Les feuilles, lavées et écrasées, ont des vertis désinfectantes et cicatrisantes, si bien que l’on peut les appliquer en cataplasme sur les plaies. Les fleurs, elles, sont appréciées pour préparer des tisanes contre la bronchite.
Et dans l’assiette ?
Froissée entre les doigts, la plante dégage une odeur poivrée. Facile à consommer sous différentes formes elle permet ainsi de profiter de sa teneur élevée en fer et autres sels minéraux.
Jeunes pousses, feuilles et têtes fleuries du lamier pourpre peuvent être dégustées aussi bien crues que cuites. Ajoutées aux salades, elles apportent un sympa petit goût de champignon et tandis que finement hachées elles rehausseront bien une sauce.
Pour agrémenter une soupe, en beignets ou, comme ci-dessous, en omelette… plus question de qualifier le lamier de mauvaise herbe !
Et si vous en doutez encore, il est plus que temps de préparer cette recette, proposée par Françoise Marmy :
Omelette aux pousses de lamier pourpre
Pour 2 personnes :
2 poignées de tête de lamier pourpre - 4 œufs - 1 petit oignon - huile d’olive- 1 tombée de lait d’avoine ou autre - sel aux herbes
Ensuite...
❁ Battez les œufs avec le sel
❁ Ajoutez les têtes de lamier
❁ Coupez l’oignon
❁ Chauffez l’huile d’olive dans une poêle et faites revenir l’oignon.
❁ Versez par-dessus les œufs battus.
❁ Baissez le feu et laissez cuire doucement jusqu’à consistance souhaitée
❁ Repliez l’omelette sur elle-même et servez sur une assiette, en décorant avec les fleurs du lamier pourpre.

 

La recette vous plaît ? Avec Françoise Marmy, qui nous offre ici aussi ses magnifiques photos, partez à la découverte des « simples », aussi bien pour le plaisir du palais que pour soigner toute votre famille. Retrouvez toutes ses activités ici :  

Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
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Violettes déguisées en biscuits façon amaretti

6 Avril 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Biscuits & Co, #Coups de Coeur, #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Dessert & Douceur, #En cuisine..., #Fleurs, #Gourmandises..., #Printemps, #Sans lait ni gluten

 

Violettes d’ici

 

sur un petit air d’amaretti...

Violettes déguisées en biscuits façon amaretti
Plus simple, il n’y a pas… et plus gourmand certainement non plus ! Alors en vitesse, juste pour accompagner les petits cafés du week-end, voici une recette aussi facile à réaliser que merveilleuse à déguster les yeux fermés.
Comme un plaisir vient rarement seul, ces petits biscuits sont sans lait ni gluten.  Ils ne demandent, hormis ici les violettes, que 4 ingrédients et, fleur sur le gâteau, très peu de temps pour les réaliser.
💜 Battez un blanc d’œuf jusqu’à ce qu’il devienne mousseux (sans pour autant monter).
💜 Si vous l’aimez, ajoutez quelques gouttes d’arôme d’amande amère.
💜 Complétez ensuite avec 125 g d’amandes moulues claires et 90 g de sucre glace, tout en mélangeant bien à la fourchette.
💜 Lorsque la pâte est prête, formez des petites boulettes, roulez-les dans du sucre glace, déposez-les sur une plaque et écrasez-les légèrement avec la paume de la main de manière à les aplatir un peu. Attention, elles vont gonfler à la cuisson, donc ne les prévoyez ni trop grosses ni trop rapprochées les unes des autres !
Idéalement, placez la plaque au frigo une petite heure pour que les biscuits reposent un peu. J’avoue que je ne le fais pas toujours, et ça se passe bien aussi 😋 !
💜 Préchauffez le four à 180°, et glissez les biscuits pour 15 minutes.
J’avais d’abord placé une belle violette odorante au milieu de chaque biscuit, mais ce n’était pas une bonne idée. J’ai donc remis une violette fraîche après la cuisson.
Pas de violette autour de chez vous ? Ce n’est pas un souci : une amande entière ou une cerise confite feront très bien l’affaire aussi, et cette fois ce sera le véritable amaretti !

 

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D'autres idées avec les Violettes, pour le plaisir mais aussi le bien-être ? C'est par ici :

Violettes déguisées en biscuits façon amarettiViolettes déguisées en biscuits façon amarettiViolettes déguisées en biscuits façon amaretti

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Le plantain, c'est toujours bien

9 Mars 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Bobos & Co, #Dans le jardin, #Dans les champs, #Gastronomie Sauvage, #Plantes sauvages, #Phytothérapie, #Printemps, #Remèdes naturels, #Cueillette et cuisine sauvage

 

Pesto, apéro et trucs anti-bobos…

 

Le Plantain, c’est toujours bien !

Le plantain, c'est toujours bien
Encore bien trop souvent considéré comme une mauvaise herbe, le plantain regorge de trésors pour notre bien-être et même parfois pour notre plaisir gustatif ! Partons à sa rencontre, le long des chemins sauvages ou tout simplement dans les jardins …
Plantain lancéolé, qui doit son nom à la forme de ses feuilles en fer de lance, ou plantain major (ou grand plantain), dont les feuilles sont plus courtes et plus larges, les deux ont sensiblement les mêmes qualités.
En plus d’être très faciles à trouver et à identifier, sans aucun risque de se tromper, ils offrent leurs propriétés astringentes, adoucissantes, anti-inflammatoires et même digestives puisqu’ils contiennent beaucoup de mucilage. Et ce n’est pas tout : ses vertus dépuratives, antitussives et expectorantes font aussi du plantain un formidable allié en cas de refroidissements.
On comprend de mieux en mieux pourquoi les druides lui attribuaient un caractère sacré !
Invitez-le en cuisine !
Riches en vitamines (A, B, C et K) et en minéraux (calcium, phosphore, fer, soufre...), jeunes et juste ciselées, les feuilles de plantain rehaussent agréablement la saveur des salades. Une jolie manière de profiter à la fois de ses qualités nutritives et de son petit goût de champignon !
Mais il y en a bien d’autres : une fois qu’elles deviennent plus coriaces, ajoutez-les à une soupe, mariez-les à d’autres légumes ou encore à des gratins  !
Au printemps, à vous le plantain, les feuilles de pissenlit et les jeunes pousses d’ortie pour une soupe détox on ne peut plus naturelle !
Lorsqu’elles deviennent plus coriaces, elles s’ajoutent très bien aux soupes, avec d’autres feuilles si vous êtes adepte de la cuisine sauvage ou avec des légumes, ou encore aux gratins, mélangées avec les autres ingrédients.
Pour en prolonger les bienfaits et le plaisir, pourquoi pas un pesto  de plantain ? 
- Lavez et séchez bien les feuilles de plantain, puis hachez-les grossièrement, d’abord au couteau puis au mixer.
- Ajoutez les différents ingrédients : noisettes en poudre, huile d’olive, sel marin moulu et poivre, et mixez à nouveau.
- Versez dans de petits bocaux préalablement stérilisés, et veillez à ce que le tout soit bien recouvert d’huile d’olive.
Toutes les variantes sont envisageables, évidemment. Avec ou sans parmesan ? Pignons en plus ou à la place des noisettes, amandes plutôt que noisettes, un peu de jus de citron, ail si vous l’aimez… c’est comme vous préférez !
À l’heure de l'apéritif, toujours avec la cueillette du jour, voici une fort sympathique façon de surprendre vos convives : 
- Lavez des feuilles de plantain lancéolé, séchez-les avec un linge.
- Dans une grande poêle, versez un peu d’huile d’olive et, lorsque cette dernière est à bonne température, faites revenir les feuilles de plantain 2 à 3 minutes de chaque côté.
- Retirez du feu. Saupoudrez de sel marin. Il n’y a plus qu’à croquer…
Trucs anti-bobos
En cas de refroidissement, de mal de gorge ou de toux, le plantain se transforme alors en bienfaisante tisane.
Versez de l'eau bouillante sur une à deux cuillères à café de feuilles de plantain, que vous aurez préalablement hachées menu. Laissez infuser 10 à 15 minutes, filtrez, sucrez avec un peu de miel et buvez deux à trois tasses de cette tisane dans la journée.
En usage externe, cette même infusion se révèle aussi utile en gargarismes, pour calmer les angines, ou encore en lotion contre l’acné.
Quant à la décoction de feuilles de plantain  de feuilles de plantain, que vous aurez laissé cuire une vingtaine de minutes, elle, se révèle bien utile pour imbiber des compresses lorsqu’il s’agit de soulager conjonctivite et yeux irrités.
Ce qu’il y a de vraiment bien avec le plantain, c’est qu’on le trouve partout ! Tout comme d’ailleurs les petites bêtes abeilles, guêpes et autres moustiques… 
En cas de piqûre d’insecte, il s’agit bien sûr de retirer le dard s’il y a lieu, mais ensuite il suffit de cueillir une feuille fraîche de plantain, de la froisser ou de la mordiller pour en exprimer le suc, et de l’appliquer sur la piqûre pour calmer immédiatement la douleur. La bonne nouvelle ? Comme la nature fait bien les choses, chaque fois que vous vous faites piquer (moustique ou orties d’ailleurs) en cours de balade, il y a toujours du plantain tout près de vous !
En guise de rappel …  
Pesto, soupe, salade ou sirop, quels que soient vos projets, effectuez bien sûr vos cueillettes loin des bords de route ou de chemin susceptibles d’être pollués ainsi que les champs et les jardins traités !
OoO Bien que le plantain soit particulièrement doué pour aider à se prémunir contre les allergies, il arrive que certaines personnes présentent des réactions… allergiques au plantain : si c’est votre cas, abstenez-vous, évidement !
OoO Enfin, il faut encore savoir qu’à fortes doses le plantain peut avoir des effets laxatifs…. vous voilà avertis !

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Et que diriez-vous, par exemple en rentrant de balade, de préparer et de déguster, en famille ou entre amis, une délicieuse couronne de plantain ? C'est par là... 

La saison est aux allergies, et là aussi le plantain est un précieux allié :

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Castagnaccio : vive les châtaignes !

7 Octobre 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Automne, #Biscuits & Co, #Châtaignes, #Dans le jardin, #Dans la forêt, #Dans le verger, #Dessert & Douceur, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Sans lait ni gluten, #Traditions, #Cueillette et cuisine sauvage, #Gastronomie Sauvage

Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !

 

Saveurs de Toscane (ou d’ailleurs)

 

À vous le Castagnaccio !

Castagnaccio : vive les châtaignes !
La belle lumière dorée d’automne, les châtaignes, la Toscane… j’en suis fan ! Si vous aussi vous craquez pour tous ces plaisirs, voici un incontournable facile à réaliser où que vous soyez pour retrouver très vite à la fois les odeurs et les saveurs du Sud !
Véritable symbole gourmand des mois « r », elles sont de retour. Les châtaignes font le charme des balades frileuses en ville, lorsque la nuit tombe. Elles garnissent avec bonheur les mets automnaux. Sans oublier les redoutables vermicelles, délices des petits et des grands ! À moins que vous ne les préfériez glacés, mais dans ce cas, il vous faudra attendre la période des fêtes…
Ce qui va en revanche merveilleusement bien avec la saison, c’est le castagnaccio !
220 g de farine de châtaigne tamisée (eh oui, pour une fois je l’ai fait…)
20 g de sucre de canne
7 ou 8 cuillerées à soupe d‘huile d’olive
40 g de raisins secs blonds et foncés mélangés
50 g de pignons de pin
2 jolies branches de romarin
3 dl d’eau
En guise de préparatifs :
- Mettez tremper les raisins secs dans un bol d’eau une dizaine de minutes.
- Faites revenir les pignons dans une poêle, sans rajouter de matière grasse.
- Versez 5 ou 6 cuillerées à soupe d’huile d’olive dans une petite poêle, ajoutez les aiguilles d’une branche de romarin et faites chauffer doucement : l’huile sera ainsi délicieusement parfumée. Laissez ensuite refroidir.
Ensuite…
🌰 Ajoutez progressivement l’eau à la farine tamisée et au sucre, sans cesser de remuer, jusqu’à obtenir une pâte très lisse.
🌰 Versez encore la moitié de l’huile d’olive, une partie des raisins, des pignons et des brins du romarin, tout en gardant un peu de tout  pour la décoration finale.
🌰 Versez la masse dans un moule bas (pour moi petite plaque à gâteau de 24 cm de diamètre), préalablement graissé.
🌰 Lissez bien le dessus, répartissez le reste de l’huile d’olive, des raisins, des pignons et du romarin.
🌰 Glissez dans le four, idéalement préchauffé à 170 ou 175 °, et laissez cuire une demi-heure environ. Le castagnaccio est prêt lorsque le dessus est craquelé.
Résultat ? Rustique à l’extérieur, moelleux à l’intérieur, et franchement des saveurs à se relever la nuit !
🌰🌰🌰   Comme souvent avec les recettes régionales, il existe de nombreuses variantes à cette préparation : avec ou sans sucres avec ou sans sel, avec parfois des cerneaux de noix, du fenouil, du zeste d'orange...
Du goût et quelques autres belles qualités…
Pendant longtemps, la châtaigne a été un aliment de base pour les habitants du centre de la France, Ardèche et Cévennes surtout, ainsi que des montagnes corses et de l’Italie,
Pour pouvoir bien les conserver, on les faisait alors sécher Les châtaignes étaient ensuite trempées puis cuites dans du lait ou dans une soupe, ou alors écrasées en farine dont on faisait des galettes, de la purée épaisse, ou des crêpes. Le châtaignier était d’ailleurs surnommé « l’arbre à pain » !
Aujourd’hui, les châtaignes font partie des aliments vraiment intéressants, à re-découvrir et à mettre plus souvent, sous une forme ou une autre, au menu.
On en raffole bien sûr en marrons chauds, ou alors en brisolée, avec un beau choix de fromages et du raisin !Mais ce n’est de loin pas tout…
Lorsqu’elles sont proposées au naturel, déjà cuites et sous vide, il suffit de les chauffer et de les présenter en accompagnement, ou alors de la rajouter à des potées de légumes, ou des gratins.
En purée, c’est une excellente base de desserts, crèmes, vermicelles et autres gâteaux. Pensez-y aussi en version salée, pour réaliser des terrines ou des pâtés végétaux…
Cerise sur le gâteau : les châtaignes sont dépourvues de gluten, ce qui leur assure une place de choix sur la table aussi bien des personnes intolérantes au gluten que de celles qui y sont allergiques.
La farine de châtaigne a un goût très prononcé. Comme elle est dépourvue de gluten, impossible d’en faire du pain, à moins de la mélanger à une ou des autres farines, pour le seul plaisir de sa saveur. Elle permet en revanche de donner de l’onctuosité aux soupes, de préparer une riche crème anglaise, des crêpes, des clafoutis, de confectionner de délicieux cakes…
Autant de bonnes raisons de s’en régaler : profitez-en, car la saison passe vite ! 
(Billet republié) 

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De saison également, sans châtaignes mais toujours avec du romarin...

Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !

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Sureau – Oxymel ou vinaigre des fées ?

3 Juin 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Boissons sages, #Confitures, #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Remèdes naturels, #Sirops, #Garder la forme, #Été, #12 mois par an !

Sureau – Oxymel ou vinaigre des fées  ?
Sureau – Oxymel ou vinaigre des fées  ?

 

À l’ombre du Sureau noir

 

Vinaigre et Oxymel des fées

Sureau – Oxymel ou vinaigre des fées  ?
Alors que j’en avais planté un qui ne s’est pas plu il y a quelques années, voilà qu’un magnifique sureau s’est invité spontanément dans notre jardin !  J’ai entendu récemment qu’ils ne se plaisaient que sur de l’eau, ce qui serait d’ailleurs à l’origine de leur nom :  sur… eau ! Cette délicieuse surprise n’a d’égale que son odeur. Et tous les moyens sont bons pour en prolonger le plaisir….
Champagne des fées, desserts variés et divers, vin apéritif ou liqueur, le sureau se prête à de nombreuses préparations. La première étape, primordiale, est de s’assurer qu’il s’agit bien d’un sureau noir (Sambucus nigra), qui nous offre au printemps ses milliers de petites fleurs en forme d’étoiles et plus tard dans l’été ses baies noires, et non pas d’une espèce voisine dont certaines, notamment le sureau hièble, sont toxiques.  Une fois que l’on est tombé sous le charme du sureau noir, au tronc ligneux et aux fleurs dont l’odeur est si caractéristique, on ne peut plus se tromper ! Mais si c’est votre première cueillette, renseignez-vous bien et au besoin faites-vous accompagner !
Pour commencer, j’ai choisi de m’en tenir modestement aux gelées et aux sirops. Mais comme je me suis littéralement laissée enivrer par l’incroyable fragrance de fleurs, je n’ai tout simplement plus pu m’arrêter…

 

Fleurs de sureau : le vinaigre !

Piquée par la curiosité, et il faut bien le dire le plaisir des saveurs variées, j’ai tenté un vinaigre de fleurs de sureau. Et puisque les miennes étaient magnifiques et justement écloses, j’ai ajouté une belle poignée de pétales de roses jaunes (et bien sûr non traitées).
La formule est on ne peut plus simple :
🍀  Les fleurs de 6 ombelles de sureau préalablement détachée de leurs tiges, des pétales de roses (facultatif), le tout recouvert d’un litre de vinaigre de cidre bio, puis exposé 2 à 3 semaines au soleil.
Sans oublier de convoquer les fées dès la cueillette, ainsi que pour tout le temps que dure la préparation …
Comme le sureau est un arbre très généreux, pas question de s’arrêter là…

 

À vous l'Oxymel des Fées !

Bien plus qu’un vinaigre, l’Oxymel relève d’une médecine très ancienne puisqu’il était déjà apprécié dans la Grèce Antique. Réputés avant tout pour leurs vertus expectorantes et diurétiques, les oxymels se préparent avec du vinaigre, du miel et des plantes pour fortifier l’organisme et peuvent, selon leur composition, soulager différents maux.
Pour mon Oxymel des Fées, j’ai mis dans un gros bocal :
🍀 Les fleurs - toujours soigneusement séparées de leur tige - d’une quinzaine d’ombelles de sureau.
🍀  Les zestes de deux beaux citrons bio. 
🍀  Un litre de vinaigre de cidre dans lequel j’ai préalablement délayé 500 g d’un bon miel bio.
🍀 Laissez ensuite reposer 21 jours, en secouant régulièrement le mélange. Il est aussi permis de le faire en y glissant des belles intentions...
🍀 Il suffit ensuite de filtrez, de mettre en bouteille, et votre Oxymel des Fées est prêt à vous faire du bien…
🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀
En plus de leurs qualités diurétiques, les fleurs de sureau apaisent les maux de gorge et stimulent le système immunitaire.  
Quant aux zestes de citron, on les aime pour leur saveur, leurs vitamines et oligo-éléments, leur effet purifiant…
Particulièrement apprécié pour ses propriétés antivirales, antibactériennes et antifongiques, le vinaigre de cidre est parfait pour extraire les propriétés des plantes aromatiques.
Le miel, lui, est à la fois fortifiant, adoucissant et antibactérien : un excellent allié donc chaque fois qu’il y a du refroidissement et/ou de baisse de forme dans l’air !
Comment bien profiter de votre oxymel ? 
- Mettez l’équivalent d’une cuillère à café pur ou dilué dans un peu d’eau tiède, 1 à 4 fois par jour, selon les besoins.
- Ou alors à titre préventif, 1 ou 2 cuillères à café dans un peu d’eau chaude, avant l’un des repas principaux.
Prudence tout de même : si vous prenez des médicaments, vérifiez avec un professionnel de la santé qu’il n’y a ni contre-indications ni interférences possibles.

 

Infusions féériques à l’horizon…

Un dernier tour au jardin, et je ne résiste pas au plaisir de laisser sécher fleurs de sureau et pétales de roses, en prévision d’infusions qui seront peut-être féériques, elles aussi, qui sait ?

 

Pendant votre cueillette, attention à laisser tout de même suffisamment de fleurs au sureau si vous voulez pouvoir cueillir des baies en fin d’été !

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Et puis, pour en savoir plus sur l'oxymel, c'est par là :

Sureau – Oxymel ou vinaigre des fées  ?
Sureau – Oxymel ou vinaigre des fées  ?
Sureau – Oxymel ou vinaigre des fées  ?
Sureau – Oxymel ou vinaigre des fées  ?
Sureau – Oxymel ou vinaigre des fées  ?
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