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gastro sauvage

LA PÂQUERETTE... dans (presque) tous ses états !

17 Mars 2023 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Dans le verger, #Fleurs, #Gastro sauvage, #Lotions & Co, #Printemps..., #Pâquerettes, #Soins du corps, #Visage, #Massages

Cueillez, faites sécher, préparez...

 

Boostez votre buste avec les Pâquerettes !

 Le printemps est arrivé ! Grâce aux pâquerettes, voici une bien jolie manière de le célébrer😊 !

Tonifiante, l'huile de pâquerette connue et appréciée depuis l’Antiquité a l’excellente réputation d’être particulièrement douée pour… booster votre buste, précisément, raffermir la peau là où elle en a besoin (cuisse, bras, ventre…), et même apaiser rapidement les bleus en cas de chutes, de contusions et de douleurs. Préparez-la sans tarder pour en profiter dans 3 semaines !
Les pâquerettes (Bellis perennis) sont dans le pré : c’est le moment d’en ramasser. Cueillez 200 ou 300 fleurs et mettez-les sécher, par exemple dans du papier ménage.
Patientez un peu.
Puis, une fois les pâquerettes séchées …
- Placez-les dans un gros bocal, et recouvrez-les d’huile de pépins de raisin, légère, sans odeur et bourrée de vitamine E, ou alors d'huile d'olive.
Vous pouvez aussi prendre de l'huile d'amande ou, luxe suprême, d'argan... Quelle que soit celle que vous préférez, choisissez-la évidemment toujours bio ou de première qualité !
- Laissez macérer pendant 21 jours, à la lumière et au frais.
- Filtrez et conservez à l’abri de la lumière et du soleil, dans une bouteille teintée.
Facultatif : ajoutez, si vous le souhaitez, quelques gouttes d’huile essentielle de géranium ou de cèdre pour renforcer encore l’effet raffermissant. Dans ce cas, secouez ensuite votre flacon avant chaque utilisation pour bien mélanger.
Un petit conseil toutefois : si vous vous y lancez, ne laissez pas macérer vos fleurs plus de 3 semaines, sinon gare à la fermentation !
Les trucs en plus ?
Certaines apprécient également cette huile, en vérité ce macérât de pâquerettes, pour estomper les cicatrices, les vergetures ou même les rides : répétez patiemment pendant 2 mois…
Si vous en faites votre soin privilégié pour le buste, faites pénétrer cette huile en massages circulaires, de la base des seins jusqu’au menton.
Après l’application, une fois que l’huile a bien pénétré, vous pouvez encore optimiser en appliquant quelques secondes sur les seins une serviette préalablement trempée dans de l’eau glacée. Ou alors passez chaque jour un glaçon ainsi que le faisait, dit-on, Catherine de Russie…
Dans l'assiette...

- Saviez-vous que boutons, fleurs et petites feuilles fraîches de pâquerettes se dégustent aussi en salade, et que les fleurs sont du plus joli effet pour décorer des plats ? Elles ont un effet diurétique, alors n’en abusez pas…
- Les boutons se préparent également comme des câpres : remplissez un petit bocal de pâquerettes en boutons, recouvrez d’un mélange composé de 2/3 de vinaigre chaud et 1/3 d’eau, ajoutez une petite pincée de sel et… oubliez 2 ou 3 semaines !

Et puis c'est le printemps, la jolie saison des préparations "maison", produits de beauté au naturel compris, va commencer. Besoin d'idées ou envie de nouvelles suggestions ? C'est par là...

(Article republié)

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VIOLETTES : METTEZ-LES EN BOUTEILLE !

9 Mars 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Boissons sages, #Bonheurs, #Dans la forêt, #Fleurs, #Gastro sauvage, #Gourmandises..., #Plantes, #Printemps..., #Dans le jardin, #Sirops, #Dans les Jardins Amis, #Bobologie

Aimez-vous le

 

Sirop de Violette ?

VIOLETTES : METTEZ-LES EN BOUTEILLE !
Une toujours délicieuse petite reprise pour lancer la belle saison...
Avec le retour de la jolie saison, ici et là elles montrent déjà le bout de leur nez. Pour le plus grand plaisir, il faut bien le dire, du nôtre… Pas seulement, car les délicates violettes enchantent aussi les yeux et le palais. La preuve avec ce véritable délice, qui ne l’est vraiment que dans sa version « maison ». À vos cueillettes !
Si l’on en croit la légende, Vulcain, désireux de séduire Vénus, se serait parfumé de violettes, ce qui lui aurait précisément permis d’arriver à ses fins…
Pour séduire qui vous voulez ou alors juste pour le plaisir, voici une recette qui devrait tous vous faire craquer !
À lui tout seul, le sirop de violette ressuscite le monde enchanté de l’enfance ! Que ce soit pour les apprécier en boisson au charme un rien désuet ou en potion tout indiquée pour calmer angine, rhume ou bronchite, il n’y a que de bonnes raisons de mettre les violettes en bouteilles.
Pour préparer ce sirop de violette odorante, selon la recette de Françoise Marmy, remplissez un récipient d’un litre de fleurs de violettes odorantes (Viola odorata).
Prévoyez également :
200 ml de vin blanc - 800 ml d’eau froide - 1 c.s. de vinaigre de pomme - 1 c.s. de sucre blanc et quelques grains de sel.
  • Mettez le tout dans un récipient avec couvercle, et laissez macérer pendant 3 à 4 jours, en remuant de temps à autre.
  • Filtrez et pressez les violettes.
  • Versez le jus obtenu dans une casserole.
Il vous faut encore :
1 kg de sucre blanc et 1 jus de citron.
  • Ajoutez le sucre et portez à ébullition, tout en remuant pour que le sucre fonde.
  • Versez ensuite le jus de citron, portez à nouveau à ébullition, et versez dans des bouteilles à chaud et à ras bord.
Dans l’assiette…
La cuisine sauvage fait bonne place à la violette, dont les feuilles et les fleurs sont comestibles. Ces dernières font merveille pour décorer des canapés, animer une salade, sans oublier leur irrésistible version cristallisée !
Ses feuilles peuvent se manger aussi bien crues, en salade, que cuites, en légumes. À cause de leur texture mucilagineuse, Il est cependant préférable de les mélanger à d’autres plantes. À moins bien sûr que vous n’en profitiez pour épaissir vos soupes et vos potages.
Essayer aussi l’omelette aux jeunes feuilles de violette : il suffit d’émincer les feuilles, et de les ajouter comme des fines herbes.
(Article republié)
La recette du sirop de violette, tout comme d'ailleurs les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle ! Vous aimez les saveurs de la cuisine sauvage, les préparations gourmandes, apéros, boissons ou confitures par exemple ? Vite, allez faire un tour sur son site : www.marmyplantes.com : de super stages vous y attendent !

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Envie d’autres idées, bien-être cette fois, avec les douces violettes ? Vous en trouverez dans mes livres (voir ci-contre) ou par ici :

photos ©Françoise Marmy

photos ©Françoise Marmy

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TUSSILAGE, TACONNET ou PAS-D'ÂNE...

24 Février 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bien-être, #En cuisine..., #Dans la forêt, #Fleurs, #Gastro sauvage, #Peau (Soins de la), #Plantes, #Soins du corps, #Printemps..., #Visage, #Sirops, #Bobologie

 

Tussilage

 

 

Du soleil dans les sous-bois !

TUSSILAGE, TACONNET ou PAS-D'ÂNE...
Au plaisir du retour de balades en forêt s’ajoute celui des premières cueillettes sauvages. À condition de savoir ce que l’on ramasse ! Le tussilage est très facile à reconnaître dans les sous-bois : ses jolies fleurs jaune soleil ont en effet la particularité de pousser avant les feuilles.
 
Appréciées depuis plus de 2 500 ans comme remède populaire, ses fleurs et ses feuilles possèdent d’intéressantes vertus expectorantes et antitussives. D’où son nom, qui vient du latin : tussis agere… chasser la toux !
  • Jetez une petite poignée de fleurs de tussilage, préalablement séchées, dans un demi-litre d’eau bouillante.
  • Laissez infuser 10 minutes, filtrez.
  • Buvez 3 tasses par jour, loin des repas. Avec ou sans miel, mais… jamais pendant plus de 3 semaines : prudence car le tussilage contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques susceptibles d'endommager le foie. 
Pour encore plus d’efficacité, pour calmer les toux sèches il est parfois  recommandé de mélanger tussilage et thym, ou encore tussilage et pulmonaire.

 

Profitez d'en faire un sirop, excellent lui aussi pour soulager la toux :

 

  • Préparez pour cela une infusion très soutenue, laissez-la « tirer » toute la nuit.
  • Le lendemain, passez, réchauffez, puis ajoutez le même poids en sucre  et cuisez doucement, jusqu’à épaississement. Il ne reste qu’à mettre en bouteilles.
  • Prenez ensuite 4 à 5 cuillerées par jour, en cas de toux sèche.
Attention : pas de tussilage pendant la grossesse, l’allaitement, en cas de maladie du foie, ni pour les enfants de moins de 6 ans.

 

Côté cuisine sauvage…

 

Les jolies fleurs jaunes du tussilage, insérées dans un capitule, sont parmi les premières à égayer les salades.
Intéressant aussi : faites-les revenir à la poêle dans un peu de beurre.
Une poignée de fleurs crues ajoutées à un risotto sont, elles aussi, du meilleur effet !

 

Après les fleurs… les feuilles !

Lorsque les jolies fleurs jaune or du tussilage auront disparu, elles laisseront place aux feuilles : une curiosité de Dame Nature !

 

Et si le tussilage est parfois aussi appelé « pas-d’âne », c’est précisément à cause de la forme de sabot de ses feuilles.
Si vous avez repéré des endroits où cette petite plante pousse, au bord des chemins et dans les terrains argileux, vous n’aurez aucun souci à reconnaître ses feuilles. Epaisses, d’un vert clair dessus et recouvertes d’un duvet blanchâtre par-dessous,  elles deviennent un peu caoutchouteuses. Elles se prêtent cependant bien à la consommation en légumes.
Très riches en principes actifs, les feuilles ont les mêmes qualités que les fleurs de tussilage :
  • Versez une tasse d’eau bouillante sur 1 à 2 cuillères à café de feuilles séchées puis émincées, laissez infuser une dizaine de minutes, filtrez.

« Pas-d’âne » pour votre peau

 

Côté bien-être, vous les apprécierez d’abord pour accélérer la guérison d’une plaie :
  • Séchez et écrasez des feuilles de tussilage, puis appliquez-les sur la plaie.
Si vous avez les pieds gonflés, ce cataplasme vous soulagera rapidement :
  • Cueillez des feuilles de tussilage, et maintenez-les directement sur vos pieds avec un bandage, pendant une heure environ.
  • Profitez-en pour vous reposer… jambes surélevées, évidemment !
Si vous cherchez un moyen d’atténuer les rides du visage et du cou…
  • Versez 1 litre d’eau sur 2 poignées de feuilles de tussilage et laissez cuire pendant 10 minutes.
  • Une fois la décoction tiède, trempez des compresses et appliquez-les sur le visage.

 

Et en attendant les feuilles, rien ne vous empêche de procéder de même avec une infusions tiède de fleurs...
Attention : les fleurs et, dans une moindre mesure, les feuilles du tussilage contiennent des alcaloïdes qui à très hautes doses peuvent être toxiques pour le foie. N'en abusez donc pas, et renoncez franchement à en consommer si vous avez des problèmes de foie, que vous êtes enceinte ou que vous allaitez.​​​​​​​
(Billet republié)

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Avoir mal à la gorge, au printemps, ça arrive souvent. Une autre délicieuse risposte ? Par ici...

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Pissenlits : faites-en tout un miel !

8 Avril 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Dans les champs, #Fleurs, #Gastro sauvage, #Gourmandises..., #Bonheurs, #Plantes, #Printemps..., #Dans le jardin, #Confitures, #Dans le verger

Pissenlits : faites-en tout un miel !

Avec les Pissenlits...

 

Le bonheur est dans le pré

Leur lumineux retour vaut bien une petite reprise...

Avec eux, le bonheur est dans le pré, mais aussi un peu dans le pot... Vous avez égaré la recette de votre grand-maman ? Qu’à cela ne tienne !
Choisissez bien sûr un pré sauvage ou un jardin non traité, loin des routes et de la pollution, cueillez environ 366 fleurs de pissenlit (faites-en une petite méditation !), et laissez-les reposer à l’air libre. Cela permet à d’innombrables petites bestioles de s’en aller…
Le lendemain, mettez dans une bassine :
  • les fleurs de pissenlits (environ 620 g après repos)
  • 1,5 l. d’eau
  • 2 citrons bio coupés en tranches.
  • Laissez cuire le tout entre 20 et 25 minutes, puis passez.
  • Ajoutez 1 kg de sucre.
  • Faites cuire à gros bouillon pendant 4 minutes.
  • Pour obtenir la consistance d’une gelée, ajoutez 3 sachets de agar-agar préalablement délayé dans de l’eau froide, et cuisez encore 2 minutes.
Il n’y a plus qu’à mettre en pots et à déguster, en tartines ou sur un petit chèvre frais.
 Le pissenlit toujours,   mais en plus sage ?
On peut faire confiance au "langage des oiseaux" ! La preuve ? Le pissenlit doit son nom à son incontestable action dépurative, bien connue et reconnue depuis des siècles !
Et si on l’appelle aussi dent-de-lion, c’est cette fois à cause de la forme, très dentelée, de ses feuilles….
Ses feuilles, précisément, sont depuis longtemps utilisées pour leurs propriétés diurétiques. Particulièrement riches en potassium, elles contribuent à nettoyer le sang et à faire baisser les tensions trop élevées.
C’est encore le moment de faire un grand nettoyage de l’organisme, avec une cure dépurative de 3 à 4 semaines :
  • Versez une tasse d'eau bouillante sur une grosse cuillère de feuilles de pissenlit, laissez infuser quelques minutes, filtrez. Buvez entre une et trois tasses par jour.
À côté de cela, salades de pissenlit à volonté !
Et oui bien sûr aussi aux feuilles de pissenlit, complétées d’ortie et de plantain pour faire des soupes très détox …
Les boutons des fleurs de pissenlit se marient bien avec les oeufs brouillés. Ils peuvent aussi être mis au vinaigre, puis utilisés, après un mois de repos, comme des câpres.
(Article republié...)
Faites-vous du bien et régalez-vous ! N'en oubliez pas pour autant tout ce que les coquettes pâquerettes ont à vous offrir... ça, c'est par ici :

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 Et puis, pissenlits, pâquerettes, mais aussi plein d'autres plantes de saison et bientôt les herbettes, si vous êtes à la recherche d'idées pour les adopter dans vos rituels beauté ou alors les transformer en véritables alliés de votre bien-être, vous trouverez dans ce livre bien plus d'une suggestion par jour... Plus d'infos ? Rendez-vous là : 

Pissenlits : faites-en tout un miel !Pissenlits : faites-en tout un miel !Pissenlits : faites-en tout un miel !

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VIN DE LILAS : ENCORE UN PETIT PLAISIR À DÉCOUVRIR

3 Mai 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Elixirs & Vins, #Fleurs, #Gourmandises..., #Gastro sauvage, #Dans le jardin, #Printemps..., #Dans le verger, #Éte, #Produits "maison" et naturels

 

Et pourquoi pas un

 

 

 

Vin de Lilas ?

 

En sirop pour les juniors ou en vin apéritif pour les plus grands, vive le lilas !

En sirop pour les juniors ou en vin apéritif pour les plus grands, vive le lilas !

Mauve, bordeaux ou blanc, le lilas, j’en suis dingue, carrément ! On aime sa beauté, à la fois robuste et si fragile, et son irrésistible senteur, mais connaissez-vous tous les plaisirs qu’il offre bien au-delà de sa floraison ?
Si vous avez la chance, car oui c’en est une, d’avoir un lilas à portée de mains, ne la et ne le laissez pas « passer »…
Côté bien-être, on en fait une huile merveilleuse pour soulager les articulations douloureuses. Côté saveurs, gelée, sucre parfumé au lilas ou sirop aussi surprenant que coloré sont, vous le savez si vous venez régulièrement dans les Jardins d’Alice, quelques-unes des gourmandes manières de l’apprécier.
Sans oublier un vin fleuri, mais oui encore un, pour varier les petits plaisirs entre amis.
Pour 2 bouteilles de Vin de Lilas, de quoi avez-vous besoin ?
-   2 bols de fleurs de lilas, blanches et mauves, ou blanches et bordeaux, ou mélangées, que vous aurez pris soin de détacher une à une de leurs grappes. Il ne doit rien rester de vert : c’est important pour la réussite de ce vin original.
-   240 g de sucre de canne
-   100 g de sucre pour le sirop
-    2 bouteilles de vin blanc léger.
L’idéal est de préparer le vin dans un très gros bocal (3 ou 5 litres), mais vous pouvez aussi diviser les quantités par deux et prévoir deux bocaux de 2 litres.
Ensuite ?
  • Dans un bocal, alternez couches de fleurs et couches de sucre, et laissez reposer au frais pendant 48 heures.

     

  • Ajoutez le vin blanc. Gardez le tout au frais et à l’abri de la lumière pendant 8 jours, en retournant quelquefois le bocal.
  • Filtrez.
  • Versez les 100 g de sucre avec 4 cuillères à soupe d’eau dans une casserole : portez à ébullition, remuez, retirez la casserole du feu, laissez refroidir puis ajoutez au vin. Mélangez bien.
Il ne vous reste plus qu’à mettre en bouteilles et à laisser reposer au frais quelques jours avant de vous réjouir de cet apéritif à servir très frais, lui aussi !
Cette séduisante préparation est tirée de Cuisiner les fleurs du jardin, de Edith Grandjean, paru au printemps passé aux éditions Ulmer. Si vous êtes fan de lilas, vous y trouverez aussi une recette d’un dessert à l’ancienne : la crème au lilas. Et de nombreuses autres idées, toutes plus tentantes les unes que les autres. Laissez-vous charmer !
(Republié)

 

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Plus autour du lilas ? Pour le sirop c’est ici :

Et pour la gelée, mais aussi pour l’huile qui soulage les articulations, c’est par là :

 

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VIN DE LILAS : ENCORE UN PETIT PLAISIR À DÉCOUVRIRVIN DE LILAS : ENCORE UN PETIT PLAISIR À DÉCOUVRIRVIN DE LILAS : ENCORE UN PETIT PLAISIR À DÉCOUVRIR
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Cueillette sauvage pour petits et grands

5 Mars 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Dans les champs, #En cuisine..., #Gastronomie sauvage, #Gastro sauvage, #Infos sympas, #Plantes, #Printemps..., #Tonus

 

Voici revenir le temps des cueillettes …​​​​

 

Un plaisir pour les petits aussi !

Cueillette sauvage pour petits et grands
Conjuguer le plaisir d’une balade en famille et celui d’une cueillette sauvage voilà sans doute l’un des grands plaisirs du printemps ! C’est en plus une excellente manière d’initier les enfants aux cadeaux de Dame Nature. À condition, bien sûr, de savoir ce que l’on ramasse…
Les plantes sauvages ont une richesse nutritionnelle incomparable. Elles regorgent de vitamines, de minéraux, d’acides aminés essentiels, d’antioxydants, autant de précieuses substances pour rester ou retrouver la forme.
Pour profiter de leurs bienfaits en toute sécurité, il est cependant essentiel de savoir les identifier et de se limiter à ne cueillir que celles que l’on connaît… en restant toujours, côté quantité, dans les limites du raisonnable.
Si vous débutez, voici quelques « simples » qui sauront vous surprendre et, avec un minimum de savoir-faire, vous régaler tout en vous invitant à découvrir la nature sous un autre angle, peut-être même à avoir envie de vous en rapprocher toujours d’avantage.
Prêt(e) pour la découverte de nouvelles saveurs ?
Le plein de vitalité à portée de main 
Sans surprise, le  pissenlit ou dent-de-lion est vraiment un classique du printemps, probablement la plante sauvage la plus récoltée. Il porte bien son nom puisqu’il facilite l’élimination tout en favorisant le bon fonctionnement du foie. Ses qualités diurétiques et dépuratives en font un grand allié pour se nettoyer, se purifier de l’intérieur.
Comment ?  Ses feuilles, hachées ou finement coupées, s’apprécient en salade, ou alors ajoutées à d’autres pousses, en légumes (passées à la vapeur, avec ensuite juste un filet d’huile d’olive et un jus de citron), en omelettes, mais aussi en infusion (1 grosse cuillère de feuilles pour une tasse d’eau, 3 fois par jour), en cure de 4 à 6 semaines.
Les boutons de ses fleurs se marient bien avec les oeufs brouillés. Ils peuvent aussi être mis au vinaigre, puis utilisés, après un mois de repos, comme des câpres.
Quant à ses racines, aux propriétés très dépuratives, elles se préparent en décoction. Après leur récolte, elles doivent être séchées puis grillées avant de pouvoir être utilisées : vous en trouverez en pharmacie.
Gourmand :   le « miel » de pissenlit, cette magnifique gelée couleur or, suffit à elle seule à nous rappeler nos grands-mamans… Ramassez beaucoup de fleurs et lancez-vous : c’est aussi facile à préparer que délicieux (voir plus bas 😋)  !

 

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Les jeunes pousses d'ortie, elles aussi, sont les vedettes du moment. L’ortie contient, dit-on, 7 fois plus de vitamines que les oranges : voilà déjà un bon argument pour partir à la cueillette… sans oublier ses gants, évidemment !
Riche également en acide silicique, en minéraux, en fer notamment, l’ortie déborde de qualités : tonique, anti-allergique, diurétique, elle stimule le métabolisme, favorise l'élimination des toxines, active la formation et la dépuration du sang…
Comment ? En soupe ou velouté, bien sûr, avec quelques pommes de terre pour une consistance plus onctueuse, en pesto, mais aussi en tisane : une cure de 3 tasses par jour est particulièrement recommandée en cas de grosse fatigue printanière. À répéter en automne si nécessaire, avec les nouvelles pousses.
Bon à savoir : séchez des orties, pour en avoir toute l’année sous la main, aussi bien pour des infusions que… pour des lotions capillaires !

 

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Quant au plantain celui-là même que l'on trouve au bord des chemins, c’est un excellent dépuratif du sang, des poumons et de l'estomac, et il sait rendre de très nombreux services.
Comment ? Haché et ajouté à vos salades, mais aussi en soupe, par exemple avec des feuilles de pissenlit et d’ortie, ou alors en gratin, avec d’autres légumes, pour profiter de ses qualités nutritives, ainsi qu’en infusion.
Bon à savoir : à la base de différents sirops contre la toux, le plantain se prête à la préparation d’une excellente potion « maison » pour purifier le sang, ainsi que pour soulager les symptômes des refroidissements.
Et ce n’est pas tout : si vous vous faites piquer par un moustique, ramassez une feuille de plantain, pressez-la pour en extraire le jus et frottez sur la piqûre : la démangeaison se calmera instantanément. Et comme la nature fait bien les choses, en général lorsqu’il y a des moustiques, le plantain n’est jamais loin !
Tant de plantes mériteraient encore une place ici ! Parmi elles, l’oseille dont les jeunes feuilles ont un goût acidulé et rafraîchissant qui fait merveille en salades. Elle aussi dépurative et diurétique, elle contribue également à renforcer les défenses naturelles de l'organisme.
Envie d’une salade fraîche et dépurative ? Préparez-la avec des feuilles d'oseille, de pissenlit et d’ortie !

 

Pas question de s’arrêter en si bon chemin…

La cueillette sauvage séduit en général rapidement petits et grands, et très vite tous trouvent que rien ne vaut une belle salade enrichie de pousses sauvages ! Deux précautions cependant s’imposent, l’une au moment de la cueillette, et l’autre de la dégustation. Choisissez bien sûr des plantes qui poussent soit en pleine forêt, soit le plus loin possible de la pollution. Et puis, même si vous craquez complètement pour ces simples et leurs saveurs, au début, consommez-les avec modération, le temps que votre organisme s’y habitue…
Les balades gourmandes vous intéressent, bien au-delà du printemps ? Tant mieux ! Il existe de nombreux cours qui permettent d'en apprendre beaucoup plus, sur les différentes espèces et variétés, mais aussi sur la cueillette dans le respect de l'environnement et sans risquer de se tromper. Renseignez-vous : il y en a certainement près de chez vous !

 

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En attendant, pour les ami(e)s de Suisse et de France, voici le site d'une passionnée qui transmet son savoir avec autant de plaisir que de gourmandise. Vous y trouverez le calendrier de tous les stages proposés.
Pour le "miel de pissenlit", c'est par ici...
Pour les orties et le plantain, vous n'avez que l'embarras du choix (faites une recherche sur le Blog ), à commencer par là...
Cueillette sauvage pour petits et grandsCueillette sauvage pour petits et grandsCueillette sauvage pour petits et grands

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COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise

6 Juin 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bien-être, #En cuisine..., #Lotions & Co, #Produits "maison" et naturels, #Boissons sages, #Dans les champs, #Fleurs, #Gastro sauvage, #Gourmandises..., #Peau (Soins de la), #Plantes, #Dans le jardin, #Visage, #Soins du corps, #Été, #Bobologie

 

Gentil et sublime

 

Coquelicot

COQUELICOT : Beauté, bien-être et gourmandise
Parfait mélange d’éclat et de fragilité, et tellement beau à l’orée des champs de céréales ou dans le jardin, le coquelicot ou « pavot rouge », ne se contente pas d’y apporter ses touches écarlates et d’enchanter le regard : il offre aussi à celles qui veulent bien le cueillir de jolies et parfois délicieuses qualités…
Si vous trouvez un endroit bien sûr éloigné des bords de route, dans un champ non traité, c’est parfait ! Profitez de faire une belle cueillette, car vous apprécierez le coquelicot (Papaver rhoeas) aussi bien séché que frais.
Quant à ses graines, elles sont exfoliantes : n’hésitez donc pas à les garder pour un gommage !
Côté beauté, adoucissant et antirides, le coquelicot est très respectueux des peaux sèches. Il est aussi un bel allié dans la prévention et même le traitement des premières rides.
Avec cette simple lotion, celles qui aiment déjà les coquelicots vont franchement les adorer…       

 

  • Versez une petite poignée de pétales séchés de coquelicot dans une grosse tasse d'eau bouillante.
  •  Laissez infuser 10 minutes, puis filtrez.
  • Conservez-la au frigo, vous pourrez ainsi en profiter plus longtemps.
Plutôt envie d’une huile de beauté magnifique ?  
  • Déposez dans un récipient en verre une poignée de pétales de coquelicot séchés (ou une très grosse de pétales frais) et recouvrez de 500 ml d’huile d’amande douce.
  • Laissez reposer au moins 15 jours, filtrez, et mettez en flacons.
Gourmandise et bien-être…
Adoucissant et calmant, le coquelicot est fort apprécié en infusion, seul ou mélangé par exemple à de la mauve ( 1 à 2 cuillères à café de pétales séchés par tasse, 10 minutes d'infusion)  et en sirop pour apaiser la toux, mais aussi pour  lutter contre la nervosité et l’insomnie, à plus forte raison si cette dernière provient de quintes de toux… ainsi bien sûr que pour le plaisir.
  • Portez un demi-litre d’eau à ébullition, et déposez un maximum de pétales de coquelicot fraîchement cueillis. Tournez avec une cuillère en bois, jusqu’à ce que tous les pétales soient en contact avec l’eau.
  • Laissez infuser quelques heures, dans un récipient couvert.
  • Filtrez en pressant bien, pesez, et ajoutez le même poids en sucre.
  • Remettez chauffer à feu doux, retirez dès les premiers bouillons et versez dans une bouteille.
2 à 4 cuillerées de ce sirop par jour soulagent en cas de toux.
Il est évidemment aussi permis de rallonger avec de l’eau, juste pour en faire un délicieux sirop !
  • Si vous vous contentez de les infuser, les fleurs de coquelicot, appliquées en cataplasme chaud, soulagent les paupières enflammées.
  • La même utilisation est recommandée, sur la joue, en cas d’abcès dentaire.
Côté cuisine sauvage, les jeunes feuilles de coquelicot, croquantes, fines et juteuses, peuvent, entre autres, être dégustées en salade.

Merci à Leila Moullet et à Dom pour les photos !

(Billet repris du 9 juin 2017)

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Fleurs, mais aussi fruits, plantes... la saison bat son plein ! Vous avez envie de recettes naturelles, efficaces et sympas à préparer avec ce que vous avez dans votre jardin, sous la main ? C'est maintenant, et c'est par ici :

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CAPUCINES : PLAISIR DU PALAIS... ET DES CHEVEUX !

21 Août 2018 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bonheurs, #Cheveux (Soins des), #Dans le jardin, #Éte, #En cuisine..., #Fleurs, #Gastro sauvage, #Produits "maison" et naturels, #Tonus, #Lotions & Co, #Gourmandises..., #Plantes, #Pour Eux

Irrésistibles Capucines...

 

 Tonus et joie plein les jardins !

Vous avez eu la bonne idée de faire une place aux joyeuses capucines dans votre jardin ? Vous ne pourrez que vous en féliciter, et pas seulement pour le plaisir des yeux. Réputée pour augmenter les résistances de l’organisme, grâce à sa forte teneur en vitamine C lorsqu’elle est consommée en infusion ou en jus, cette ravissante petite fleur est, côté beauté, surtout l’amie de vos cheveux.
Si les vôtres sont abîmés, ternes ou cassants, à vous cette lotion tonifiante :
- Portez simplement à ébullition 2 petites poignées de feuilles, grossièrement coupées, dans un litre d’eau, laissez cuire une vingtaine de minutes.
- Filtrez, et appliquez, tiède ou froid, après votre shampoing : voilà déjà une très bonne lotion !
Pour venir encore mieux à votre secours, s’il le faut la capucine sait aussi se transformer en masque. Comment procéder ? Avec elle, tout est simple :
- Passez pour cela une ou deux grosses poignées de capucine, fleurs et feuilles, au mixer, appliquez la bouillie obtenue sur le cuir chevelu et massez délicatement.
- Laissez agir un instant, puis rincez et lavez-vous soigneusement les cheveux.
Vous perdez les vôtres ? Essayez plutôt :
- Versez l’équivalent d’une poignée de feuilles, de fleurs et de graines de capucine dans un demi-litre d’alcool à 60°, laissez reposer au moins une nuit et filtrez.
- Frictionnez chaque jour le cuir chevelu avec cette macération.

Plus rien à voir avec les cheveux...

Juste avec le plaisir !

La capucine, cette jolie fleur qui répand ses joyeux orangés et enchante le regard tout l’été, est vraiment à croquer… dans tous les sens du terme ! En plus de regorger de vitamine C, elle sait régaler les gourmands et les curieux de saveurs sauvages…
Si vous avez des capucines dans votre jardin ou sur votre balcon, essayez plutôt : les feuilles vont très bien en salades, par exemple avec de la rucola et des petits dés de fromage de chèvre, et réservez quelques fleurs pour les décorer. Très agréable à l’œil et au palais !
Sympa aussi, un gratin de feuilles et de champignons, avec la sauce de votre choix.
Son utilisation la plus simple ? Si vous passez la journée dans la nature, préparez des sandwiches avec du pain complet, du beurre et des feuilles de capucine. Apprécierez au passage leur odeur de poivre !
Tout se mange, dans cette jolie fleur orange : ses feuilles, ses pétales frais, et même ses graines : finement hachées, apprécierez-les en assaisonnement sur différents mets.
Quant aux pétales de fleurs fraîches, ils sont bien sûr du plus joli effet sur certains desserts.
Il ne vous reste qu'à goûter, à apprécier et à improviser !
CAPUCINES : PLAISIR DU PALAIS... ET DES CHEVEUX !CAPUCINES : PLAISIR DU PALAIS... ET DES CHEVEUX !CAPUCINES : PLAISIR DU PALAIS... ET DES CHEVEUX !

Soins pour les cheveux et autres recettes de beauté au naturel, si le coeur vous en dit, retrouvez-les là www.lesjardinsdalice.ch/livres

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MONARDE : une variante pour la vie en rose !

10 Août 2018 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Boissons sages, #Bien-être, #Cheveux (Soins des), #Fleurs, #Gastro sauvage, #Peau (Soins de la), #Plantes, #Éte, #Dans le jardin, #Phyto, #Sirops, #Bobologie, #Gourmandises...

 

Avec la Monarde…

 

 

Une autre façon de voir la vie en rose

MONARDE : une variante pour la vie en rose !
À la fois plante médicinale et boisson prisée des Indiens d’Amérique, avec son look hirsute et « mal peigné» chez nous elle passerait vite pour la petite folle des jardins ! Connue aussi sous le nom de thé des Indiens, thé d'Oswego ou encore thé de Pennsylvanie, la monarde (Monarda didyma de la famille des Lamiacées) offre, en plus du plaisir des yeux, un sirop fort sympathique…
Les fleurs et les feuilles séchées de la monarde sont appréciées en tisanes aussi bien pour stimuler l’appétit que pour leurs propriétés digestives. Efficaces pour soulager les bronchites chroniques, elles ont également des qualités fébrifuges. Ballonnements, flatulences, nausées ou insomnies ? Pensez à elle en infusion !
Utilisée traditionnellement en gargarismes pour soigner les infections de la bouche et les gingivites, en usage externe la monarde contribue aussi à guérir les petites blessures. Chez les Amérindiens, les feuilles macérées dans de l’huile servaient au soin des cheveux… probablement en masque capillaire avant de les laver !
Quant à l’huile essentielle extraite de la monarde, elle est antibactérienne, antifongique et antivirale. Entre autres ! Considérée comme un bon rééquilibrant nerveux, elle agit, côté beauté, comme un régénérant cutané. Pour profiter de ses qualités sans prendre de risque,  comme toujours avec les huiles essentielles l’avis personnalisé d’un aromathérapeute compétent s’impose !
Se lancer dans la préparation d’un sirop de monarde, aux subtils petits goûts épicés, est en revanche à la portée de chacun-chacune !
  • Versez 350 g de sucre dans un saladier ou un grand pot.
  • Ajoutez 24 ou 25 feuilles ainsi que quelques pétales de monarde fraîchement cueillis.
  • Complétez avec le jus de deux citrons bio.
 Parallèlement, faites bouillir
  • 3,5 dl d’eau et versez-les sur les autres ingrédients.
 Couvrez, et laissez reposer jusqu’au lendemain. Il ne reste ensuite qu’à filtrer et à mettre en bouteille.
J’ai commencé par préparer un sirop avec du sucre brun, mais pour le plaisir de la couleur, j’ai refait aussitôt avec du sucre blanc. Plus foncé ou plus clair… à vous de voir !
Sur la lancée, je n’ai pas résisté à mon petit péché mignon de ces derniers temps : décliner une petite gelée sur la même base. Résultat : une touche d’un rose délicat qui fait tout simplement merveille sur une coupe de petits fruits, cassis, myrtilles ou mélange…
Enfin, pour une boisson pas trop sucrée mais bien colorée, versez dans un grand pot 1 ou 2 pincées de feuilles et pétales de monarde, autant de karkadé et quelques pelures de pommes rouges séchées. Sucrez comme vous aimez, et servez chaud ou glacé, avec ou sans rondelles de citron. Succès et plaisir assurés !
En cuisine toujours, les feuilles fraîches et ciselées de la monarde se marient parfaitement avec salades et crudités. Idem bien sûr avec les pétales de fleurs, aussi décoratifs sur des canapés que sur un dessert !

 

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MONARDE : une variante pour la vie en rose !MONARDE : une variante pour la vie en rose !MONARDE : une variante pour la vie en rose !

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CONSOUDE ET ARTICULATIONS...

10 Novembre 2017 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Forme, #Soins du corps, #Bobos & Co, #Plantes, #Gastro sauvage, #Peau (Soins de la), #Phyto, #Produits "maison" et naturels, #12 mois par an !

 

Teinture de Consoude

 

 

Pour l'amour de vos articulations

Ses fleurs sont certes magnifiques, mais ce sont ses racines qui nous intéressent aujourd'hui. Les vertus cicatrisantes de la consoude lui ont valu à la fois sa réputation et son nom…. On lui a en effet prêté pendant longtemps la capacité de « consolider » les os brisés et on l’appliquait autrefois sur les fractures.
La consoude est utilisée essentiellement en usage externe, sous forme de pommade ou d’onguent, pour traiter les contusions et les problèmes cutanés. Mais pas seulement…
  • Appliquée en cataplasme, directement sur la peau, la racine fraîche et broyée de grande consoude active la cicatrisation des plaies, apaise les brûlures et soigne les gerçures.
Pour être sûr d’en avoir toujours sous la main, et c’est le cas de le dire puisqu’il s’agit ensuite de l’appliquer généreusement sur les articulations douloureuses, mon amoureux a préparé de la teinture de consoude.
Rien de plus simple, selon lui :
  • Dans un gros bocal, placez 100 g de racine de consoude séchée (le plus simple : procurez-vous en en droguerie ou herboristerie !)

     

  • Recouvrez de 5 à 6 dl d’alcool (alcool de grains, style vodka, ou eau-de-vie de pomme par exemple, qui ne titre pas à plus de 40°). Très important : veillez à ce que la consoude soit bien et complètement recouverte !
  • Laissez macérer 1 mois, puis filtrez.
Il ne reste ensuite plus qu’à badigeonner les articulations douloureuses ou enflées, les chevilles gonflées, et même les « oignons » de cette préparation un peu visqueuse : très bons résultats à la clé !

 

Petit portrait d’une grande douée
Facile à reconnaître, avec ses grandes feuilles pointues, couvertes de fines nervures et parsemées de courts poils raides qui les rendent franchement rugueuses au toucher, vous rencontrerez la grande consoude dans les prairies humides, les fossés et en bordure des cours d’eau.
De mai à juillet, sa robuste tige est ornée de petits bouquets de fleurs en forme de tubes, tantôt jaune pâle, tantôt rose ou violet.
En plus, elle se mange ! Les botanistes en herbe apprécient également la grande consoude dans l’assiette : ses jeunes feuilles se mêlent en effet bien aux salades et plus tard, lorsqu’elles sont moins tendres, il suffit de les passer dans une pâte à crêpe et de les cuire à la poêle pour avoir la sensation de se régaler de filets de sole. Mais la plante renferme des alcaloïdes et il ne faut donc pas en abuser.
Photo d’ouverture : Viaouest, par Créative Commons

 

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