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gastronomie sauvage

François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo

23 Août 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens Publié dans #Coups de Coeur, #Cueillette et cuisine sauvage, #Cueillette Sauvage, #Dans la forêt, #Dans le verger, #Des idées et des Hommes, #Fleurs, #Fruits, #Gastronomie sauvage, #Livres, #Plantes, #Plantes sauvages, #12 mois par an !

François Couplan
La passion des plantes et des hommes
François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo

Véritable pionnier dans son domaine, François Couplan anime des stages à nuls autres pareils. Grand voyageur, il a parcouru le monde à la rencontre des hommes et des plantes. Il initie aussi certains grands chefs aux saveurs des « simples ». Auteur de nombreux livres sur les plantes sauvages comestibles - plus d'une centaine aujourd'hui ! -  il a aussi publié un récit. Le premier où il parle aussi de lui. Attention, cet homme est contagieux…

Ajoutez qu’il enseigne l’utilisation des plantes sauvages en Europe et aux Etats-Unis, qu’il emmène tous ceux qui ont envie de le suivre aussi bien à la découverte des plantes sauvages comestibles qu’en stage de survie, et qu’à peine un livre paraît qu’un autre est déjà en préparation, et la première question s’impose : mais où trouve-t-il donc toute cette énergie ?  Et devinez la réponse…« Dans les plantes, bien sûr ! ».

Des champignons, fraises des bois, myrtilles et pissenlits de sa tendre enfance aux canapés d’ortie, soupes de cynorrhodons ou d’angélique, violettes parmentier, filets de consoude, crèmes à l’aspérule, et autres délices sauvages, il y a une vie de passion. Mille et une expériences et découvertes qu’il raconte dans « Ce sont les plantes qui sauvent les hommes » (*).

Derrière l’ethno-botaniste, le lecteur rencontre l’homme. Un anti- conformiste de la première heure, un épris de solitude, qui pourtant semble n’aimer rien tant que le partage.

Et pour ma part, je ne résiste pas au plaisir de publier ici un article rédigé il y a quelques années déjà, mais qui permet une fois de plus de passer un moment avec François et sa, ses passions.  Avec, tout à la fin du billet, une surprise, une très bonne nouvelle 😊 ...

Du rock à la pleine nature

Dès l’adolescence, les rencontres nourrissent son amour pour la nature. Thérèse d’abord, une femme qui elle aussi aime les plantes, et qui lui fait rencontrer Henri Martin, un « poète-botaniste ». « Je venais de Paris, du rock, d’un monde dur, et avec lui je découvre un monde de paix, de beauté, de senteurs, d’harmonie. Il m’a fait découvrir poétiquement un monde que j’avais à peine entraperçu en étant enfant ». Puis, à 20 ans, il va voir cet Oncle Marcel, qui avait déjà plus de 80 ans et dont on ne parlait jamais dans la famille car il passait pour un excentrique. Goût pour la vie simple, nourriture végétarienne, et une philosophie certaine… c’est plus qu’il n’en faut à François Couplan pour se sentir bien auprès de lui ! « En plus, j’ai fait beaucoup de balades avec lui. Tout comme Henri Martin, il avait une personnalité énorme. En fait, ils ont été mes maîtres, même si je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment. Après, j’ai toujours fonctionné en autodidacte ».

N’en déduisez pas pour autant que son chemin était tout tracé. Il raconte aussi une adolescence difficile, avec la drogue, puis la dépression. « Je menais une vie malsaine, en mangeant mal, et en pensant mal ». Lui qui incarne aujourd’hui une certaine idée de la vie saine a-t-il un message à tous ceux, jeunes ou pas, qui sont mal dans leur peau ? « Je sais qu’on ne peut pas donner de conseils. Si je leur dis « allez vous balader dans la nature, vous verrez comme c’est génial », ils me riront au nez ! Pourtant, j’aurais envie de leur dire plein de choses. Mais en fait, la plus importante serait « acceptez d’être là où vous en êtes. Et puis regardez, observez, essayez de vous rapprocher de vous-même le plus possible. Et surtout… osez ! ». Les plantes sont, pour certains, un moyen pour y arriver. Mais la finalité, c’est la conscience ».

Cueillette à Central Park 

Du premier voyage à New York, où même dans Central Park il arrive à faire une cueillette sauvage, il nous emmène ensuite dans toutes ses explorations : d’abord Islande, Egypte, Inde du Sud, Crète, Sénégal, puis Océan Indien, Afrique noire, Europe de l’Est, Asie. Entre ses séjours auprès des guérisseurs africains et ces moments presque magiques où, seul, il perçoit une présence qui est en réalité celle d’une plante, certains endroits l’ont-ils plus particulièrement touché ? « Ils m’ont tous marqué plus que les autres. C’est comme quand on me demande quelle est ma plante favorite : elles sont toutes mes favorites ! »

Quant aux côtés parfois un peu irrationnels de certains de ses instants de vie, pour lui c’est très simple : « Le rationnel n’est qu’une façon de vivre la réalité. Il y en a des tas d’autres. Pourquoi s’en priver ? J’ai appris que l’on ne peut pas tout comprendre… »

Réveiller le sauvage qui sommeille…

Avec François Couplan, la profession d’ethno-botaniste prend un sens plus large que celui du dictionnaire. « Pour moi, ce qui compte c’est d’observer les rapports entre les hommes et les plantes, mais aussi de les vivre. Puis de les transmettre au grand public ». Preuves en sont le succès des nombreux stages qu’il anime. « Ce qui m’intéresse, ce que j’ai envie de partager c’est le côté sensoriel, relationnel, c’est le vécu avec les êtres vivants que sont les plantes ».

Dans son récit il affirme que, soigneusement caché, le cueilleur vit encore en chacun de nous. Alors comment le réveiller ? « En allant faire un tour dans la nature, en sentant une plante, en en touchant une autre. Il s’ouvre alors un embryon de relation et petit à petit le sauvage peut se réveiller… ».

La nouveauté maintenant... 

 

Depuis plusieurs mois, François Couplan publie sur son site un feuilleton intitulé « Des plantes et des hommes » où il nous invite à l’accompagner dans ses voyages : https://couplan.com/voyage-vegetal-1/  Désormais, il propose aussi de le découvrir sous un nouveau format à travers sa série vidéo. Vite, la troisième vient de paraître... 😊

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(*) À lire :  François Couplan, Ce sont les plantes qui sauvent les hommes (éd. Plon) et La nature nous sauvera : Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui, entretien avec Patrice Van Eersel (éd. Albin Michel), ainsi bien sûr que tous les livres de François Couplan pour vous guider sur les sentiers passionnants de la cueillette sauvage...

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Robinier faux acacias mais... véritables délices !

18 Avril 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Arbres, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dessert & Douceur, #Elixirs & Vins, #En cuisine..., #Fleurs, #Gastronomie Sauvage, #Gourmandises..., #Printemps

Robinier faux acacias mais... véritables délices !

 

Le Robinier : Faux Acacia

 

mais ... véritables délices !

Connu surtout pour le doux et délicieux miel liquide et ambré produit par les abeilles qui raffolent de ses fleurs, l’acacia a aussi pour beaucoup d’entre nous un parfum d’enfance. En réalité, il offre de quoi se régaler des plus petits aux plus grands...
De son vrai nom robinier faux acacia (Robinia pseudoacacia) cet arbre, que l’on trouve jusqu’à une altitude de 700 m., se plaît tant chez nous qu’il pourrait en devenir envahissant. Peu exigeant, il pousse très rapidement. Pourquoi on l’aime tant ? Il offre chaque printemps des grappes de fleurs blanches au parfum enivrant. Les abeilles s’en délectent, c’est un vrai régal pour elles. Une particularité toutefois : la sécrétion de nectar ne devient abondante que lorsque la température est supérieure à 20 °C.
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Fraîchement cueillies, ses fleurs peuvent être ajoutées en fin de cuisson sur des crêpes, entrer dans la composition de cakes, et bien sûr se transformer en délicieux beignets :
» Pour 10 grappes de fleurs d’acacia, préparez une pâte avec 100 g de farine (blé ou autre si vous êtes sans gluten).
» Faites un puit, cassez un œuf, ajoutez une pincée de sel, puis 3 verres de lait, de lait végétal ou de bière si vous préférez des beignets plus légers et croustillants, en versant peu à peu. Incorporez le tout et mélangez en pétrissant bien.
 »  Ensuite, trempez une grappe dans la pâte en la tenant par la queue et plongez-la dans la friteuse. Dès qu’elle devient joliment dorée, déposez-la dans une assiette recouverte de papier absorbant, saupoudrez de sucre et... à vos papilles et à vos souvenirs d’enfance !

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Côté boissons, là encore les fleurs blanches et odorantes du robinier faux acacia ont beaucoup à nous offrir. Je n’ai pas encore testé la limonade et le sirop (cela viendra !), mais si vous appréciez les rhums arrangés, je ne saurais assez vous recommander celui-ci :
» Mettez 1 à 2 poignées de fleurs, préalablement détachées une à une de la grappe, dans une bouteille de rhum blanc, et laissez reposer... aussi longtemps que vous pourrez résister !
Vous préférez une version apéritive ? 
» Versez un litre de vin blanc, sec ou sucré, c’est comme vous préférez, sur une grosse poignée de fleurs, laissez macérer 2 mois dans l’obscurité et filtrez.
À moins que vous ne vous laissiez tenter par cette autre recette, un rien plus sophistiquée :
» Dans un gros bocal, versez un litre de vin blanc sec sur 2 poignées de fleurs. Ajoutez un petit verre d’alcool et un peu de miel liquide. Mélangez le tout et laisser macérer pendant 10 jours, filtrez, mettez en bouteille et conservez cet apéro au frais 10 jours avant de déguster.
Attention : seules les fleurs du robinier faux acacia sont comestibles ! Son écorce, ses graines et ses feuilles contiennent des substances toxiques en cas d’ingestion.

 

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Capucine : une fleur jolie à croquer !

7 Août 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Gastronomie sauvage, #En cuisine..., #Bien-être, #Dans le jardin, #Epices, #Fleurs, #Gourmandises..., #Tonus, #Été, #Cheveux (Soins des), #Garder la forme, #Bonheurs

Elle enchante les yeux et les papilles...

 

Éloge de Dame Capucine !

Capucine : une fleur jolie à croquer !
La capucine, cette jolie fleur qui répand ses joyeux orangés dans les jardins et sur les balcons et enchante le regard tout l’été, est vraiment à croquer… dans tous les sens du terme ! Fragile et charmante, elle devient quasiment magique quand elle apparaît et fleurit, dans toutes les nuances orangées, au milieu de son abondant feuillage. 
Délicieuse et en plus bourrée de vitamine C, elle contribue à sa manière à renforcer notre « bouclier naturel ». Tout en régalant les gourmands et les curieux de saveurs sauvages, puisque tout se mange, dans cette pimpante petite fleur : ses feuilles, ses pétales frais, et même ses graines…
Son utilisation la plus simple ? Si vous passez la journée dans la nature, préparez des sandwiches avec du pain complet, du beurre et des feuilles de capucine. Apprécierez au passage leur odeur de poivre !
Si vous n’en avez encore jamais goûté, découvrez-la par exemple en salade :
  • Émincez quelques oignons blancs.
  • Ajoutez des feuilles de capucine et de la rucola. 
  • Préparez une sauce avec huile d’olive, vinaigre balsamique, poivre et sel, puis versez-la sur la salade.
  • Répartissez des dés de mozzarella, et décorez avec quelques fleurs de capucine.
Quant aux graines, finement hachées, vous les apprécierez comme une épice : recommandées, par exemple, sur les grillades !
Et si on les préparait, puis les utilisait aussi comme des câpres ? Aussitôt dit, aussitôt fait...
  • Faites bouillir 1,5 dl de vinaigre de vin blanc avec une pincée de sel et 1 cuillère à café de sucre.
  • Versez une poignée de graines de capucine dans un bocal.
  • Recouvrez avec le vinaigre, ajoutez des graines de coriandre, comme ici quelques brins de thym du jardin ou tout autres condiments qui vous fait envie..
  • Fermez le bocal et laissez macérer 3 semaines au frais, dans un endroit sombre, avant de déguster.

 

Mon grand préféré …

 

… pour faire durer le bonheur et la saveur si caractéristique des joyeuses petites fleurs jusqu’à l’été prochain : le vinaigre de capucines ! Rien de de plus simple à préparer : 
  • Versez une belle poignée de fleurs dans un bocal, recouvrez de vinaigre de cidre, « oubliez » pendant un mois ou deux, puis filtrez et mettez dans de petites bouteilles.

     

Il ne reste plus qu’à apprécier le goût légèrement poivré de cette préparation, aux propriétés par ailleurs diurétiques et stimulantes. Et rien ne vous empêche de l’utiliser en usage externe, par exemple en massage pour stimuler la repousse des cheveux wink !

 

Si vous avez des capucines dans votre jardin ou sur votre balcon, histoire de varier et de colorer les plaisirs, ajoutez des pétales de fleurs fraîches pour décorer vos salades et certains de vos desserts : aussi craquant à l’œil qu’au palais ! 

La « fleur de l’amour » côté bien-être…

 

La capucine ouvre l’appétit et favorise la digestion. Ses feuilles et ses fleurs ont la réputation de purifier le sang. On la dit aussi dépurative.
Réputée pour renforcer les défenses naturelles de l’organisme, aider à lutter contre les refroidissements, les inflammations de la gorge et des bronches et, lorsque nécessaire, les soigner, elle agit aussi favorablement sur les infections des voies urinaires.
Ses graines, elles, ont des propriétés purgatives.
En application externe, la capucine a des propriétés antiseptiques et cicatrisantes.
En infusion - préparée de préférence avec des capucines cultivées par vos soins ! -, elle renforcera votre résistance aux infections et, en cas de rhume ou de bronchite, réduira les sécrétions des muqueuses puis favorisera leur évacuation : 
  • Versez une grosse tasse (2,5 dl) d’eau bouillante sur 1 à 2 cuillères à café de feuilles et éventuellement de fleurs de capucine.
  • Laissez infuser 10 minutes.
  • Filtrez.
Une précaution : évitez de prendre cette infusion, riche en vitamine C, le soir. À moins que vous souhaitiez ne pas dormir… Au Pérou, on appelle la capucine « la fleur de l’amour » !
(Article modifié et republié)

 

La capucine est aussi une douée côté beauté au naturel ! À découvrir par ici… 

Capucine : une fleur jolie à croquer !

Pour faire le plein d'idées autour de la capucine et d'autres fleurs amies du bien-être, c'est par là : 

Capucine : une fleur jolie à croquer !
Capucine : une fleur jolie à croquer !
Capucine : une fleur jolie à croquer !
Capucine : une fleur jolie à croquer !

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PISSENLIT : LE VIN...

19 Avril 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Dans les champs, #Elixirs & Vins, #Fleurs, #Gourmandises..., #Plantes, #Éte, #Bonheurs, #Printemps..., #Tonus, #Coups de Coeur, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Gastronomie Sauvage

PISSENLIT : LE VIN...

 

Préparez les plaisirs de l'été...

 

Oui au Vin de Pissenlit !

Les printemps se suivent et sur certains points exquis se ressemblent... Cela vaut bien une nouvelle reprise : mettez ces petits soleils en bouteille !
Le bonheur est toujours dans le pré, cours-y vite... cette fois pour préparer un apéro estival aussi délicieux que rafraîchissant. Après le premier essai  du printemps passé,  j'attendais avec impatience de pouvoir en refaire, je ne vous dis que ça. Voilà qui vous tente, vous aussi ? Cueillez alors 1 à 2 belles poignées de fleurs de pissenlit, aux alentours de midi, lorsqu’elles sont bien ouvertes. Ensuite…
Laissez sécher les fleurs à l’air libre, sur un plateau ou dans un grand sac en papier bien ouvert, afin que leurs petits hôtes puissent s’en aller.
Le lendemain, il suffit de mettre dans un gros bocal :
· les fleurs de pissenlit
· 2,5 dl d’alcool (alcool à 45°, alcool de fruits ou  Vodka par exemple)
· 1 l. de vin blanc
· 1 citron bio coupé en  tranches
· 200 g de sucre.
Laissez macérer un mois, filtrez. C’est tout ? Oui c’est tout !
Il ne reste plus qu’à mettre en bouteilles et à déguster bien frais, et surtout... en bonne compagnie !
Petit conseil d'amie : là, cela vous fera seulement un ou deux petits apéros. N’hésitez donc pas à multiplier les quantités par 2, par 3, par autant que vous voulez !

(Billet republié)

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Si les champs sont recouverts de pissenlit, à vous aussi ce délicieux classique :
PISSENLIT : LE VIN...
PISSENLIT : LE VIN...
PISSENLIT : LE VIN...

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Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !

13 Avril 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Françoise Marmy Publié dans #Bobologie, #Dans le jardin, #Dans les Jardins Amis, #Cueillette et cuisine sauvage, #En cuisine..., #Gastronomie Sauvage, #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Peau (Soins de la), #Printemps, #Sans lait ni gluten

Lamier Pourpre
Une « sauvage » qui ne demande qu’à se faire aimer !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
On l’appelle parfois aussi ortie rouge, et, bien que souvent considéré comme une mauvaise herbe, le lamier pourpre est un excellent couvre sol : non seulement il protège ce dernier mais en plus, grâce à son système de racine, il aère la terre. Et lorsque vous déciderez de l’enlever, et bien… mangez-le !
Avec ses jolies fleurs pourpres, le lamier pourpre (Lamium purpureum) est l’un des premiers à offrir de quoi se nourrir aux abeilles.Ces dernières ne sont d’ailleurs pas les seules à pouvoir en profiter, puisque le nectar sucré du lamier pourpre fait aussi le bonheur des enfants qui aiment le sucer après avoir coupé un bout de la base du calice !
Les feuilles et les sommités de cette jolie adventice ont aussi quelques propriétés médicinales : riches en tanins et en mucilages, elles sont notamment toniques, astringentes, expectorantes. Les feuilles, lavées et écrasées, ont des vertis désinfectantes et cicatrisantes, si bien que l’on peut les appliquer en cataplasme sur les plaies. Les fleurs, elles, sont appréciées pour préparer des tisanes contre la bronchite.
Et dans l’assiette ?
Froissée entre les doigts, la plante dégage une odeur poivrée. Facile à consommer sous différentes formes elle permet ainsi de profiter de sa teneur élevée en fer et autres sels minéraux.
Jeunes pousses, feuilles et têtes fleuries du lamier pourpre peuvent être dégustées aussi bien crues que cuites. Ajoutées aux salades, elles apportent un sympa petit goût de champignon et tandis que finement hachées elles rehausseront bien une sauce.
Pour agrémenter une soupe, en beignets ou, comme ci-dessous, en omelette… plus question de qualifier le lamier de mauvaise herbe !
Et si vous en doutez encore, il est plus que temps de préparer cette recette, proposée par Françoise Marmy :
Omelette aux pousses de lamier pourpre
Pour 2 personnes :
2 poignées de tête de lamier pourpre - 4 œufs - 1 petit oignon - huile d’olive- 1 tombée de lait d’avoine ou autre - sel aux herbes
Ensuite...
❁ Battez les œufs avec le sel
❁ Ajoutez les têtes de lamier
❁ Coupez l’oignon
❁ Chauffez l’huile d’olive dans une poêle et faites revenir l’oignon.
❁ Versez par-dessus les œufs battus.
❁ Baissez le feu et laissez cuire doucement jusqu’à consistance souhaitée
❁ Repliez l’omelette sur elle-même et servez sur une assiette, en décorant avec les fleurs du lamier pourpre.

 

La recette vous plaît ? Avec Françoise Marmy, qui nous offre ici aussi ses magnifiques photos, partez à la découverte des « simples », aussi bien pour le plaisir du palais que pour soigner toute votre famille. Retrouvez toutes ses activités ici :  

Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !

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Le plantain, c'est toujours bien

9 Mars 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Bobos & Co, #Dans le jardin, #Dans les champs, #Gastronomie Sauvage, #Plantes sauvages, #Phytothérapie, #Printemps, #Remèdes naturels, #Cueillette et cuisine sauvage

 

Pesto, apéro et trucs anti-bobos…

 

Le Plantain, c’est toujours bien !

Le plantain, c'est toujours bien
Encore bien trop souvent considéré comme une mauvaise herbe, le plantain regorge de trésors pour notre bien-être et même parfois pour notre plaisir gustatif ! Partons à sa rencontre, le long des chemins sauvages ou tout simplement dans les jardins …
Plantain lancéolé, qui doit son nom à la forme de ses feuilles en fer de lance, ou plantain major (ou grand plantain), dont les feuilles sont plus courtes et plus larges, les deux ont sensiblement les mêmes qualités.
En plus d’être très faciles à trouver et à identifier, sans aucun risque de se tromper, ils offrent leurs propriétés astringentes, adoucissantes, anti-inflammatoires et même digestives puisqu’ils contiennent beaucoup de mucilage. Et ce n’est pas tout : ses vertus dépuratives, antitussives et expectorantes font aussi du plantain un formidable allié en cas de refroidissements.
On comprend de mieux en mieux pourquoi les druides lui attribuaient un caractère sacré !
Invitez-le en cuisine !
Riches en vitamines (A, B, C et K) et en minéraux (calcium, phosphore, fer, soufre...), jeunes et juste ciselées, les feuilles de plantain rehaussent agréablement la saveur des salades. Une jolie manière de profiter à la fois de ses qualités nutritives et de son petit goût de champignon !
Mais il y en a bien d’autres : une fois qu’elles deviennent plus coriaces, ajoutez-les à une soupe, mariez-les à d’autres légumes ou encore à des gratins  !
Au printemps, à vous le plantain, les feuilles de pissenlit et les jeunes pousses d’ortie pour une soupe détox on ne peut plus naturelle !
Lorsqu’elles deviennent plus coriaces, elles s’ajoutent très bien aux soupes, avec d’autres feuilles si vous êtes adepte de la cuisine sauvage ou avec des légumes, ou encore aux gratins, mélangées avec les autres ingrédients.
Pour en prolonger les bienfaits et le plaisir, pourquoi pas un pesto  de plantain ? 
- Lavez et séchez bien les feuilles de plantain, puis hachez-les grossièrement, d’abord au couteau puis au mixer.
- Ajoutez les différents ingrédients : noisettes en poudre, huile d’olive, sel marin moulu et poivre, et mixez à nouveau.
- Versez dans de petits bocaux préalablement stérilisés, et veillez à ce que le tout soit bien recouvert d’huile d’olive.
Toutes les variantes sont envisageables, évidemment. Avec ou sans parmesan ? Pignons en plus ou à la place des noisettes, amandes plutôt que noisettes, un peu de jus de citron, ail si vous l’aimez… c’est comme vous préférez !
À l’heure de l'apéritif, toujours avec la cueillette du jour, voici une fort sympathique façon de surprendre vos convives : 
- Lavez des feuilles de plantain lancéolé, séchez-les avec un linge.
- Dans une grande poêle, versez un peu d’huile d’olive et, lorsque cette dernière est à bonne température, faites revenir les feuilles de plantain 2 à 3 minutes de chaque côté.
- Retirez du feu. Saupoudrez de sel marin. Il n’y a plus qu’à croquer…
Trucs anti-bobos
En cas de refroidissement, de mal de gorge ou de toux, le plantain se transforme alors en bienfaisante tisane.
Versez de l'eau bouillante sur une à deux cuillères à café de feuilles de plantain, que vous aurez préalablement hachées menu. Laissez infuser 10 à 15 minutes, filtrez, sucrez avec un peu de miel et buvez deux à trois tasses de cette tisane dans la journée.
En usage externe, cette même infusion se révèle aussi utile en gargarismes, pour calmer les angines, ou encore en lotion contre l’acné.
Quant à la décoction de feuilles de plantain  de feuilles de plantain, que vous aurez laissé cuire une vingtaine de minutes, elle, se révèle bien utile pour imbiber des compresses lorsqu’il s’agit de soulager conjonctivite et yeux irrités.
Ce qu’il y a de vraiment bien avec le plantain, c’est qu’on le trouve partout ! Tout comme d’ailleurs les petites bêtes abeilles, guêpes et autres moustiques… 
En cas de piqûre d’insecte, il s’agit bien sûr de retirer le dard s’il y a lieu, mais ensuite il suffit de cueillir une feuille fraîche de plantain, de la froisser ou de la mordiller pour en exprimer le suc, et de l’appliquer sur la piqûre pour calmer immédiatement la douleur. La bonne nouvelle ? Comme la nature fait bien les choses, chaque fois que vous vous faites piquer (moustique ou orties d’ailleurs) en cours de balade, il y a toujours du plantain tout près de vous !
En guise de rappel …  
Pesto, soupe, salade ou sirop, quels que soient vos projets, effectuez bien sûr vos cueillettes loin des bords de route ou de chemin susceptibles d’être pollués ainsi que les champs et les jardins traités !
OoO Bien que le plantain soit particulièrement doué pour aider à se prémunir contre les allergies, il arrive que certaines personnes présentent des réactions… allergiques au plantain : si c’est votre cas, abstenez-vous, évidement !
OoO Enfin, il faut encore savoir qu’à fortes doses le plantain peut avoir des effets laxatifs…. vous voilà avertis !

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Et que diriez-vous, par exemple en rentrant de balade, de préparer et de déguster, en famille ou entre amis, une délicieuse couronne de plantain ? C'est par là... 

La saison est aux allergies, et là aussi le plantain est un précieux allié :

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Castagnaccio : vive les châtaignes !

7 Octobre 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Automne, #Biscuits & Co, #Châtaignes, #Dans le jardin, #Dans la forêt, #Dans le verger, #Dessert & Douceur, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Sans lait ni gluten, #Traditions, #Cueillette et cuisine sauvage, #Gastronomie Sauvage

Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !

 

Saveurs de Toscane (ou d’ailleurs)

 

À vous le Castagnaccio !

Castagnaccio : vive les châtaignes !
La belle lumière dorée d’automne, les châtaignes, la Toscane… j’en suis fan ! Si vous aussi vous craquez pour tous ces plaisirs, voici un incontournable facile à réaliser où que vous soyez pour retrouver très vite à la fois les odeurs et les saveurs du Sud !
Véritable symbole gourmand des mois « r », elles sont de retour. Les châtaignes font le charme des balades frileuses en ville, lorsque la nuit tombe. Elles garnissent avec bonheur les mets automnaux. Sans oublier les redoutables vermicelles, délices des petits et des grands ! À moins que vous ne les préfériez glacés, mais dans ce cas, il vous faudra attendre la période des fêtes…
Ce qui va en revanche merveilleusement bien avec la saison, c’est le castagnaccio !
220 g de farine de châtaigne tamisée (eh oui, pour une fois je l’ai fait…)
20 g de sucre de canne
7 ou 8 cuillerées à soupe d‘huile d’olive
40 g de raisins secs blonds et foncés mélangés
50 g de pignons de pin
2 jolies branches de romarin
3 dl d’eau
En guise de préparatifs :
- Mettez tremper les raisins secs dans un bol d’eau une dizaine de minutes.
- Faites revenir les pignons dans une poêle, sans rajouter de matière grasse.
- Versez 5 ou 6 cuillerées à soupe d’huile d’olive dans une petite poêle, ajoutez les aiguilles d’une branche de romarin et faites chauffer doucement : l’huile sera ainsi délicieusement parfumée. Laissez ensuite refroidir.
Ensuite…
🌰 Ajoutez progressivement l’eau à la farine tamisée et au sucre, sans cesser de remuer, jusqu’à obtenir une pâte très lisse.
🌰 Versez encore la moitié de l’huile d’olive, une partie des raisins, des pignons et des brins du romarin, tout en gardant un peu de tout  pour la décoration finale.
🌰 Versez la masse dans un moule bas (pour moi petite plaque à gâteau de 24 cm de diamètre), préalablement graissé.
🌰 Lissez bien le dessus, répartissez le reste de l’huile d’olive, des raisins, des pignons et du romarin.
🌰 Glissez dans le four, idéalement préchauffé à 170 ou 175 °, et laissez cuire une demi-heure environ. Le castagnaccio est prêt lorsque le dessus est craquelé.
Résultat ? Rustique à l’extérieur, moelleux à l’intérieur, et franchement des saveurs à se relever la nuit !
🌰🌰🌰   Comme souvent avec les recettes régionales, il existe de nombreuses variantes à cette préparation : avec ou sans sucres avec ou sans sel, avec parfois des cerneaux de noix, du fenouil, du zeste d'orange...
Du goût et quelques autres belles qualités…
Pendant longtemps, la châtaigne a été un aliment de base pour les habitants du centre de la France, Ardèche et Cévennes surtout, ainsi que des montagnes corses et de l’Italie,
Pour pouvoir bien les conserver, on les faisait alors sécher Les châtaignes étaient ensuite trempées puis cuites dans du lait ou dans une soupe, ou alors écrasées en farine dont on faisait des galettes, de la purée épaisse, ou des crêpes. Le châtaignier était d’ailleurs surnommé « l’arbre à pain » !
Aujourd’hui, les châtaignes font partie des aliments vraiment intéressants, à re-découvrir et à mettre plus souvent, sous une forme ou une autre, au menu.
On en raffole bien sûr en marrons chauds, ou alors en brisolée, avec un beau choix de fromages et du raisin !Mais ce n’est de loin pas tout…
Lorsqu’elles sont proposées au naturel, déjà cuites et sous vide, il suffit de les chauffer et de les présenter en accompagnement, ou alors de la rajouter à des potées de légumes, ou des gratins.
En purée, c’est une excellente base de desserts, crèmes, vermicelles et autres gâteaux. Pensez-y aussi en version salée, pour réaliser des terrines ou des pâtés végétaux…
Cerise sur le gâteau : les châtaignes sont dépourvues de gluten, ce qui leur assure une place de choix sur la table aussi bien des personnes intolérantes au gluten que de celles qui y sont allergiques.
La farine de châtaigne a un goût très prononcé. Comme elle est dépourvue de gluten, impossible d’en faire du pain, à moins de la mélanger à une ou des autres farines, pour le seul plaisir de sa saveur. Elle permet en revanche de donner de l’onctuosité aux soupes, de préparer une riche crème anglaise, des crêpes, des clafoutis, de confectionner de délicieux cakes…
Autant de bonnes raisons de s’en régaler : profitez-en, car la saison passe vite ! 
(Billet republié) 

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De saison également, sans châtaignes mais toujours avec du romarin...

Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !

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Verveine citronnelle, gelée & Co

8 Août 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Confitures, #Coups de Coeur, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Gastronomie sauvage, #Gourmandises..., #Plantes Aromatiques, #Été, #Plantes, #Automne

 

Fan de Verveine Citronnée ?

 

 

Tentez la Gelée !

Verveine citronnelle, gelée & Co

Vous l’appréciez peut-être en infusion glacée pour vous rafraîchir pendant les canicules, en tisane le soir pour vous détendre avant d’aller dormir, en sirop pour préparer les plus sympas des cocktails sans alcool ou alors franchement en liqueur. Et si, histoire de varier les plaisirs, vous décliniez aussi la verveine en surprenante gelée ?

La verveine citronnelle, dite aussi verveine odorante ou du Pérou, a des propriétés très proches de celles de la mélisse. Aujourd’hui, intéressons-nous à elle juste par pure gourmandise… 
Plusieurs souches de verveine si odorante me tendaient les bras que je n’ai pas pu résister.
Si vous avez vous aussi envie de vous offrir quelques fantaisies sur ce thème si délicieusement parfumé, voici l'une des nombreuses manières de le décliner :
  • Faites d’abord bouillir 900 ml d’eau.
  • Après ébullition, ajoutez 125 feuilles de verveine.
  • Laissez infuser 2 heures environ.
  • Filtrez, ajoutez 450 g de sucre (soit la moitié de la quantité d’eau initiale).
  • Chauffez, ajoutez encore deux sachets d’agar-agar que vous aurez pris soin de délayer préalablement dans l’infusion refroidie, laissez cuire encore 2 ou 3 minutes et mettez en bocaux.
J’avoue que j’ai encore ajouté 2 bonnes cuillères à soupe de liqueur de Verveine (voir lien ci-dessous), juste avant de mettre en pots, mais c’est tout à fait facultatif wink!
Résultat de la mini production : 5 jolis petits bocaux, au vert translucide. À déguster sur une tartine, avec un fromage blanc, pour couronner une coupe glacée « maison », ou encore à glisser dans une crème chantilly, pour détourner une sauce destinée à accompagner le poisson, ou simplement pour prolonger le plaisir de la verveine et sucrer une tisane plus tard dans l’année … à vous de choisir et d’imaginer ! 

 

Pour la Liqueur de Verveine, ou l'irrésistible Vin de Verveine et Citron, suivez les liens… 

 

 

Si vous êtes vraiment fan de la Verveine Citronnée… faites-vous plaisir ! Crème ou flan pour le dessert, sirop rafraîchissant pour les journées chaudes, et même une pétillante eau de toilette... plein d'idées par ici :

Verveine citronnelle, gelée & CoVerveine citronnelle, gelée & CoVerveine citronnelle, gelée & Co
(Billet republié)

 

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ASPÉRULE - LA FÉE DES BOIS

6 Mai 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Boissons sages, #Dans la forêt, #En cuisine..., #Elixirs & Vins, #Fleurs, #Printemps..., #Plantes, #Sans lait ni gluten, #Gourmandises..., #Coups de Coeur, #Forme, #Zen, #Tisane, #Gastronomie sauvage, #Dessert & Douceur

À la rencontre de la Fée des bois,

 

l'Aspérule Odorante

L’aspérule odorante, cette jolie plante que l’on trouve dans les sous-bois et les endroits ombragés, surtout dans les forêts de hêtres, rend le mieux son parfum une fois séchée. Mais pour profiter de ses qualités, apaisantes et gourmandes, c’est maintenant qu’il faut la récolter !
Comment la reconnaître ? Ses feuilles étroites, en forme d’étoiles, sont réunies par six ou huit sur la tige, et forment plusieurs étages superposés. Mais c’est surtout à son bouquet de minuscules fleurs à quatre pétales, d’un blanc pur, et délicatement parfumées que vous l’identifierez.
N’hésitez pas à la cueillir, et à la laisser sécher : c’est ainsi qu’elle révélera tout son arôme, très caractéristique, qui rappelle à la fois le foin et la vanille. D’où son nom d’aspérule odorante…
Cette fleur délicate est au cœur d’une délicieuse spécialité de saison, le Vin de Mai :
  • Dans un récipient couvert ou un gros bocal, versez 1 litre de vin blanc sur un gros bouquet de sommités séchées d’aspérule .
  • Ajoutez 20 g de sucre et éventuellement quelques tranches d’orange bio.
  • Laissez reposer entre 5 et 6 heures. Filtrez, remettez en bouteille et laissez reposer au frais jusqu'au moment de déguster .
Ensuite ? Un petit verre avant le repas favorise une bonne digestion et… fait plaisir !
En version très sage...
Ses qualités à la fois toniques et calmantes font de l’aspérule une bonne alliée en cas de stress, d’irritabilité, de surmenage, de fatigue, de palpitations et de troubles du sommeil. Elle a des propriétés diurétiques, anti-inflammatoires et semble aussi favoriser la digestion. Vous l’aimerez également en tisane, seule ou associée à de la mélisse, pour calmer, apaiser, et faciliter le sommeil.
Son grand plus ? À condition toutefois de ne pas en abuser, elle convient aussi bien aux enfants qu’aux personnes âgées. Seules les femmes enceintes n’y ont pas droit.
Côté cuisine...
Chic, un dessert sans lait ni gluten !

Et enfin, si vous aimez tout ce qui rappelle la saveur de la vanille, régalez-vous ! Facile à glisser dans une crème, un flan ou un entremet, l’aspérule se prête à la composition de nombreux desserts… y compris sans lait ni gluten. La preuve avec l'irrésisitible crème à l'aspérule :
  • Versez un demi-litre de lait végétal sur une grosse poignée d’aspérules séchées.
  • Portez à ébullition et laissez infuser 2 ou 3 heures.
  • Filtrez en pressant bien les fleurs, pour un arôme optimal…
Puis :
  • Mélangez 2 oeufs, 30 g de sucre et 1 cuillère à café de fécule, ajoutez au lait végétal et faites chauffer le tout en remuant sans arrêt.
  • Retirez du feu dès que le mélange commence à bouillir. Versez dans un saladier et laissez refroidir.
Il ne reste plus qu'à servir et à apprécier !

(Billet republié)

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Plus sur le Vin de Mai, ou Maitrank ? C'est par là :

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Et puis, pendant que la forêt nous fait plein de cadeaux, les jardins et les champs aussi... Si vous aimez préparer des lotions de beauté mais aussi des soins de bien-être 100 % naturels 100 % maison, la belle saison est de retour ! Des idées et des suggestions ? C'est par ici :

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ASPÉRULE - LA FÉE DES BOISASPÉRULE - LA FÉE DES BOISASPÉRULE - LA FÉE DES BOIS
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Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler

3 Mai 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les Jardins Amis, #Dans les champs, #En cuisine..., #Fleurs, #Gourmandises..., #Phyto, #Printemps..., #Été, #Gastronomie Sauvage, #Plantes sauvages, #Remèdes naturels, #Produits "maison" et naturels

Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler

 

Lierre Terrestre

 

 

Une plante tout à fait délicieuse !

Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler
Jardin, champs, haies, bords de route ou forêt… pour autant qu’il puisse profiter d’un peu d’ombre et d’humidité, le lierre terrestre se plait et revient partout ! À dire vrai, il serait même vite envahissant. Mais loin de nous l’idée de s’en plaindre lorsque l’on connaît ses qualités !
Autrefois considéré comme plante magique et parfois utilisé pour la divination, le lierre terrestre avait la réputation, s’il était placé sous le lit, de redonner des forces à la jeune mère après l’accouchement.
Il était également apprécié pour aromatiser la bière et lui apporter une certaine amertume. Depuis, le houblon a pris le relais, mais si vous faites votre bière vous-même et que du lierre terrestre pousse près de chez vous, pourquoi ne pas essayer ?
Au Moyen Age, il était recommandé pour faire baisser la fièvre.
Traditionnellement apprécié depuis la même époque pour soigner, entre autres troubles, le rhume, la toux et les différentes formes de bronchites, il permet aussi, en usage externe, d’améliorer les abcès et les furoncles.
Comment ?
Dans ce dernier cas, il suffit d’appliquer les feuilles fraîches, à peine écrasées, en cataplasmes.
Infusion : une cuillère à soupe de lierre terrestre infusée une dizaine de minutes dans l’équivalent d’une tasse d’eau bouillante aide à soulager aussi bien un début de refroidissement que des maux de gorge déclarés ou encore des troubles respiratoires. À plus forte raison si vous sucrez cette dernière avec du miel !
Il est possible enfin de réaliser une huile : une préparation toute simple, qui peut rendre de grands services :
  • Versez pour cela 10 poignées de lierre terrestre dans un gros bocal
  • Recouvrez d’un litre d’huile d’olive
  • Laissez macérer pendant un mois au soleil, puis filtrez.
Et voilà une excellente huile à utiliser en compresses, sur les plaies ou pour soulager des troubles inflammatoires.

 

En cuisine…

 

En cuisine, son parfum à la fois boisé et parfumé relève agréablement les salades, les soupes et bien d’autres préparations. La preuve avec Françoise Marmy, qui a l’art de nous mettre l’eau à la bouche…
Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler

Boulettes de chèvre frais au lierre terrestre

1 fromage de chèvre frais
1 bouquet de  feuilles de lierre terrestre
fleurs pour la déco
 
  • Écraser le chèvre frais à la fourchette.
  • Ajouter les feuilles de lierre terrestre ciselées finement
  • Former de petites boulettes
  • Les déposer sur un petit cracker ou sur une feuille de lierre terrestre et décorer avec les fleurs.
Et il ne reste  plus qu’à vous régaler, les yeux d’abord, le palais ensuite…

 

Cette jolie recette tout comme d'ailleurs les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle !

 

(Article republié)

 

Vous aimez les saveurs de la cuisine sauvage et les préparations gourmandes ? Vite, allez faire un tour sur son site et découvrez ses prochains stages ici ou ailleurs ! Plein d'autres tentations ici :

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Et pour finir la voix claire, je vous rappelle cette préparation qui contient, elle aussi, du lierre terrestre :

Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler
Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler
Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler

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