Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
www.lesjardinsdalice.ch

dans les champs

BERCE ENCORE : cuisine sauvage , les fruits cette fois !

12 Juin 2020 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Dans les champs, #Printemps..., #Été, #Gastronomie sauvage, #Cueillette et cuisine sauvage, #En cuisine..., #Plantes, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Légumes

 

 

Berce encore….

 

 

Les fruits, cette fois !

Elle était l’invitée à notre table - et sur ce blog - il y a quelques semaines déjà. Côté cuisine sauvage, la berce ou grande berce, répandue le long des chemins et dans les prés, est une petite merveille.
En salade lorsqu’elles sont encore tendres, ses feuilles donnent plus tard de bons légumes. Cuisinez ses pétioles comme des côtes de bette, et glissez sa verdure dans des quiches, soupes ou gratins Quant à sa tige, elle est croquante et sucrée. Ses inflorescences, elles se dégustent après un bref passage à la vapeur... Et ses fruits alors ?
Réponse avec une nouvelle proposition signée Françoise Marmy….
Salade de lentilles aux fruits de berce 
200 g de lentilles 
Feuilles de laurier
5 clous de girofle
  • Cuire les lentilles dans 3 fois leur volume d’eau.
  • Laisser refroidir.
Sauce :
Sel aux herbes
Tamari
Moutarde en grains
Huile d’olive
Vinaigre balsamique
Zeste de citron
Fruits de berce encore verts
  • Mélanger tous les ingrédients.
  • Ajouter les fruits de berce coupés finement dans les lentilles et bien mélanger avec la sauce.
Crus, les fruits de la berce peuvent aussi aromatiser des salades, des vins, des chutneys… N’en abusez toutefois pas, car ils ont un goût très puissant.
BERCE ENCORE : cuisine sauvage , les fruits cette fois !

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOooOoOoOoOoOoOo

Comment reconnaître la grande berce ?

La grande berce, ou berce commune, se reconnaît facilement à sa tige robuste, striée et surtout recouverte de poils blanchâtres assez raides, ainsi qu’à ses feuilles, grossièrement découpées, qui, lorsqu’elles sont jeunes, ont la forme de pattes d’ours griffues. 
Vous avez peur de la confondre avec la berce du Caucase ?
Sa tige est entièrement recouverte de poils blancs et souples, tandis que celle de la berce du Caucase présente peu de poils. S’il y en a, ils sont raides et épars. Un indice encore : sa tige présente beaucoup de taches de couleur, allant du framboise au violet.
La face inférieure des feuilles de la grande berce est couverte de très nombreux poils blancs et souples, ce qui n'est pas le cas de la berce du Caucase
En guise de rappel : restez toujours très prudent avec les fleurs appartenant à la famille des ombellifères, car certaines, notamment la cigüe, sont très toxiques. Ne cueillez donc que les plantes dont vous êtes à 100 % sûrs !

 

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Envie de mieux connaître les plantes sauvages comestibles ? Suivez notre guide, Françoise Marmy, c'est par là :
BERCE ENCORE : cuisine sauvage , les fruits cette fois !
BERCE ENCORE : cuisine sauvage , les fruits cette fois !
BERCE ENCORE : cuisine sauvage , les fruits cette fois !
Lire la suite

Berce : invitez-la à votre table !

22 Mai 2020 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les champs, #En cuisine..., #Forme, #Legumes, #Printemps..., #Gastronomie sauvage, #Été, #Cueillette

 

Cuisine sauvage

 

 

Invitez la Berce à table !

Berce : invitez-la à votre table !
Elle apparait dans les champs peu après le pissenlit et fleurit au mois de juin. Dès le printemps, elle ravit les amateurs de saveurs sauvages. La berce, ou grande berce - il est vrai qu’elle peut dépasser un mètre de hauteur - est répandue le long des chemins et dans les prés, elle pousse de la plaine à la montagne dans les prairies riches.
La berce se reconnaît facilement à sa tige robuste, striée et surtout recouverte de poils blanchâtres assez raides, ainsi qu’à ses feuilles, grossièrement découpées, qui, lorsqu’elles sont jeunes, ont la forme de pattes d’ours griffues. 
Quand on froisse son pétiole, base de la feuille, elle sent très bon car très aromatique style fenouil, carotte et même mandarine.
Ses racines et ses feuilles ont des vertus digestives et calmantes.
La berce est cependant aussi appréciée comme aphrodisiaque…
Il s’agit cependant de toujours rester très prudent avec les fleurs appartenant à la famille des ombellifères, car certaines, notamment la cigüe, sont très toxiques. Ne cueillez donc que les plantes dont vous êtes à 100 % sûrs !
Mais revenons à votre berce du jour... 
Côté cuisine sauvage justement, c’est une merveille. Ses jeunes feuilles, tendres, conviennent bien en salades et plus tard, lorsqu’elles sont plus développées, elles donnent de bons légumes. Sa tige est croquante et sucrée. Quant à ses inflorescences, elles se dégustent après un bref passage à la vapeur. Ses longs pétioles se cuisinent comme des côtes de bette, tandis que la verdure convient très bien en quiche, soupe ou gratin.
Délicieux aussi : les jeunes tiges et boutons floraux juste cuits à la vapeur, pas plus de 10 min, servis avec une petite sauce vinaigre balsamique, huile d’olive et sel.
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOooOoOoOoOoOoOo
Françoise Marmy nous propose de déguster en ce moment les jeunes tiges et pétioles, ou queues de la feuille revenus à la poêle avec des carottes et du gingembre. « Tout simple, mais un régal ! ». Si c’est elle qui le dit…
Tiges et boutons floraux de berce
au gingembre et aux carottes
Pour la préparation :
Des tiges de berce coupées en tronçons + quelques boutons entiers
4 carottes coupées en rondelles
1 c. à soupe d’huile d’olive
1 cm de rhizome de gingembre frais coupé fin
1 à 2 c. à soupe de sauce de soja (tamari)
  • Faire revenir les carottes à la poêle dans l’huile 
  • Ajouter les tiges de berce et les boutons floraux ensuite le gingembre.
  • Mouiller avec la sauce de soja.
Il ne reste qu'à déguster !

 

Cette recette tout comme les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle !

 

Vous aimez la cueillette et les saveurs de la cuisine sauvage ? Vite, allez faire un tour sur son site et découvrez ses prochains stages ici ou ailleurs ! Plein d'autres tentations ici :

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Lire la suite

Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...

13 Mars 2020 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les champs, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Legumes, #Plantes, #Printemps..., #Gastronomie sauvage, #Été

En couronne ou en pesto...

 

Le Plantain, c’est vraiment bien !

Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...

Fort utile en cas de refroidissement ou d’allergies, que ce soit en sirop ou en teinture, le plantain, si fréquent le long des chemins ou dans les jardins, rend de nombreux autres services et fait même parfois très plaisir… jusqu’en cuisine !

Plantain lancéolé ou grand plantain, aux feuilles plus courtes et plus larges, ont les mêmes propriétés astringentes, adoucissantes, anti-inflammatoires et même digestives puisqu’il contient beaucoup de mucilage !
Invitez-le en cuisine !
Il y a différentes manières de profiter à la fois de ses qualités nutritives et de son subtil petit goût de champignon. 
Juste ciselées, les jeunes feuilles de plantain sont agréables dans les salades, dont elles corsent un peu la saveur.  
Lorsqu’elles deviennent plus coriaces, elles s’ajoutent très bien aux soupes, avec d’autres feuilles si vous êtes adepte de la cuisine sauvage ou avec des légumes, ou encore aux gratins, mélangées avec les autres ingrédients.
Pour en prolonger les bienfaits et le plaisir, pourquoi pas un pesto de plantain ?
Couronne farcie au pesto de plantain 

 

Avec le plantain, ce qui est bien c’est qu’on le trouve facilement, pendant une longue période, et qu’il s’apprête de différentes manières. Aujourd’hui, voici une Couronne au pesto de plantain moyen ou plantain lancéolé, proposée par Françoise Marmy.
Il vous faut :
1 pâte à pizza bio
Et du pesto au plantain, ultra simple à réaliser :
1 gros bouquet de feuilles de plantain
3 c. à s. de graines de tournesol
2 c. à s. de parmesan râpé
4 c. à s. d’huile d’olive
Quelques zestes de citron
sel marin fin

 

  • Hachez finement les feuilles de plantain et les graines de tournesol.
  • Ajoutez le parmesan et le sel.
  • Incorporez l’huile, le zeste de citron et mélangez. On peut aussi mixer le tout.
  •  Étalez le pesto sur une pâte à pizza rectangulaire, coupez-la en 2 dans le sens de la longueur puis former des rouleaux pour ensuite les coller afin de former une couronne. 
  • Faites des incisions sur toute la circonférence.
  • Dorez avec un jaune d’œuf.
  • Disposez la couronne sur une plaque à gâteau et faites cuire au four à 240° pendant 15 à 20 min.
Important : pour vos cueillettes, évitez bien sûr les abords de route ou de chemin susceptibles d’être pollués ainsi que les champs et les jardins traités !
Les plantes du printemps sont en train de montrer le bout de leur nez ! C’est le moment idéal pour participer à des stages de Cueillette et Cuisine Sauvage, se reconnecter à la Nature et à une alimentation saine et vivante. Vous avez une grosse envie d’en apprendre plus sur le régal végétal ? Suivez Françoise Marmy , qui nous offre ces photos et cette magnifique recette, sur les sentiers ! Apéros sauvages, week-ends de gastronomie sauvage, en passant par le cycle des 4 saisons (attention, premier rendez-vous très bientôt, le 15 avril !), découvrez d’irrésistibles stages sur www.marmyplantes.com.

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Encore plus sur le plantain ? C'est par là...

Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...
Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...
Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Lire la suite

COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise

6 Juin 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bien-être, #En cuisine..., #Lotions & Co, #Produits "maison" et naturels, #Boissons sages, #Dans les champs, #Fleurs, #Gastro sauvage, #Gourmandises..., #Peau (Soins de la), #Plantes, #Dans le jardin, #Visage, #Soins du corps, #Été, #Bobologie

 

Gentil et sublime

 

Coquelicot

COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise
Parfait mélange d’éclat et de fragilité, et tellement beau à l’orée des champs de céréales ou dans le jardin, le coquelicot ou « pavot rouge », ne se contente pas d’y apporter ses touches écarlates et d’enchanter le regard : il offre aussi à celles qui veulent bien le cueillir de jolies et parfois délicieuses qualités…
Si vous trouvez un endroit bien sûr éloigné des bords de route, dans un champ non traité, c’est parfait ! Profitez de faire une belle cueillette, car vous apprécierez le coquelicot (Papaver rhoeas) aussi bien séché que frais.
Quant à ses graines, elles sont exfoliantes : n’hésitez donc pas à les garder pour un gommage !
Côté beauté, adoucissant et antirides, le coquelicot est très respectueux des peaux sèches. Il est aussi un bel allié dans la prévention et même le traitement des premières rides.
Avec cette simple lotion, celles qui aiment déjà les coquelicots vont franchement les adorer…       

 

  • Versez une petite poignée de pétales séchés de coquelicot dans une grosse tasse d'eau bouillante.
  •  Laissez infuser 10 minutes, puis filtrez.
  • Conservez-la au frigo, vous pourrez ainsi en profiter plus longtemps.
Plutôt envie d’une huile de beauté magnifique ?  
  • Déposez dans un récipient en verre une poignée de pétales de coquelicot séchés (ou une très grosse de pétales frais) et recouvrez de 500 ml d’huile d’amande douce.
  • Laissez reposer au moins 15 jours, filtrez, et mettez en flacons.
Gourmandise et bien-être…
Adoucissant et calmant, le coquelicot est fort apprécié en infusion, seul ou mélangé par exemple à de la mauve ( 1 à 2 cuillères à café de pétales séchés par tasse, 10 minutes d'infusion)  et en sirop pour apaiser la toux, mais aussi pour  lutter contre la nervosité et l’insomnie, à plus forte raison si cette dernière provient de quintes de toux… ainsi bien sûr que pour le plaisir.
  • Portez un demi-litre d’eau à ébullition, et déposez un maximum de pétales de coquelicot fraîchement cueillis. Tournez avec une cuillère en bois, jusqu’à ce que tous les pétales soient en contact avec l’eau.
  • Laissez infuser quelques heures, dans un récipient couvert.
  • Filtrez en pressant bien, pesez, et ajoutez le même poids en sucre.
  • Remettez chauffer à feu doux, retirez dès les premiers bouillons et versez dans une bouteille.
2 à 4 cuillerées de ce sirop par jour soulagent en cas de toux.
Il est évidemment aussi permis de rallonger avec de l’eau, juste pour en faire un délicieux sirop !
  • Si vous vous contentez de les infuser, les fleurs de coquelicot, appliquées en cataplasme chaud, soulagent les paupières enflammées.
  • La même utilisation est recommandée, sur la joue, en cas d’abcès dentaire.
Côté cuisine sauvage, les jeunes feuilles de coquelicot, croquantes, fines et juteuses, peuvent, entre autres, être dégustées en salade.

Merci à Leila Moullet et à Dom pour les photos !

(Billet repris du 9 juin 2017)

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Fleurs, mais aussi fruits, plantes... la saison bat son plein ! Vous avez envie de recettes naturelles, efficaces et sympas à préparer avec ce que vous avez dans votre jardin, sous la main ? C'est maintenant, et c'est par ici :

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise
Lire la suite

Achillée millefeuile et cuisine sauvage

15 Mars 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les champs, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Printemps..., #Sans lait ni gluten, #Cueillette sauvage, #Gastronomie sauvage, #Dans la forêt, #Dans les Jardins Amis

 

Vous reprendrez bien un peu

 

 

d’Achillée Millefeuille ?

Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Dans les légendes et la mythologie grecque, on l'appelle aussi l'herbe du guerrier. Et pour cause : elle était utilisée pour calmer les hémorragies et soigner les plaies causées par des blessures de guerre ! Achille, à qui elle doit son nom, connaissait, semble-t-il ses vertus !
Son effet calmant la rend fort utile en cas d'agitation, de troubles d'estomac, de migraine, de mal de dos, mais aussi de troubles circulatoires ou même de vertiges.
Un moyen simple de profiter de ses vertus est de la consommer en tisane, très efficace contre certains maux de tête :
  • Versez de l'eau bouillante sur une cuillère à café de feuilles sèches ou de fleurs d'achillée millefeuille, laissez infuser une minute et filtrez. 
  • Buvez jusqu'à 3 tasses bien chaudes par jour, par petites gorgées, entre les repas.
De nombreuses préparations, prêtes à l'emploi, pour le foie, la vésicule ou l'estomac, contiennent de l'achillée millefeuille.
Associée à d'autres plantes, elle permet aussi de soulager les rhumes et les grippes.
Précaution : l'achillée millefeuille est déconseillée pendant la grossesse !
Et puis pour notre plaisir l'achillée millefeuille  sait aussi se faire gourmande. La preuve, une nouvelle fois, avec Françoise Marmy, botaniste, animatrice de cours sur les plantes sauvages et créatrice de ces magnifiques plats…

 

 

Tartare à l’achillée millefeuille

 une recette de Françoise Marmy
De quoi avons-nous besoin ?
1 grosse poignée de feuilles d’achillée
1 c. à soupe de câpres
2-3 cornichons
1 petit oignon
tamari (sauce soja)
huile d’olive
1 c. à café de moutarde en grains
  • Hacher les feuilles d’achillée.
  • Hacher ensemble les câpres, les cornichons et l’oignon.
  • Mélanger avec l’achillée.
  • Ajouter la moutarde et l’huile pour rendre le mélange onctueux.
  • Assaisonner avec le tamari.
Ce tartare peut se servir sur un toast, une rondelle de courgette ou de concombre, sur une feuille d’endive ou farci dans une tomate cerise ou un champignon

Envie de suivre un ou plusieurs stages avec Françoise Marmy ?

Demandez le programme !
Découverte de la Cuisine sauvage à Massonnens les 24 avril et 18 mai.
Le cycle des 4 saisons, 4 demi-journées les mardis 16 avril, 14 mai, 4 juin et 10 sept.
2 week-end de Gastronomie Sauvage en Gruyère 25-26 mai et en Valais 15-16 juin.
Sans oublier les Apéros sauvages du 5 juin...

 

Plus ? C'est par là :

Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Achillée millefeuile et cuisine sauvage

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Lire la suite

L'automne sans lait et sans gluten

12 Octobre 2018 , Rédigé par Le Blog de Véronique Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Garder la forme, #Dans la forêt, #Dans les champs, #Gourmandises..., #Plantes, #Legumes, #Sans lait ni gluten, #Automne, #Gastronomie sauvage

 

Les Délices de l’Automne

 

 

Végétariens, sans lait et sans gluten

L'automne sans lait et sans gluten
Chaque saison apporte son lot de plaisirs… et ceux de la table ne sont évidemment pas les moindres ! Après un été magnifique, l’automne invite à faire un petit retour vers l’intérieur. C’est le temps de l’introspection, des feux de cheminée et des bons petits plats. Si les moments de silence et de solitude sont précieux, ceux que l’on dédie au partage le sont tout autant. Reste une question, de plus en plus souvent posée : comment concocter un repas haut en couleurs qui fasse, gustativement mais aussi diététiquement, le bonheur de tous ?
Pas toujours facile de cuisiner bio, sans lait, sans blé et sans viande, c’est vrai !
Si vous êtes confronté aux allergies ou intolérances, les vôtres ou celles de votre entourage, vous avez certainement la maîtrise des produits qui permettent de remplacer le lait et le gluten. Et vous le savez bien : cela n’empêche vraiment pas d’être gourmand/e !
Avez-vous déjà essayé la farine de maïs, par exemple, agrémentée de pétales de fleurs comestibles et de graines pour préparer des crackers très  craquants ?
Pour les sauces, les gratins et soufflés, les crèmes dessert, les pâtes à crêpes ou les clafoutis, oui à la farine de riz complet, seule ou mélangée à un peu de farine de châtaigne ou de sarrasin.
Envie d’un couscous de légumes ? Accompagnez-le de millet  ou de quinoa.
Boulgour de sarrasin ou quinoa pour vos prochains taboulés, riz mélangé avec des lentilles, des pois chiches ou des azukis, en met ou en salade… l’heure est aussi venue de découvrir plein de nouvelles saveurs.
Quant aux gâteaux faits maison, pour qu’ils restent toujours et partout les préférés, optez pour une base de farine de riz et de poudre d’amande : c’est le meilleur truc pour les garder moelleux !
La recette maintenant...

 

Il n’en reste pas moins que créer des recettes qui vont du peti déj’ au dessert, en comptant même avec quelques bocos, ou bocaux à emporter à l’école ou au bureau, tout cela végétarien, de saison, sans gluten et sans caséine, c’est un joli défi !
Signé Pilar Lopez, le résultat, Cuisiner autrement en automne, est plus qu’appétissant. En plus des explications et de l’indication du temps de préparation et de cuisson, à chaque recette correspond une photo pleine page : de quoi vraiment mettre l’eau à la bouche et avoir envie de passer très vite en cuisine ! Mac Patata, cake de début d’automne, taboulé de chou-fleur surprise, crumble aux légumes, potée de pois chiches, ragoût de légumes et autres risottos, sans vous parler des cookies géant très chocolat ou de la crème citron et cajou… Pour tout vous dire, je me régale rien qu’en le feuilletant !
Comme la deuxième saison des orties bat encore son plein, empruntons dans ce joli livre la recette du velouté d’orties.
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Pour 4 personnes :
8 pommes de terre moyenne
1 gros bouquet de sommités d’orties tendres
4 gousses d’ail
Lait de riz
Sel marin, poivre,
Huile de colza ou olive ou sésame grillé ou pépin de courge
Gomasio (facultatif)
Graines germées
  • Éplucher les pommes de terre, les découper en petits cubes.
  • Éplucher l’ail.
  • Déposer les pommes de terre et l’ail coupé en tronçons dans une grande casserole et couvrir de lait de riz à hauteur.
  • Saler, poivrer.
  • Faire cuire jusqu’à ce que les pommes de terre soient fondantes.
  • Éteindre le feu et ajouter les sommités d’orties. Remuer et couvrir.
  • Laisser à couvert pendant 5 minutes.
  • Verser le tout dans le mixeur et mixer finement.
  • Rajouter un peu de lait de riz chaud si le velouté paraît un peu épais, jusqu’à l’obtention de la consistance souhaitée.
  • Au moment de servir, ajouter un filet d’huile de colza ou d’olive, ou de sésame grillé… et parsemer de gomasio et de graines germées.
Cette recette et sa photo sont tirées de Cuisiner autrement en automne, Recettes végétariennes de saison sans gluten sans caséine, de Pilar Lopez, éditions Mosaïque-Santé. Merci à elles de nous  avoir permis de la partager ici !
Pilar Lopez est créatrice d’une école pour cuisiner autrement, précisément. Retrouvez-la sur le site cuisiner-autrement.com : une mine de recettes et d’astuces !
Si le velouté d’orties vous tente dépêchez-vous de partir faire votre cueillette : le plus loin possible des routes et de leur pollution, évidemment, et sans oublier vos gants !
Et puis bien sûr, rien ne vous empêche de réaliser le même velouté avec un mélange d'herbes sauvages !

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Encore plus d'idées avec les orties ? Par ici...

Et, si vous êtes "sans gluten", jetez aussi un oeil par là :

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Lire la suite

Orties et Gastronomie sauvage : la tarte !

25 Mai 2018 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Bien-être, #Dans la forêt, #Dans les champs, #Gourmandises..., #Printemps..., #Tonus, #Garder la forme, #Gastronomie sauvage, #Été, #Automne

 

L’Ortie ?

 

 

Faites-en tout un plat !

Orties et Gastronomie sauvage : la tarte !

Après le beurre d’ortie, la soupe d’ortie, les canapés, le pesto, la quiche ou même la gelée aux orties, l'incontournable infusion aux si nombreuses vertus… connaissez-vous la Tarte aux Orties à la serbe ?

Cette spécialité nous est proposée par Voyka Milovanovic, pour faire suite à un précédent billet qui décidément ne manquait pas de piquant. Pour réaliser sa Tarte aux Orties à la serbe, une fois la cueillette effectuée, c’est très simple...
Ensuite, réunissez :
  • 400 g de farine de maïs
  • 200 g de farine de blé
  • un sachet de levure chimique
  •  ½ l de lait  (ou de lait végétal)
  • 4 oeufs
  • 4 cuillères à soupe d’huile
  • 200 g d’orties blanchies et coupées en petit morceaux
  • 150 g de fromage blanc : de la feta par exemple
  • un peu de sel

 

Mélangez tous les ingrédients et versez la pâte dans un moule à gâteau.
Faites cuire une demi-heure au four à 200°C.
Et…  bon appétit et Merci Voyka !

 

La même, en version ortie, asperges et feta 😋 :
Vous avez le choix entre procéder comme ci-dessus, en mélangeant tous les ingrédients, préparer une pâte avec les farines, la levure et le lait tiède ou encore choisir une autre pâte. 
Ensuite... garnissez avec les ingrédients proposés dans la recette plus ceux qui vous font plaisir ! 
Orties et Gastronomie sauvage : la tarte !Orties et Gastronomie sauvage : la tarte !

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Une autre suggestion sympa et gourmande ?

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

 

L’ortie est bien sûr une incomparable alliée bien-être et même beauté, en soins externes également. Plus par ici…
Orties et Gastronomie sauvage : la tarte !Orties et Gastronomie sauvage : la tarte !Orties et Gastronomie sauvage : la tarte !

Photo d'ouverture : (c) zoryanchik www.fotosearch.fr

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Lire la suite

ALLERGIES : A comme Atchoum ...

16 Mars 2018 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobos & Co, #Forme, #Phyto, #Printemps..., #Fleurs, #Garder la forme, #Huiles Essentielles, #Infos sympas, #Dans la forêt, #Dans les champs, #Plantes

 

A comme… Atchoum et Allergies

Ça y est, il est de retour, vive le printemps ! Enfin, pas pour tout le monde. Éternuements en rafales, larmoiements et picotements, nez qui coule et gorge qui gratte… vous ne connaissez que trop ? L’idéal aurait été de s’y prendre assez tôt. Une séance d’acupuncture tous les 15 jours, par exemple, à partir de janvier, limite sérieusement les dégâts. Trop tard ? Parez au plus urgent…
Grâce à sa double action préventive et curative, et comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, l’acupuncture reste une bonne option : deux séances par semaine dès les premières réactions assurent déjà un printemps plus confortable.
Au rayon des oligo-éléments, cobalt et manganèse sont précieux pour lutter contre les allergies.
L’homéopathie, elle aussi, offre une aide appréciable. À choisir en fonction du terrain, avec l’aide d’un(e) professionnelle !
L’huile de nigelle, à raison d’une cuillère à café chaque matin, semble aussi atténuer ce gros souci de saison.
Parmi les remèdes naturels qui ont fait leurs preuves, pensez aussi à l’huile essentielle d'estragon, qui a une action anti-histaminique. Gardez-en toujours un petit flacon à portée de main, et respirez-la à plein nez chaque fois que vous sentez une crise arriver. Elle vous soulagera immédiatement, et peut-être même sur la durée.
Quant à la cure d'infusion d'orties, soit 1 à 1,5 litre dans la journée, côté désensibilisation c'est tout simplement un "must"  !
Gare aux pollens mais... vive le plantain !
Enfin, mon préféré d’entre tous, vraiment très efficace (en tout cas pour moi) : la teinture-mère de plantain.
Si ce sont les pollens d’arbre qui vous incommodent, il vous la faut tout de suite, immédiatement : droguiste, herboriste ou pharmacien vous la proposeront toute prête.
  • Prenez-en de 25 à 30 gouttes, 3 fois par jour, dans un petit verre d’eau.
Si vous êtes surtout sensible aux graminées ou à certaines fleurs, vous avez un petit répit. Dans ce cas, préparez-la vous-même, au moins partiellement :
Et pour la nigelle, c'est par là :
Et surtout... BEAU PRINTEMPS !

 

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Lire la suite

BAUME DE CONSOUDE

16 Février 2018 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice - Invitée : Françoise Marmy Publié dans #Bien-être, #Produits "maison" et naturels, #Dans la forêt, #Dans les champs, #Peau (Soins de la), #Plantes, #Soins du corps, #Dans le jardin, #Forme, #Printemps..., #Huiles Essentielles, #Phyto, #Bobologie, #12 mois par an !

 

La Consoude ?

 

Faites-en tout un Baume !

BAUME DE CONSOUDE
Toutes celles et ceux qui l’ont déjà utilisée le savent : rien de tel que la pommade à la consoude  pour soulager les articulations ainsi que certains soucis de peau ! Un seul ennui : on ne la trouve pas toujours si facilement ?  Qu’à cela ne tienne ! Préparez-la vous-même !

 

Il y a quelques temps, on vous invitait à réaliser votre teinture de consoude (voir lien ci-dessous). Encore plus facile à appliquer, voici aujourd’hui comment réaliser un baume. Suivez le guide, qui est ici Françoise Marmy, herboriste et experte en cuisine sauvage.
Le baume offre une façon particulièrement pratique de profiter des bienfaits de la consoude, puisqu’il est facile de toujours en avoir un pot dans sa  poche ou dans son sac.
Ce qu’il vous faut…
(pour environ 12 pots de 30 ml)
250 g de racines fraîches de consoude +  quelques feuilles  
250 ml d’huile d’olive ou d’huile de  millepertuis
90 g de beurre  de karité  (ou graisse de  Coco)
35 g de cire d’abeille
HE  de lavande
1,5 dl  d’eau de source ou  hydrolat

 
Et maintenant…
  • Lavez les racines de consoude et épluchez-les.
  • Hachez les racines et les feuilles de consoude.
  • Mettez au bain-marie l’huile et le beurre de  karité.
  • Faites cuire la consoude au bain-marie pendant 45 mn dans l’huile et le beurre de karité.
  • Filtrez à travers une passoire  fine.
  • Remettez au bain-marie et faites fondre la cire dans l’huile à la consoude.
  • Faites chauffer l’eau dans une casserole  jusqu’à ébullition, puis ajoutez-la au mélange.
  • Utilisez un mixeur- plongeur pour obtenir une émulsion homogène.
  • Continuez de mixer jusqu’à obtention d’une crème lisse. Pendant ce temps, ajoutez entre 10 et 50 gouttes d’huile essentielle de lavande ou de votre  choix (géranium, eucalyptus citriodora….)
  • Mettez en pots.

 

Il ne reste plus qu’à apprécier l’effet de la consoude en appliquant votre baume sur les entorses, déchirures, contusions et autres meurtrissures, sur les articulations douloureuses, ainsi que sur les gerçures ou les mains abîmées. Bref, une petite préparation « maison » dont vous ne pourrez plus vous passer !

 

Différentes manières de procéder…
Il est possible de simplifier la fabrication en partant de la macération huileuse de racines fraîches déjà  prête, que vous avez peut-être sous la main ou que aurez préparée préalablement.
Si tel n’est pas le cas, utilisez les racines séchées (en herboristerie ou droguerie, si vous n'en avez pas récolté l'an passé).
Autre option : attendez le printemps pour prélever les racines fraîches. Il suffit pour cela de trouver de la consoude ou… d’en planter dans votre jardin !
Françoise Marmy, qui signe cette recette ainsi que les photos, est herboriste et spécialiste en cuisine sauvage. Si la cueillette mais aussi la préparation d’apéritifs, de repas ou de remèdes familiaux vous tente, consultez son programme ! Juste pour vous mettre l’eau à la bouche, les réjouissances reprennent en avril avec la Découverte de la cuisine sauvage, soit une balade avec au menu cueillette et préparation d’un menu savoureux et coloré ! Pour aller à sa rencontre :
BAUME DE CONSOUDEBAUME DE CONSOUDEBAUME DE CONSOUDE

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Et pour retrouver un petit portrait de cette grande douée qu'est la consoude, c'est par là :

 

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Lire la suite

REMÈDE « MAISON » : un SIROP PECTORAL

18 Août 2017 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Garder la forme, #Produits "maison" et naturels, #Dans les Jardins Amis, #Fleurs, #Dans les champs, #Plantes, #Éte, #Dans le jardin, #Forme, #Hiver, #Phyto, #Automne, #Bobologie, #Remèdes "maison", #Sirops

 

Petit (ou gros) mal de gorge ?

 

 

Un Sirop et ça repart !
REMÈDE « MAISON » : un SIROP PECTORAL
Les canicules s’éloignent, les soirées se font plus fraîches, et les mois en « r » qui montrent bientôt le bout de leur nez… cela ne va pas tarder à gratouiller et à chatouiller. Anticipez et préparez maintenant le sirop qui chassera les chats dans la gorge de toute votre petite tribu ! En vedette : le lierre terrestre, le plantain et la mauve
Les petits remèdes aux grands effets, on en raffole ici ! En voici un, à préparer avec votre cueillette du moment pour pouvoir en profiter lorsque le froid sera venu.
Lierre terrestre, plantain et mauve conjugent leurs nombreuses propriétés, adoucissantes, calmantes, émollientes, pectorales, antitussives et anti-inflammatoires notamment, pour nous aider à soulager plus rapidement refroidissements, toux et bronchite, et garder une voix claire tout l’hiver.
Pour réaliser  le Sirop pectoral de Françoise, il vous faut :
1 l. d’eau
800 g de sucre blond bio (ou brun)
1 grosse poignée de feuilles de plantain
1 grosse poignée de feuilles de lierre terrestre (il rampe partout en cette saison)
1 poignée de fleurs de mauve
1 jus de citron
 Ensuite...?
  • Faites bouillir l’eau et le sucre pendant environ 20 min.
  • Retirez du feu.
  • Coupez grossièrement les feuilles de plantain et de lierre terrestre.
  • Plongez-les dans le sirop bouillant, ajoutez les fleurs de mauve et couvrez.
  • Laissez infuser les plantes quelques heures ou une nuit dans le sirop encore chaud.
  • Filtrez, ajoutez un jus de citron et remettez sur le feu jusqu’à ébullition.
  • Aussitôt cette dernière atteinte, remplissez à ras du goulot des bouteilles propres et préalablement trempées dans de l’eau bouillante.
  • Il ne vous reste plus qu’à étiqueter…
L’idéal est de boire ce sirop dilué avec de l’eau chaude ou ajouté à une tisane.
Rien ne vous empêche cependant d’en prendre jusqu’à 4 cuillères à café par jour (3 pour les enfants).

 

La recette de ce sirop pectoral, tout comme d'ailleurs les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle !

Vous aimez les saveurs de la cuisine sauvage, les préparations gourmandes, boissons ou confitures par exemple ? Vite, allez faire un tour sur son site et découvrez ses stages de septembre :

 

Plus sur la mauve ? Pour ça, c’est par là…

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

REMÈDE « MAISON » : un SIROP PECTORAL
REMÈDE « MAISON » : un SIROP PECTORAL
REMÈDE « MAISON » : un SIROP PECTORAL

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Lire la suite
<< < 1 2 3 4 > >>