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huiles essentielles

Huile essentielle de géranium : savez-vous tout ce qu'elle peut faire pour vous ?

11 Janvier 2024 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bonheurs, #Huiles Essentielles, #Soins du corps, #Hiver, #Visage, #Rose, #Bien-être, #Lotions & Co, #Produits "maison" et naturels, #Peau (Soins de la), #Fleurs, #Coups de Coeur

 

L'Huile Essentielle de Géranium ?

 

Un "must" pour votre peau !

Envie de voir la vie en rose et surtout… de douceur pour votre peau, qui n’aime pas du tout, mais alors pas du tout les frimas ? Comptez avec l’huile essentielle de géranium rosat !
L’huile essentielle de géranium odorant ou géranium rosat (Pelargonium graveolens) est tout simplement indispensable à votre beauté. Elle est anti-infectieuse, astringente, cicatrisante, tonique et surtout elle hydrate, apaise, assainit et équilibre toutes les peaux, sèches ou grasses. Grâce à sa fragrance tendre et fleurie, très proche de celle de la rose, elle peut souvent remplacer l’huile essentielle de rose qui n’a qu’un seul défaut : son prix très élevé. Un « must » !
Idéale contre le froid : les vulnérables apprécieront !
Peaux délicates, irritées… les ultra-sensibles apprécieront en soins réguliers :
  • Quelques gouttes d’huile essentielle de géranium rosat et d’essence d’orange diluées dans de l’huile d’amande douce ou de macadamia assouplissent la peau tout en la protégeant de la déshydratation.
Les peaux à tendance sèche, tout comme les peaux fatiguées, sont encore plus vulnérables au froid que les autres. Toutes, cependant se régaleront de petits festins sous forme de soins concoctés rien que pour elles, pour leur redonner douceur et souplesse. Par exemple ?
  • Ajoutez 20 gouttes d’huile essentielle de géranium rosat et 10 gouttes d’essence de citron à 50 ml d’huile végétale, huile d’amande douce par exemple.
  • Appliquez matin et soir sur le visage et les mains, pour les protéger du froid.
Attention : pas d’exposition au soleil, ni de passage au solarium d’ailleurs, après l’application de ce soin ! Les essences d’agrumes sont photosensibilisantes et vous risqueriez de voir apparaître de vilaines taches sur votre visage.
On adore ou on fuit son odeur, mais l’huile essentielle de géranium fait l’unanimité : elle prend un soin particulier des peaux grasses, tout en sachant aussi redonner du tonus à toutes les autres.
En masque ou en coup d’éclat ?
Si vous avez plutôt envie ou besoin d'un masque pour peau normale, le voici…
  • Mélangez 3 cuillères à soupe d’argile à un peu d’eau, puis ajoutez 3 gouttes d’huile essentielle de géranium rosat.
  • Appliquez sur le visage et le cou, et laissez sécher un petit quart d’heure.
Pour une beauté express, voici un coup d’éclat aussi agréable que spectaculaire :
  • Dans un bol d’eau chaude, ajoutez 4 ou 5 gouttes d’huile essentielle de géranium rosat (ou Bourbon) préalablement diluées dans du Fludol.
  • Plongez-y un gant de toilette, essorez-le légèrement et appliquez-le délicatement sur votre visage. Renouvelez plusieurs fois si vous le désirez.
Sans oublier votre corps…
L’huile essentielle de géranium est amie de la peau, du visage mais aussi du corps : profitez-en !
  • Ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de géranium et d’essence de pamplemousse et à un flacon d’huile d’amande douce.
  • Séchez-vous bien en sortant de la douche et appliquez cette huile sur tout le corps, en mouvements de massage réguliers, des pieds jusqu’à la tête.
Bon à savoir : cette huile raffermissante stimule la circulation et améliore ainsi l’irrigation de la peau. Quant à l’essence de pamplemousse, bien adaptée au soin des peaux grasses, elle a un effet tenseur et redonne un bel aspect à l’épiderme.
Géranium toujours pour cet autre tonique corporel, dont vous apprécierez la touche de sensualité :
  • Mélangez 10 gouttes d’huile essentielle de géranium, 10 gouttes d’huile essentielle de romarin et 5 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylang à 50 ml d’huile végétale.
Votre beauté, c’est bien sûr aussi l’affaire de la reine des jardins. Lorsqu’elle s’associe au géranium rosat… c’est tout simplement divin !
  • Préparez d’abord un vinaigre de rose : recouvrez pour cela 200 g de pétales de roses rouges séchés d’un litre de vinaigre, et laissez macérer pendant 24 heures.
  • Filtrez et, pour parfaire votre soin de beauté, ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de géranium.
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Envie de chouchouter votre peau en lui préparant une crème rien que pour elle, parfaite en période de frimas ? En voici une, facile à réaliser, qui contient aussi de l'huile essentielle de géranium : 
Huile essentielle de géranium :  savez-vous tout ce qu'elle peut faire pour vous ?Huile essentielle de géranium :  savez-vous tout ce qu'elle peut faire pour vous ?Huile essentielle de géranium :  savez-vous tout ce qu'elle peut faire pour vous ?

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MILLEPERTUIS : préparez votre « HUILE » !

15 Juin 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Lotions & Co, #Produits "maison" et naturels, #Dans les champs, #Fleurs, #Peau (Soins de la), #Plantes, #Soins du corps, #Huiles Essentielles, #Bobologie, #Dans le jardin, #Été, #Automne

MILLEPERTUIS : préparez votre « HUILE » !

 

Plante solaire par excellence…

 

Oui au Millepertuis !
MILLEPERTUIS : préparez votre « HUILE » !
Oui, je sais, je vous le remets chaque année, mais avouez qu’il y a de quoi ! Juste quelques jours pour la cueillette et ensuite pour que la magie opère smiley
Les Druides considéraient le millepertuis comme une plante bénie, dont la seule odeur aurait déjà des vertus protectrices. Ses fleurs, 5 grands pétales jaune or, sont caractéristiques de cette plante qui se plaît aussi bien dans les lieux secs que sur les bords de chemins ou dans les pentes de jardin. Très réputé aujourd’hui pour ses heureuses propriétés sur l’humeur, le millepertuis se transforme aussi en une magnifique huile... qu’il ne tient qu’à vous de préparer.
Aux alentours du solstice d’été, c’est le bon moment de récolter cette plante solaire que l'on appelle aussi herbe de la Saint-Jean !
L’huile de millepertuis, qui est en réalité un macérât, fait typiquement partie de ces vieilles recettes comme on les aime et que l’on se passe de génération en génération. Et on a bien raison ! Il en existe différentes versions, en voici deux.

 

Contrairement aux huiles obtenues par extraction de la plante, afin de pouvoir transmettre ses qualités le millepertuis (Hypericum perforatum ) est mis à macérer dans une autre huile végétale. Tout l’art consiste à faire votre cueillette juste au bon moment : lorsque les boutons sont sur le point d’éclore et que les premières fleurs viennent de s’ouvrir.
Première manière de procéder :
  • Versez 500 g de fleurs fraîches de millepertuis dans un gros bocal. Recouvrez d’un litre d’une belle huile d’olive (toujours de première qualité, évidemment) et d’un demi-litre de vin blanc.
  • Laissez macérer pendant 4 jours.
  • Mettez ensuite à chauffer au bainmarie, jusqu’à évaporation complète du vin.
  • Filtrez, et versez cette belle huile rouge dans de petits flacons.
Plus simple ? Une variante consiste à procéder de même, mais sans le vin blanc : laissez alors macérer l’huile et les fleurs au soleil pendant trois semaines avant de filtrer.

 

Ami de la peau...

Cette belle huile rouge est un grand classique chaque fois que la peau a des ennuis. Vous l’apprécierez en compresses, pour soulager les coups de soleil, mais aussi les brûlures et les autres inflammations cutanées.
Elle semble même capable de faire la peau aux verrues, parfois seule, mais de manière bien plus efficace encore lorsqu’elle s’associe à une huile essentielle, elle-même réputée contre les verrues : badigeonnez la ou les verrues deux jours de suite, matin et soir, avec un peu d’huile de millepertuis additionnée de 1 ou 2 gouttes d’huile essentielle de tea tree.
En massage, l’huile de millepertuis permet aussi de calmer les douleurs musculaires ou dorsales, ainsi que certaines névralgies.
En cas de douleurs articulaires (arthrite, goutte…), effet optimal en massant l’endroit douloureux avec une vingtaine de gouttes d’huile essentielle de lavande préalablement diluées dans l’équivalent de 3 cuillères à café d’huile de millepertuis.

… et même de la beauté !

Quant à l’infusion de millepertuis, elle offre de belles qualités pour l’humeur, pour chasser la déprime ou même éviter le surmenage. Comme elle présente quelques contre-indications, et peut aussi interférer avec la pilule contraceptives, la prudence recommande de prendre l’avis d’un pro et de tenir compte de la situation personnelle.
En usage externe en revanche, pas de souci : le millepertuis est adoucissant, anti-inflammatoire et même antirides…. Les peaux sensibles ne peuvent que dire « merci » !
La décoction de millepertuis était traditionnellement appréciée pour laver les plaies.
Pour le soin de la peau, la même décoction, utilisée en lotion tiède, apaise les peaux fines et hypersensibles.
Attention : n’employez surtout pas l’huile de millepertuis avant de vous exposer au soleil, car elle est photosensibilisante !

(Billet republié)

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Après l'huile... le Baume, tout naturellement 😉 ! Et ça, c'est par là :

MILLEPERTUIS : préparez votre « HUILE » !
MILLEPERTUIS : préparez votre « HUILE » !
MILLEPERTUIS : préparez votre « HUILE » !
MILLEPERTUIS : préparez votre « HUILE » !
MILLEPERTUIS : préparez votre « HUILE » !

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Magnolia : splendide et... délicieux !

30 Mars 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Produits "maison" et naturels, #Lotions & Co, #Elixirs & Vins, #Fleurs, #Peau (Soins de la), #Dans le jardin, #Printemps..., #Bonheurs, #Huiles Essentielles, #Beauté

Magnolia : splendide et... délicieux !

 

Magnolia

 

 

De la Splendeur et… du Goût !

Magnolia : splendide et... délicieux !
Remarquable symbole du printemps, le magnolia en fleurs fait l’admiration de tous les regards, embaume l’air et ravit parfois aussi quelques palais. Le vôtre, bientôt, peut-être ?
Pour la petite histoire cet arbre, ou plutôt ces arbres et arbustes magnifiques, puisqu’il en existe plus d’une centaine d’espèces, doivent leur nom à  Pierre Magnol (1638 – 1715), botaniste et médecin français. Alors directeur du jardin botanique de Montpellier, c’est lui qui aurait eu l’idée de classer les plantes par famille.
Alors que certaines espèces, dont Magnolia officinalis, sont également appréciés pour les vertus de leur écorce ou de leurs bourgeons sur notre bien-être, le Magnolia de Soulange, aux énormes fleurs roses se contente de nous offrir sa splendeur, d’attirer les insectes pollinisateurs et de nous donner quelques idées…
La première est simplissime, mais toujours fort agréable avec des fleurs si parfumées…

 

Vin au Magnolia

 

  • Versez  4 poignées de pétales dans un gros bocal
  • Recouvrez de  2 bouteilles de vin blanc (j’aime bien doux, mais c’est comme vous préférez)
  • Ajoutez  1 bâton de vanille Bourbon coupé en morceaux
Oubliez pendant 10 jours, goûtez, ajoutez du sucre à volonté et surtout… dégustez frais et en bonne compagnie !

 

              Apéro des îles

Comme je venais juste de recevoir Elixirs et boissons retrouvées de Gilbert Fabiani (*) - Merci Leila ! - , je n’ai pas résisté à son Apéro des îles. Petite variante, histoire d’apprécier des différences pas si légères qu’il n’y paraît…
  • Versez 2 poignées de pétales dans un gros bocal.
  • Recouvrez de  ½ litre d’alcool
  • et                       ½ litre de vin rouge
  • Ajoutez  1 bâton de vanille Bourbon coupé en morceau
  • Laissez   macérer 10 jours
  • Filtrez et ajoutez  300 g de sucre
Laissez reposer 2 à 3 mois avant de déguster.
C’est très bon, alors ne soyez pas trop timoré : si vous ne voulez pas devoir attendre jusqu’au printemps prochain, n’hésitez pas à multiplier les quantités !
(*) éditions Equinoxe

 

Et côté Beauté ? 

 

L’irrésistible odeur du magnolia en fleurs donne forcément envie, sinon de s’en parfumer, au moins de capturer un peu de sa douceur et de sa senteur dans une eau florale . Au plus simple, procédez comme pour l’eau de rose. On récapitule ?
  • Diluez 20 g de sel marin dans 5 dl d’eau distillée.
  • Ajoutez 2 grosses poignées de pétales, en veillant à ce que tout soit bien recouvert d’eau.
  • Laissez macérer 4 jours, filtrez, et en flacon !
Petit bonus : si vous la conservez au frigo, cette lotion maison offrira en plus à votre peau les bienfaits du froid !

 

(Billet republié)

Magnolia : splendide et... délicieux !

Quant à l'huile essentielle de magnolia, issue cette fois des feuilles, si vous voulez en savoir plus, c'est par là...

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Magnolia : splendide et... délicieux !
Magnolia : splendide et... délicieux !
Magnolia : splendide et... délicieux !
Magnolia : splendide et... délicieux !

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ORANGES AMÈRES : délices et bienfaits

21 Janvier 2023 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Bonheurs, #Confitures, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Hiver, #Coups de Coeur, #Huiles Essentielles, #Phyto, #Bien-être, #Agrumes

ORANGES AMÈRES : délices et bienfaits

 

Tout pour plaire,

 

les Oranges Amères !

 

Un de mes dadas que je suis ravie de partager avec vous 😊 !

ORANGES AMÈRES : délices et bienfaits
Elles sont arrivées, c’est le moment ! La marmelade d'oranges amères, je m’y mets ce week-end, et vous ? Ce sera parfait à la fois pour les crêpes de la chandeleur et pour le petit déj' de la Saint-Valentin…
Comme toujours, il y a plusieurs recettes pour cette merveilleuse confiture. Et comme souvent, le plus simple se révèle le meilleur.
C’est bien connu, on ne change pas les formules gagnantes, alors je reprends la recette des hivers passés :

 Pour 8 pots, à préparer sur 2 jours, prévoyez 2 kilos d’oranges amères.

Le premier jour :

  • Brossez- les bien, trouez-les en deux ou trois endroits (par exemple avec une aiguille à tricoter), mettez-les dans une grande casserole, couvrez d’eau et laissez cuire une heure. Laissez ensuite reposer toute la nuit.

Le lendemain : 

  • Enlevez l’eau et occupez-vous des oranges : retirez tous les pépins, coupez les écorces en très fines lamelles, et remettez-les dans la casserole.
  • Ajoutez ensuite l’écorce, le jus d’un citron et du sucre (entre 1,5 et 1,8 kg), faites bouillir, et laissez cuire entre 20 et 40 minutes.
C’est tout ! Régalez vous, vous et ceux que vous aimez !
Petite variante si vous êtes vraiment fan, mais alors complètement fan, du côté amer :  tentez la même recette avec le jus de deux citrons et seulement 1,2 kg de sucre 😉😋 !
Un conseil d'amie ? Renouvelez sans tarder l'opération : 8 pots, c'est très peu, et il faudra attendre ensuite une année avant de pouvoir recommencer...
ORANGES AMÈRES : délices et bienfaits
ORANGES AMÈRES : délices et bienfaits
ORANGES AMÈRES : délices et bienfaits
ORANGES AMÈRES : délices et bienfaits

Cette confiture anti-morosité vous plaît ? Elle est proposée en date du 30 janvier dans le  perpétuel "365 Jours de Bien-être au naturel": un gros bouquet d'idées pour la forme et le moral ! Plus par ici : 

(Article publié la première fois en janvier 2014, augmenté depuis)

 

Et si vous voulez en savoir plus sur les bienfaits de l'orange amère selon la médecine chinoise, c'est par là :

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DIY : un soin extra contre les frimas

25 Novembre 2022 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Baume, #Beauté au naturel, #Bien-être, #Bobologie, #DIY, #Hiver, #Huiles Essentielles, #Idées Cadeaux, #Lotions & Co, #Peau (Soins de la), #Produits "maison" et naturels, #Soins du corps, #Visage, #12 mois par an !

 

Il fait froid…

 

Chouchoutez votre peau !

DIY : un soin extra contre les frimas
Avec le retour des frimas, offrez un max de douceur à votre peau ! Facile à glisser sous le sapin ou dans un petit panier cadeaux, voici un soin anti-frimas, express et très efficace, à préparer pour vous ou pour vos amies !
Les températures baissent, parfois le vent s’en mêle et les intempéries montrent le bout de leur nez ? C’est le moment de protéger non seulement le vôtre, mais votre visage tout entier !
Pour traverser l’hiver sans souci, la peau a besoin de protection et de confort. Plus proche du baume que du fluide et discrètement parfumée, cette riche crème à la belle consistance est une vraie gourmandise même et surtout pour les plus sensibles !  
Pour la réaliser, côté matériel prévoyez une balance précise, des récipients pour chauffer au bain-marie, un thermomètre, un petit fouet, un pot de 50 ml.
Faut-il le souligner… Travaillez évidemment toujours avec les mains parfaitement propres et commencez par stériliser votre matériel.
Réunissez ensuite :
🌺 26 g d’huile de sésame
🌺  7 g de cire d’abeille
🌺 17 g d’eau de rose
🌺  5 à 7 gouttes d’huile essentielle de géranium rosat (Pelargonium graveolens)
Dans un petit récipient, amener au bain-marie l’huile de sésame et la cire d’abeille à 70 degrés.
Dans un autre récipient, faites chauffer l’hydrolat de rose, à 70 degrés également.
Il est très important que les deux phases, l’huileuse et l’aqueuse, atteignent la même température. Une fois que c’est le cas, retirez du feu.
Versez l’hydrolat dans l’huile, et mélangez bien, jusqu’à obtention de la bonne consistance. 
Laissez tiédir un peu, puis ajoutez 5 à 7 gouttes d’huile essentielle de géranium rosat, toujours en mélangeant.
Il ne reste plus qu’à verser dans le pot et…  à apprécier, que ce soit pour la peau parfois très fragile du visage ou tout autre zone du corps - mains sèches, coudes, talons… -  qui demande à être nourrie et chouchoutée
Quelques gouttes d’huile essentielle suffisent à parfumer délicatement la crème, mais aussi à bien la conserver. 
Si vous renoncez à l’huile essentielle, en revanche, ajoutez de la vitamine E ou gardez votre préparation au frigo !
Pourquoi vous ne pourrez plus vous passer de ce soin maison, dont la consistance mi-crème mi-baume sauvera votre hiver ?
L’huile de sésame, riche en lécithine et en vitamine E, possède des propriétés protectrices et régénérantes.
Quant à l’huile essentielle de géranium rosat, avec elle éclat et vitalité ! Appréciée pour ses qualités raffermissantes et régénérantes, elle est anti-infectieuse, astringente, cicatrisante, tonique et surtout elle hydrate, apaise, assainit et équilibre tous les types de peau, même si les plus matures seront les premières à en bénéficier.
Plus sur l’eau de rose ? C’est par là…
DIY : un soin extra contre les frimasDIY : un soin extra contre les frimasDIY : un soin extra contre les frimas

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Ravintsara et épidémie : le cadeau de l’aromathérapie

31 Octobre 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Automne, #Bien-être, #Soins du corps, #Bobologie, #Garder la forme, #Hiver, #Huiles Essentielles, #Forme, #Phyto, #Livres

 

Huile essentielle de Ravintsara 

Un vrai cadeau  contre les épidémies !

On a beau vouloir rester positif, on n'est pas encore tout à fait sorti de l'auberge... Raison de plus pour miser sur la prévention et renforcer notre "bouclier naturel" ! En guise de petit rappel : mettez chaque jour vitamine D et zinc au menu, et comptez avec quelques bons gestes et huiles essentielles...😉

Plus que jamais, vous le savez bien l’heure est à la prévention, et pour cela rien n’est plus efficace que de soutenir ou, encore mieux, renforcer son système immunitaire. Dans l’étrange période que nous traversons, voici quelques conseils tirés du livre Soignez-vous naturellement - Suivez le Grand Druide.
Comment se protéger de la contagion lors d’épidémie, voire de pandémie, d’un virus ? En suivant bien sûr les recommandations lorsqu’il y en a ! Mais encore… 
Il y a bien sûr d'abord les remèdes de grand-mère :
  • En période d’épidémie, essayez ce vieux remède populaire : diluez un peu de vinaigre de cidre dans de l’eau et vaporisez de temps en temps dans l’air ambiant.
  • Vinaigre de cidre toujours, en guise de prévention : versez-en un peu sur un mouchoir et respirez-le souvent.
Du côté de l’aromathérapie, quelques huiles essentielles s’avèrent de particulièrement bonnes alliées :
  •  Ravintsara (Cinnamomum camphora ct cineol), voir ci-dessous. Attention à ne pas confondre avec l’HE de Ravensara !
  •  Tea tree (Melaleuca alternifolia)
  • Niaouli (Melaleuca quinquenervia)
  • Cajeput (Melaleuca cajuputi)
  • Saro (Cinnamosma fragrans)
  • Fragonia (Agonis fragrans)
Comment les utiliser ?
  • En diffusion, dans les différentes pièces de la maison, en versant 10 gouttes de l’une de ces huiles essentielles dans un peu d’eau.
  • Ou alors en déposant une goutte d’huile essentielle à l’intérieur de chaque poignet, en frottant ces derniers l’un contre l’autre puis en inspirant la fragrance.
Pour un usage interne de ces mêmes plantes, préférez leur version en hydrolats :
  • À titre préventif, prenez chaque matin 1 cuillère à café de l’une ou l’autre de ces plantes dans un peu d’eau.
  • Trop tard ? Procédez alors de même, mais 3 fois par jour pour un effet curatif.

 

Gros plan sur l’huile essentielle de ravintsara

Notre petit tuyau à nous pour déjouer les virus, c’est d’agir en prévention avec une huile essentielle magnifique et réputée n°1 en cas d’épidémie : la ravintsara (Cinnamomum camphora). 
C’est un vrai trésor de l’aromathérapie !
Riche en eucalyptol, une molécule active qui décongestionne les bronches, elle fait merveille dans les affections virales avec complication respiratoire, mais aussi les grippes, les bronchites et les gastro-entérites notamment. Très bien tolérée par tous et même par les très jeunes enfants, elle est d’origine malgache où ils l’appellent d’ailleurs la « feuille bonne à tout ».
Lors d’épidémie, c’est LA plante qu’il faut avoir dans sa pharmacie. 
Pour se protéger, elle peut être diffusée dans l’atmosphère, ou alors utilisée en frictions sous la plante des pieds.
Voici la meilleure manière de l’utiliser pendant une période à risque :
Pour les adultes : pure, directement sur la peau :
  • Appliquez quelques gouttes sous la voûte plantaire et quelques gouttes sur le thorax matin et soir, pendant toute la période à risque, mais pas plus de 2 mois. 
Pour les enfants : on trouve toutes sortes d’avertissement quant à l’utilisation de l’huile essentielle de ravintsara sur les jeunes enfants, mais je suis convaincu qu’elle est d’un usage très sûr, à plus forte raison lorsqu’elle est diluée :
  • À partir de 2 ans, mélangez quelques gouttes avec de l’huile végétale, appliquez sous la voûte plantaire le matin et sur le long de la colonne vertébrale le soir. Il en faut peu pour agir là où il faut ! Cela dit, les virus et les bactéries sont « formateurs » du système immunitaire chez les enfants. Inutile d’exagérer avec la prévention. 
En période d’épidémie, je recommande vivement aux crèches, aux bureaux et aux magasins de diffuser chaque matin la ravintsara avant l’arrivée de tout le monde, par exemple à raison de 5 gouttes dans un diffuseur.
Attention : vérifiez bien son nom latin sur le flacon : Cinnamomum camphora, et ne la confondez pas avec la ravensare aromatique.
Ne l’utilisez pas au-delà de 2 mois : laissez ensuite le système immunitaire faire son travail.
Cette huile essentielle peut être utilisée chez les femmes enceintes et allaitantes.
Ne la diffusez en revanche pas en présence d’un enfant, mais toujours avant qu’il ne vienne dans la pièce. 

 

(Extraits du livre Soignez-vous naturellement, suivez le Grand Druide !, paru aux édition Attinger)

Les photos sont de Hans Braxmeier via Pixabay.  (Article republié)

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Bien connu dans son Valais natal, le Grand Druide, comme on le surnomme là-bas, soulage, soigne et fortifie petits et grands depuis plus de 40 ans. 

Aujourd’hui, les plantes n’ont plus de secrets pour lui. 

À l’heure où nous sommes de plus en plus nombreux à choisir de prendre la responsabilité de notre santé, à préférer chaque fois que possible des solutions qui permettent de stimuler les capacités d’auto-guérison plutôt que de seulement camoufler des symptômes, il en est convaincu : les plantes peuvent nous aider !

 

Envie d’en savoir plus ? Pour suivre le Grand Druide, de A à Z, c'est par là … 

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Baume de millepertuis

2 Septembre 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Automne, #Baume, #Bien-être, #Bobos & Co, #Dans le jardin, #Dans les champs, #Été, #Fleurs, #Huiles Essentielles, #Macérats, #Massage, #Peau (Soins de la), #Plantes, #Produits "maison" et naturels, #Soins du corps, #Soins naturels

Baume de millepertuis
Baume de millepertuis

 

Après l’huile... voici le

 

Baume de Millepertuis !

Baume de millepertuis
Baume de millepertuis
Vous avez préparé votre huile de millepertuis cet été ? Vous ne pourrez que vous en féliciter, et plutôt deux fois qu’une. Si la fameuse huile rouge est formidable pour soulager brûlures, coups de soleil et autres soucis de la peau, il faut cependant reconnaître qu’elle n’est pas toujours très pratique à emporter ou à utiliser...
Qu’à cela ne tienne : déclinez-la en version baume ! Sa préparation est archi simple et le résultat, ma foi, très gratifiant ! Prévoyez :
  • 80 ml d’huile ou plus précisément de macérât de millepertuis
  • De 10 à 14 g de cire d’abeille, selon la consistance recherchée.
  • Facultatif : 5 à 7 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie
Et bien sûr une balance, des petits pots (ici de 30 ml), un récipient pouvant aller au bain-marie, une cuillère fine ou baguette en bois, le tout parfaitement propre, voire stérilisé.
Ensuite...
- Versez l’huile rouge et la cire d’abeille dans un petit récipient.
- Laissez chauffer au bain marie, en mélangeant avec une cuillère en bois, jusqu’à ce que la cire soit bien fondue.
- Sortez le mélange du bain -marie, laissez tiédir un peu et ajoutez, si vous le désirez, quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie (j’en ai mis 7).
- Versez dans de petits pots, et attendre que le baume se fige avant de mettre les couvercles.
Variante : à la place ou en plus de la lavande vraie, vous pouvez aussi ajouter de l’huile essentielle de camomille romaine. Toutes deux cicatrisantes, apaisantes et régénératives, sont de grandes amies de la peau qui complètent à merveille l’action du millepertuis.
Envie d'un baume plus crémeux ? 
Réputée pour calmer brûlures, coups de soleil, piqûres de toutes sortes, égratignures, et autres bobos bobos du quotidien, l’huile de millepertuis contribue aussi à soulager certaines névralgies, douleurs musculaires et dorsales.
Dans ce cas, pour réaliser un baume plus crémeux donc plus facile à appliquer en douceur, par exemple en massant la zone douloureuse sans trop appuyer, la formule « magique » pour la base du baume se compose de :
  • 50 % de macérât huileux
  • 25% de cire d’abeille
  • 25 % de beurre de karité
La préparation est ensuite la même.
L’ajout de quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie ou de camomille romaine reste bien sûr toujours possible. Pour un effet plutôt anti-douleur, remplacez-les dans les mêmes proportions par de l’huile essentielle d’hélichryse italienne ou de l’huile essentielle de laurier noble.
Attention : pas d’exposition au soleil après avoir une application de millepertuis, car ce dernier est photosensibilisant !

 

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Si vous avez manqué le début ou pour en savoir plus sur le millepertuis, c’est par ici :
Baume de millepertuisBaume de millepertuisBaume de millepertuis

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Cold cream : DIY !

7 Janvier 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bien-être, #Bobologie, #Bonheurs, #Fleurs, #Automne, #Hiver, #Huiles Essentielles, #Peau (Soins de la), #Produits "maison" et naturels, #Soins du corps, #Visage, #Idées cadeaux

Une envie de Cold Cream ?

Faites-la vous-même !

 Cold cream : DIY !
Connaissez-vous la cold cream ? Un véritable régal pour la peau des mains et du visage ! Attribuée à Galien, médecin grec de l’Antiquité par ailleurs considéré comme le père de la pharmacie, cette pommade à base de cire et d’huile fait aujourd’hui encore le bonheur des peaux sèches. Voici une recette qui, en 2000 ans, n’a pas pris une ride !
Le cérat de Galien est probablement l’un des plus anciens remèdes pour la peau. Non seulement il a traversé les siècles, mais il ne cesse de faire de nouveaux et nouvelles adeptes. Dans sa version moderne, on parle aussi de cold cream, à cause de la sensation de fraîcheur que cette crème laisse sur la peau. Bonne nouvelle : vous allez pouvoir très facilement la préparer vous-même !

 

Du cérat de Galien à la cold cream

À l’origine, le cérat de Galien réunissait de la cire d’abeille, de l’huile d’amande douce, du borate de sodium et de l’eau de rose. Comme souvent pour d’aussi antiques recettes, la composition a évolué au fil du temps. À une certaine époque, elle comptait au moins 7 éléments, dont du blanc de baleine. Elle s’est cependant trouvée une nouvelle fois quelque peu modifiée, suite à l’interdiction de la pêche à la baleine adoptée dans une majorité de pays à partir de 1982.
Aujourd’hui, différentes préparations circulent, mais l’objectif et l’efficacité restent les mêmes : répondre aux exigences des peaux sèches et déshydratées, copieusement les nourrir pour les aider à rétablir le film protecteur censé les aider à se défendre contre les agressions extérieures. Dont le froid n’est évidemment pas le moindre !

 

La cold cream se prépare… à chaud !  
La formule a évolué vers une plus grande simplicité, et désormais rien n’est plus facile, même pour les débutantes, que de préparer sa propre crème personnalisée !
Pour cela, trois ingrédients suffisent :
  • De l’huile d’amande douce pour adoucir
  • De la cire d’abeille pour épaissir
  • De l’hydrolat de rose pour ses vertus hydratantes et rafraîchissantes.
Il existe de nombreuses recettes, avec beaucoup de variantes : je vous en mets une, assortie de différentes suggestions, à la fin de ce billet, histoire pour vous de varier les plaisirs 😊.  
En attendant, voici ma proposition du moment, avec une petite création très gourmande aux allures de baume plus que de crème :
Côté matériel, prévoyez une balance précise, des récipients pour chauffer au bain-marie, un thermomètre, un petit fouet, un pot de 50 ml.
  • Travaillez toujours avec les mains parfaitement propres… évidemment !
  • Commencez par stériliser votre matériel.
Pour la cold cream elle-même :
  • 26 g d’huile de sésame à la vanille (*)
  • 8 g de cire d’abeille (7 g seulement si vous préférez une consistance plus crémeuse)
  • 16,5 g d’hydrolat de géranium
  • 5 gouttes d’huile essentielle de géranium
Et maintenant… action ! 
  • Dans un petit récipient, amener au bain-marie l’huile et la cire à 70 degrés.
  • Dans un autre récipient, faites chauffer l’hydrolat, à 70 degrés également.
L’essentiel : que les deux phases huileuse et aqueuse soient à la même température. Pour info, la cire d’abeille fond à 62 °.
  • Une fois les deux phases à la même température, hors du feu versez l’hydrolat dans l’huile, et fouettez bien, jusqu’à obtention de la bonne consistance.  Laissez tiédir un peu : c’est ensuite le moment de verser l’huile essentielle ainsi que les éventuels autres ingrédients, toujours en mélangeant.
La plupart des huiles essentielles sont bactéricides ou fongicides, et quelques gouttes suffisent à bien conserver la crème.  Si vous n’ajoutez pas d’huile essentielle, en revanche, gardez alors votre préparation au frigo !
  • Il ne reste plus qu’à verser dans le pot, et à utiliser sur les mains, les pieds, partout où votre peau, sèche ou abîmée, le demande !
Un régal pour la peau, mais aussi pour les sens !
(Les deux premières photos sont signées Silviarita et Saponifier, via Pixabay. Merci à elles !)
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Comme promis plus haut, voici encore quelques indications sous forme d'équivalences pour vous inviter à laisser libre cours à votre imagination. Procédez de même avec :
26 g d’huile d’amande douce (ou de noyau d’abricot bio, de rose musquée du Chili, d’argan… ou même d’olive mais cette dernière mettra plus de temps à pénétrer)
7,5 g de cire d’abeille (en granules)
16,5 g d’hydrolat de rose bio (ou de camomille, de lavande, de fleur d’oranger…)
Facultatif : 5 gouttes de vitamine E       ( anti-oxydant)               
Facultatif : 10 gouttes de teinture de benjoin, conservateur naturel (à éviter cependant si vous êtes allergique au Baume du Pérou)
Facultatif : 5 gouttes d’huile essentielle amie de la peau : camomille romaine, lavande vraie, géranium bourbon, néroli, ylang-ylang, arbre à thé, bois de hô, cèdre Atlas, encens, patchouli…
Vous avez tout en main... à vous de jouer😊
(Article republié)

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(*) L’huile de sésame, riche en lécithine et en vitamine E, possède des propriétés protectrices et régénérantes, tandis que la vanille a des qualités purifiantes et adoucissantes. Alors une huile à la vanille, vous pensez… Elle aussi, préparez-la vous-même !

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Bûche de Noël sans lait ni gluten

17 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Biscuits & Co, #Bonheurs, #En cuisine..., #Gourmandises, #Hiver, #Huiles Essentielles, #Sans lait ni gluten, #Fêtes

 

Bûche chocolat et épices

 

Sans lait ni gluten… un délice !

Bûche de Noël sans lait ni gluten
Connaissez-vous l’origine de la bûche de Noël qui, sous une forme ou une autre, ne saurait manquer à la fin d’un repas de fêtes de fin d’année ?
Même si elle est généralement liée à Noël, la fameuse buche est, comme tant d’autres symboles chrétiens, reliée à un rite païen.
Autrefois, pour avoir une bonne récolte l’année suivante, la coutume voulait que l’on place dans l’âtre une très grosse bûche, de préférence d’un tronc d’arbre fruitier, qui se consume le plus lentement possible, l’idéal étant qu’elle puisse durer jusqu’au passage de la nouvelle année. Dans ce but, elle était traditionnellement bénie juste avant l’allumage avec une branche de buis ou de laurier. En région viticole, la bûche était même arrosée de vin, pour assurer de belles vendanges. Comme on lui attribuait des vertus magiques, ses cendres étaient ensuite parfois réparties, pour améliorer les récoltes mais aussi pour protéger la maison et ses habitants.
Bûche au chocolat, parfum cannelle-orange, sans lait ni gluten
Allergique, peut-être, mais pas privé(e) de dessert pour autant...
Bien connue des gourmands allergiques en particulier, et des personnes soucieuses de préserver leur santé en même temps que la planète en général, Valérie Cupillard nous offre un délicieux cadeau de Noël : une bûche, au chocolat et à la châtaigne.

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Ni beurre ni crème dans cette bûche à la purée de châtaigne ! C’est une recette fondante et séduisante pour un joli dessert de fêtes également sans œufs ni gluten. Rapide à préparer à l’avance, elle est fondante et légère à la fois. Pour la réaliser, réunissez : 
300 g de purée de châtaigne nature
100 g de chocolat noir à 70% de cacao
25 cl de lait de riz (ou autre lait végétal)
2 g d’agar-agar en poudre
1 c. à c. d’arrow-root
1 c. à c. d’hydrolat de cannelle
4 gouttes d’huile essentielle de mandarine zeste ou d’orange zeste
  • Délayez l’arrow-root (ndlr : fécule extraite originairement de la racine de maranta et réduite en une fine poudre blanche que l'on utilise comme agent épaississant) avec quelques cuillerées de lait de riz, ajoutez l’agar-agar et versez la totalité du lait végétal, la purée de châtaigne non sucrée et le chocolat en morceaux.
  • Placez sur feu doux et remuez avec une fourchette pour mélanger jusqu’à ce que le chocolat soit fondu.
  • Laissez frémir pendant 2 minutes. Puis, hors du feu, ajoutez l’hydrolat de cannelle et les gouttes d’huile essentielle de mandarine ou d’orange. Mélangez bien.
  • Graissez un moule à cake en verre ou plusieurs petits moules individuels avec une huile d’olive douce. Versez la crème de châtaigne.
  • Placez une nuit au réfrigérateur.
  • Démoulez et décorez comme vous le souhaitez : glaçage au chocolat, copeaux de chocolat ou éclats de fèves de cacao cru, mélange de Fleurs d’épices (baies de poivre rose, pétales de rose, poudre de vanille et de fraise…), marrons glacés, physalis…
Merci Valérie !
👀 Pour une utilisation culinaire, le choix doit impérativement se porter sur des essences et des huiles essentielles certifiées issues de l’agriculture biologique.
 Cette délicieuse recette est signée Valérie Cupillard. Pour la suivre, faire le plein d’idées sans lait ni gluten, sans allergènes, et découvrir ses livres et nouvelles créations, une seule adresse, celle de son site : www.valeriecupillard.com)
La photo est de E. Cupillard / biogourmand

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D'autres idées festives ? En voici...

Bûche de Noël sans lait ni gluten
Bûche de Noël sans lait ni gluten
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TRADITIONS DE NOËL

16 Décembre 2021 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Gourmandises..., #Sans lait ni gluten, #Huiles Essentielles, #Infos sympas, #Autres Plaisirs, #Hiver, #Bonheurs, #Biscuits & Co, #Livres, #Traditions

Sapin, bûche et cadeaux...
Des symboles qui viennent de loin !
 TRADITIONS DE NOËL
Incontournables pour des Fêtes réussies, ils font absolument partie de la tradition. Mais qu’en est-il de l’origine de Noël, du sapin, des cadeaux et de la bûche ?
Il était une fois, il y a fort longtemps … une fête païenne, célébrée de différentes manières selon les endroits, pour accueillir le solstice d’hiver. Dans la Rome antique, par exemple, de grandes réjouissances, les Saturnales, dédiées au dieu Saturne et à la liberté, se déroulaient chaque année entre le 17 et le 24 décembre. L’échange de cadeaux faisait déjà partie de la coutume, mais ce n’est que bien plus tard que la fête païenne qui marquait le solstice est devenue Noël. Il faudra attendre 3 siècles après le début de notre ère pour que Noël soit reconnu comme fête religieuse officielle, commémorant la Nativité, et deux siècles encore pour qu’elle soit généralisée.
D’où viens-tu, roi des forêts ?
Il est temps donc de bientôt célébrer Noël, avec tout ce que cette fête signifie de chaleur, de partage et de convivialité, indépendamment des convictions religieuses de chacun, et de se réunir pour cela autour du fameux sapin. L’arbre de Noël, qui apporte sa petite magie à chaque fin d’année, que ce soit en le décorant ou en l’admirant, semble bien être un mélange de traditions païennes et chrétiennes.
Bien avant le début de notre ère, donc avant la naissance de Jésus-Christ, les Romains décoraient déjà leurs maisons de lierre, de différents feuillages et de branches de houx, à l’occasion des Saturnales, ces grandes fêtes en l’honneur de Saturne, qui se déroulaient entre le 17 et le 24 décembre.
Toujours selon une très ancienne tradition, les peuples nordiques, eux, plantaient un sapin devant leur maison à l’occasion de fêtes très débridées, données en l’honneur de certains dieux. Ces fêtes de Jul, puisque tel était leur nom, se déroulaient aux alentours du solstice d’hiver.
Dans d’autres régions de l’Europe, on décorait les portes et les fenêtres, mais aussi les plafonds et les miroirs de lierre. Par ailleurs, on retrouve chez de nombreux peuples, Celtes en tête, le culte de l’arbre sacré, symbole de l’arbre de vie.
Notre actuel sapin de Noël est certainement le descendant d’un mélange de ces différentes coutumes. Il symbolisait lui aussi l’arbre de vie, et ses premières décorations étaient donc tout naturellement des pommes.
Finalement ce n'est qu’au 18e siècle que l’arbre de Noël fit en tant que tel son entrée dans les églises. Les pommes firent peu à peu place à diverses friandises. Les bougies, initialement au nombre de douze, une par mois, se multiplièrent (et avec elles les risques d’incendie : prudence toujours !). Puis, selon les régions et les modes, les sapins s’ornèrent de figurines en paille ou de boules colorées, de guirlandes, de petits cadeaux à distribuer… bref de toutes les décorations que l’on connaît aujourd’hui.
Vive les cadeaux !
Il est de coutume à Noël d’offrir des cadeaux aux enfants, mais aussi aux membres de sa famille et aux amis. Les enjeux économiques autour d’une telle pratique ne font évidemment que l’encourager ! Mais d’où vient cette tradition, à l’origine charmante ?
Dans le monde chrétien, l’échange de cadeaux à la période de Noël remonte au 13e siècle, et fait semble-t-il référence aux offrandes des bergers et des mages venus saluer l'enfant Jésus.
Le jour choisi pour offrir - et recevoir - les présents varie d’ailleurs considérablement d’un pays, et parfois d’une région à l’autre. Ainsi, même si on évoque surtout la nuit du 24 ou le matin du 25 décembre pour gâter ceux que l’on aime, c’est parfois Saint Nicolas qui apporte les cadeaux, le 6 décembre déjà, ou alors Sainte Lucie le 13. D’autres attendent le jour du Nouvel An, d’autres encore celui des Rois.
Les grands gagnants de toutes ces variantes ?  Incontestablement les enfants italiens dont les parents respectent toutes les traditions : Saint Nicolas (le 6 décembre) ou Sainte Lucie (le 13) distribuent traditionnellement friandises, biscômes ou autres petites attentions. Le 24 ou le 25, toujours très attendu, Babbo Natale, le Père Noël, fait sa tournée, avec des cadeaux plus conséquents. La veille du 6 janvier, c’est la fée Befana qui termine les festivités en passant pendant la nuit déposer bonbons et autres douceurs pour les enfants sages…et, selon la légende, du charbon pour les autres. Histoire sans doute de bien disposer la fée, certains déposent d’ailleurs un fruit à son intention, à côté des chaussettes destinées à recevoir les bonbons !
Les sacrifices, ancêtres des cadeaux ? Qu’elle soit aujourd’hui associée à Saint Nicolas, au Père Noël ou aux Rois mages, la tradition d’échanger des cadeaux en fin d’année trouve ses origines bien avant notre ère.
Ainsi, on retrouve déjà la coutume dans la Rome antique, lors des Saturnales, de grandes réjouissances dédiées au dieu Saturne et à la liberté, qui se déroulaient chaque année entre la mi-décembre et début janvier.
Elle avait d’ailleurs probablement elle-même pour origine les sacrifices offerts aux dieux lors du solstice d’hiver, dans l’espoir d’être protégé des mauvais esprits et d’avoir de bonnes récoltes pendant toute l’année suivante… La tradition des cadeaux de Noël a donc une très longue et très vieille histoire.
Tout comme d'ailleurs un dessert typique...
Quant à la fameuse bûche de Noël, qui ne saurait manquer sur aucune table, elle est elle aussi reliée à un rite païen. Autrefois, pour avoir une bonne récolte l’année suivante, la coutume voulait que l’on place dans l’âtre une très grosse bûche, de préférence d’un tronc d’arbre fruitier, qui se consume le plus lentement possible, l’idéal étant qu’elle puisse durer jusqu’au passage de la nouvelle année. Dans ce but, elle était traditionnellement bénie juste avant l’allumage avec une branche de buis ou de laurier. En région viticole, la bûche était même arrosée de vin, pour assurer de belles vendanges. Comme on lui attribuait des vertus magiques, ses cendres étaient ensuite parfois réparties, pour améliorer les récoltes mais aussi pour protéger la maison et ses habitants.
​​​​​​​(Billet republié et complété)

 

​​​​​​​Si vous avez surtout envie d’une bûche gourmande, et si possible sans lait ni gluten, c'est par ici :

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