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gourmandises...

Le cédrat - un agrume très zestueux...

29 Janvier 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bonheurs, #Confitures, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Hiver, #Agrumes, #Dans les Jardins Amis, #12 mois par an !, #Idées Cadeaux

 

Le Cédrat

 

 

Un agrume très « zestueux » !

Le cédrat - un agrume très zestueux...
Le cédrat - un agrume très zestueux...

Je l’avoue, mise à part leur huile essentielle, je ne connaissais rien, mais alors absolument rien des cédrats...

Jusqu’à ce que je les voie, côtoyant les oranges amères de la petite épicerie italienne dans laquelle je me rends chaque année, pour ces irrésistibles préparations que sont la marmelade et le vin d’oranges amères. Quels sont donc ces gros fruits jaunes ? Ciel, des cédrats ! Aussitôt dit, aussitôt pris… et essayés, bien entendu !
Vous aimez les saveurs acidulées, fraîches et subtiles ? Alors craquez, vous aussi, pour cet ancêtre du citron - du moins c’est ce que l’on dit -, en version marmelade…
Après quelques réflexions et relectures de mes diverses expérimentations « zestueuses » voici comment j’ai préparé cet étonnant et délicieux agrume...
Prévoyez :
1, 25 kg de cédrat (soit 3 beaux fruits)
le jus d’un citron
entre 800 g et 1 kg de sucre, selon vos goûts personnels
  • Lavez et brossez bien les cédrats, enlevez chaque bout (je les ai mis dans un bocal avec de l’huile d’olive pour parfumer cette dernière).
  • Coupez ensuite les cédrats en très fines tranches : à la mandoline c’est parfait !

 

  • Laissez tremper dans un grand saladier d’eau pendant une douzaine d’heures. Changez l’eau, et laissez encore tremper toute la nuit.
  • Le lendemain matin, passez, puis faites blanchir les tranches de cédrat dans de l’eau bouillante.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​
  • ​​​​​​​​​​​​​​Égouttez, puis coupez grossièrement les tranches en morceaux.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​
  •  
  • ​​​​Mettez enfin les fruits, le sucre et le jus de citron dans une casserole, portez à ébullition puis cuire à feu moyen pendant 20 à 30 minutes sans cesser de remuer.
La suite, vous la connaissez, en crêpes, en petit déjeuner de St-Valentin ou chaque fois que vous avez envie d'une saveur délicieusement  "zestueuse", il ne reste plus qu’à se régaler…

(Article republié)

 

Le cédrat - un agrume très zestueux...Le cédrat - un agrume très zestueux...Le cédrat - un agrume très zestueux...

 

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En marmelade ou confiture, vous êtes vous aussi fan des agrumes ? Alors un petit passage par ici et par là s'impose...

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Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir

18 Septembre 2020 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Automne, #Confitures, #Coups de Coeur, #Dans le verger, #Été, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Dans le jardin, #Épices, #Tonus

Pommes et Gingembre

 

ou Gelée Plaisir ?

Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir
L’irrésistible duo
Le pommier est généreux, de ces merveilleuses pommes d’un rouge comme dans les contes… Pas de souci avec elles : ces pommes-là, on peut les croquer sans risque ! Les croquer, ou alors les préparer pour s’en régaler même lorsque les beaux jours s’en seront allés. Et comme avec du gingembre, si doué pour booster un petit peu notre bouclier naturel, tout est encore mieux, n’hésitez pas à marier les deux !
Voici ce que j'ai utilisé pour la première tournée de marmelade pommes-gingembre de la saison :

1,2 kg de pommes

le jus de 2 citrons 
58 g de gingembre préalablement pelé puis coupé en tout petits morceaux (je vous conseille   entre 50 et 60, c’est bien sûr à adapter selon vos goûts)
1 kg de sucre
1 dl d’eau
  • Parez, épluchez et coupez d’abord les pommes en petits morceaux, et arrosez-les d’un généreux jus de citron.
  • Préparez ensuite un sirop épais, avec le sucre, l’eau et le gingembre, et laissez cuire à feu doux une vingtaine de minutes.
  • Ajoutez les pommes, montez la chaleur à feu moyen, écumez, et prolongez la cuisson 40 minutes environ.
Tout cela pour 5 pots seulement, Mais je retourne bientôt à ma bassine de confiture, ça c’est sûr !
PS -  pour ce qui est du gingembre, la quantité proposée dans ma recette correspond à une marmelade plutôt piquante. Si vous n’êtes pas fan de cette épice, commencez doucement, avec une plus petite quantité, quitte à augmenter la prochaine fois 😉 !

 

L’une ou l’autre ? Non, l’une ET l’autre ! 

Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir
Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir
Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir
J’ai déjà improvisé de nombreuses gelées d’herbes aromatiques ou de fleurs, mais je l’avoue, je ne m’étais encore jamais lancée dans une « simple » gelée de fruit. Je dois bien le reconnaître : ce n’est finalement pas si compliqué que cela ! Compte tenu du résultat y compris sur le plan esthétique je ne peux que vous y encourager…
Pour cette petite aventure, je me suis inspirée de la recette publiée sur https://www.ricardocuisine.com/recettes/84-gelee-de-pommes.
Dans un premier temps :
Prévoyez 8 à 10 pommes (10 pour moi)
Le jus d'un gros citron
1 litre d’eau
700 à 1 kg de sucre cristallisé (une fois n’est pas coutume…)
  • Portez l’eau à ébullition, ajoutez le jus de citron et les pommes, préalablement lavées, équeutées et coupées en 4.
  • Réduisez le feu, et laissez cuire une demi-heure, à découvert.
  • Versez ensuite le liquide et les pommes dans une grande passoire, de manière à récupérer le jus et à laisser les pommes s’égoutter pendant une heure. Important : ne les pressez-pas, laissez faire…

    Ensuite…

  • Pesez le jus ainsi obtenu, et versez-le dans une casserole avec le même poids en sucre (700 g pour moi).
  • Portez à ébullition puis, tout en écumant, laissez à nouveau mijoter une petite heure, jusqu’à ce que ce magnifique mélange se gélifie.
  • Versez sans attendre dans des bocaux impeccables.
 😋 À déguster comme il vous plaira,  peut-être avec une belle tranche de cuchaule - en Suisse,  septembre c'est la période de la Bénichon - ou de brioche si vous vivez ailleurs.
Marmelade ou gelée, une fois ouverts, conservez vos pots au frigo !

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Pommes : marmelade au gingembre et gelée plaisirPommes : marmelade au gingembre et gelée plaisir

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Liqueur de verveine : laissez-vous tenter !

4 Septembre 2020 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Automne, #Dans le jardin, #Coups de Coeur, #Elixirs & Vins, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Hiver, #Plantes Aromatiques, #Été, #Petits Bonheurs, #Zen, #Idées cadeaux

 

Liqueur de Verveine

 

 

À votre bonne santé !


 

Liqueur de verveine :  laissez-vous tenter !
Liqueur de verveine :  laissez-vous tenter !
Liqueur de verveine :  laissez-vous tenter !
Liqueur de verveine :  laissez-vous tenter !
Liqueur de verveine :  laissez-vous tenter !
Merveilleuse verveine citronnelle ! Il est certes bien plus joyeux de la cueillir et de la préparer en plein été, en juin ou juillet quand elle se fait d'un vert aussi beau que tendre. Heureusement il n'est  jamais trop tard pour bien faire... Il vous en reste beaucoup ? Chic, vous allez pouvoir en sécher une partie et  transformer l'autre en véritable petit plaisir pour les papilles et pour l’âme !
Très prisée en médecine populaire, la verveine citronnelle, relaxante, fortifiante et apéritive, est appréciée sous de nombreuses formes. Dont une qui se laisse particulièrement bien déguster, occasionnellement évidemment, très fraîche en apéritif  ou alors au coin du feu lorsque le froid sera venu.
Une petite liqueur de verveine, ça vous dit ?
Pas une minute à perdre…
Il y a différentes manières de procéder, en voici une que j’aime bien.
  • Comptez d’abord 60 jolies feuilles de verveine citronnelle.
  • Dans un gros bocal, versez un litre d’alcool à 45° et ajoutez les feuilles de verveine. Il est tout à fait possible d'utiliser par exemple de la vodka, ou alors un alcool de fruit.
  • Laissez reposer entre une semaine (c’est un minimum) et deux mois au frais et surtout dans l’obscurité : indispensable pour conserver la belle couleur verte !
  • Filtrez ensuite la macération.
  • Préparez un sirop en chauffant du sucre, entre 150 et 300 g selon votre goût, et un petit verre d’eau. Attention : ne perdez pas de vue que plus vous rajouterez d'eau, plus le degré d'alcool baissera.
  • Ajoutez ce sirop à la préparation, mélangez bien, mettez en bouteilles et… oubliez si vous y arrivez pendant 2 ou 3 mois.
Il sera ensuite enfin temps de déguster (avec modération, faut-il le préciser wink) cet excellent élixir ! À température ambiante ou tout droit sorti du congélatur, c'est comme vous préférez !

 

(Article republié)

Et s'il vous reste vraiment beaucoup de verveine, dans un tout autre registre, voici encore une idée sympa...

Liqueur de verveine :  laissez-vous tenter !Liqueur de verveine :  laissez-vous tenter !Liqueur de verveine :  laissez-vous tenter !

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Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...

13 Mars 2020 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les champs, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Legumes, #Plantes, #Printemps..., #Gastronomie sauvage, #Été

En couronne ou en pesto...

 

Le Plantain, c’est vraiment bien !

Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...

Fort utile en cas de refroidissement ou d’allergies, que ce soit en sirop ou en teinture, le plantain, si fréquent le long des chemins ou dans les jardins, rend de nombreux autres services et fait même parfois très plaisir… jusqu’en cuisine !

Plantain lancéolé ou grand plantain, aux feuilles plus courtes et plus larges, ont les mêmes propriétés astringentes, adoucissantes, anti-inflammatoires et même digestives puisqu’il contient beaucoup de mucilage !
Invitez-le en cuisine !
Il y a différentes manières de profiter à la fois de ses qualités nutritives et de son subtil petit goût de champignon. 
Juste ciselées, les jeunes feuilles de plantain sont agréables dans les salades, dont elles corsent un peu la saveur.  
Lorsqu’elles deviennent plus coriaces, elles s’ajoutent très bien aux soupes, avec d’autres feuilles si vous êtes adepte de la cuisine sauvage ou avec des légumes, ou encore aux gratins, mélangées avec les autres ingrédients.
Pour en prolonger les bienfaits et le plaisir, pourquoi pas un pesto de plantain ?
Couronne farcie au pesto de plantain 

 

Avec le plantain, ce qui est bien c’est qu’on le trouve facilement, pendant une longue période, et qu’il s’apprête de différentes manières. Aujourd’hui, voici une Couronne au pesto de plantain moyen ou plantain lancéolé, proposée par Françoise Marmy.
Il vous faut :
1 pâte à pizza bio
Et du pesto au plantain, ultra simple à réaliser :
1 gros bouquet de feuilles de plantain
3 c. à s. de graines de tournesol
2 c. à s. de parmesan râpé
4 c. à s. d’huile d’olive
Quelques zestes de citron
sel marin fin

 

  • Hachez finement les feuilles de plantain et les graines de tournesol.
  • Ajoutez le parmesan et le sel.
  • Incorporez l’huile, le zeste de citron et mélangez. On peut aussi mixer le tout.
  •  Étalez le pesto sur une pâte à pizza rectangulaire, coupez-la en 2 dans le sens de la longueur puis former des rouleaux pour ensuite les coller afin de former une couronne. 
  • Faites des incisions sur toute la circonférence.
  • Dorez avec un jaune d’œuf.
  • Disposez la couronne sur une plaque à gâteau et faites cuire au four à 240° pendant 15 à 20 min.
Important : pour vos cueillettes, évitez bien sûr les abords de route ou de chemin susceptibles d’être pollués ainsi que les champs et les jardins traités !
Les plantes du printemps sont en train de montrer le bout de leur nez ! C’est le moment idéal pour participer à des stages de Cueillette et Cuisine Sauvage, se reconnecter à la Nature et à une alimentation saine et vivante. Vous avez une grosse envie d’en apprendre plus sur le régal végétal ? Suivez Françoise Marmy , qui nous offre ces photos et cette magnifique recette, sur les sentiers ! Apéros sauvages, week-ends de gastronomie sauvage, en passant par le cycle des 4 saisons (attention, premier rendez-vous très bientôt, le 15 avril !), découvrez d’irrésistibles stages sur www.marmyplantes.com.

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Encore plus sur le plantain ? C'est par là...

Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...
Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...
Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...

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Biscuits aux amandes, sans gluten

25 Octobre 2019 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Bonheurs, #Epices, #Gourmandises..., #Sans lait ni gluten, #Sainte Hildegarde, #Biscuits & Co, #Forme, #12 mois par an !, #Automne, #En cuisine...

 

Biscuits aux Amandes

Faciles et sans gluten

J’aime beaucoup Sainte Hildegarde. Enfin… ce que je connais d’elle ! Cette religieuse mystique du Moyen Age avait en quelque sorte la « ligne directe », ce qui lui permettait, grâce à ce don, de connaître le meilleur remède ou le meilleur traitement pour chacun.
Apparemment, si elle était une fervente de l’extase, elle l’était tout autant des bonnes choses. Celles qui font du bien au corps et à l’esprit.
C’est ainsi qu’il y a fort longtemps (les annotations en début d’ouvrage évoquent, hum… 1993), lors d’une visite à la magnifique Abbaye de Senanques, en farfouillant dans la bibliothèque, je tombe sur « Les recettes de la Joie avec sainte Hildegarde » de Daniel Maurin et Jany Fournier-Rosset.
Aussi curieuse que gourmande, je n’y ai évidemment pas résisté.
Et de dévorer aussi bien les infos sur les plantes que les recettes proposées… C’est ainsi que j’ai appris que sainte Hildegarde préconisait tout particulièrement trois aliments : l’épeautre, le fenouil et les amandes.
Devenue très vite accro à ses petits biscuits aux amandes (qui, complétés par certaines épices dont la cannelle, se transforment en « biscuits de la joie »), je les ai bien sûr fait goûter autour de moi, et ils ont toujours su se faire apprécier.
Un jour est venu où, pour cause d’allergie au blé, même si j’ai continué à en préparer pour les ami-es, je n’y avais tout simplement plus droit. Je m’étais alors promis d’en essayer une autre version, et voilà, c’est - enfin - chose faite.
Simplissime, en plus…
Mélangez bien :
  • 200 g d’amandes moulues ou hachées
  • 200 g de farine complète de sarrasin
  • 200 g de sucre roux
  • 2 œufs
Roulez la pâte entre vos mains, de manière à obtenir des sortes de boudins assez fins. Posez ensuite ces derniers sur une planche, et coupez-les pour avoir plus ou moins des carrés (ou donnez-leur la forme que vous voudrez !).
Comme la pâte est collante, et qu’elle le devient de plus en plus au fur et à mesure qu’on la travaille avec les mains, cette forme de biscuits convient très bien.
Déposez sur une plaque, glissez au four entre 180 et 200°, pour 15 à 20 minutes.
Laissez refroidir et dégustez.
Et s’il en reste, conservez-les dans une boîte en métal.
Biscuits aux amandes, sans gluten
Bon à savoir : réalisés avec de la simple farine blanche, ces biscuits sont délicieusement moelleux, alors que cette version, avec farine de sarrasin complète, est nettement plus rustique. Elle a en revanche le mérite de convenir à tous…
Très sympa aussi avec une poignée de farine de noix de coco ou une autre de farine de châtaignes ajoutée à de la mi-blanche wink!
Pour les « biscuits de la joie », il suffit d’ajouter cannelle, clous de girofle moulus et muscade râpée (sans excès, la muscade). Le gingembre offre aussi un plus tout à fait agréable…
Dans un prochain billet, je vous parlerai d’une petite boisson - réservée aux grands - qui accompagne à merveille ces biscuits !
Faire plus ample connaissance avec sainte Hildegarde, de son vrai nom Hildegarde de Bingen ? Voici quelques titres, parmi d’autres :

(Article légèrement modifié et republié)

Toujours sur les pas de Sainte Hildegarde, deux potions contre les frimas, à consommer bien sûr avec modération mais si vous le souhaitez avec quelques biscuits aux amandes...

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Mirabelles : tout l'or de l'été

23 Août 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Fruits, #Confitures, #Dans le jardin, #Dans le verger, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Été, #Automne, #Forme

Mirabelles : tout l'or de l'été

 

Mira(si)belles...

 

Tout l'or de l'été !

Mirabelles : tout l'or de l'été
L’arbre a été très, très généreux, alors voici deux confitures plutôt qu’une : la première, toute classique et la seconde avec un zeste d’exotisme, juste pour rehausser encore leur merveilleux goût .
Sans autre transition, passons directement à la préparation smiley. . .
Confiture, première version :
  • Pour 1 kg de mirabelles (dénoyautées) : 600 g de sucre, le jus d’un citron.
  • Mélangez et laissez reposer quelques heures ou toute la nuit.
  • Portez à ébullition, maintenez une trentaine de minutes.
  • Juste avant la fin, j’ai mis un peu de agar-agar (un demi-sachet, soit 4 g par kilo de mirabelles). Pensez à bien diluer l'agar-agar dans un petit bol, avec un peu du jus de cuisson, avant de l'ajouter dans la casserole, ou alors gare aux grumeaux !
  • PS - l'agar-agar est facultatif : tout dépend si vous aimez une confiture ferme ou plutôt style marmelade wink
Versez dans des jolis pots (elles le méritent bien !) préalablement stérilisés et… réjouissez-vous de vos prochains petits déjeuners !
Pour la deuxième version, même recette de base, c’est tout pareil, à la différence que le jus vient cette fois d’un citron vert. Et c’est super !
Belle et... bonne pour la forme ! 
Vous préférez les manger en tarte ou directement de l’arbre ?
Ne vous privez surtout pas ! Car en plus d’être belle et fort réjouissante au palais, la mirabelle est…
🧡 Très riche en fibres, donc bonne pour le transit intestinal
🧡 Riche en béta-carotène ainsi qu’en vitamine E, un précieux antioxydant, excellent pour la vue et pour la peau.
🧡 Elle contient plein d’oligo-éléments, tous essentiels à notre bonne santé.
🧡 Et… mirabelle sur le gâteau, elle est en plus peu calorique !
Bref, la mirabelle est aussi bonne pour notre gourmandise que pour notre forme !
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L’idée du jour : un pain aux mirabelles. Sympa !
Mirabelles : tout l'or de l'été
Mirabelles : tout l'or de l'été

Un pain sur levain dont on  parlait ici :

Et s'il vous en reste vraiment beaucoup, chutneys ou mirabelles version "fruits défendus", jetez un oeil par ici... 
Mirabelles : tout l'or de l'été Mirabelles : tout l'or de l'été Mirabelles : tout l'or de l'été

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ALLONS VOIR SI LA ROSE...

26 Juillet 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beaute, #En cuisine..., #Lotions & Co, #Produits "maison" et naturels, #Fleurs, #Gourmandises..., #Peau (Soins de la), #Bonheurs, #Dans le jardin, #Coups de Coeur, #Visage, #Confitures, #Rose, #Été

 

Tout (ou presque) pour vivre
la vie en  Roses !
On dit que les roses cultivées dans les jardins attirent les fées. Quant à l’infusion de boutons de rose, bue le soir elle favoriserait les rêves prophétiques. Traditionnellement, la rose est associée à Vénus, à Cupidon, et c’est tout naturellement qu’elle entre dans de nombreux rituels amoureux… ne serait-ce que celui d’offrir la reine des fleurs à l’élu(e) de son cœur !
Si vous avez la chance d’avoir des rosiers et la bonne idée de ne pas les traiter, voici quelques idées pour en prolonger le plaisir.
La rose, adoucissante, astringente, raffermissante, offre ses magnifiques qualités à toutes les femmes ! Essayez plutôt cette  crème de nuit hydratante...
Pour la préparer, il vous faut : 1 tasse de pétales de rose, 4 à 6 cuillères à soupe d’huile d’olive, 1 cuillère à soupe de cire d’abeille et 1 petite cuillère d’eau distillée.
  • Versez l’huile d’olive dans un petit saladier, placez ce dernier dans une casserole d’eau, et faites chauffer doucement.
  • Ajoutez autant de pétales de rose que l’huile peut en absorber.
  • Retirez du feu, couvrez et laissez macérer une semaine.
  • Filtrez, en pressant bien les pétales pour recueillir le plus d’huile
    possible.
Ensuite…
  • Faites fondre la cire d’abeille au bain-marie.
  • Ajoutez progressivement l’huile parfumée.
  • Retirez du feu et complétez en versant l’eau distillée presque goutte à goutte,  jusqu’à ce que vous obteniez la consistance désirée.
  • Conservez dans un petit pot.
Et maintenant… soyons gourmands !
Et puis, il n’y en a pas que pour vous : avec cette gelée à la rose, vous allez aussi pouvoir faire le bonheur des enfants (et pas seulement…)
Pour cela, récoltez délicatement les pétales tout beaux, tout frais d’une vingtaine de roses et coupez leur base blanche.
La plupart des recettes proposent de réaliser cette confiture avec des roses rouges. Dans mon jardin, les plus odorantes sont orangées et un peu sauvages, alors j’ai tenté, en parts plus ou moins égales, un trio de pétales rouges, jaunes, et oranges.
Ô surprise, je n’en croyais presque pas mes yeux : le résultat est d’un magnifique rose bonbon… sans l'ombre d'un colorant évidemment !
Reprenons ...
  • Rincez rapidement les pétales à l’eau courante, et déposez-les dans un litre d’eau, avec le jus d’un citron.
  • Portez le tout à ébullition, et laissez cuire doucement une vingtaine de  minutes.
L’eau va se colorer : c’est bon signe !
Un peu de patience maintenant, car il faut laisser refroidir.
  • Retirez alors les pétales, en les pressant bien pour ne rien perdre de ce précieux nectar.
Je me contente ensuite d’ajouter 400 g de sucre et 2 sachets d’agar-agar. Cette algue aide bien la gelée à « prendre », tout en permettant de sucrer nettement moins. Du coup, elle se conservera aussi moins longtemps, mais ça, ce n’est pas un problème !
  • Portez une nouvelle fois à ébullition, pour 5 à 7 minutes seulement.
  • Mettez en pots sans attendre. Et voilà la phase la plus délicate, puisqu’il s’agit maintenant de laisser cette si jolie gelée de rose refroidir…
Les enfants en raffolent en tartines, dans les crêpes ou bien sûr directement dans le pot ! Pour les plus grands, c’est très sympa aussi dans un blanc battu, un yoghourt nature ou pour mettre un petit chèvre frais en habit de fête. À vos fantaisies !
(Article republié)

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Plus avec les roses de votre jardin ? Eau de rose ou magnifique huile de beauté… profitez de les préparer maintenant:

ALLONS VOIR SI LA ROSE...ALLONS VOIR SI LA ROSE...ALLONS VOIR SI LA ROSE...

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COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise

6 Juin 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bien-être, #En cuisine..., #Lotions & Co, #Produits "maison" et naturels, #Boissons sages, #Dans les champs, #Fleurs, #Gastro sauvage, #Gourmandises..., #Peau (Soins de la), #Plantes, #Dans le jardin, #Visage, #Soins du corps, #Été, #Bobologie

 

Gentil et sublime

 

Coquelicot

COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise
Parfait mélange d’éclat et de fragilité, et tellement beau à l’orée des champs de céréales ou dans le jardin, le coquelicot ou « pavot rouge », ne se contente pas d’y apporter ses touches écarlates et d’enchanter le regard : il offre aussi à celles qui veulent bien le cueillir de jolies et parfois délicieuses qualités…
Si vous trouvez un endroit bien sûr éloigné des bords de route, dans un champ non traité, c’est parfait ! Profitez de faire une belle cueillette, car vous apprécierez le coquelicot (Papaver rhoeas) aussi bien séché que frais.
Quant à ses graines, elles sont exfoliantes : n’hésitez donc pas à les garder pour un gommage !
Côté beauté, adoucissant et antirides, le coquelicot est très respectueux des peaux sèches. Il est aussi un bel allié dans la prévention et même le traitement des premières rides.
Avec cette simple lotion, celles qui aiment déjà les coquelicots vont franchement les adorer…       

 

  • Versez une petite poignée de pétales séchés de coquelicot dans une grosse tasse d'eau bouillante.
  •  Laissez infuser 10 minutes, puis filtrez.
  • Conservez-la au frigo, vous pourrez ainsi en profiter plus longtemps.
Plutôt envie d’une huile de beauté magnifique ?  
  • Déposez dans un récipient en verre une poignée de pétales de coquelicot séchés (ou une très grosse de pétales frais) et recouvrez de 500 ml d’huile d’amande douce.
  • Laissez reposer au moins 15 jours, filtrez, et mettez en flacons.
Gourmandise et bien-être…
Adoucissant et calmant, le coquelicot est fort apprécié en infusion, seul ou mélangé par exemple à de la mauve ( 1 à 2 cuillères à café de pétales séchés par tasse, 10 minutes d'infusion)  et en sirop pour apaiser la toux, mais aussi pour  lutter contre la nervosité et l’insomnie, à plus forte raison si cette dernière provient de quintes de toux… ainsi bien sûr que pour le plaisir.
  • Portez un demi-litre d’eau à ébullition, et déposez un maximum de pétales de coquelicot fraîchement cueillis. Tournez avec une cuillère en bois, jusqu’à ce que tous les pétales soient en contact avec l’eau.
  • Laissez infuser quelques heures, dans un récipient couvert.
  • Filtrez en pressant bien, pesez, et ajoutez le même poids en sucre.
  • Remettez chauffer à feu doux, retirez dès les premiers bouillons et versez dans une bouteille.
2 à 4 cuillerées de ce sirop par jour soulagent en cas de toux.
Il est évidemment aussi permis de rallonger avec de l’eau, juste pour en faire un délicieux sirop !
  • Si vous vous contentez de les infuser, les fleurs de coquelicot, appliquées en cataplasme chaud, soulagent les paupières enflammées.
  • La même utilisation est recommandée, sur la joue, en cas d’abcès dentaire.
Côté cuisine sauvage, les jeunes feuilles de coquelicot, croquantes, fines et juteuses, peuvent, entre autres, être dégustées en salade.

Merci à Leila Moullet et à Dom pour les photos !

(Billet repris du 9 juin 2017)

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Fleurs, mais aussi fruits, plantes... la saison bat son plein ! Vous avez envie de recettes naturelles, efficaces et sympas à préparer avec ce que vous avez dans votre jardin, sous la main ? C'est maintenant, et c'est par ici :

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COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise
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Achillée millefeuile et cuisine sauvage

15 Mars 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les champs, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Printemps..., #Sans lait ni gluten, #Cueillette sauvage, #Gastronomie sauvage, #Dans la forêt, #Dans les Jardins Amis

 

Vous reprendrez bien un peu

 

 

d’Achillée Millefeuille ?

Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Dans les légendes et la mythologie grecque, on l'appelle aussi l'herbe du guerrier. Et pour cause : elle était utilisée pour calmer les hémorragies et soigner les plaies causées par des blessures de guerre ! Achille, à qui elle doit son nom, connaissait, semble-t-il ses vertus !
Son effet calmant la rend fort utile en cas d'agitation, de troubles d'estomac, de migraine, de mal de dos, mais aussi de troubles circulatoires ou même de vertiges.
Un moyen simple de profiter de ses vertus est de la consommer en tisane, très efficace contre certains maux de tête :
  • Versez de l'eau bouillante sur une cuillère à café de feuilles sèches ou de fleurs d'achillée millefeuille, laissez infuser une minute et filtrez. 
  • Buvez jusqu'à 3 tasses bien chaudes par jour, par petites gorgées, entre les repas.
De nombreuses préparations, prêtes à l'emploi, pour le foie, la vésicule ou l'estomac, contiennent de l'achillée millefeuille.
Associée à d'autres plantes, elle permet aussi de soulager les rhumes et les grippes.
Précaution : l'achillée millefeuille est déconseillée pendant la grossesse !
Et puis pour notre plaisir l'achillée millefeuille  sait aussi se faire gourmande. La preuve, une nouvelle fois, avec Françoise Marmy, botaniste, animatrice de cours sur les plantes sauvages et créatrice de ces magnifiques plats…

 

 

Tartare à l’achillée millefeuille

 une recette de Françoise Marmy
De quoi avons-nous besoin ?
1 grosse poignée de feuilles d’achillée
1 c. à soupe de câpres
2-3 cornichons
1 petit oignon
tamari (sauce soja)
huile d’olive
1 c. à café de moutarde en grains
  • Hacher les feuilles d’achillée.
  • Hacher ensemble les câpres, les cornichons et l’oignon.
  • Mélanger avec l’achillée.
  • Ajouter la moutarde et l’huile pour rendre le mélange onctueux.
  • Assaisonner avec le tamari.
Ce tartare peut se servir sur un toast, une rondelle de courgette ou de concombre, sur une feuille d’endive ou farci dans une tomate cerise ou un champignon

Envie de suivre un ou plusieurs stages avec Françoise Marmy ?

Demandez le programme !
Découverte de la Cuisine sauvage à Massonnens les 24 avril et 18 mai.
Le cycle des 4 saisons, 4 demi-journées les mardis 16 avril, 14 mai, 4 juin et 10 sept.
2 week-end de Gastronomie Sauvage en Gruyère 25-26 mai et en Valais 15-16 juin.
Sans oublier les Apéros sauvages du 5 juin...

 

Plus ? C'est par là :

Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Achillée millefeuile et cuisine sauvage

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Autour de l'arbousier -

25 Janvier 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bonheurs, #Confitures, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Hiver, #Plantes, #Des idées et des Hommes, #Gastronomie Sauvage

 

Les secrets d’un cueilleur de plantes…

 

 

L’Arbousier

 

Autour de l'arbousier -
Amateurs de cueillette sauvage, vous et moi allons nous régaler ! Au propre comme au figuré d’ailleurs. Et même si nous sommes encore dans les mois en « r », pas question de se priver… il y a toujours de quoi faire !
Ethnobotaniste bien connu, véritable « pape de la cueillette sauvage » puisque c’est lui qui en a ouvert le chemin, François Couplan ne s’arrête jamais.
Insatiable, curieux, intarissable et contagieux, il nous offre maintenant un fruit qu’il a fait mûrir pendant plusieurs années : Plantes sauvages comestibles, un pavé qui va vite se révéler incontournable pour les apprentis cueilleurs.  
Sous-titré Cueillir la nature parmi les prés et les bois, ce magnifique ouvrage fait la synthèse de toutes les découvertes de son auteur. Et comme ce dernier a depuis près de 50 ans (c’est lui qui le dit, pas moi !) à cœur de mieux faire connaître les plantes sauvages du monde, autant dire qu’elles sont nombreuses ! Plus de 400 pages à déguster, dans toutes les régions, au fil des saisons !
Chaque plante a droit à sa photo, son portrait, ses qualités dans l’assiette  et bien sûr… sa recette, elle aussi illustrée ! Un exemple ?
Marmelade d’arbouses
Dans tous les pays du pourtour méditerranéen, la confiture d’arbouses est – à part la distillation… – le meilleur moyen que l’on ait trouvé de mettre à profit les « fraises du maquis » que l’arbuste produit en abondance vers la fin de l’automne.
Ingrédients
• 1 kg d’arbouses bien mûres
• 10 cl d’eau
• 850 g de sucre
1. Faites éclater les fruits en les faisant cuire environ 20 min dans un fond d'eau, puis passez- les au moulin à légumes pour retirer les innombrables grains que contient la pulpe.
2. Ajoutez le sucre et mettez à recuire en remuant énergiquement car la marmelade est épaisse : attention à ne pas la faire brûler !
3. Dès qu’elle a atteint la consistance voulue, mettez-la en pots.

 

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L’arbousier dans l’assiette
Les fruits, nommés « arbouses », sont aromatiques et sucrés, mais leur pulpe contient de nombreuses petites concrétions, comme certaines poires. Ils sont bons crus, meilleurs avant maturité totale quand ils sont encore orange. Il ne faut toutefois pas en abuser car ils deviennent assez vite écœurants : l’épithète provient du latin unum edo, « je n’en mange qu’une »… S’ils sont cuits, le problème ne se pose plus. On en fait des compotes et des confitures.
En Espagne, ils servent à préparer des sorbets et on en distille une eau- de- vie après fermentation. Les arbouses étaient déjà consommées dans l’Antiquité.
Précautions d'emploi 
Aucune précaution d’emploi particulière n’est requise avec les arbouses, si ce n’est de ne pas en abuser à l’état cru.
Composition
Les arbouses renferment une importante proportion de sucres simples et de l’acide malique. Les graines contiennent une huile grasse. Les feuilles sont riches en tanin et en un glucoside, l’arbutoside.
Vertus médicinales
Les feuilles sont astringentes, diurétiques et antiseptiques des voies urinaires comme celles de la busserole (Arctostaphylos uva- ursi).
Le livre : François Couplan, Plantes sauvages comestibles, Larousse.
Merci à François pour ce superbe ouvrage, à Larousse pour l'autorisation de reproduire, et à Pixabay pour la photo d’ouverture !

 

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