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cueillette sauvage

François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo

23 Août 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens Publié dans #Coups de Coeur, #Cueillette et cuisine sauvage, #Cueillette Sauvage, #Dans la forêt, #Dans le verger, #Des idées et des Hommes, #Fleurs, #Fruits, #Gastronomie sauvage, #Livres, #Plantes, #Plantes sauvages, #12 mois par an !

François Couplan
La passion des plantes et des hommes
François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo

Véritable pionnier dans son domaine, François Couplan anime des stages à nuls autres pareils. Grand voyageur, il a parcouru le monde à la rencontre des hommes et des plantes. Il initie aussi certains grands chefs aux saveurs des « simples ». Auteur de nombreux livres sur les plantes sauvages comestibles - plus d'une centaine aujourd'hui ! -  il a aussi publié un récit. Le premier où il parle aussi de lui. Attention, cet homme est contagieux…

Ajoutez qu’il enseigne l’utilisation des plantes sauvages en Europe et aux Etats-Unis, qu’il emmène tous ceux qui ont envie de le suivre aussi bien à la découverte des plantes sauvages comestibles qu’en stage de survie, et qu’à peine un livre paraît qu’un autre est déjà en préparation, et la première question s’impose : mais où trouve-t-il donc toute cette énergie ?  Et devinez la réponse…« Dans les plantes, bien sûr ! ».

Des champignons, fraises des bois, myrtilles et pissenlits de sa tendre enfance aux canapés d’ortie, soupes de cynorrhodons ou d’angélique, violettes parmentier, filets de consoude, crèmes à l’aspérule, et autres délices sauvages, il y a une vie de passion. Mille et une expériences et découvertes qu’il raconte dans « Ce sont les plantes qui sauvent les hommes » (*).

Derrière l’ethno-botaniste, le lecteur rencontre l’homme. Un anti- conformiste de la première heure, un épris de solitude, qui pourtant semble n’aimer rien tant que le partage.

Et pour ma part, je ne résiste pas au plaisir de publier ici un article rédigé il y a quelques années déjà, mais qui permet une fois de plus de passer un moment avec François et sa, ses passions.  Avec, tout à la fin du billet, une surprise, une très bonne nouvelle 😊 ...

Du rock à la pleine nature

Dès l’adolescence, les rencontres nourrissent son amour pour la nature. Thérèse d’abord, une femme qui elle aussi aime les plantes, et qui lui fait rencontrer Henri Martin, un « poète-botaniste ». « Je venais de Paris, du rock, d’un monde dur, et avec lui je découvre un monde de paix, de beauté, de senteurs, d’harmonie. Il m’a fait découvrir poétiquement un monde que j’avais à peine entraperçu en étant enfant ». Puis, à 20 ans, il va voir cet Oncle Marcel, qui avait déjà plus de 80 ans et dont on ne parlait jamais dans la famille car il passait pour un excentrique. Goût pour la vie simple, nourriture végétarienne, et une philosophie certaine… c’est plus qu’il n’en faut à François Couplan pour se sentir bien auprès de lui ! « En plus, j’ai fait beaucoup de balades avec lui. Tout comme Henri Martin, il avait une personnalité énorme. En fait, ils ont été mes maîtres, même si je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment. Après, j’ai toujours fonctionné en autodidacte ».

N’en déduisez pas pour autant que son chemin était tout tracé. Il raconte aussi une adolescence difficile, avec la drogue, puis la dépression. « Je menais une vie malsaine, en mangeant mal, et en pensant mal ». Lui qui incarne aujourd’hui une certaine idée de la vie saine a-t-il un message à tous ceux, jeunes ou pas, qui sont mal dans leur peau ? « Je sais qu’on ne peut pas donner de conseils. Si je leur dis « allez vous balader dans la nature, vous verrez comme c’est génial », ils me riront au nez ! Pourtant, j’aurais envie de leur dire plein de choses. Mais en fait, la plus importante serait « acceptez d’être là où vous en êtes. Et puis regardez, observez, essayez de vous rapprocher de vous-même le plus possible. Et surtout… osez ! ». Les plantes sont, pour certains, un moyen pour y arriver. Mais la finalité, c’est la conscience ».

Cueillette à Central Park 

Du premier voyage à New York, où même dans Central Park il arrive à faire une cueillette sauvage, il nous emmène ensuite dans toutes ses explorations : d’abord Islande, Egypte, Inde du Sud, Crète, Sénégal, puis Océan Indien, Afrique noire, Europe de l’Est, Asie. Entre ses séjours auprès des guérisseurs africains et ces moments presque magiques où, seul, il perçoit une présence qui est en réalité celle d’une plante, certains endroits l’ont-ils plus particulièrement touché ? « Ils m’ont tous marqué plus que les autres. C’est comme quand on me demande quelle est ma plante favorite : elles sont toutes mes favorites ! »

Quant aux côtés parfois un peu irrationnels de certains de ses instants de vie, pour lui c’est très simple : « Le rationnel n’est qu’une façon de vivre la réalité. Il y en a des tas d’autres. Pourquoi s’en priver ? J’ai appris que l’on ne peut pas tout comprendre… »

Réveiller le sauvage qui sommeille…

Avec François Couplan, la profession d’ethno-botaniste prend un sens plus large que celui du dictionnaire. « Pour moi, ce qui compte c’est d’observer les rapports entre les hommes et les plantes, mais aussi de les vivre. Puis de les transmettre au grand public ». Preuves en sont le succès des nombreux stages qu’il anime. « Ce qui m’intéresse, ce que j’ai envie de partager c’est le côté sensoriel, relationnel, c’est le vécu avec les êtres vivants que sont les plantes ».

Dans son récit il affirme que, soigneusement caché, le cueilleur vit encore en chacun de nous. Alors comment le réveiller ? « En allant faire un tour dans la nature, en sentant une plante, en en touchant une autre. Il s’ouvre alors un embryon de relation et petit à petit le sauvage peut se réveiller… ».

La nouveauté maintenant... 

 

Depuis plusieurs mois, François Couplan publie sur son site un feuilleton intitulé « Des plantes et des hommes » où il nous invite à l’accompagner dans ses voyages : https://couplan.com/voyage-vegetal-1/  Désormais, il propose aussi de le découvrir sous un nouveau format à travers sa série vidéo. Vite, la troisième vient de paraître... 😊

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(*) À lire :  François Couplan, Ce sont les plantes qui sauvent les hommes (éd. Plon) et La nature nous sauvera : Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui, entretien avec Patrice Van Eersel (éd. Albin Michel), ainsi bien sûr que tous les livres de François Couplan pour vous guider sur les sentiers passionnants de la cueillette sauvage...

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Marrons d'Inde version shampooing

12 Octobre 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Catherine Lainé, dite de Billième Publié dans #Arbres, #Automne, #Beauté au naturel, #Cueillette Sauvage, #DIY, #Plantes sauvages, #Soins du corps, #Soins naturels, #12 mois par an !

Marrons d'Inde version shampooing
Marrons d'Inde version shampooing
Marrons d'Inde version shampooing

 

Beaux, les Marrons  !

 

Avec eux, vive le Shampooing Maison !

Marrons d'Inde version shampooing
Chic, c’est la jolie saison des marrons d’Inde ! Certes, ils ne sont pas comestibles, mais c’est fou tout ce que l’on peut faire avec eux ! De la lessive, des petites sculptures pour amuser les enfants, des porte-bonheurs à garder dans sa poche, de magnifiques élixirs floraux… Sans oublier ses principes actifs qui sont à la base de diverses préparations destinées à améliorer la circulation sanguine et les troubles qui y sont associés.
Aujourd’hui, notre amie Catherine de Billième a cueilli des marrons d’Inde (Aesculus hippocastanum) et nous en propose encore une autre utilisation, qui marie l’efficacité au plaisir d’une recette maison.  À elle la parole, le temps d’une évocation et d’une recette vraiment chouette …
Souvenir
La sagesse populaire rapporte qu'avoir des marrons en poche soulagerait les rhumatismes et la goutte. Connaissait-il ou pas cette tradition ? Je l’ignore, mais mon père avait toujours des marrons dans sa poche, il les faisait tourner entre ses doigts et cette "gymnastique" l'amusait bien. Depuis, je garde tous les ans des marrons avec une pensée pour lui, et je fais à mon tour tourner les marrons dans mes mains !
Le shampooing maintenant !
Les marrons contiennent de la saponine et qui dit saponine dit savon, et donc lavage. Le shampooing aux marrons d'Inde est extra pour soulager le cuir chevelu irrité.
280 g de marrons d'Inde frais coupés en morceaux, puis mixés en granulat/ poudre. (La recette de départ prévoyait 20 marrons, mais une fois pesés, cela faisait 450 g - j'ai donc mis le restant mixé à sécher en réserve). C'est aussi pour cela que je préfère avoir une indication de poids !
120 g pommes entières mixées (2 petites ici)
20 g de romarin sec mixé 
700 ml d'eau froide  
- Portez tous ces ingrédients à ébullition, puis laissez frémir 25 minutes sous couvercle.
- Filtrez au chinois
- Ajoutez 3 CS rases de graines de lin, remettez à frémir quelques minutes, puis filtrez.
- Le shampooing est prêt. Il ne reste qu’à le mettre ensuite en petits flacons en verre (ébouillantés et/ou passés à l'alcool avec leurs couvercles).
Au total : 450 ml répartis en 5 pots en verre.
Conservation prévue : 1 semaine au frais / frigo, ou 2 à 3 jours à température ambiante.
Après fermeture à chaud une fois refroidis, j’ai mis les flacons à la cave et gardé de côté pour un test un flacon à n'ouvrir qu'au bout d'un an pour vérifier si le shampooing est encore efficace après une conservation longue.
Mes observations : 
La consistance : gelée fluide - sur les mains cela sent le savon, ça ne mousse pas.
Couleur : rose/beige-marron clair.
Test shampooing : lavage puis rinçage au vinaigre d'orties. Cela ne mousse effectivement pas : les cheveux sont "gainés" et impression de gel coiffant après le dernier rinçage au vinaigre d'orties. Coiffure "punk" après avoir peigné mes cheveux courts en arrière et cela a tenu 5 heures bien raide.  Après une nuit, impossible de redonner l'allure habituelle à ma coiffure … donc coiffage à l'arrière et toujours "punk", même 3 jours après ! 
Un an plus tard…
Suite des observations de la lotion/shampooing : un an après, j'ai ressorti le flacon test du 13/10/2022 : la consistance n'a pas bougé, ni la couleur et demain je vais laver mes cheveux… sans coiffage en arrière !
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Avec les marrons, j'ai aussi réalisé une alcoolature avec 110 g de marrons frais broyés et de l’alcool à 60-70 %. J’ai préparé un spray rafraichissant avec l'alcoolature, de l’aloe vera et de l’hydrolat de menthe pour soulager les jambes fatiguées. 
Merci à Catherine Lainé dite de Billième pour ces belles idées !  
Une partie des photos sont de Catherine et l’autre, dont celle d’ouverture, de Agnès Caron

 

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Marrons d'Inde version shampooingMarrons d'Inde version shampooingMarrons d'Inde version shampooing
Marrons d'Inde version shampooingMarrons d'Inde version shampooing

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Le thym, pour votre beauté... c'est bien !

3 Août 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beauté, #Beauté au naturel, #Cueillette Sauvage, #Dans le jardin, #Été, #Lotions & Co, #Peau (Soins de la), #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Soins naturels, #Visage

 

Belle au naturel ?

 

Avec le Thym, c'est bien !

C’est l’été, les jardins débordent de belles herbes aromatiques qui ne demandent qu'à nous faire du bien !  Et de notre côté, plus c'est naturel, plus cela nous plaît ! Comment utiliser le thym que l'on a sous la main pour se mettre en beauté ? Réponse sous forme de quelques suggestions...

Déjà apprécié dans l’Antiquité pour ses propriétés médicinales, le thym tire son nom du mot grec, « thumos », qui veut dire cœur ou courage… Ses qualités sont si stimulantes que l’on raconte que les guerriers grecs prenaient un bain au thym avant d’aller combattre !
Introduit dans tous les jardins d’Europe au 8e siècle, par les moines bénédictins et fort apprécié en cuisine, frais ou séché, pour son parfum mais aussi ses vertus digestives, le thym fait bien plus cependant que d’aromatiser les plats…
Bactéricide, antiseptique, stimulant, fortifiant, il sait se rendre utile aussi bien pour lutter contre les affections des voies respiratoires, mais aussi les rhumatismes, les douleurs gastriques ou intestinales, que pour renforcer les défenses de l’organisme, et donner un précieux coup de pouce en cas de fatigue.
🌿 Ses nombreuses propriétés sont très prisées en cosmétique, et il entre dans la composition de nombreux produits de soins et de beauté. Quant à son huile essentielle, très concentrée en principes actifs, elle permet, moyennant quelques précautions, de préparer facilement des recettes naturelles et très efficaces.
🌿 Antiseptique et raffermissant, le thym prend un soin tout particulier des peaux grasses et de celles qui souffrent d’acné, mais toutes peuvent bénéficier de ses belles qualités.
La beauté, c’est bien connu, ça vient aussi et peut-être même d’abord de l’intérieur. 
Pour l’entretenir, comptez d’abord avec cette tisane : 
Versez une grosse tasse d’eau bouillante sur une pincée de thym et une pincée de sauge, laissez infuser 5 minutes, filtrez. À prendre matin et soir, pour placer toute la journée sous le signe du bien-être !
Votre peau a tendance à être grasse ? Elle a besoin d’être débarrassée de l’excès de sébum, nettoyée en profondeur, purifiée :
Prenez matin et soir, en cure de 21 jours,  une infusion de fleurs et feuilles de sauge, de feuilles et fleurs de serpolet et de feuilles et fleurs de thym, à raison de 2 pincées de chaque pour une tasse.
Le thym, grand ami des peaux grasses, entre aussi dans la composition de différentes fumigations. N’hésitez pas à en faire profiter votre peau !
La plupart des plantes se transforment facilement en jolies lotions pour la peau, et le thym ne fait évidemment pas exception… 
Thym, mais aussi sauge, romarin et/ou fenouil…  laissez de simples infusions, composées d’une ou de plusieurs plantes, refroidir et voilà des lotions très désinfectantes, à conserver au réfrigérateur pour pouvoir les utiliser quelques jours.
Cette lotion astringente, qui resserre les pores, est particulièrement recommandée aux peaux grasses :
Préparez une infusion bien soutenue, composée à parts égales de thym et de romarin, à raison d’une bonne cuillère de chaque.
Ajoutez l’équivalent d’une cuillère à soupe de jus de citron.
À l’aide d’un coton, passez cette lotion sur votre visage une ou deux fois par semaine.
Et pour finir vraiment en beauté, un masque qui convient à tous les types de peau ! Essayez plutôt :   
O Délayez 2 cuillères à soupe d’argile verte et fine dans une infusion de thym.
Ajoutez quelques gouttes d’huile d’amande.
Mélangez et appliquez sur votre visage et votre cou.
Après une vingtaine de minutes, rincez soigneusement à l’eau tiède.

 

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Envie de vous sentir tonique, de la tête aux pieds ? Alors à vous ce vinaigre de toilette, toujours avec du thym : 

Et une toute autre préparation, fort utile mais côté bien-être cette fois : 

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Sureau : le sirop !

25 Mai 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Boissons sages, #Cueillette Sauvage, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Dans les champs, #En cuisine..., #Été, #Sirops, #12 mois par an !

Sureau : le sirop !

 

Fleurs de Sureau 

 

sans oublier le sirop  !

Sureau : le sirop !
Oh, j’ai failli oublier le sirop !  Alors vite, ne perdons plus de temps…. Si vous aimez les beignets, les tartes, le vin ou le champagne des fées, mais aussi un vinaigre merveilleusement aromatisé ou encore l’oxymel de sureau *, faites votre cueillette, c’est le moment ! Et surtout, n’oubliez pas le délicieux et rafraîchissant sirop dont (presque) tout le monde raffole !
Quitte à me répéter, assurez-vous qu’il s’agit bien d’un sureau noir (Sambucus nigra), qui offre au printemps ses milliers de petites fleurs en forme d’étoiles et plus tard dans l’été ses baies noires, et non pas d’une espèce voisine dont certaines, notamment le sureau hièble, sont toxiques ! 
Cette importante précision faite… action !
Il existe sans doute de nombreuses recettes, en voici une très simple et infaillible :
Réunissez
20 corymbes
1,2 litre d’eau de source
2 citrons
1 kg de sucre
O Détachez minutieusement les fleurs, déposez-les dans un grand récipient avec le citron coupé en rondelles, et recouvrez d’eau.
O Placez le saladier au frais pour 24 heures.
O Filtrez ensuite le liquide.
O Ajoutez le sucre, portez à ébullition, laissez ensuite cuire 8 minutes à feu moyen et mettez sans tarder en bouteilles.
☆☆☆ Les fées sont souvent malicieuses! Celles de mon jardin ont glissé tantôt quelques pétales de roses très parfumées, tantôt quelques feuilles de mélisse à la macération…

 

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*Il existe plein d’autres manières de prolonger le plaisir des fleurs de sureau noir. Par exemple ? Suivez les liens…

Sureau : le sirop !
Sureau : le sirop !
Sureau : le sirop !
Sureau : le sirop !
Sureau : le sirop !
Sureau : le sirop !

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Fleurs de sureau , gelée, astuces bien-être & Co

12 Mai 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Confitures, #Cueillette sauvage, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Été, #Gourmandises..., #Remèdes naturels, #12 mois par an !

 

Fleurs de Sureau

 

La Gelée de l’Arbre aux Fées

Fleurs de sureau , gelée, astuces bien-être & Co
Il s’appelle sureau noir, mais au printemps il se couvre de mille et une minuscules fleurs blanches en forme d’étoile, au parfum musqué.  Surnommé aussi l’arbre aux fées, il est à l’origine du fameux Champagne des Fées mais aussi de bien d’autres délices…
Avant de vous laisser envoûter, assurez-vous toujours qu’il s’agit bien du sureau noir (Sambucus nigra), et non pas d’une espèce voisine dont certaines, comme le sureau hièble, sont toxiques ! Cette précaution prise, il n’y a plus aucune raison de se priver de l’une ou l’autre des délicieuses recettes qu’il permet de réaliser !
Aujourd’hui, je vous propose la Gelée de Fleurs de Sureau
Avant de vous en régaler...
🍃  Cueillez d’abord une quinzaine de corymbes (ou ombelles)
Ensuite, il vous faudra encore :
1,5 l d’eau de source
1 citron bio
De 600 à 650 g de sucre
1 sachet (8 g) d’agar-agar
🍃 Détachez délicatement les fleurs des ombelles, et laissez-les toute la nuit dans une casserole avec l’eau avec le citron, coupé en rondelles ou en morceaux.
🍃 Le lendemain, prélevez un tout petit peu du liquide et réservez-le.
🍃 Retirez le citron et portez à ébullition.
🍃 Filtrez ensuite à chaud, ajoutez le sucre et l’agar-agar, préalablement bien dilué dans le liquide froid prélevé avant la cuisson.
🍃 Portez le tout à ébullition et laissez cuire 5 minutes, sans cesser de remuer.
Il ne reste plus qu’à mettre en petits pots, impeccablement lavés faut-il le préciser, puis à goûter ou/et à offrir !
Après le plaisir… les bienfaits ! 
Si le sureau noir a longtemps été considéré comme une vraie pharmacie de campagne à lui tout seul, c’est qu’il y a de quoi ! Apprécié depuis l’Antiquité pour ses vertus curatives, il continue à rendre de multiples et précieux services, plus forte raison que toutes les parties de la plante possèdent des propriétés curatives.
Ainsi, une fois séchées, ses fleurs favorisent la transpiration, donc l’élimination des toxines.
Récoltez ses fleurs, aux propriétés diurétiques, laxatives, mais surtout relaxantes et anti-inflammatoires bien connues, laissez-les sécher, et profitez ensuite toute l’année de tout ce qu’elles peuvent faire pour vous…
Vous les apprécierez ensuite en tisane qui, à raison de deux ou trois tasses par jour, en cas de rhume, de refroidissement, de toux, de bronchite, de grippe, ou pour faire baisser la fièvre.
Comme l’infusion de sureau augmente légèrement la transpiration, donc l’élimination des toxines, elle sera aussi une excellente alliée pour soulager l’arthrite et la goutte.
Enfin, toujours à propos de la goutte, en plus boire une infusion de fleurs et de feuilles de sureau, essayez donc la compresse suivante :
Mettez une poignée de gros sel, 2 poignées de fleurs de sureau et 2 de fleurs de camomille dans un demi-litre de vinaigre de vin. Faites bouillir le tout 15 minutes. Trempez ensuite des compresses que vous appliquerez, bien imbibées, sur la partie douloureuse.
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On peut faire tellement plus encore avec les fleurs du sureau noir ! Par exemple ? Suivez le lien… 
Fleurs de sureau , gelée, astuces bien-être & Co
Fleurs de sureau , gelée, astuces bien-être & Co
Fleurs de sureau , gelée, astuces bien-être & Co
Fleurs de sureau , gelée, astuces bien-être & Co

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Égopode version cuisine sauvage

25 Février 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans la forêt, #Dans les Jardins Amis, #En cuisine..., #Gastronomie sauvage, #Gourmandises..., #Plantes sauvages, #Printemps, #Tonus, #Légumes, #Cueillette sauvage

 

Savourez le Printemps

 

… et l’Égopode !

Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage
Par endroits il pointe déjà le bout de son nez et il ne va pas tarder à apparaître un peu partout. Appelé aussi herbe-aux-goutteux, en raison de ses propriétés diurétiques, mais aussi pied-de-chèvre ou parfois encore petite angélique, l’égopode est considéré par certains comme l’un des meilleurs légumes sauvages. Et si on testait ?
L’égopode se plaît dans les lieux frais et ombragé, sous-bois et bords de rivière. Grâce à ses feuilles divisées en trois folioles, elles-mêmes redivisées en trois, il est facile à reconnaître.  Avec ses longs rhizomes nombreux et profonds, l’égopode peut même se montrer extrêmement envahissant : de nombreux jardiniers en savent quelque chose !
Il y a mieux à faire que de s’épuiser à l’arracher : mangez-le ! Le meilleur moment ? Maintenant !
Si vous les froissez, les jeunes feuilles, vert clair et tendres, sentent un peu le céleri ou la carotte.  Leur saveur elle aussi délicatement aromatique se prête à différentes préparations dont bien sûr de belles et grandes salades sauvages. Mais pas seulement…
Une fois qu’elles sont plus développées, on peut encore consommer les feuilles de l’égopode jusqu’en automne mais on les préfèrera alors cuites, en légumes, dans des soupes, des quiches ou encore des plats de pâtes ou de riz.
Feuilletés à l’égopode
Une recette de Françoise Marmy

 

Pour la réaliser, il vous faut...
1 rouleau de pâte feuilletée
1 grosse poignée de jeunes feuilles d’égopode
100 g de feta ou de sérac
1 gousse d’ail hachée, ou de l’ail des ours
1 oignon
sel ou tamari

 

Ensuite : 

  • Faites revenir l’oignon et l’ail dans de l’huile d’olive.
  • Ajoutez l’égopode en la faisant tomber, salez et poivrez.
  • Écrasez la feta ou le sérac à la fourchette.
  • Mélangez avec l’égopode.
  • Étalez la pâte et farcissez-la du mélange en formant de petits chaussons.
  • Faites cuire 20 mn à four chaud.
La suite ? On vous laisse deviner… Bon appétit !

 

Cette recette, tout comme les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle ! 
Vous aimez la cueillette ? Allez faire un tour sur son site et, plaisirs de la cuisine sauvage, préparations de remèdes familiaux ou encore apéros colorés et raffinés, découvrez ses prochains stages ici ou ailleurs ! 

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Et encore, toujours histoire de vous mettre l’eau à la bouche…

Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage

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Cornouilles : la délicieuse saison des confitures sauvages....

17 Septembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Françoise Marmy Publié dans #Été, #Automne, #Cueillette Sauvage, #En cuisine..., #Confitures, #Gastronomie sauvage, #Fruits, #Dans le jardin, #Gourmandises...

 

Confiture de Cornouilles

 

C’est de saison et tellement bon… !

Cornouilles : la délicieuse saison des confitures sauvages....
Aujourd’hui, je vous laisse avec notre invitée : l’idée, la recette et les photos, tout est signé Françoise Marmy. Et je ne vous dis qu’une chose : vous allez vous régaler…

 

Les cornouillers (Cornus mas) se trouvent à l’état sauvage dans des endroits plutôt ensoleillées, dans le bas Valais ou au pied du Jura par exemple. On en voit souvent plantés en bord d’autoroutes, dans des haies, en ville, dans des parcs et des jardins. L’idéal, si on en a la possibilité, c’est d’en planter chez soi ! Il est le premier à fleurir à la sortie de l’hiver, et en plus d’être décoratif il est très mellifère. Que des bons points !

 

Si vous avez la chance d'avoir du terrain et que vous souhaitez l'arboriser, je ne peux donc que  vous recommander le cornouiller mâle (à ne pas confondre avec le cornouiller sanguin) à la place du forsythia qui, lui, n’est pas de chez nous.
Le cornouiller lorsqu'il est en fleurs, juste au sortir de l'hiver...Le cornouiller lorsqu'il est en fleurs, juste au sortir de l'hiver...

Le cornouiller lorsqu'il est en fleurs, juste au sortir de l'hiver...

Et maintenant en fruits, à l'origine d'une bien délicieuse confiture !

Et maintenant en fruits, à l'origine d'une bien délicieuse confiture !

​​​​​​Place maintenant à la cueillette, puis à la préparation de cette délicieuse confiture ! 
Cueillez les cornouilles bien mûres, soit en les ramassant par terre après avoir légèrement secoué les branches, soit en passant la main dans les branches pour laisser tomber celles qui se détachent facilement.
Une fois de retour... en cuisine !
  • Mettez les cornouilles dans une casserole et recouvrez d’eau.
  • Faites-les cuire jusqu’à ce qu’elles deviennent molles : c’est très rapide, si elles sont bien mûres 2 à 3 minutes suffisent.
  • Retirez la casserole du feu et écrasez les cornouilles avec un presse-purée.
  • Passez-les au passe-vite pour extraire la pulpe et séparer les noyaux. Pour cette opération il faut utiliser un passe-vite en inox assez costaud avec la grille à gros trous.
  • Pesez la purée de cornouilles et ajoutez la moitié du poids en sucre.
  • Pour assurer la consistance, vous pouvez ajouter une cuillère à soupe de pectine de pommes (j’utilise l’Unigel, que j’achète en magasin bio).
  • Laissez cuire 5 à 10 minutes puis remplissez des bocaux stérilisés jusqu’en haut.
  • Une fois bien fermés, retournez les pots pendant 2 minutes.
Et pour la suite, à quel moment, sur quel pain, avec qui partager...  libre à vous d'improviser !

 

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Miam... de quoi se régaler, je vous l’avais dit laugh! Je reprends la plume, ou plutôt le clavier, le temps de signaler, toujours avec Françoise Marmy, quelques journées incontournables si vous aimez les plantes sauvages. Tous les détails sont par ici :

(Article modifié et republié)

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Cornouilles : la délicieuse saison des confitures sauvages....
Cornouilles : la délicieuse saison des confitures sauvages....
Cornouilles : la délicieuse saison des confitures sauvages....
Cornouilles : la délicieuse saison des confitures sauvages....

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REINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALE

26 Juillet 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Lotions & Co, #Dans la forêt, #Dans les champs, #Fleurs, #Gourmandises..., #Soins du corps, #Éte, #Produits "maison" et naturels, #Plantes, #Garder la forme, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Cueillette sauvage, #Gastronomie sauvage, #Dans les Jardins Amis, #Dessert & Douceur, #Sans lait ni gluten

Reine-des-Prés...

 

ou des jardins ?

 

REINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALE
Fréquente dans les lieux humides, aux abords des ruisseaux, la reine-des-prés se reconnaît facilement par sa grande taille - souvent plus de 1 mètre de hauteur -, ses feuilles très découpées, ses fruits qui sont comme autant de petites boules vertes spiralées, et surtout ses innombrables petites fleurs crème qui embaument l’air les soirs d’été. Pas étonnant qu’elle soit aussi souvent invitée dans les jardins…
Si on l’appelle parfois « aspirine sauvage », ce n’est pas pour rien : ses fleurs et ses feuilles, qui dégagent lorsqu’on les froisse une forte odeur un peu pharmaceutique, possèdent d’exceptionnelles qualités anti-inflammatoires, anti-rhumatismales, fébrifuges et anti-douleurs.
Selon l’antique médecine des signatures, selon laquelle la plante elle-même désigne les maux qu’elle est susceptible de soigner, la reine-des-prés (Filipendula ulmaria), qui pousse près de l’eau, est précisément censée soigner les maux liés à l’humidité, comme les refroidissements ou certaines douleurs articulaires…
Ses propriétés son attribuées à des dérivés salicylés, voisins de ceux qui agissent dans l’aspirine. Pour la petite histoire, cette dernière est d’ailleurs ainsi nommée
d’après l’ancien nom botanique de la reine-des-prés, la spirée (Spiraea ulmaria).
Revenons à notre élégante fleur et à ses qualités fort appréciables dans de nombreuses situations, et notamment pour les personnes qui souffrent de rhumatismes.
  • Préparez une infusion de reine-des-prés, et appliquez les fleurs encore chaudes en cataplasme sur les régions à apaiser.
La reine-des-prés contribue à faire baisser le taux d’acidité dans l’organisme, ce qui contribue à soulager, entre autres, les problèmes articulaires. Pour en profiter doublement :
  • Laissez infuser 1 cuillère à café de fleurs séchées dans un quart de litre d'eau pendant une dizaine de minutes, et buvez jusqu’à 3 tasses de cette tisane par jour.
Utilisez des fleurs séchées depuis moins d’un an.
La reine-des-prés agit également comme un puissant diurétique et un grand draineur, ce qui en fait une excellente alliée pour retrouver rapidement la forme et, si nécessaire, oublier les vôtres… Elle se montre en effet fort efficace contre la rétention d'eau et, du même coup, la cellulite.
  • Buvez pendant 3 semaines, le matin à jeun et le soir avant de vous coucher, une infusion de reine-des-prés préparée comme proposée ci-dessus.
Prudence : renoncez toutefois à cette infusion si vous supportez mal les dérivés salicylés, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. Idem en cas de « lunes » à tendance hémorragique.
Très intéressante aussi, toujours pour lutter contre la disgracieuse, une huile facile à préparer, juste maintenant :
  • Versez un demi-litre d’huile d’olive sur une grosse poignée de reine-des-prés. Chauffez le mélange au bain-marie pendant 2 heures, laissez reposer une nuit, et filtrez.
  • Le plus important reste à faire : frictionnez chaque jour les zones critiques, matin et soir pour des résultats optimaux. 
Des flans à la reine-des-prés ? Laissez-vous tenter ! 
Et si je passe sans transition des excès de féminité au plaisir des papilles, n’y voyez aucune malice ! Seulement l’expression d’une gourmandise parfaitement justifiée…
 Pour 12 ramequins , il vous faut :
1/2 l de crème liquide de soja
1/2 l de lait de riz
1 c. à café rase d’agar-agar en poudre
1 bouquet de fleurs de reine des prés
3 c. à soupe de miel d’acacia
  • Verser le lait et la crème dans une casserole.
  • Y ajouter le miel d’acacia et l’agar-agar, bien mélanger.
  •  Plonger les fleurs de reine des prés dans le liquide.
  • Porter à ébullition et laisser cuire 2 min.
  • Filtrer et verser dans des ramequins rincés auparavant à l’eau froide.
  • Mettre au frais.
  • Démouler avant de servir et décorer avec des fleurs de saison.
Cette appétissante recette est signée Françoise Marmy, tout comme d’ailleurs les différentes photos. Merci  Françoise ! Et pour en savoir plus sur ses activités, visitez son site : http://www.marmyplantes.com/ (voir aussi dans les Jardins Amis) et n’hésitez pas à la contacter !
Quant à la reine-des-prés, nous y reviendrons très bientôt. À suivre...

(Article republié)

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En attendant, retrouvez plein de recettes beauté mais aussi santé et bien-être, pour toute la famille, de saison et faciles à réaliser. C'est par là : http://www.lesjardinsdalice.ch/livres.html

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Achillée millefeuile et cuisine sauvage

15 Mars 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les champs, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Printemps..., #Sans lait ni gluten, #Cueillette sauvage, #Gastronomie sauvage, #Dans la forêt, #Dans les Jardins Amis

 

Vous reprendrez bien un peu

 

 

d’Achillée Millefeuille ?

Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Dans les légendes et la mythologie grecque, on l'appelle aussi l'herbe du guerrier. Et pour cause : elle était utilisée pour calmer les hémorragies et soigner les plaies causées par des blessures de guerre ! Achille, à qui elle doit son nom, connaissait, semble-t-il ses vertus !
Son effet calmant la rend fort utile en cas d'agitation, de troubles d'estomac, de migraine, de mal de dos, mais aussi de troubles circulatoires ou même de vertiges.
Un moyen simple de profiter de ses vertus est de la consommer en tisane, très efficace contre certains maux de tête :
  • Versez de l'eau bouillante sur une cuillère à café de feuilles sèches ou de fleurs d'achillée millefeuille, laissez infuser une minute et filtrez. 
  • Buvez jusqu'à 3 tasses bien chaudes par jour, par petites gorgées, entre les repas.
De nombreuses préparations, prêtes à l'emploi, pour le foie, la vésicule ou l'estomac, contiennent de l'achillée millefeuille.
Associée à d'autres plantes, elle permet aussi de soulager les rhumes et les grippes.
Précaution : l'achillée millefeuille est déconseillée pendant la grossesse !
Et puis pour notre plaisir l'achillée millefeuille  sait aussi se faire gourmande. La preuve, une nouvelle fois, avec Françoise Marmy, botaniste, animatrice de cours sur les plantes sauvages et créatrice de ces magnifiques plats…

 

 

Tartare à l’achillée millefeuille

 une recette de Françoise Marmy
De quoi avons-nous besoin ?
1 grosse poignée de feuilles d’achillée
1 c. à soupe de câpres
2-3 cornichons
1 petit oignon
tamari (sauce soja)
huile d’olive
1 c. à café de moutarde en grains
  • Hacher les feuilles d’achillée.
  • Hacher ensemble les câpres, les cornichons et l’oignon.
  • Mélanger avec l’achillée.
  • Ajouter la moutarde et l’huile pour rendre le mélange onctueux.
  • Assaisonner avec le tamari.
Ce tartare peut se servir sur un toast, une rondelle de courgette ou de concombre, sur une feuille d’endive ou farci dans une tomate cerise ou un champignon

Envie de suivre un ou plusieurs stages avec Françoise Marmy ?

Demandez le programme !
Découverte de la Cuisine sauvage à Massonnens les 24 avril et 18 mai.
Le cycle des 4 saisons, 4 demi-journées les mardis 16 avril, 14 mai, 4 juin et 10 sept.
2 week-end de Gastronomie Sauvage en Gruyère 25-26 mai et en Valais 15-16 juin.
Sans oublier les Apéros sauvages du 5 juin...

 

Plus ? C'est par là :

Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Achillée millefeuile et cuisine sauvage

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