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traditions

Galette de Rois, oui, mais sans gluten !

2 Janvier 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Fêtes, #Gourmandises..., #Hiver, #Petits Bonheurs, #Sans lait ni gluten, #Traditions

 

Pour l’Épiphanie...tirez les Rois !

Sans gluten mais avec gourmandise

Galette de Rois, oui, mais sans gluten !
À partir du solstice d’hiver, qui marque la nuit la plus longue, les jours rallongent peu à peu, mais si lentement que c’est presque imperceptible. Le 6 janvier, en revanche, ils commencent à s’allonger de manière plus sensible. Avec la Galette des Rois, il est aussi temps de célébrer le retour à la lumière !
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la galette, quelle qu’en soit la recette, présente toujours deux mêmes caractéristiques : sa forme ronde et sa couleur dorée, qui symbolisent le soleil.
Pour ma petite recette préférée depuis des années, il faut très simplement :
2 pâtes sans gluten (préparées « maison » ou achetées prêtes l'emploi) dont une feuilletée pour le dessus.
Et pour la farce :
150 g d’amandes moulues
100 ou 150 g de sucre brun (à doser selon vos goûts…)
100 g de compote de pommes
2 œufs
Facultatif - mais vivement recommandé : 
quelques gouttes d'essence d'amande amère, un petit bouchon de rhum ou un peu de sirop d'orgeat.
👑 Mélangez bien amandes, sucre, compote, œufs et éventuels petits ajouts, et garnissez-en la pâte préalablement étalée sur une plaque.
👑 Placez la ou les fèves dans la masse, recouvrez avec la pâte feuilletée, dessinez des motifs et badigeonnez votre galette de jaune d’œuf pour l’indispensable aspect ensoleillé 😊
👑 Il ne reste plus qu’à la glisser à 180 ou 200° pour 30 ou 40 minutes, selon votre four, et… à tirer les rois !

 

👑 👑 👑 👑 👑​​​​​​​ 👑

Saviez-vous que, entre autres traditions, le 6 janvier, les Romains de l’Antiquité eux aussi dégustaient déjà une galette dans laquelle était glissée une fève ? Lors des Saturnales, grandes réjouissances dédiées au dieu Saturne et à la liberté, une tradition voulait en effet que les rôles soient inversés entre les maîtres et les esclaves, et que ce soit l’un d’eux qui deviennent « roi d’un jour ». Le partage de la galette entre eux permettait précisément de désigner lequel !
Rien de ça chez nous, si ce n’est qu’une certaine coutume propose encore que celle ou celui qui tire la fève puisse décider du reste du programme de la journée ou de la soirée…​​​​​​​
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Pour en savoir plus sur l’Épiphanie et ses traditions…

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Petits biscuits en habits de fêtes et d'épices

21 Décembre 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Biscuits & Co, #Dessert & Douceur, #En cuisine..., #Épices, #Fêtes, #Gourmandises..., #Hiver, #Sans lait ni gluten, #Traditions, #12 mois par an !

 

Biscuits en habits de Fêtes 

(et d’épices…)

Petits biscuits en habits de fêtes et d'épices
La saison est aux échanges de petites recettes gourmandes et autres friandises, à préparer avec et pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Alors sans hésiter, suivons cette joyeuse tradition…

 

Aussi craquants avec des mandarines bien fraîches qu’avec un sage thé ou un bon vin chaud, les petits biscuits à la saveur de pain d’épices font toujours l’unanimité. Raison de plus pour ne pas s’en priver, en faire et en refaire aussi longtemps que dure la période des Fêtes !
Les voici en version sans gluten et sans protéine de lait   mais… pas sans plaisir !
Jugez plutôt, et pour cela réunissez d’abord :
120 g de sucre de canne
100 g de miel liquide
100 g de compote de pomme
300 g de farine sans gluten (mélange universel ou préparé par vous-même)
1/2 sachet de levure sèche
2 à 3 cuillères à soupe de mélange d’épices pour la pâtisserie
2 œufs
Pour la décoration : du sucre glace et quelques gouttes de jus de citron ou du jus de mandarine.

 

🧡 Dans un gros bol, mélangez 120 g de sucre de canne, 100 g de miel liquide (sapin pour moi) et 100 g de compote de pommes.

🧡 Dans un saladier, versez 300 g de farine sans gluten (j’ai utilisé un mélange tout prêt), un demi-sachet de levure sèche et 3 cuillères à soupe de mélange pour pain d’épices : ici cannelle, girofle, muscade et gingembre.

🧡 Mariez les deux préparations, et ajoutez encore deux œufs préalablement battus.

🧡 Formez une boule, entourez-la de film alimentaire et laissez-la reposer au frais une trentaine de minutes.

🧡 Étalez ensuite votre pâte parfumée. Entre deux feuilles de papier de cuisson, c’est plus facile 😉

🧡 Il ne reste qu’à découper des biscuits en leur donnant la forme de votre choix, à les disposer sur une plaque garnie d’une feuille de papier de cuisson, et à les glisser au four à 180° pour 8 à 10 minutes au four.

Quelle que soit la tentation, laissez-les bien refroidir avant de décorer comme vous voulez. Ici, je me suis juste amusée avec quelques gouttes de citron dans du sucre glace, mais on peut bien sûr faire mieux !

 

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Et alors pour profiter pleinement de cette période de festivité, je ne peux que vous recommander d’accompagner ces petits biscuits épicés de ce véritable délice qu’est l’Hypocras. Pour le préparer, je vous disais tout ici :

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Mabon - Gâteau de...

18 Septembre 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Automne, #Biscuits & Co, #Dans le verger, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Fêtes, #Fruits, #Gourmandises..., #Sans lait ni gluten, #Traditions

Mabon - Gâteau de...
Mabon - Gâteau de...
Mabon - Gâteau de...
Mabon - Gâteau de...
Mabon - Gâteau de...

 

Avec la Pomme…

 

célébrons Mabon !

Mabon - Gâteau de...
Le moment de l’équinoxe d’automne, aux alentours du 21 septembre, approche. Le jour et la nuit ont alors exactement la même durée. De nombreuses traditions célèbrent ce passage, ce changement de saison, mais aussi ce point d'équilibre parfait. Parmi elles Mabon, fête païenne qui se déroule à partir du 20 et parfois jusqu’au 29 septembre, était dédiée aux moissons. Elle invite à remercier la Terre pour sa générosité et pour les récoltes.
Après les exubérances et la chaleur de l’été, c’est aussi le moment de rentrer un peu chez soi, au propre comme au figuré. Il fait bon préparer sa maison pour les journées plus courtes et les veillées plus longues, pour s’y sentir bien et y recevoir ceux que l’on aime, et pour partager bien sûr quelques bons mets préparés avec les récoltes du moment.
Parmi les symboles liés à Mabon, il y a les hêtres, les noisetiers, les feuilles, les pommes de pin, les glands, mais aussi le lierre, l’achillée millefeuille, le romarin, la sauge, le raisin et les pommes.
Normal donc que ces dernières soient au cœur d’un gâteau qui, même sans produit laitier ni gluten, mmmmh….😋 je ne vous dis que ça !
Gâteau de Mabon
🍎 Coupez 3 ou 4 pommes en dés, arrosez-les d’un jus de citron et réservez.
🍎 Dans un gros bol, battez trois œufs.
🍎 Mélangez 200 g d’un mélange de farine sans gluten (ou de farines sans gluten mélangées par vos soins) et 125 g de sucre (un peu plus si vous voulez).
🍎 Réunissez farine, sucre et œufs dans un saladier.
🍎 Ajoutez un pot de 100 g de compote de pomme (sans sucre ajouté pour moi) et un sachet de levure chimique. Mélangez bien.
🍎 Versez les pommes dans la préparation.
C’est maintenant que ça devient vraiment intéressant 😉 :
Préchauffez le four à 220°ou 240°.
Placez la masse dans un plat préalablement graissé (à l'huile de tournesol pour moi) et allant au four, recouvrez de sucre roux, parsemez généreusement d’amandes effilées(ou en poudre) et de cannelle.
Glissez le plat au four, à 180 ou 200° (tout dépend du four…) jusqu’à ce que le gâteau semble doré.
La suite ? Vous la connaissez…
(Billet republié)

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Quelques-uns des autres symboles de MabonQuelques-uns des autres symboles de MabonQuelques-uns des autres symboles de Mabon

Quelques-uns des autres symboles de Mabon

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Pour la Saint Valentin, offrez-lui les saveurs de l’amour !

13 Février 2023 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Fêtes, #Epices, #Autres Plaisirs, #Bonheurs, #Gourmandises..., #Plantes Aromatiques, #Libido, #Hiver, #En cuisine..., #Tonus, #Traditions

Pour la Saint-Valentin...
Les Saveurs de l’Amour !
Pour la Saint Valentin, offrez-lui les saveurs de l’amour !
Jouer des herbettes et des épices en cuisine, c’est un peu comme mettre du piment dans sa vie : avec elles, plus de saveurs et de parfums, plus de couleurs, un zeste de fantaisie et des plats franchement ensoleillés. En plus, certaines épices seraient aphrodisiaques… Invitez-les - toute l’année - plus souvent à dîner !
Certains aliments, plantes et épices ont la réputation de favoriser les ardeurs et de rendre les amoureux plus fougueux. Et cela depuis fort longtemps : à l’époque des Romains déjà, Julie, fille d’Octave-Auguste faisait non seulement servir un ragoût d’huîtres (qui est à lui seul un « must » en cuisine de l’amour ! ), mais en plus elle l’assaisonnait de poivre, céleri, pignons, girofle, cumin et coriandre… autant d’épices particulièrement douées pour mettre les sens en fête !
Aphrodite et Eros à table
Les huîtres, qui étaient aussi en bonne place dans les banquets de Cléopâtre, avaient également les faveurs d’un certain Casanova : il en avalait, dit-on, plusieurs douzaines avant d’aller honorer ses rendez-vous.
C’est sans doute grâce à leur étonnante richesse en sels minéraux que les huîtres, tout comme d’ailleurs d’autres crustacés, doivent leur excellente réputation.
Quant aux épices, en plus de celles préconisées par Julie-la-Romaine, comptez aussi avec quelques autres…
Leur force ?
Le poivre de Cayenne, riche en vitamine C, stimule la circulation.
Le céleri, lui, contient des vitamines A, C, P, ainsi que différentes vitamines du groupe B, des minéraux et des oligo-éléments. Excellent pour les muscles, il a, comme beaucoup d’aliments stimulants, des propriétés vasodilatatrices et aide à combattre le vieillissement. Un aliment longue vie et grande forme donc !
Les clous de girofle, eux, ont la réputation d’être parmi les plus puissants aphrodisiaques naturels. Efficaces contre la fatigue, physique ou intellectuelle … de tout grands alliés !
La coriandre, qui contient elle aussi beaucoup de vitamine C, semble avoir un effet légèrement euphorisant.
Quant au gingembre, ses propriétés stimulantes sont si remarquables que l’on raconte que pendant longtemps cette racine était réservée à l’usage exclusif de l’empereur. Aujourd’hui, ouf, chacun peut en profiter ! Frais, le gingembre a bien plus de goût que sec et en poudre. Utilisez-le pelé puis coupé en petits morceaux, avec de l’ail et de l’oignon, avant d’y faire revenir des légumes, ou alors parsemez vos préparations de gingembre frais râpé. Excellent au goût, pour la digestion et… pour tout le reste !
Originaire d’Asie, le ginseng est un puissant tonique pour tout l’organisme. Anti-inflammatoire et antioxydant, il aurait aussi des propriétés stimulantes sur l’activité sexuelle.
Pensez encore au raifort, si agréable pour relever salades, sauces et pâtés, à la noix de muscade, particulièrement recommandée aux messieurs (à doser raisonnablement), et au safran qui stimulerait, lui aussi, la libido. Attention à ne pas abuser de ce dernier, car en excès, il provoquerait... des fous rires incontrôlables !
Si l’efficacité des épices sur l’augmentation ou l’intensité du désir est plus souvent supposée que vraiment prouvée, une chose est certaine : les épices contribuent à augmenter la résistance physique, et donc à lutter contre la fatigue, elle-même grande ennemie de la libido. En plus, délicieuses et souvent colorées, elles rehaussent l’aspect et les saveurs des plats… aucune raison vraiment de s’en priver !

 

Salades revigorantes et desserts parfumés

Menthe, sauge, mais aussi roquette ou sarriette sont toutes de délicieuses complices

Menthe, sauge, mais aussi roquette ou sarriette sont toutes de délicieuses complices

Côté herbettes, faites bonne place à la sauge, la menthe, à la roquette et à la sarriette d’été. Si dans le Sud, on surnomme aussi cette dernière « gingembre provençal », ce n’est pas pour rien. Sans oublier, en cuisine ou en tisane également, le thym, qui purifie le corps tout en tonifiant l’organisme.
Casanova, toujours lui, confectionnait son vinaigre personnel, apparemment une autre source secrète de son étonnante vigueur. À défaut d’en connaître tous les secrets, voici une suggestion qui s’en rapproche :
  • Dans un litre de vinaigre de vieux vin, laissez infuser une pointe d’ail, de la sauge, de l’estragon et de la sarriette.
  • Au dernier moment, parsemez encore votre salade d’origan…
Et pour le dessert ?
Misez sur les préparations à base de chocolat, bien sûr, ainsi que sur celles qui mettent miel, noisettes, amandes, pignons et pistaches à l’honneur. Pensez aussi aux petits morceaux de gingembre confits et à la merveilleuse vanille : en plus de son arôme et de ses effets légèrement euphorisants, son odeur stimule les sens… exactement ce qu’il faut pour un dessert en tendre tête-à-tête !
(Billet republié)
Et puis, puisque vous avez encore un peu de temps devant vous, si vous lui prépariez, pour vous en réjouir à deux, la boisson festive et euphorisante par excellence ? J'ai nommé bien sûr l'Hypocras... À moins

À moins bien sûr que vous ne préfériez ce merveilleux et réconfortant petit classique  😍 :

Râpé ou confit, de la salade de carotte à la mignardise... vive le gingembre !Râpé ou confit, de la salade de carotte à la mignardise... vive le gingembre !Râpé ou confit, de la salade de carotte à la mignardise... vive le gingembre !

Râpé ou confit, de la salade de carotte à la mignardise... vive le gingembre !

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Castagnaccio : vive les châtaignes !

7 Octobre 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Automne, #Biscuits & Co, #Châtaignes, #Dans le jardin, #Dans la forêt, #Dans le verger, #Dessert & Douceur, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Sans lait ni gluten, #Traditions, #Cueillette et cuisine sauvage, #Gastronomie Sauvage

Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !

 

Saveurs de Toscane (ou d’ailleurs)

 

À vous le Castagnaccio !

Castagnaccio : vive les châtaignes !
La belle lumière dorée d’automne, les châtaignes, la Toscane… j’en suis fan ! Si vous aussi vous craquez pour tous ces plaisirs, voici un incontournable facile à réaliser où que vous soyez pour retrouver très vite à la fois les odeurs et les saveurs du Sud !
Véritable symbole gourmand des mois « r », elles sont de retour. Les châtaignes font le charme des balades frileuses en ville, lorsque la nuit tombe. Elles garnissent avec bonheur les mets automnaux. Sans oublier les redoutables vermicelles, délices des petits et des grands ! À moins que vous ne les préfériez glacés, mais dans ce cas, il vous faudra attendre la période des fêtes…
Ce qui va en revanche merveilleusement bien avec la saison, c’est le castagnaccio !
220 g de farine de châtaigne tamisée (eh oui, pour une fois je l’ai fait…)
20 g de sucre de canne
7 ou 8 cuillerées à soupe d‘huile d’olive
40 g de raisins secs blonds et foncés mélangés
50 g de pignons de pin
2 jolies branches de romarin
3 dl d’eau
En guise de préparatifs :
- Mettez tremper les raisins secs dans un bol d’eau une dizaine de minutes.
- Faites revenir les pignons dans une poêle, sans rajouter de matière grasse.
- Versez 5 ou 6 cuillerées à soupe d’huile d’olive dans une petite poêle, ajoutez les aiguilles d’une branche de romarin et faites chauffer doucement : l’huile sera ainsi délicieusement parfumée. Laissez ensuite refroidir.
Ensuite…
🌰 Ajoutez progressivement l’eau à la farine tamisée et au sucre, sans cesser de remuer, jusqu’à obtenir une pâte très lisse.
🌰 Versez encore la moitié de l’huile d’olive, une partie des raisins, des pignons et des brins du romarin, tout en gardant un peu de tout  pour la décoration finale.
🌰 Versez la masse dans un moule bas (pour moi petite plaque à gâteau de 24 cm de diamètre), préalablement graissé.
🌰 Lissez bien le dessus, répartissez le reste de l’huile d’olive, des raisins, des pignons et du romarin.
🌰 Glissez dans le four, idéalement préchauffé à 170 ou 175 °, et laissez cuire une demi-heure environ. Le castagnaccio est prêt lorsque le dessus est craquelé.
Résultat ? Rustique à l’extérieur, moelleux à l’intérieur, et franchement des saveurs à se relever la nuit !
🌰🌰🌰   Comme souvent avec les recettes régionales, il existe de nombreuses variantes à cette préparation : avec ou sans sucres avec ou sans sel, avec parfois des cerneaux de noix, du fenouil, du zeste d'orange...
Du goût et quelques autres belles qualités…
Pendant longtemps, la châtaigne a été un aliment de base pour les habitants du centre de la France, Ardèche et Cévennes surtout, ainsi que des montagnes corses et de l’Italie,
Pour pouvoir bien les conserver, on les faisait alors sécher Les châtaignes étaient ensuite trempées puis cuites dans du lait ou dans une soupe, ou alors écrasées en farine dont on faisait des galettes, de la purée épaisse, ou des crêpes. Le châtaignier était d’ailleurs surnommé « l’arbre à pain » !
Aujourd’hui, les châtaignes font partie des aliments vraiment intéressants, à re-découvrir et à mettre plus souvent, sous une forme ou une autre, au menu.
On en raffole bien sûr en marrons chauds, ou alors en brisolée, avec un beau choix de fromages et du raisin !Mais ce n’est de loin pas tout…
Lorsqu’elles sont proposées au naturel, déjà cuites et sous vide, il suffit de les chauffer et de les présenter en accompagnement, ou alors de la rajouter à des potées de légumes, ou des gratins.
En purée, c’est une excellente base de desserts, crèmes, vermicelles et autres gâteaux. Pensez-y aussi en version salée, pour réaliser des terrines ou des pâtés végétaux…
Cerise sur le gâteau : les châtaignes sont dépourvues de gluten, ce qui leur assure une place de choix sur la table aussi bien des personnes intolérantes au gluten que de celles qui y sont allergiques.
La farine de châtaigne a un goût très prononcé. Comme elle est dépourvue de gluten, impossible d’en faire du pain, à moins de la mélanger à une ou des autres farines, pour le seul plaisir de sa saveur. Elle permet en revanche de donner de l’onctuosité aux soupes, de préparer une riche crème anglaise, des crêpes, des clafoutis, de confectionner de délicieux cakes…
Autant de bonnes raisons de s’en régaler : profitez-en, car la saison passe vite ! 
(Billet republié) 

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De saison également, sans châtaignes mais toujours avec du romarin...

Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !
Castagnaccio : vive les châtaignes !

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Saint Valentin, entre histoire et légendes

14 Février 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Fêtes, #Infos sympas, #Hiver, #Autres Plaisirs, #Boissons sages, #En cuisine..., #Traditions, #Épices

 

Saint Valentin,
patron des Amoureux mais pas que…
Saint Valentin, entre histoire et légendes
Bientôt la Saint-Valentin... Toujours possible mais, reconnaissons-le, difficile de faire sans fleurs, sans chocolats et sans petit repas romantique aux chandelles, le 14 février ! Cela, on le sait tous (et toutes). Ce que l’on connaît moins, en revanche, c’est l’origine de cette fête. Qui était donc ce fameux Saint Valentin, patron des amoureux, célébré chaque 14 février ? 
Il existe plusieurs légendes qui tournent autour de trois Valentin, tous prêtres au troisième siècle de notre ère. La plus célèbre d’entre elles réunit sans doute un peu des trois histoires…
Tout commence dans la Rome Antique, sous le règne de l’empereur Claude II. Les campagnes militaires font d’énormes ravages, et il devient de plus en plus difficile de recruter des soldats pour rejoindre les légions. Les hommes préfèrent largement rester dans leurs foyers que partir pour les champs de bataille. L’empereur Claude II en déduit que si les Romains refusent d’aller combattre, c’est pour rester auprès de leur femme et de leur famille. Fort de cette conviction, il décide donc purement et simplement d’interdire le mariage ! Fin du premier acte.
Pendant ce temps, et malgré l’interdiction de l’empereur, un prêtre, un certain Valentinus n’en fait, si l’on n’ose dire, que selon son cœur : il encourage les amoureux qui le désirent à venir le trouver discrètement et n’hésite pas à leur donner la bénédiction nuptiale. La suite est hélas facile à deviner… Dès que l’empereur eut connaissance de ces mariages secrets, le généreux prêtre fut arrêté et emprisonné.
Cela pourrait être la fin du deuxième acte, mais selon certaines versions il y a un petit appendice : alors qu’il est en prison et attend son exécution, Valentinus se lie d’amitié avec la fille de son geôlier. Cette dernière était aveugle, et Valentinus, qui avait aussi des dons de guérisseur, lui aurait redonné la vue. Juste avant d’être décapité, le 14 février 270, il lui aurait encore offert une lettre ou des feuilles en forme de cœur avec la seule mention « Ton Valentin ». Tout cela est bien romantique !
Mais ne vous y trompez pas : les véritables raisons qui ont poussé l’Eglise catholique à canoniser Valentin en l’honneur de son sacrifice pour l’amour le sont nettement moins…
Saint Valentin, entre histoire et légendes
 L’objectif : détrôner un rite païen !

 

Notre Valentin est exécuté en 270, et ce n’est que plusieurs siècles plus tard qu’il devient Saint Valentin. Que s’est-il passé entre-temps ? La fin de l’empire romain ! Et avec lui la célébration d’un certain nombre de fêtes païennes, habilement transformées par l’église catholique en fêtes chrétiennes.
Ainsi, le 15 février était autrefois la date des Lupercales romaines : cette fête, en l’honneur de Lupercus, dieu des bergers, et de Junon, déesse et protectrice des femmes, célébrait la fertilité, la fécondité et était marquée par différents rites dont la moralité laissait passablement à désirer. Un exemple ? En plus du vin qui, évidemment, coulait à flots, on plaçait le nom de toutes les jeunes filles dans une urne, et chaque jeune homme tirait le nom de la jeune personne qui lui était assignée pour l’année : une sorte de tombola de l’amour en quelque sorte !
De telles pratiques ne plaisaient, on s’en doute bien, que fort peu à l’église catholique. Pour y remettre bon ordre, le pape Gélase 1er décida en 496 que Valentin, devenu pour la circonstance Saint Valentin, serait le patron des amoureux, et que sa fête serait célébrée le 14 février, ce qui permettait de « remplacer » les Lupercales en tout bien tout honneur.

Pour les amoureux, mais pas que pour eux !

À partir de là, avant de prendre l’envergure bien plus commerciale que romanesque qu’on lui connaît actuellement, la Fête des amoureux se répandit peu à peu, sous différentes formes, avec des pointes de popularité par époques et par régions.
À la fin du Moyen Âge, par exemple, l’aristocratie anglaise a adopté la coutume du Valentinage, dérivée sans doute des Lupercales, mais ô combien plus délicate : pour le temps d’une journée seulement, le jeune couple choisi par le hasard avait carte blanche pour s’adonner à l’art des galanteries tout en se faisant de petits cadeaux. Avec le temps, cette coutume s’est enrichie d’envoi de poèmes, et de mots doux. Ces derniers sont précisément appelés des « valentins », en souvenir du prêtre italien.
L’envoi de ces billets doux est devenu à partir du 18e s. une véritable tradition, en Grande-Bretagne d’abord, puis en Amérique du Nord et peu à peu en Europe aussi.
Vous avez été surpris de recevoir un jour un tendre message d’un(e) ami(e) qui vous souhaitait une bonne Saint Valentin ? Ne vous étonnez plus : il ou elle est sans doute d’origine anglo-saxonne ou américaine ! Qui a dit que la Saint Valentin était seulement la fête des amoureux ? Là-bas, c’est aussi celle de l’amitié, et même les enfants s’envoient des petits billets sympas.
Selon une autre légende, la Saint Valentin trouverait ses origines en Angleterre et en France, et daterait « seulement » du Moyen Âge. Fondée sur la simple observation des oiseaux, dont les amours commencent le 14 février, elle a poétiquement inspiré les hommes, qui trouvèrent la date excellente pour se déclarer…
C’est probablement à cette version-là que l’on doit la coutume, plus répandue aux États-Unis que chez nous, de s’envoyer par courrier des graines à planter !
Choisissez la légende que vous préférez, et dans tous les cas, en Amour ou en Amitié… bonne Saint Valentin !

 

(Republié...toujours d'actualité 😍 )

À déguster entre amoureux ou entre amis, le 14 février ou quand il vous plaira :

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Epiphanie - Vive les Rois !

3 Janvier 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Autres Plaisirs, #Bonheurs, #En cuisine..., #Fêtes, #Gourmandises..., #Hiver, #Infos sympas, #Sans lait ni gluten, #Traditions

 

Allez-vous fêter les Rois ?

 

 

Une galette, une fève et… plusieurs histoires

Epiphanie - Vive les Rois !
Si l’Epiphanie, le 6 janvier, est, tout comme Noël, propice à l’échange de cadeaux, c’est pour rappeler les présents que les Rois mages, venus depuis l’Orient et guidés par une étoile, ont apporté cette nuit-là jusque dans la crèche de Bethléem. Gaspard, Melchior et Balthazar font partie de la version chrétienne de l’histoire de cette fête, mais il y en a d’autres….
Il semble que le 6 janvier, les Romains de l’Antiquité dégustaient eux aussi une galette dans laquelle était glissée une fève. Dans le cadre des Saturnales, grandes réjouissances dédiées au dieu Saturne et à la liberté, qui se déroulaient chaque année entre la mi-décembre et début janvier, une tradition voulait que les rôles soient inversés entre les maîtres et les esclaves, et que ce soit l’un d’eux qui deviennent « roi d’un jour ». Le partage de la galette entre eux permettait précisément de désigner lequel !

 

La galette des Rois : pour fêter le retour de la Lumière

 

Pourquoi le 6 janvier et pourquoi une galette ?
L’explication est à chercher du côté du cycle des jours et des nuits. Le solstice d’hiver, qui marque la nuit la plus longue, a lieu le 22 décembre. À partir de ce moment-là, les jours rallongent peu à peu, mais si lentement que c’est presque imperceptible. Le 6 janvier, en revanche, ils commencent à s’allonger de manière plus sensible. C’est la fin d’un cycle - l’hiver - et le début d’un autre : celui du retour à la lumière.
Quant à la galette, quelle qu’en soit la recette, purée d’amandes, pommes ou raisins secs…, elle présente toujours deux mêmes caractéristiques : sa forme ronde et sa couleur dorée, qui symbolisent, précisément, le soleil.
Depuis, eh bien on « tire les rois », en partageant la galette en autant de portions qu’il y a de gourmands autour de la table. Plus une dans certaines régions : cette tranche supplémentaire, appelée parfois "part du Bon Dieu", à l’époque destinée au premier pauvre qui se présenterait, est aujourd’hui réservée pour un éventuel visiteur imprévu.
Et voilà comment, une fois encore, origines païennes et chrétiennes se sont étroitement mêlées pour perpétuer à travers les siècles certains rituels !

 

Photo Geralt, pour Pixabay

Les Rois mages et la fée Befana

 

Connaissez-vous la fée Befana ? Elle serait elle aussi une  lointaine descendante d’une figure traditionnelle des fêtes romaines.
Souvent représentée comme une vieille dame aux allures de sorcière, sa bienveillance à l’égard des enfants qui ont été sages est cependant totale.
Une légende raconte que les Rois mages, alors en route pour Bethléem, ont  croisé la vieille dame et lui ont demandé leur chemin. Mieux : ils lui ont proposé de les accompagner. À peine avait-elle refusé que Befana le regretta. Elle prépara aussitôt un panier rempli de fruits secs, de gâteaux et autres friandises, et partit rapidement à leur recherche. Mais trop tard : impossible de retrouver, et donc de rejoindre leur caravane. Elle offrit alors tous les petits gâteaux de son panier aux fillettes et aux jeunes garçons qu’elle croisa en rentrant chez elle. Et c’est depuis ce jour-là, dit-on, qu’elle distribue chaque année, dans la nuit du 5 au 6 janvier, des biscuits aux enfants sages.
Les gourmands aimeront savoir  - ou savent déjà  - qu’en souvenir de toute cette histoire, les Italiennes préparent pour le 6 janvier de jolis biscuits en son honneur :  les « Befaninis ».
Avec une tasse de bon thé ou un excellent café, « Befaninis » ou galette des Rois, voilà, pour bien commencer l’année, autant d’autres petits moments de fête en perspective. À partager, en bonne compagnie, dans la joie et la bonne humeur, il va de soi !
Plus une minute à perdre pour que la Galette des Rois soit prête le 6.... Voici deux belles recettes très gourmandes trouvées dans la blogsphère, la deuxième sans gluten et sans lait, pour que tout le monde puisse se régaler !
Une variante encore, pour celles et ceux qui décidément raffolent du chocolat en toutes circonstances...laugh

(Article republié)

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Et puis, pour bien commencer l'année et garder le sourire quoi qu'il arrive, jetez aussi un oeil ici ...wink

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S'embrasser sous le gui, oui, mais pas cette année

30 Décembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans la forêt, #Hiver, #Bonheurs, #Traditions, #Fêtes, #Plantes

 

En attendant de pouvoir 

 

s'embrasser sous le Gui...

S'embrasser sous le gui, oui, mais pas cette année

Passer la nuit de la Saint Sylvestre avec celles et ceux que l’on aime est déjà une excellente raison d’être heureux. Il y a un moment où les yeux brillent encore plus fort… avec les douze coups de minuit qui approchent, c’est le moment d’échanger des vœux ainsi que, lorsque la situation le permet, des baisers, donnés de préférence sous le gui !

L'origine de cette charmante tradition se perd dans la nuit des temps. Même si elle n’est guère conseillée entre amis cette année, il est permis d’y songer avec un soupçon de nostalgie… en attendant bien sûr de la remettre à l’honneur l’année prochaine !
Les Druides considéraient déjà le gui, particulièrement celui qui poussait sur les chênes, comme une plante sacrée. Ils l’appelaient « rameau d’or », et seuls certains d’entre eux avaient le privilège de pouvoir le couper, avec une serpette en or si l’on en croit la légende. Pour que le gui garde toutes ses vertus, il devait être cueilli le sixième jour de la lune, qui correspondait au début du mois gaulois.
À cette époque, on prêtait au gui, pris sous forme de boisson, toutes les vertus : non seulement il assurait la fécondité, mais il était un remède contre tous les poisons. Les Druides lui donnaient d’ailleurs un nom qui, dans leur langue, signifiait « guérissant tout ».
La tradition traversa allègrement les siècles, puisqu’il était encore de coutume au Moyen Âge de suspendre du gui aux poutres des plafonds pour assurer la prospérité de la maison et de tous ses occupants : culture, animaux, descendance…
Survivance sans doute du vieux culte druidique, il est toujours conseillé, aujourd’hui encore, d’accrocher du gui aux portes et aux fenêtres à l’époque de Noël et surtout pour le Nouvel An, afin de faire profiter toute la maisonnée et ses invités de ce véritable symbole de paix, de santé et de bonheur.
Quant à savoir pourquoi on s’embrasse sous le gui, différentes légendes circulent… La première raconte que les Druides eux-mêmes accrochaient du gui à l’entrée de leur maison, en guise de protection contre les mauvais esprits, et qu’ils embrassaient leurs visiteurs sous ce même gui pour leur porter chance et bonheur.
Ailleurs on raconte que, dans des temps fort éloignés, lorsque des ennemis se rencontraient sous du gui dans la forêt, ils renonçaient à tout combat et faisaient la paix jusqu’au lendemain. C’est de là que viendrait la coutume de s’embrasser sous du gui, en signe d’amitié.
Chez les Romains, toujours à l’époque des Saturnales, pour embrasser une jeune fille, il suffisait de l’entraîner à son insu sous une boule de gui :  une croyance populaire voulait en effet que l’on ne puisse refuser un tel baiser, sous risque de ne pas se marier pendant toute l’année suivante…
Ainsi, il est de bon augure pour les amoureux de s’embrasser sous le gui : une longue et heureuse vie de couple les attend ! On dit parfois aussi que le même baiser sous la plante autrefois considérée comme sacrée annonce un mariage dans l’année. À vous de voir si vous préférez embrasser votre amoureux dessous, ou juste à côté du gui !
Quant au bisou entre amis, véritable rituel de la nuit de la Saint Sylvestre, il favoriserait la réalisation des vœux de chacun(e), tout en scellant encore davantage les liens amicaux.  Pour ce bisou porte-bonheur, il faut cependant attendre encore un peu, mais dans tous les cas…

 

Bonne Année à chacun-chacune !

 

🥂

 

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TRADITIONS DE NOËL

16 Décembre 2021 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Gourmandises..., #Sans lait ni gluten, #Huiles Essentielles, #Infos sympas, #Autres Plaisirs, #Hiver, #Bonheurs, #Biscuits & Co, #Livres, #Traditions

Sapin, bûche et cadeaux...
Des symboles qui viennent de loin !
 TRADITIONS DE NOËL
Incontournables pour des Fêtes réussies, ils font absolument partie de la tradition. Mais qu’en est-il de l’origine de Noël, du sapin, des cadeaux et de la bûche ?
Il était une fois, il y a fort longtemps … une fête païenne, célébrée de différentes manières selon les endroits, pour accueillir le solstice d’hiver. Dans la Rome antique, par exemple, de grandes réjouissances, les Saturnales, dédiées au dieu Saturne et à la liberté, se déroulaient chaque année entre le 17 et le 24 décembre. L’échange de cadeaux faisait déjà partie de la coutume, mais ce n’est que bien plus tard que la fête païenne qui marquait le solstice est devenue Noël. Il faudra attendre 3 siècles après le début de notre ère pour que Noël soit reconnu comme fête religieuse officielle, commémorant la Nativité, et deux siècles encore pour qu’elle soit généralisée.
D’où viens-tu, roi des forêts ?
Il est temps donc de bientôt célébrer Noël, avec tout ce que cette fête signifie de chaleur, de partage et de convivialité, indépendamment des convictions religieuses de chacun, et de se réunir pour cela autour du fameux sapin. L’arbre de Noël, qui apporte sa petite magie à chaque fin d’année, que ce soit en le décorant ou en l’admirant, semble bien être un mélange de traditions païennes et chrétiennes.
Bien avant le début de notre ère, donc avant la naissance de Jésus-Christ, les Romains décoraient déjà leurs maisons de lierre, de différents feuillages et de branches de houx, à l’occasion des Saturnales, ces grandes fêtes en l’honneur de Saturne, qui se déroulaient entre le 17 et le 24 décembre.
Toujours selon une très ancienne tradition, les peuples nordiques, eux, plantaient un sapin devant leur maison à l’occasion de fêtes très débridées, données en l’honneur de certains dieux. Ces fêtes de Jul, puisque tel était leur nom, se déroulaient aux alentours du solstice d’hiver.
Dans d’autres régions de l’Europe, on décorait les portes et les fenêtres, mais aussi les plafonds et les miroirs de lierre. Par ailleurs, on retrouve chez de nombreux peuples, Celtes en tête, le culte de l’arbre sacré, symbole de l’arbre de vie.
Notre actuel sapin de Noël est certainement le descendant d’un mélange de ces différentes coutumes. Il symbolisait lui aussi l’arbre de vie, et ses premières décorations étaient donc tout naturellement des pommes.
Finalement ce n'est qu’au 18e siècle que l’arbre de Noël fit en tant que tel son entrée dans les églises. Les pommes firent peu à peu place à diverses friandises. Les bougies, initialement au nombre de douze, une par mois, se multiplièrent (et avec elles les risques d’incendie : prudence toujours !). Puis, selon les régions et les modes, les sapins s’ornèrent de figurines en paille ou de boules colorées, de guirlandes, de petits cadeaux à distribuer… bref de toutes les décorations que l’on connaît aujourd’hui.
Vive les cadeaux !
Il est de coutume à Noël d’offrir des cadeaux aux enfants, mais aussi aux membres de sa famille et aux amis. Les enjeux économiques autour d’une telle pratique ne font évidemment que l’encourager ! Mais d’où vient cette tradition, à l’origine charmante ?
Dans le monde chrétien, l’échange de cadeaux à la période de Noël remonte au 13e siècle, et fait semble-t-il référence aux offrandes des bergers et des mages venus saluer l'enfant Jésus.
Le jour choisi pour offrir - et recevoir - les présents varie d’ailleurs considérablement d’un pays, et parfois d’une région à l’autre. Ainsi, même si on évoque surtout la nuit du 24 ou le matin du 25 décembre pour gâter ceux que l’on aime, c’est parfois Saint Nicolas qui apporte les cadeaux, le 6 décembre déjà, ou alors Sainte Lucie le 13. D’autres attendent le jour du Nouvel An, d’autres encore celui des Rois.
Les grands gagnants de toutes ces variantes ?  Incontestablement les enfants italiens dont les parents respectent toutes les traditions : Saint Nicolas (le 6 décembre) ou Sainte Lucie (le 13) distribuent traditionnellement friandises, biscômes ou autres petites attentions. Le 24 ou le 25, toujours très attendu, Babbo Natale, le Père Noël, fait sa tournée, avec des cadeaux plus conséquents. La veille du 6 janvier, c’est la fée Befana qui termine les festivités en passant pendant la nuit déposer bonbons et autres douceurs pour les enfants sages…et, selon la légende, du charbon pour les autres. Histoire sans doute de bien disposer la fée, certains déposent d’ailleurs un fruit à son intention, à côté des chaussettes destinées à recevoir les bonbons !
Les sacrifices, ancêtres des cadeaux ? Qu’elle soit aujourd’hui associée à Saint Nicolas, au Père Noël ou aux Rois mages, la tradition d’échanger des cadeaux en fin d’année trouve ses origines bien avant notre ère.
Ainsi, on retrouve déjà la coutume dans la Rome antique, lors des Saturnales, de grandes réjouissances dédiées au dieu Saturne et à la liberté, qui se déroulaient chaque année entre la mi-décembre et début janvier.
Elle avait d’ailleurs probablement elle-même pour origine les sacrifices offerts aux dieux lors du solstice d’hiver, dans l’espoir d’être protégé des mauvais esprits et d’avoir de bonnes récoltes pendant toute l’année suivante… La tradition des cadeaux de Noël a donc une très longue et très vieille histoire.
Tout comme d'ailleurs un dessert typique...
Quant à la fameuse bûche de Noël, qui ne saurait manquer sur aucune table, elle est elle aussi reliée à un rite païen. Autrefois, pour avoir une bonne récolte l’année suivante, la coutume voulait que l’on place dans l’âtre une très grosse bûche, de préférence d’un tronc d’arbre fruitier, qui se consume le plus lentement possible, l’idéal étant qu’elle puisse durer jusqu’au passage de la nouvelle année. Dans ce but, elle était traditionnellement bénie juste avant l’allumage avec une branche de buis ou de laurier. En région viticole, la bûche était même arrosée de vin, pour assurer de belles vendanges. Comme on lui attribuait des vertus magiques, ses cendres étaient ensuite parfois réparties, pour améliorer les récoltes mais aussi pour protéger la maison et ses habitants.
​​​​​​​(Billet republié et complété)

 

​​​​​​​Si vous avez surtout envie d’une bûche gourmande, et si possible sans lait ni gluten, c'est par ici :

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OUI, L’AMOUR C’EST BON POUR LA SANTÉ !

7 Février 2020 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Bonheurs, #Beaute, #Forme, #Fleurs, #Garder la forme, #Infos sympas, #Libido, #Tonus, #12 mois par an !, #Traditions

Pas besoin d'attendre la Saint-Valentin...

 

L'Amour c'est bon pour la Santé !

OUI, L’AMOUR C’EST BON POUR LA SANTÉ !

Expérience faite, nous en étions déjà tous et toutes intimement convaincus, mais maintenant il n’y a plus de doute : l’amour, c’est bon pour la santé. Quelle chance ! Car entre nous, quelle manière plus agréable de se maintenir en forme et même de brûler au passage quelques calories ?

Un art à consommer sans modération, et à tout âge, à condition bien sûr que sentiments, Eros, désir et plaisir soient au rendez-vous.
Des baisers à l’acte sexuel, en passant par toutes les caresses possibles, les relations amoureuses semblent être la meilleure des préventions à de nombreux soucis. Un phénomène qui s’explique de différentes manières…

3 fois par semaine = 10 ans de gagné ?

Selon la médecine traditionnelle chinoise, l’énergie sexuelle, contenue dans les ovaires et les testicules, est un immense réservoir d’énergie vitale. La mise en circulation de cette énergie favorise la régénération de tout notre être, sur tous les plans. Tout est dit… ou presque !
Différentes études européennes et contemporaines, menées sur une vingtaine d’années, ont en effet démontré que le cœur était le premier à en profiter : les personnes qui s’adonnent régulièrement aux délices de l’amour sont moins sujettes aux maladies cardio-vasculaires et à l’hypertension que les autres. Un chercheur a même affirmé que « «faire l'amour au moins trois fois par semaine prolonge l'espérance de vie de dix ans en moyenne».

Cure de bien-être… et de jouvence !

Les bénéfices pour la santé des moments voluptueux ne s’arrêtent cependant pas là.
Dans la foulée, l’acte amoureux diminue les risques de diabète, calme les douleurs, chasse les maux de tête, protège du stress. Tout cela grâce à la sécrétion de différentes hormones et aux réactions qu’elles produisent sur notre cerveau, dans notre corps et sur notre bien-être.
Certains prétendent même que les jeux de l’amour contribuent à rester et à paraître jeune plus longtemps. Ainsi, un neuropsychologue, le Dr Da
vid Weeks, a constaté que les couples qui font l'amour au moins 3 fois par semaine paraissent 10 ans plus jeunes que ceux qui ne le font que 2 fois par semaine. À méditer…
Impossible enfin de négliger complètement l’aspect sportif du sexe puisque, comme la course à pied, il prévient l’accumulation des graisses et aide à éliminer les toxines !

Libido en berne ?

Lors de certaines périodes, surmenage, ménopause ou andropause notamment, la sexualité connaît parfois des hauts et quelques bas… Il vaut alors la peine d’en parler bien sûr d’abord avec votre partenaire, et si nécessaire de consulter. Une sexualité épanouie évolue et peut certes être perturbée momentanément, mais ne connaît en principe pas les années ! Ensuite, puisque l’amour, c’est bon pour le coeur, la santé et le moral, vous savez ce qu’il vous reste à faire …

Séduire, le joli souci...

C'est bien sûr toujours le moment de sortir vos meilleurs trucs pour afficher rapidement une jolie mine ! Envie de quelques coups d'éclats faciles ?
  • Pressez la moitié d’une orange, et mélangez bien le jus à un jaune d'œuf.
  • Appliquez sur votre visage, bien sûr parfaitement nettoyé, laissez agir 20 minutes, et rincez à l'eau claire. Vous voilà prête, tout en beauté !
Quant à ce masque purifiant, nul doute que vous aimerez son effet légèrement tenseur :
  • Montez un blanc d’oeuf en neige, mariez-le délicatement à un jus de citron, appliquez et laissez poser 10 minutes.
Si vous préférez un soin particulièrement onctueux….
  • Ajoutez cette fois 2 cuillères à soupe de crème fraîche à un blanc d’œuf.
  • Mélangez délicatement, posez sur le visage et sur le cou, laissez agir 15 minutes, rincez avec une lotion et… appréciez l’effet lifting !
Très sympa aussi, voici une formule fruitée avec un véritable allié bonne mine :
  • Hachez finement de petits morceaux d’ananas (frais !).
  • Ajoutez une cuillère à soupe de crème fraîche et un jaune d’œuf et, là encore, mélangez bien.
  • Étalez sur le visage et le cou, laissez agir 20 minutes, puis rincez à l’eau tiède.
Article republié
Plus d'idées beauté et séduction, y compris un bain coquin ?
Et pour inviter à votre table les saveurs de l'amour, par ici...

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