livres
François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo
Véritable pionnier dans son domaine, François Couplan anime des stages à nuls autres pareils. Grand voyageur, il a parcouru le monde à la rencontre des hommes et des plantes. Il initie aussi certains grands chefs aux saveurs des « simples ». Auteur de nombreux livres sur les plantes sauvages comestibles - plus d'une centaine aujourd'hui ! - il a aussi publié un récit. Le premier où il parle aussi de lui. Attention, cet homme est contagieux…
Ajoutez qu’il enseigne l’utilisation des plantes sauvages en Europe et aux Etats-Unis, qu’il emmène tous ceux qui ont envie de le suivre aussi bien à la découverte des plantes sauvages comestibles qu’en stage de survie, et qu’à peine un livre paraît qu’un autre est déjà en préparation, et la première question s’impose : mais où trouve-t-il donc toute cette énergie ? Et devinez la réponse…« Dans les plantes, bien sûr ! ».
Des champignons, fraises des bois, myrtilles et pissenlits de sa tendre enfance aux canapés d’ortie, soupes de cynorrhodons ou d’angélique, violettes parmentier, filets de consoude, crèmes à l’aspérule, et autres délices sauvages, il y a une vie de passion. Mille et une expériences et découvertes qu’il raconte dans « Ce sont les plantes qui sauvent les hommes » (*).
Derrière l’ethno-botaniste, le lecteur rencontre l’homme. Un anti- conformiste de la première heure, un épris de solitude, qui pourtant semble n’aimer rien tant que le partage.
Et pour ma part, je ne résiste pas au plaisir de publier ici un article rédigé il y a quelques années déjà, mais qui permet une fois de plus de passer un moment avec François et sa, ses passions. Avec, tout à la fin du billet, une surprise, une très bonne nouvelle 😊 ...
Du rock à la pleine nature
Dès l’adolescence, les rencontres nourrissent son amour pour la nature. Thérèse d’abord, une femme qui elle aussi aime les plantes, et qui lui fait rencontrer Henri Martin, un « poète-botaniste ». « Je venais de Paris, du rock, d’un monde dur, et avec lui je découvre un monde de paix, de beauté, de senteurs, d’harmonie. Il m’a fait découvrir poétiquement un monde que j’avais à peine entraperçu en étant enfant ». Puis, à 20 ans, il va voir cet Oncle Marcel, qui avait déjà plus de 80 ans et dont on ne parlait jamais dans la famille car il passait pour un excentrique. Goût pour la vie simple, nourriture végétarienne, et une philosophie certaine… c’est plus qu’il n’en faut à François Couplan pour se sentir bien auprès de lui ! « En plus, j’ai fait beaucoup de balades avec lui. Tout comme Henri Martin, il avait une personnalité énorme. En fait, ils ont été mes maîtres, même si je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment. Après, j’ai toujours fonctionné en autodidacte ».
N’en déduisez pas pour autant que son chemin était tout tracé. Il raconte aussi une adolescence difficile, avec la drogue, puis la dépression. « Je menais une vie malsaine, en mangeant mal, et en pensant mal ». Lui qui incarne aujourd’hui une certaine idée de la vie saine a-t-il un message à tous ceux, jeunes ou pas, qui sont mal dans leur peau ? « Je sais qu’on ne peut pas donner de conseils. Si je leur dis « allez vous balader dans la nature, vous verrez comme c’est génial », ils me riront au nez ! Pourtant, j’aurais envie de leur dire plein de choses. Mais en fait, la plus importante serait « acceptez d’être là où vous en êtes. Et puis regardez, observez, essayez de vous rapprocher de vous-même le plus possible. Et surtout… osez ! ». Les plantes sont, pour certains, un moyen pour y arriver. Mais la finalité, c’est la conscience ».
Cueillette à Central Park
Du premier voyage à New York, où même dans Central Park il arrive à faire une cueillette sauvage, il nous emmène ensuite dans toutes ses explorations : d’abord Islande, Egypte, Inde du Sud, Crète, Sénégal, puis Océan Indien, Afrique noire, Europe de l’Est, Asie. Entre ses séjours auprès des guérisseurs africains et ces moments presque magiques où, seul, il perçoit une présence qui est en réalité celle d’une plante, certains endroits l’ont-ils plus particulièrement touché ? « Ils m’ont tous marqué plus que les autres. C’est comme quand on me demande quelle est ma plante favorite : elles sont toutes mes favorites ! »
Quant aux côtés parfois un peu irrationnels de certains de ses instants de vie, pour lui c’est très simple : « Le rationnel n’est qu’une façon de vivre la réalité. Il y en a des tas d’autres. Pourquoi s’en priver ? J’ai appris que l’on ne peut pas tout comprendre… »
Réveiller le sauvage qui sommeille…
Avec François Couplan, la profession d’ethno-botaniste prend un sens plus large que celui du dictionnaire. « Pour moi, ce qui compte c’est d’observer les rapports entre les hommes et les plantes, mais aussi de les vivre. Puis de les transmettre au grand public ». Preuves en sont le succès des nombreux stages qu’il anime. « Ce qui m’intéresse, ce que j’ai envie de partager c’est le côté sensoriel, relationnel, c’est le vécu avec les êtres vivants que sont les plantes ».
Dans son récit il affirme que, soigneusement caché, le cueilleur vit encore en chacun de nous. Alors comment le réveiller ? « En allant faire un tour dans la nature, en sentant une plante, en en touchant une autre. Il s’ouvre alors un embryon de relation et petit à petit le sauvage peut se réveiller… ».
La nouveauté maintenant...
Depuis plusieurs mois, François Couplan publie sur son site un feuilleton intitulé « Des plantes et des hommes » où il nous invite à l’accompagner dans ses voyages : https://couplan.com/voyage-vegetal-1/ Désormais, il propose aussi de le découvrir sous un nouveau format à travers sa série vidéo. Vite, la troisième vient de paraître... 😊
François Couplan "Des plantes et des hommes "Chapitre 1 : Ce sont les plantes qui sauvent les hommes
François Couplan partage une partie de sa vie sous forme d'un feuilleton "Des plantes et des hommes" en vidéo. Vous pouvez trouver aussi sous forme d'un feuilleton hebdomadaire disponible sur notre
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
(*) À lire : François Couplan, Ce sont les plantes qui sauvent les hommes (éd. Plon) et La nature nous sauvera : Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui, entretien avec Patrice Van Eersel (éd. Albin Michel), ainsi bien sûr que tous les livres de François Couplan pour vous guider sur les sentiers passionnants de la cueillette sauvage...
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Chlorure de magnésium : vous connaissez ?
Chlorure de magnésium
Un autre grand remède naturel
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Argent colloïdal : l'antibio en or massif ! - www.lesjardinsdalice.ch
L'Argent Colloïdal ? L'antibiotique naturel... en or massif ! Petit rappel d'un grand allié pour de nombreux maux et bobos, internes - pour les pays où c'est encore permis... - et partout en usa...
http://www.lesjardinsdalice.ch/2019/02/argent-colloidal-et-si-vous-le-prepariez-vous-meme.html
NON AUX REFROIDISSEMENTS ! - www.lesjardinsdalice.ch
Voici venir la saison des refroidissements... Comment passer entre les gouttes ? Derniers cosmos, premières citrouilles, bientôt vent, pluie et plus froid... voilà qui annonce, si l'on n'y prend...
http://www.lesjardinsdalice.ch/2013/10/comment-passer-entre-les-gouttes.html
Vinaigre de Romarin : un allié malin ! - www.lesjardinsdalice.ch
Vinaigre de Romarin Un Allié Malin ! Tous les vinaigres " maison " sont agréables à préparer et à utiliser, mais certains sont en plus très doués pour renforcer l'organisme et aider à lutte...
http://www.lesjardinsdalice.ch/2020/10/vinaigre-de-romarin-un-allie-malin.html
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Ravintsara et épidémie : le cadeau de l’aromathérapie
Huile essentielle de Ravintsara
Un vrai cadeau contre les épidémies !
On a beau vouloir rester positif, on n'est pas encore tout à fait sorti de l'auberge... Raison de plus pour miser sur la prévention et renforcer notre "bouclier naturel" ! En guise de petit rappel : mettez chaque jour vitamine D et zinc au menu, et comptez avec quelques bons gestes et huiles essentielles...😉
-
En période d’épidémie, essayez ce vieux remède populaire : diluez un peu de vinaigre de cidre dans de l’eau et vaporisez de temps en temps dans l’air ambiant.
-
Vinaigre de cidre toujours, en guise de prévention : versez-en un peu sur un mouchoir et respirez-le souvent.
-
Ravintsara (Cinnamomum camphora ct cineol), voir ci-dessous. Attention à ne pas confondre avec l’HE de Ravensara !
-
Tea tree (Melaleuca alternifolia)
-
Niaouli (Melaleuca quinquenervia)
-
Cajeput (Melaleuca cajuputi)
-
Saro (Cinnamosma fragrans)
-
Fragonia (Agonis fragrans)
-
En diffusion, dans les différentes pièces de la maison, en versant 10 gouttes de l’une de ces huiles essentielles dans un peu d’eau.
-
Ou alors en déposant une goutte d’huile essentielle à l’intérieur de chaque poignet, en frottant ces derniers l’un contre l’autre puis en inspirant la fragrance.
-
À titre préventif, prenez chaque matin 1 cuillère à café de l’une ou l’autre de ces plantes dans un peu d’eau.
- Trop tard ? Procédez alors de même, mais 3 fois par jour pour un effet curatif.
Gros plan sur l’huile essentielle de ravintsara
C’est un vrai trésor de l’aromathérapie !
Pour se protéger, elle peut être diffusée dans l’atmosphère, ou alors utilisée en frictions sous la plante des pieds.
Pour les adultes : pure, directement sur la peau :
-
Appliquez quelques gouttes sous la voûte plantaire et quelques gouttes sur le thorax matin et soir, pendant toute la période à risque, mais pas plus de 2 mois.
-
À partir de 2 ans, mélangez quelques gouttes avec de l’huile végétale, appliquez sous la voûte plantaire le matin et sur le long de la colonne vertébrale le soir. Il en faut peu pour agir là où il faut ! Cela dit, les virus et les bactéries sont « formateurs » du système immunitaire chez les enfants. Inutile d’exagérer avec la prévention.
(Extraits du livre Soignez-vous naturellement, suivez le Grand Druide !, paru aux édition Attinger)
Les photos sont de Hans Braxmeier via Pixabay. (Article republié)
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Bien connu dans son Valais natal, le Grand Druide, comme on le surnomme là-bas, soulage, soigne et fortifie petits et grands depuis plus de 40 ans.
Aujourd’hui, les plantes n’ont plus de secrets pour lui.
À l’heure où nous sommes de plus en plus nombreux à choisir de prendre la responsabilité de notre santé, à préférer chaque fois que possible des solutions qui permettent de stimuler les capacités d’auto-guérison plutôt que de seulement camoufler des symptômes, il en est convaincu : les plantes peuvent nous aider !
Envie d’en savoir plus ? Pour suivre le Grand Druide, de A à Z, c'est par là …
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
TRADITIONS DE NOËL
Si vous avez surtout envie d’une bûche gourmande, et si possible sans lait ni gluten, c'est par ici :
Bûche de Noël sans lait ni gluten - www.lesjardinsdalice.ch
Bûche chocolat et épices Sans lait ni gluten... un délice ! Connaissez-vous l'origine de la bûche de Noël qui, sous une forme ou une autre, ne saurait manquer à la fin d'un repas de fêtes de...
http://www.lesjardinsdalice.ch/2021/12/buche-de-noel-sans-lait-ni-gluten.html
Lierre grimpant et 1000 autres remèdes naturels
Lierre grimpant & Co
1000 remèdes… sinon rien ?
🌿 Filtrez et ajoutez 100 ml de glycérine végétale.
🌿 Conservez dans un flacon bien bouché, hors réfrigérateur.
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Cynorhodons : c'est la saison !
Cynorhodons confits...
Version bonbons !
-
Pour commencer, récoltez des cynorhodons (*) et placez-les un moment au congélateur : cela facilitera la suite…
-
Coupez-les ensuite par la moitié, et à l’aide d’une petite cuillère retirez tous les poils (très important pour ne pas avoir de mauvaises surprises...) et les graines.
-
À partir de là, réunissez 250 g de cynorhodons ainsi préparés, 295 g de sucre et 150 ml d’eau.
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Taboulé au Romarin et Hydrolats en cuisine
Taboulé au Romarin
Invitez les hydrolats
à votre table !
Taboulé de millet au romarin
-
Faites chauffer 30 cl d’eau dans une petite casserole, Dès qu’elle est bouillante, salez et versez les graines de millet. Laissez cuire sur feu doux et à couvert jusqu’à absorption complète de l’eau (15 minutes environ). Ensuite laissez gonfler 10 minutes hors du feu. Ce temps de repose est important pour obtenir des graines cuites à point.
-
Préparez les haricots verts, coupez-les en tronçons et faites-les cuire à la vapeur une quinzaine de minutes. Pendant ce temps, coupez les tomates en dés.
-
Dans un saladier, émulsionnez vivement l’hydrolat se romarin avec l’huile d’olive à l’aide d’une fourchette. Salez et ajoutez les dés de tomates, remuez de façon à mélanger leur jus avec la sauce.
-
Versez le millet cuit et refroidi dans le saladier, mélangez avec les haricots verts et les graines de tournesol.
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Blog cuisine bio - Recettes bio Cuisine bio sans gluten sans lait
Mon livre Jus & Soupes détox est maintenant disponible en ebook ! Nouvelle maquette et nouvelles photos de Delphine Guichard pour notre version numérique (100 pages) auto-éditée. Il est disponi...
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo