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printemps

Robinier faux acacias mais... véritables délices !

18 Avril 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Arbres, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dessert & Douceur, #Elixirs & Vins, #En cuisine..., #Fleurs, #Gastronomie Sauvage, #Gourmandises..., #Printemps

Robinier faux acacias mais... véritables délices !

 

Le Robinier : Faux Acacia

 

mais ... véritables délices !

Connu surtout pour le doux et délicieux miel liquide et ambré produit par les abeilles qui raffolent de ses fleurs, l’acacia a aussi pour beaucoup d’entre nous un parfum d’enfance. En réalité, il offre de quoi se régaler des plus petits aux plus grands...
De son vrai nom robinier faux acacia (Robinia pseudoacacia) cet arbre, que l’on trouve jusqu’à une altitude de 700 m., se plaît tant chez nous qu’il pourrait en devenir envahissant. Peu exigeant, il pousse très rapidement. Pourquoi on l’aime tant ? Il offre chaque printemps des grappes de fleurs blanches au parfum enivrant. Les abeilles s’en délectent, c’est un vrai régal pour elles. Une particularité toutefois : la sécrétion de nectar ne devient abondante que lorsque la température est supérieure à 20 °C.
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Fraîchement cueillies, ses fleurs peuvent être ajoutées en fin de cuisson sur des crêpes, entrer dans la composition de cakes, et bien sûr se transformer en délicieux beignets :
» Pour 10 grappes de fleurs d’acacia, préparez une pâte avec 100 g de farine (blé ou autre si vous êtes sans gluten).
» Faites un puit, cassez un œuf, ajoutez une pincée de sel, puis 3 verres de lait, de lait végétal ou de bière si vous préférez des beignets plus légers et croustillants, en versant peu à peu. Incorporez le tout et mélangez en pétrissant bien.
 »  Ensuite, trempez une grappe dans la pâte en la tenant par la queue et plongez-la dans la friteuse. Dès qu’elle devient joliment dorée, déposez-la dans une assiette recouverte de papier absorbant, saupoudrez de sucre et... à vos papilles et à vos souvenirs d’enfance !

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Côté boissons, là encore les fleurs blanches et odorantes du robinier faux acacia ont beaucoup à nous offrir. Je n’ai pas encore testé la limonade et le sirop (cela viendra !), mais si vous appréciez les rhums arrangés, je ne saurais assez vous recommander celui-ci :
» Mettez 1 à 2 poignées de fleurs, préalablement détachées une à une de la grappe, dans une bouteille de rhum blanc, et laissez reposer... aussi longtemps que vous pourrez résister !
Vous préférez une version apéritive ? 
» Versez un litre de vin blanc, sec ou sucré, c’est comme vous préférez, sur une grosse poignée de fleurs, laissez macérer 2 mois dans l’obscurité et filtrez.
À moins que vous ne vous laissiez tenter par cette autre recette, un rien plus sophistiquée :
» Dans un gros bocal, versez un litre de vin blanc sec sur 2 poignées de fleurs. Ajoutez un petit verre d’alcool et un peu de miel liquide. Mélangez le tout et laisser macérer pendant 10 jours, filtrez, mettez en bouteille et conservez cet apéro au frais 10 jours avant de déguster.
Attention : seules les fleurs du robinier faux acacia sont comestibles ! Son écorce, ses graines et ses feuilles contiennent des substances toxiques en cas d’ingestion.

 

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V comme Vinaigre de Violettes

25 Mars 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans le jardin, #Dans la forêt, #En cuisine..., #Fleurs, #Gourmandises..., #Plantes sauvages, #Printemps, #12 mois par an !

 V comme Vinaigre de Violettes

 

Violettes exquises...

 

Même en Vinaigre !

 V comme Vinaigre de Violettes
Simplissime mais pleine de charme, voici encore en vitesse une délicieuse et ravissante manière d’honorer et de prolonger le plaisir des violettes...
En fin de matinée ou début d’après-midi, cueillez une ou plusieurs belles poignées de violettes odorantes (Viola odorata) le plus loin possible des routes et des endroits pollués. Si vous en avez dans votre jardin (et que vous ne traitez pas votre pelouse...), c’est juste parfait !
🌸 Déposez-les fraîchement cueillies dans un bocal à fermeture hermétique, et recouvrez de vinaigre de cidre bio. Idéalement, mais un vinaigre de pomme bio, par exemple, ou tout autre vinaigre que vous aimez, fait aussi l’affaire.
🌸 Placez le bocal dans un endroit doucement tempéré, et laissez l’alchimie opérer pendant une dizaine de jours. Filtrez, en pressant bien les fleurs.
🌸 Si vous trouvez que votre vinaigre n’est pas assez soutenu, et pour autant que la saison en offre encore, ajoutez une ou deux poignées de violettes à votre préparation, et laissez à nouveau reposer une dizaine de jours.
Il ne reste plus qu’à mettre en petits flacons et à glisser une touche de magie dans vos salades !

 

 

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Et encore bien plus sur les violettes odorantes par là... 

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Plantain : petits baumes sans prétention

13 Juillet 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Baume, #Beauté au naturel, #Bien-être, #Bobos & Co, #Dans le jardin, #Dans les champs, #Été, #Lotions & Co, #Macérats, #Peau (Soins de la), #Plantes sauvages, #Printemps, #Produits "maison" et naturels, #Visage, #12 mois par an !

 

Baumes au Plantain

 

À chacun le sien !

Plantain : petits baumes sans prétention
Tout simple à préparer, ce petit baume sans prétention rend de nombreux services en plein été et bien au-delà, aussi bien en soirée, pour calmer des moustiques les outrages qu’en randonnée, pour soulager piqûres d’insectes, égratignures et autres soucis de la peau. 
Cette « recette » est vraiment sympa !  D’abord parce que le plantain lancéolé (Plantago lanceolata) ou le grand plantain (Plantain major) on les trouve partout, au jardin, en pleine nature… Et ensuite, parce que ces petits pots sont faciles à glisser dans un sac ou une sacoche, et donc à avoir toujours sous la main.
Si vous avez une macération de plantain prête, c’est parfait ! Sinon, il est toujours temps de vous y mettre afin de pouvoir réaliser vos baumes encore cet été.
Pour la macération, il suffit pour cela de cueillir du plantain (comme toujours le plus loin possible des sources de pollution), de bien le rincer, de le sécher, par exemple dans du papier ménage, et de le laisser quelques heures à l’air libre, afin de laisser toute trace d’humidité s’évaporer. À défaut, il est aussi possible de se procurer du plantain séché chez le droguiste ou l’herboriste.
Coupez le plantain en petits morceaux que vous placerez dans un bocal, recouvrez le tout d’une belle huile végétale : recouvrez bien, afin qu’aucune partie du plantain ne dépasse. Recouvrez ensuite le bocal de papier kraft et laissez-le au soleil un mois, en le remuant de temps à autre. Puis filtrez.

 

Place au baume !

Envie vous aussi de vous lancer ? Voici alors comment j’ai procédé pour obtenir ce baume plutôt onctueux :
D'abord le macérât tel qu'il se présente seul, puis pendant la préparation, avec la cire d'abeille et enfin tout juste versé dans les petits pots
D'abord le macérât tel qu'il se présente seul, puis pendant la préparation, avec la cire d'abeille et enfin tout juste versé dans les petits pots
D'abord le macérât tel qu'il se présente seul, puis pendant la préparation, avec la cire d'abeille et enfin tout juste versé dans les petits pots

D'abord le macérât tel qu'il se présente seul, puis pendant la préparation, avec la cire d'abeille et enfin tout juste versé dans les petits pots

J’ai utilisé une macération de plantain dans huile de tournesol, complétée, une fois filtrée par 6 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale.
Pour la réalisation de ce baume, j’ai mis au bain-marie :
🌿 250 ml du macérât huileux de plantain
🌿 20 g de cire d’abeille
🌿 8   g de beurre de cacao
Laissez chauffer en remuant sans cesse, jusqu’à ce que le mélange soit bien homogène (entre 62 et 65°C, c’est parfait).
Si vous souhaitez ajouter une ou des huiles essentielles, attendez que la température redescende (jusque vers 45 °C.) Ici, j’ai mis 10 gouttes d’HE de lavande officinale.
Mélangez soigneusement le tout, et versez dans des petits pots. Laissez tout cela bien refroidir avant de mettre les couvercles.
Très bénéfique, grâce entre autres à ses propriétés adoucissantes et cicatrisantes, le plantain est apprécié aussi bien pour calmer irritations et démangeaisons que pour apaiser les petites coupures et égratignures. Et puis, ne l’oublions pas, il est l’ami des peaux matures et/ou abîmées ! Un petit baume dont vous ne pourrez bientôt plus vous passer... on vous l’avait dit !

 

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Et puis vous le savez : le plantain, c'est toujours bien 😉 ! La preuve ? Par ici...
Plantain : petits baumes sans prétention
Plantain : petits baumes sans prétention
Plantain : petits baumes sans prétention

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Tilleul : parfum et délices

8 Juin 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Beauté, #Boissons sages, #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans la forêt, #Dans le verger, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Lotions & Co, #Cheveux (Soins des), #Peau (Soins de la), #Printemps, #Arbres

 

Sentez, cueillez et... dégustez

 

le Tilleul !

Tilleul : parfum et délices
Quelle merveille que le tilleul ! En plus d’être majestueux et d’embaumer l’air les soirs de juin, il offre ses bourgeons, sa sève, ses fleurs, ses fruits et ses feuilles… tout est bénéfique à notre bien-être et à notre santé, et parfois même extrêmement agréable au palais !   
Les légendes et traditions autour du tilleul ne manquent pas. Ainsi, si l’on en croit certains récits, on rendait autrefois la justice sous de vénérables tilleuls considérés alors comme sacrés. Dans toute l’Europe, ce bel arbre a toujours eu la réputation d’être protecteur : pour profiter de ses vertus, il suffit d’en planter un dans son jardin ou, à défaut, d’en placer quelques branches au-dessus des portes !
Ici, c’est le moment d’en cueillir, pour préparer des tisanes relaxantes, bien sûr, mais pas seulement … Comment prolonger le plaisir du tilleul ? D’abord en choisissant bien « votre » arbre ! Si vous habitez en campagne, c’est parfait, sinon préférez bien sûr un arbre aussi éloigné des sources de pollution que possible ! Récoltez dans un sac en papier des fleurs et des boutons avec la bractée, petit pédoncule vert pâle qui les relie. Faites-les ensuite sécher une dizaine de jours, bien à plat sur du papier. Voilà déjà de quoi préparer des infusions aux vertus calmantes jusqu’à l’été prochain.
Relaxant et… embellissant !
Le tilleul est apprécié de toutes les peaux, à tout âge, mais plus encore lorsque l’heure est venue de prévenir ou d’atténuer les rides. De l’intérieur, mais aussi de l’extérieur, avec une lotion particulièrement adoucissante :
Récoltez les fleurs lorsqu’elles dégagent tout leur parfum. Certaines traditions conseillent d’ailleurs de les récolter avant la Saint-Jean !
  • Versez l’équivalent d’une grosse tasse d’eau bouillante sur une petite poignée de fleurs de tilleul fraîches, ou alors une cuillère à soupe de fleurs séchées.
  • Laissez infuser 10 à 15 minutes, filtrez.
  • Conservez votre « lotion maison » au réfrigérateur, et appréciez-la matin et soir pour le visage.
Et rien ne vous empêche, évidemment, de concocter de la même manière une tisane, éventuellement additionnée d’un peu de miel : apaisante et calmante, l’infusion de tilleul détend ce qui, inévitablement, a des répercussions sur votre visage !
Un autre secret de beauté tout simple ?
Voici comment aider vos cheveux à lutter contre la pollution, mais aussi à combattre d'éventuelles inflammations du cuir chevelu :  
  • Jetez une poignée de fleurs séchées de tilleul dans un litre d'eau, portez à ébullition, maintenez un quart d’heure, filtrez.
  • Appliquez en lotion quotidienne, ou alors en rinçage, après le shampooing.
Croquez le tilleul !
L’un des autres usages peu courants mais intéressant à expérimenter est de faire de la farine de tilleul. Récoltez pour cela des feuilles de tilleul : naturellement sucrées, elles vous surprendront !  Il suffit ensuite de les passer au mixer, de tamiser et de mélanger avec d’autres farines plus classiques. Les proportions varient suivant l’emploi prévu :  comptez 100 g de farine de tilleul pour 500 g de farine pour un pain, ou un tiers pour deux tiers du mélange que vous souhaitez pour faire des biscuits. Ensuite à vous les petits sablés ! 
Et côté boisson...
Limonade de tilleul * 
  • Remplissez une bouteille de fleurs de tilleul parfumée.
  • Recouvrez avec une bonne eau de source et laissez infuser en plein soleil une journée.
  • Filtrez et ajoutez un peu de sucre selon vos goûts, conservez au frais et appréciez cette boisson désaltérante.
Gelée de tilleul 
  • Recouvrez quelques grosses poignées ou 300 g de tilleul frais (fleurs et premières feuilles) d’un litre d’eau bouillante, laissez infuser 5 à 10 minutes, puis filtrez. Réservez un peu de cette infusion pour y délayer plus tard l’agar-agar.
  • Laissez refroidir, puis mettez dans une bassine ou une casserole l’infusion, le jus d’un demi-citron et 750 g de sucre.
  • Portez à ébullition et laissez cuire 5 minutes. Rajoutez l’équivalent d’une c. à c. d’agar-agar préalablement dilué dans l’infusion 2 minutes sans cesser de remuer, et vite… en pots !
Avez-vous déjà̀ pensé à ajouter quelques feuilles de ce bel arbre à vos salades, à glisser des fleurs de tilleul fraîches dans vos desserts ou encore, côté boisson, à en ajouter dans une grande carafe de sirop ou un pot du druide ?
Ne vous en privez pas… et dégustez vos préparations avec l’élu(e) de votre cœur ! Il existe de nombreuses traditions et légendes autour du tilleul, dont les feuilles sont d’ailleurs en forme de cœur. Jean de La Fontaine semble formel : « Pour peu que les époux séjournent sous leur l'ombre, ils s'aiment jusqu'au bout malgré l'effort des ans. ». Qui sait, cela joue peut-être aussi avec les différentes dégustations !
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* d'après une recette de Gilbert Fabiani
Les photos sont de Jenő Szabó, de Barbara, de Hans et de Katja Heigl de Pixabay : Merci à eux ! 
Tilleul : parfum et délices
Tilleul : parfum et délices
Tilleul : parfum et délices
Tilleul : parfum et délices
Tilleul : parfum et délices

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Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !

13 Avril 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Françoise Marmy Publié dans #Bobologie, #Dans le jardin, #Dans les Jardins Amis, #Cueillette et cuisine sauvage, #En cuisine..., #Gastronomie Sauvage, #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Peau (Soins de la), #Printemps, #Sans lait ni gluten

Lamier Pourpre
Une « sauvage » qui ne demande qu’à se faire aimer !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
On l’appelle parfois aussi ortie rouge, et, bien que souvent considéré comme une mauvaise herbe, le lamier pourpre est un excellent couvre sol : non seulement il protège ce dernier mais en plus, grâce à son système de racine, il aère la terre. Et lorsque vous déciderez de l’enlever, et bien… mangez-le !
Avec ses jolies fleurs pourpres, le lamier pourpre (Lamium purpureum) est l’un des premiers à offrir de quoi se nourrir aux abeilles.Ces dernières ne sont d’ailleurs pas les seules à pouvoir en profiter, puisque le nectar sucré du lamier pourpre fait aussi le bonheur des enfants qui aiment le sucer après avoir coupé un bout de la base du calice !
Les feuilles et les sommités de cette jolie adventice ont aussi quelques propriétés médicinales : riches en tanins et en mucilages, elles sont notamment toniques, astringentes, expectorantes. Les feuilles, lavées et écrasées, ont des vertis désinfectantes et cicatrisantes, si bien que l’on peut les appliquer en cataplasme sur les plaies. Les fleurs, elles, sont appréciées pour préparer des tisanes contre la bronchite.
Et dans l’assiette ?
Froissée entre les doigts, la plante dégage une odeur poivrée. Facile à consommer sous différentes formes elle permet ainsi de profiter de sa teneur élevée en fer et autres sels minéraux.
Jeunes pousses, feuilles et têtes fleuries du lamier pourpre peuvent être dégustées aussi bien crues que cuites. Ajoutées aux salades, elles apportent un sympa petit goût de champignon et tandis que finement hachées elles rehausseront bien une sauce.
Pour agrémenter une soupe, en beignets ou, comme ci-dessous, en omelette… plus question de qualifier le lamier de mauvaise herbe !
Et si vous en doutez encore, il est plus que temps de préparer cette recette, proposée par Françoise Marmy :
Omelette aux pousses de lamier pourpre
Pour 2 personnes :
2 poignées de tête de lamier pourpre - 4 œufs - 1 petit oignon - huile d’olive- 1 tombée de lait d’avoine ou autre - sel aux herbes
Ensuite...
❁ Battez les œufs avec le sel
❁ Ajoutez les têtes de lamier
❁ Coupez l’oignon
❁ Chauffez l’huile d’olive dans une poêle et faites revenir l’oignon.
❁ Versez par-dessus les œufs battus.
❁ Baissez le feu et laissez cuire doucement jusqu’à consistance souhaitée
❁ Repliez l’omelette sur elle-même et servez sur une assiette, en décorant avec les fleurs du lamier pourpre.

 

La recette vous plaît ? Avec Françoise Marmy, qui nous offre ici aussi ses magnifiques photos, partez à la découverte des « simples », aussi bien pour le plaisir du palais que pour soigner toute votre famille. Retrouvez toutes ses activités ici :  

Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !

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Violettes déguisées en biscuits façon amaretti

6 Avril 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Biscuits & Co, #Coups de Coeur, #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Dessert & Douceur, #En cuisine..., #Fleurs, #Gourmandises..., #Printemps, #Sans lait ni gluten

 

Violettes d’ici

 

sur un petit air d’amaretti...

Violettes déguisées en biscuits façon amaretti
Plus simple, il n’y a pas… et plus gourmand certainement non plus ! Alors en vitesse, juste pour accompagner les petits cafés du week-end, voici une recette aussi facile à réaliser que merveilleuse à déguster les yeux fermés.
Comme un plaisir vient rarement seul, ces petits biscuits sont sans lait ni gluten.  Ils ne demandent, hormis ici les violettes, que 4 ingrédients et, fleur sur le gâteau, très peu de temps pour les réaliser.
💜 Battez un blanc d’œuf jusqu’à ce qu’il devienne mousseux (sans pour autant monter).
💜 Si vous l’aimez, ajoutez quelques gouttes d’arôme d’amande amère.
💜 Complétez ensuite avec 125 g d’amandes moulues claires et 90 g de sucre glace, tout en mélangeant bien à la fourchette.
💜 Lorsque la pâte est prête, formez des petites boulettes, roulez-les dans du sucre glace, déposez-les sur une plaque et écrasez-les légèrement avec la paume de la main de manière à les aplatir un peu. Attention, elles vont gonfler à la cuisson, donc ne les prévoyez ni trop grosses ni trop rapprochées les unes des autres !
Idéalement, placez la plaque au frigo une petite heure pour que les biscuits reposent un peu. J’avoue que je ne le fais pas toujours, et ça se passe bien aussi 😋 !
💜 Préchauffez le four à 180°, et glissez les biscuits pour 15 minutes.
J’avais d’abord placé une belle violette odorante au milieu de chaque biscuit, mais ce n’était pas une bonne idée. J’ai donc remis une violette fraîche après la cuisson.
Pas de violette autour de chez vous ? Ce n’est pas un souci : une amande entière ou une cerise confite feront très bien l’affaire aussi, et cette fois ce sera le véritable amaretti !

 

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D'autres idées avec les Violettes, pour le plaisir mais aussi le bien-être ? C'est par ici :

Violettes déguisées en biscuits façon amarettiViolettes déguisées en biscuits façon amarettiViolettes déguisées en biscuits façon amaretti

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Le plantain, c'est toujours bien

9 Mars 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Bobos & Co, #Dans le jardin, #Dans les champs, #Gastronomie Sauvage, #Plantes sauvages, #Phytothérapie, #Printemps, #Remèdes naturels, #Cueillette et cuisine sauvage

 

Pesto, apéro et trucs anti-bobos…

 

Le Plantain, c’est toujours bien !

Le plantain, c'est toujours bien
Encore bien trop souvent considéré comme une mauvaise herbe, le plantain regorge de trésors pour notre bien-être et même parfois pour notre plaisir gustatif ! Partons à sa rencontre, le long des chemins sauvages ou tout simplement dans les jardins …
Plantain lancéolé, qui doit son nom à la forme de ses feuilles en fer de lance, ou plantain major (ou grand plantain), dont les feuilles sont plus courtes et plus larges, les deux ont sensiblement les mêmes qualités.
En plus d’être très faciles à trouver et à identifier, sans aucun risque de se tromper, ils offrent leurs propriétés astringentes, adoucissantes, anti-inflammatoires et même digestives puisqu’ils contiennent beaucoup de mucilage. Et ce n’est pas tout : ses vertus dépuratives, antitussives et expectorantes font aussi du plantain un formidable allié en cas de refroidissements.
On comprend de mieux en mieux pourquoi les druides lui attribuaient un caractère sacré !
Invitez-le en cuisine !
Riches en vitamines (A, B, C et K) et en minéraux (calcium, phosphore, fer, soufre...), jeunes et juste ciselées, les feuilles de plantain rehaussent agréablement la saveur des salades. Une jolie manière de profiter à la fois de ses qualités nutritives et de son petit goût de champignon !
Mais il y en a bien d’autres : une fois qu’elles deviennent plus coriaces, ajoutez-les à une soupe, mariez-les à d’autres légumes ou encore à des gratins  !
Au printemps, à vous le plantain, les feuilles de pissenlit et les jeunes pousses d’ortie pour une soupe détox on ne peut plus naturelle !
Lorsqu’elles deviennent plus coriaces, elles s’ajoutent très bien aux soupes, avec d’autres feuilles si vous êtes adepte de la cuisine sauvage ou avec des légumes, ou encore aux gratins, mélangées avec les autres ingrédients.
Pour en prolonger les bienfaits et le plaisir, pourquoi pas un pesto  de plantain ? 
- Lavez et séchez bien les feuilles de plantain, puis hachez-les grossièrement, d’abord au couteau puis au mixer.
- Ajoutez les différents ingrédients : noisettes en poudre, huile d’olive, sel marin moulu et poivre, et mixez à nouveau.
- Versez dans de petits bocaux préalablement stérilisés, et veillez à ce que le tout soit bien recouvert d’huile d’olive.
Toutes les variantes sont envisageables, évidemment. Avec ou sans parmesan ? Pignons en plus ou à la place des noisettes, amandes plutôt que noisettes, un peu de jus de citron, ail si vous l’aimez… c’est comme vous préférez !
À l’heure de l'apéritif, toujours avec la cueillette du jour, voici une fort sympathique façon de surprendre vos convives : 
- Lavez des feuilles de plantain lancéolé, séchez-les avec un linge.
- Dans une grande poêle, versez un peu d’huile d’olive et, lorsque cette dernière est à bonne température, faites revenir les feuilles de plantain 2 à 3 minutes de chaque côté.
- Retirez du feu. Saupoudrez de sel marin. Il n’y a plus qu’à croquer…
Trucs anti-bobos
En cas de refroidissement, de mal de gorge ou de toux, le plantain se transforme alors en bienfaisante tisane.
Versez de l'eau bouillante sur une à deux cuillères à café de feuilles de plantain, que vous aurez préalablement hachées menu. Laissez infuser 10 à 15 minutes, filtrez, sucrez avec un peu de miel et buvez deux à trois tasses de cette tisane dans la journée.
En usage externe, cette même infusion se révèle aussi utile en gargarismes, pour calmer les angines, ou encore en lotion contre l’acné.
Quant à la décoction de feuilles de plantain  de feuilles de plantain, que vous aurez laissé cuire une vingtaine de minutes, elle, se révèle bien utile pour imbiber des compresses lorsqu’il s’agit de soulager conjonctivite et yeux irrités.
Ce qu’il y a de vraiment bien avec le plantain, c’est qu’on le trouve partout ! Tout comme d’ailleurs les petites bêtes abeilles, guêpes et autres moustiques… 
En cas de piqûre d’insecte, il s’agit bien sûr de retirer le dard s’il y a lieu, mais ensuite il suffit de cueillir une feuille fraîche de plantain, de la froisser ou de la mordiller pour en exprimer le suc, et de l’appliquer sur la piqûre pour calmer immédiatement la douleur. La bonne nouvelle ? Comme la nature fait bien les choses, chaque fois que vous vous faites piquer (moustique ou orties d’ailleurs) en cours de balade, il y a toujours du plantain tout près de vous !
En guise de rappel …  
Pesto, soupe, salade ou sirop, quels que soient vos projets, effectuez bien sûr vos cueillettes loin des bords de route ou de chemin susceptibles d’être pollués ainsi que les champs et les jardins traités !
OoO Bien que le plantain soit particulièrement doué pour aider à se prémunir contre les allergies, il arrive que certaines personnes présentent des réactions… allergiques au plantain : si c’est votre cas, abstenez-vous, évidement !
OoO Enfin, il faut encore savoir qu’à fortes doses le plantain peut avoir des effets laxatifs…. vous voilà avertis !

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Et que diriez-vous, par exemple en rentrant de balade, de préparer et de déguster, en famille ou entre amis, une délicieuse couronne de plantain ? C'est par là... 

La saison est aux allergies, et là aussi le plantain est un précieux allié :

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Vin elfique - pour faire venir le printemps...

2 Février 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Agrumes, #Coups de Coeur, #Elixirs, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Idées cadeaux, #Printemps

 

Un rien magique, préparez votre

 

Vin Elfique !

Vin elfique  - pour faire venir le printemps...
Les énergies encore fragiles du printemps commencent à se faire sentir, et oui cela donne des ailes ! Dans les Jardins d’Alice, on a craqué pour ce vin plein de fraîcheur et de malice !
Qui n’a pas envie de prendre un peu d’avance sur les beaux jours, de s’évader, d’aller à la rencontre de la nature et de ses nombreux habitants ? Amusant, facile à préparer et fort agréable à déguster, le Vin Elfique est une véritable promesse de joyeux apéros !

 

Comment passer à l’action ?

Réunissez :
  • 2 pamplemousses (non traités)
  • 1 citron (non traité)
  • 1 gousse de vanille
  • 230 g de sucre en poudre
  • Une bouteille (7,5 dl) de vin blanc
  • 1,5 dl d’alcool à 45°
Puis, avec ou sans l’aide des elfes de votre jardin, placez tous ces ingrédients dans un gros bocal.
- Le vin, l’alcool et le sucre d’abord : mélangez bien afin de dissoudre ce dernier.
- Ajoutez ensuite la vanille coupée dans le sens de la longueur, le citron et les pamplemousses et entiers.
Si les pamplemousses n’entrent pas dans le bocal (comme ici 😉), prélevez et ne mettez que l’écorce. Gardez l’intérieur du fruit pour un autre usage (très bien je trouve avec une salade d’endives, par exemple).
Laissez le tout macérer à l’abri de l’humidité, de la lumière et des variations de températures pendant au maximum une dizaine de jours. Pas plus, car au-delà de 10 jours la potion risque de devenir amère.
Quant au vin, la recette prévoit un blanc sec. Si vous l’aimez cela va très bien aussi avec un vin blanc doux !
Dans les deux cas, servez ce joli vin elfique très frais et… appréciez (sans bien sûr en abuser) !

 

Le plus ? 

Si vous ne tardez pas trop à préparer ce charmant breuvage, vous pourrez le déguster avec votre amoureux/se  à la Saint-Valentin 🥂 !
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J’espère que cette suggestion vous plaira ! Je l’ai trouvée dans l’un de ces petits bouquins plein de fantaisie que j’affectionne tant : La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques de Elodie Guillemin, éditions Tana. Il est épuisé, mais si vous avez de la chance… un elfe🧚‍♂️ou un lutin en mettra peut-être un sur votre chemin !

 

 

Vin elfique  - pour faire venir le printemps...
Vin elfique  - pour faire venir le printemps...
Vin elfique  - pour faire venir le printemps...
Vin elfique  - pour faire venir le printemps...
Vin elfique  - pour faire venir le printemps...
Vin elfique  - pour faire venir le printemps...

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Pissenlit : le baume soin et beauté

13 Mai 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Catherine Lainé, dite de Billième Publié dans #Baume, #Beauté au naturel, #Bien-être, #Bobologie, #Lotions & Co, #Peau (Soins de la), #Pour Eux, #Printemps, #Produits "maison" et naturels, #Visage, #12 mois par an !

Pissenlit : le baume soin et beauté Pissenlit : le baume soin et beauté

 

Un grand oui au

 

Baume de Pissenlit !

Pissenlit : le baume soin et beauté
Minimaliste et efficace, voici une fort jolie recette que vos mains apprécieront aussi bien en période de jardinage que plus tard, pour lutter contre le froid et le vent. Parfait pour le soin des peaux sèches, le baume de pissenlit l'est tout autant pour les messieurs, en après-rasage : pour vous ou pour eux... action ! 
Cette proposition, en deux versions, est signée de notre amie Catherine, de Billième, qui a réalisé il y a quelques semaines une magnifique huile solarisée de pissenlit (voir plus bas).
Si vous ne l’avez pas préparée en temps voulu, mais que vous avez eu la bonne idée de sécher des fleurs de pissenlit, il n’est pas trop tard…Laissons Catherine nous guider !
Le macérât : un véritable atout en cosmétique 
Avoir des fleurs de pissenlit séchées et prêtes à l’emploi c’est pouvoir se faire rapidement une huile de base bien utile. Ne serait-ce que pour ses précieuses indications pour les soins de la peau :
Grâce à ses minéraux, oligo-éléments et provitamine A il est excellent pour lutter contre le vieillissement de la peau. Et son action contre les radicaux libres est idéale pour en faire des soins pour la peau.
Ce macérât, qui offre hydratation, apaisement et régénération, est tout indiqué pour les fesses de bébé, les peaux rêches, irritées ou qui « tiraillent » ainsi que pour la peau des personnes âgées, le traitement des dermatoses, le soin du corps, mais aussi du visage, des lèvres, des mains et des pieds… autant dire que vous ne pourrez que vous féliciter d’en avoir toujours sous la main ! Libre à vous ensuite de l'apprécier en huile de massage, pour lutter contre la cellulite, favoriser la détente musculaire après le sport, prévenir et/ou soulager crampes et autres soucis musculaires, de le transformer en pommade, en stick pour les lèvres ou, comme ici, en baume.
Baume aux fleurs de pissenlit : la recette !
On l’aime pour ses vertus cicatrisantes et adoucissantes. En plus, il est facile à réaliser en peu de temps. Alors... on s'y met ?
En version simple 2 ingrédients suffisent. Pour environ 2 pots de 20 à 25 g :
- 50 g macérât huileux de fleurs de pissenlit
- 4 à 6 g de cire d’abeille
🌿 Mettez la cire et l’huile dans le bol pyrex, placer ce dernier dans la casserole avec son fond d’eau au bain marie à température moyenne.
🌿 Mélangez délicatement avec une cuillère ou une baguette en verre jusqu’à ce que la cire soit fondue. La cire fond autour de 60-65 degrés.
🌿 Vérifiez si la consistance convient en mettant à refroidir quelques gouttes du mélange fondu sur une assiette. Si la consistance est trop molle, rajoutez un peu de cire ou, si au contraire si la consistance est trop ferme, rajoutez un peu d’huile, remettez en fonte et vérifiez à nouveau...
🌿 Fouettez délicatement le mélange pour bien homogénéiser.
🌿 Retirez du feu et versez doucement dans les bocaux stérilisés, puis laissez reposer et figer tranquillement.
🌿 Pendant ce temps préparez les étiquettes (nom du produit, ingrédients et/ou indications et date de fabrication).

 

Envie d’un baume plus crémeux ? 
Remplacez la moitié de la cire par 3 fois son poids en lanoline (graisse de mouton). Par exemple ici : plutôt que 4 à 6 g de cire, ne mettez que 2 à 3 g de cire et 6 à 9 g de lanoline.
Ou encore pour un baume crémeux avec un ajout de beurre végétal (karité, cacao, coco, mangue…)
Rajoutez à la phase huileuse du beurre végétal et diminuez une partie de la cire. Le beurre végétal en figeant donnera la consistance crémeuse.
À titre d’exemple :
30 g de macérât de pissenlit
20 g de beurre de karité
3 g de cire et, en option, quelques gouttes d’huile essentielle :  3 ou 4 gouttes de lavande fine par exemple (à ne rajouter en mélangeant que quand la température de la préparation sera descendue à 40-45 degrés).
Pissenlit : le baume soin et beauté Pissenlit : le baume soin et beauté Pissenlit : le baume soin et beauté
Les recettes et les photos sont de Catherine Lainé, dite de Billième, merci à elle 😀 !

 

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Thème de sa prochaine animation, avec Agnès Carron :  la sauge, le lundi 23 mai, à la Motte-Servolex (près de Chambéry), dans le cadre de "Ces plantes et ces arbres qui nous veulent du bien". Renseignements et informations : catherine.laine073@orange.fr.

 

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Et pour le macérât solarisé de pissenlit, c'est par là : 

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Égopode version cuisine sauvage

25 Février 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans la forêt, #Dans les Jardins Amis, #En cuisine..., #Gastronomie sauvage, #Gourmandises..., #Plantes sauvages, #Printemps, #Tonus, #Légumes, #Cueillette sauvage

 

Savourez le Printemps

 

… et l’Égopode !

Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage
Par endroits il pointe déjà le bout de son nez et il ne va pas tarder à apparaître un peu partout. Appelé aussi herbe-aux-goutteux, en raison de ses propriétés diurétiques, mais aussi pied-de-chèvre ou parfois encore petite angélique, l’égopode est considéré par certains comme l’un des meilleurs légumes sauvages. Et si on testait ?
L’égopode se plaît dans les lieux frais et ombragé, sous-bois et bords de rivière. Grâce à ses feuilles divisées en trois folioles, elles-mêmes redivisées en trois, il est facile à reconnaître.  Avec ses longs rhizomes nombreux et profonds, l’égopode peut même se montrer extrêmement envahissant : de nombreux jardiniers en savent quelque chose !
Il y a mieux à faire que de s’épuiser à l’arracher : mangez-le ! Le meilleur moment ? Maintenant !
Si vous les froissez, les jeunes feuilles, vert clair et tendres, sentent un peu le céleri ou la carotte.  Leur saveur elle aussi délicatement aromatique se prête à différentes préparations dont bien sûr de belles et grandes salades sauvages. Mais pas seulement…
Une fois qu’elles sont plus développées, on peut encore consommer les feuilles de l’égopode jusqu’en automne mais on les préfèrera alors cuites, en légumes, dans des soupes, des quiches ou encore des plats de pâtes ou de riz.
Feuilletés à l’égopode
Une recette de Françoise Marmy

 

Pour la réaliser, il vous faut...
1 rouleau de pâte feuilletée
1 grosse poignée de jeunes feuilles d’égopode
100 g de feta ou de sérac
1 gousse d’ail hachée, ou de l’ail des ours
1 oignon
sel ou tamari

 

Ensuite : 

  • Faites revenir l’oignon et l’ail dans de l’huile d’olive.
  • Ajoutez l’égopode en la faisant tomber, salez et poivrez.
  • Écrasez la feta ou le sérac à la fourchette.
  • Mélangez avec l’égopode.
  • Étalez la pâte et farcissez-la du mélange en formant de petits chaussons.
  • Faites cuire 20 mn à four chaud.
La suite ? On vous laisse deviner… Bon appétit !

 

Cette recette, tout comme les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle ! 
Vous aimez la cueillette ? Allez faire un tour sur son site et, plaisirs de la cuisine sauvage, préparations de remèdes familiaux ou encore apéros colorés et raffinés, découvrez ses prochains stages ici ou ailleurs ! 

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Et encore, toujours histoire de vous mettre l’eau à la bouche…

Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage

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