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plantes sauvages

François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo

23 Août 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens Publié dans #Coups de Coeur, #Cueillette et cuisine sauvage, #Cueillette Sauvage, #Dans la forêt, #Dans le verger, #Des idées et des Hommes, #Fleurs, #Fruits, #Gastronomie sauvage, #Livres, #Plantes, #Plantes sauvages, #12 mois par an !

François Couplan
La passion des plantes et des hommes
François Couplan : sur le terrain, dans les livres ou en vidéo

Véritable pionnier dans son domaine, François Couplan anime des stages à nuls autres pareils. Grand voyageur, il a parcouru le monde à la rencontre des hommes et des plantes. Il initie aussi certains grands chefs aux saveurs des « simples ». Auteur de nombreux livres sur les plantes sauvages comestibles - plus d'une centaine aujourd'hui ! -  il a aussi publié un récit. Le premier où il parle aussi de lui. Attention, cet homme est contagieux…

Ajoutez qu’il enseigne l’utilisation des plantes sauvages en Europe et aux Etats-Unis, qu’il emmène tous ceux qui ont envie de le suivre aussi bien à la découverte des plantes sauvages comestibles qu’en stage de survie, et qu’à peine un livre paraît qu’un autre est déjà en préparation, et la première question s’impose : mais où trouve-t-il donc toute cette énergie ?  Et devinez la réponse…« Dans les plantes, bien sûr ! ».

Des champignons, fraises des bois, myrtilles et pissenlits de sa tendre enfance aux canapés d’ortie, soupes de cynorrhodons ou d’angélique, violettes parmentier, filets de consoude, crèmes à l’aspérule, et autres délices sauvages, il y a une vie de passion. Mille et une expériences et découvertes qu’il raconte dans « Ce sont les plantes qui sauvent les hommes » (*).

Derrière l’ethno-botaniste, le lecteur rencontre l’homme. Un anti- conformiste de la première heure, un épris de solitude, qui pourtant semble n’aimer rien tant que le partage.

Et pour ma part, je ne résiste pas au plaisir de publier ici un article rédigé il y a quelques années déjà, mais qui permet une fois de plus de passer un moment avec François et sa, ses passions.  Avec, tout à la fin du billet, une surprise, une très bonne nouvelle 😊 ...

Du rock à la pleine nature

Dès l’adolescence, les rencontres nourrissent son amour pour la nature. Thérèse d’abord, une femme qui elle aussi aime les plantes, et qui lui fait rencontrer Henri Martin, un « poète-botaniste ». « Je venais de Paris, du rock, d’un monde dur, et avec lui je découvre un monde de paix, de beauté, de senteurs, d’harmonie. Il m’a fait découvrir poétiquement un monde que j’avais à peine entraperçu en étant enfant ». Puis, à 20 ans, il va voir cet Oncle Marcel, qui avait déjà plus de 80 ans et dont on ne parlait jamais dans la famille car il passait pour un excentrique. Goût pour la vie simple, nourriture végétarienne, et une philosophie certaine… c’est plus qu’il n’en faut à François Couplan pour se sentir bien auprès de lui ! « En plus, j’ai fait beaucoup de balades avec lui. Tout comme Henri Martin, il avait une personnalité énorme. En fait, ils ont été mes maîtres, même si je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment. Après, j’ai toujours fonctionné en autodidacte ».

N’en déduisez pas pour autant que son chemin était tout tracé. Il raconte aussi une adolescence difficile, avec la drogue, puis la dépression. « Je menais une vie malsaine, en mangeant mal, et en pensant mal ». Lui qui incarne aujourd’hui une certaine idée de la vie saine a-t-il un message à tous ceux, jeunes ou pas, qui sont mal dans leur peau ? « Je sais qu’on ne peut pas donner de conseils. Si je leur dis « allez vous balader dans la nature, vous verrez comme c’est génial », ils me riront au nez ! Pourtant, j’aurais envie de leur dire plein de choses. Mais en fait, la plus importante serait « acceptez d’être là où vous en êtes. Et puis regardez, observez, essayez de vous rapprocher de vous-même le plus possible. Et surtout… osez ! ». Les plantes sont, pour certains, un moyen pour y arriver. Mais la finalité, c’est la conscience ».

Cueillette à Central Park 

Du premier voyage à New York, où même dans Central Park il arrive à faire une cueillette sauvage, il nous emmène ensuite dans toutes ses explorations : d’abord Islande, Egypte, Inde du Sud, Crète, Sénégal, puis Océan Indien, Afrique noire, Europe de l’Est, Asie. Entre ses séjours auprès des guérisseurs africains et ces moments presque magiques où, seul, il perçoit une présence qui est en réalité celle d’une plante, certains endroits l’ont-ils plus particulièrement touché ? « Ils m’ont tous marqué plus que les autres. C’est comme quand on me demande quelle est ma plante favorite : elles sont toutes mes favorites ! »

Quant aux côtés parfois un peu irrationnels de certains de ses instants de vie, pour lui c’est très simple : « Le rationnel n’est qu’une façon de vivre la réalité. Il y en a des tas d’autres. Pourquoi s’en priver ? J’ai appris que l’on ne peut pas tout comprendre… »

Réveiller le sauvage qui sommeille…

Avec François Couplan, la profession d’ethno-botaniste prend un sens plus large que celui du dictionnaire. « Pour moi, ce qui compte c’est d’observer les rapports entre les hommes et les plantes, mais aussi de les vivre. Puis de les transmettre au grand public ». Preuves en sont le succès des nombreux stages qu’il anime. « Ce qui m’intéresse, ce que j’ai envie de partager c’est le côté sensoriel, relationnel, c’est le vécu avec les êtres vivants que sont les plantes ».

Dans son récit il affirme que, soigneusement caché, le cueilleur vit encore en chacun de nous. Alors comment le réveiller ? « En allant faire un tour dans la nature, en sentant une plante, en en touchant une autre. Il s’ouvre alors un embryon de relation et petit à petit le sauvage peut se réveiller… ».

La nouveauté maintenant... 

 

Depuis plusieurs mois, François Couplan publie sur son site un feuilleton intitulé « Des plantes et des hommes » où il nous invite à l’accompagner dans ses voyages : https://couplan.com/voyage-vegetal-1/  Désormais, il propose aussi de le découvrir sous un nouveau format à travers sa série vidéo. Vite, la troisième vient de paraître... 😊

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(*) À lire :  François Couplan, Ce sont les plantes qui sauvent les hommes (éd. Plon) et La nature nous sauvera : Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui, entretien avec Patrice Van Eersel (éd. Albin Michel), ainsi bien sûr que tous les livres de François Couplan pour vous guider sur les sentiers passionnants de la cueillette sauvage...

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Rendez-vous avec les druides et les fées !

4 Juillet 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Desarzens Publié dans #Biscuits & Co, #Boissons sages, #Coups de Coeur, #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Été, #Fleurs, #Gourmandises..., #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Sans lait ni gluten

Rendez-vous avec les druides et les fées !

 

Invitez Druides et Fées

 

à vos tables d’été !

Rendez-vous avec les druides et les fées !
Herbes aromatiques, fleurs et plantes sauvages battent leur plein ! Pour autant qu’elles soient comestibles, voilà de quoi parfumer, dynamiser et créer aussi bien des tableaux éphémères à déguster à l’heure de l’apéro que des pots du druide plein de poésie pour désaltérer petits et grands tout au long des vacances !

 

Le principe ? Rien de plus simple ! Pour à la fois rafraîchir et faire plaisir, tout en optant pour une boisson saine, prenez un beau pichet ou un grand pot transparent. Remplissez-le d’eau si possible filtrée.

Ensuite, déposez-y mélisse, menthe, verveine citronnée ou pétales de rose jaune, rose, orange ou blanc (à condition bien sûr que les roses ne soient pas traitées), fleurs de trèfles, de lavande, mauve, bourrache ou capucine, et pourquoi pas quelques framboises, cassis, raisinets ou tranches de citron.

 

Offrez le pichet au soleil quelques instants ou quelques heures, puis... à votre santé !
Pour accompagner ce Pot du druide, invitez aussi les Fées... 
Elles vous concocteront un petit délice aussi sympa que facile à préparer ! Comment réaliser ce cracker géant ?
Déroulez une pâte brisée (avec ou sans gluten), badigeonnez-la d’un jaune d’œuf préalablement battu et piquez-la par-ci par-là avec une fourchette.
Décorez-la ensuite avec de petits morceaux de plantes aromatiques fraîchement cueillis :  achillée millefeuille, romarin, thym, coriandre, feuilles et fleurs d'origan, marjolaine, pétales de calendula ou de centaurées.... Grâce au jaune d’œuf, ils tiendront facilement dans la pâte.
Complétez avec un peu de gros sel, et passez le tout au four bien chaud entre 15 et 20 minutes.
N’est-elle pas craquante, cette galette aux herbes ? De quoi varier, s’amuser et partager en famille et entre amis les petits plaisirs de la vie tout l’été !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !
Rendez-vous avec les druides et les fées !

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V comme Vinaigre de Violettes

25 Mars 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans le jardin, #Dans la forêt, #En cuisine..., #Fleurs, #Gourmandises..., #Plantes sauvages, #Printemps, #12 mois par an !

 V comme Vinaigre de Violettes

 

Violettes exquises...

 

Même en Vinaigre !

 V comme Vinaigre de Violettes
Simplissime mais pleine de charme, voici encore en vitesse une délicieuse et ravissante manière d’honorer et de prolonger le plaisir des violettes...
En fin de matinée ou début d’après-midi, cueillez une ou plusieurs belles poignées de violettes odorantes (Viola odorata) le plus loin possible des routes et des endroits pollués. Si vous en avez dans votre jardin (et que vous ne traitez pas votre pelouse...), c’est juste parfait !
🌸 Déposez-les fraîchement cueillies dans un bocal à fermeture hermétique, et recouvrez de vinaigre de cidre bio. Idéalement, mais un vinaigre de pomme bio, par exemple, ou tout autre vinaigre que vous aimez, fait aussi l’affaire.
🌸 Placez le bocal dans un endroit doucement tempéré, et laissez l’alchimie opérer pendant une dizaine de jours. Filtrez, en pressant bien les fleurs.
🌸 Si vous trouvez que votre vinaigre n’est pas assez soutenu, et pour autant que la saison en offre encore, ajoutez une ou deux poignées de violettes à votre préparation, et laissez à nouveau reposer une dizaine de jours.
Il ne reste plus qu’à mettre en petits flacons et à glisser une touche de magie dans vos salades !

 

 

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Et encore bien plus sur les violettes odorantes par là... 

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Violettes : DIY un baume tout en douceur

27 Février 2024 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Baume, #Beauté au naturel, #Bien-être, #Bobos & Co, #Dans le jardin, #Dans la forêt, #Fleurs, #Macérât, #Peau (Soins de la), #Plantes sauvages, #Printemps..., #Produits "maison" et naturels, #Soins du corps, #Visage, #12 mois par an !

 

Tout le charme d’antan ...

pour un Baume à faire maintenant !

Violettes : DIY un baume tout en douceur

 

Violettes

 

Un Baume tout en douceur 

Mais oui, elles sont déjà là ! Alors après le merveilleux sirop de violette, les cataplasmes, les biscuits façon amarettis et bien sûr une jolie place dans l’assiette puisque fleurs et feuilles sont comestibles, cette année je vous propose de prolonger le plaisir des violettes en les transformant en baume.
Pour profiter longtemps de leurs bienfaits tout en offrant un soin merveilleux à votre peau, c’est maintenant qu’il faut commencer en ne récoltant, respectueusement, que ce dont vous avez besoin... 
  • Cueillez une belle poignée de violettes (Viola odorata), et déposez-les fleurs dans un bocal de verre.
  • Recouvrez d’une huile végétale de qualité, idéalement d’argan, mais celles d’olive ou de sésame, par exemple, conviennent très bien aussi. Veillez à ce que les fleurs soient bien recouvertes !
  • Mieux qu’un couvercle, placez sur le bocal une mousseline retenue par un élastique.
  • Laissez reposer 21 jours à la lumière ambiante, en remuant régulièrement avec une cuillère en bois. Après ces 21 jours, filtrez.
Voici déjà une onctueuse huile de soin, aussi bien pour la peau délicate de la nuque ou du visage que pour le corps !
Mais n’en restons pas là : après la macération, le baume ! Vous l'aimerez pour sa douceur mais aussi son efficacité à soigner certains soucis (ecchymoses, boursouflures, parfois aussi eczéma...). Réputé pour éliminer les impuretés de la peau, il lui redonne en plus tonicité et élasticité. Comment le réaliser ? C’est très simple :
  • Chauffez doucement l’huile au bain-marie, et rajoutez la cire d’abeille, en remuant doucement le tout (avec une baguette en bois par exemple), jusqu’à obtenir une consistance homogène. 
  • Les quantités ? Pour 100 ml d’huile, ajoutez 15 g de cire d’abeille.
  • Il ne reste plus qu’à verser dans des petits pots, impeccablement nettoyés préalablement, faut-il le préciser, et attendre que le baume se fige avant de refermer les petits pots.
Les peaux très sèches apprécieront particulièrement ce baume, aussi doué pour faire disparaître rugosités ou sensation de tiraillements, tout en les protégeant.

 

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Si vous préférez mettre les belles en bouteille, pour un irrésistible sirop :

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Et pour les biscuits😋, c'est par ici...

Violettes : DIY un baume tout en douceur
Violettes : DIY un baume tout en douceur
Violettes : DIY un baume tout en douceur
Violettes : DIY un baume tout en douceur

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Marrons d'Inde version shampooing

12 Octobre 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Catherine Lainé, dite de Billième Publié dans #Arbres, #Automne, #Beauté au naturel, #Cueillette Sauvage, #DIY, #Plantes sauvages, #Soins du corps, #Soins naturels, #12 mois par an !

Marrons d'Inde version shampooing
Marrons d'Inde version shampooing
Marrons d'Inde version shampooing

 

Beaux, les Marrons  !

 

Avec eux, vive le Shampooing Maison !

Marrons d'Inde version shampooing
Chic, c’est la jolie saison des marrons d’Inde ! Certes, ils ne sont pas comestibles, mais c’est fou tout ce que l’on peut faire avec eux ! De la lessive, des petites sculptures pour amuser les enfants, des porte-bonheurs à garder dans sa poche, de magnifiques élixirs floraux… Sans oublier ses principes actifs qui sont à la base de diverses préparations destinées à améliorer la circulation sanguine et les troubles qui y sont associés.
Aujourd’hui, notre amie Catherine de Billième a cueilli des marrons d’Inde (Aesculus hippocastanum) et nous en propose encore une autre utilisation, qui marie l’efficacité au plaisir d’une recette maison.  À elle la parole, le temps d’une évocation et d’une recette vraiment chouette …
Souvenir
La sagesse populaire rapporte qu'avoir des marrons en poche soulagerait les rhumatismes et la goutte. Connaissait-il ou pas cette tradition ? Je l’ignore, mais mon père avait toujours des marrons dans sa poche, il les faisait tourner entre ses doigts et cette "gymnastique" l'amusait bien. Depuis, je garde tous les ans des marrons avec une pensée pour lui, et je fais à mon tour tourner les marrons dans mes mains !
Le shampooing maintenant !
Les marrons contiennent de la saponine et qui dit saponine dit savon, et donc lavage. Le shampooing aux marrons d'Inde est extra pour soulager le cuir chevelu irrité.
280 g de marrons d'Inde frais coupés en morceaux, puis mixés en granulat/ poudre. (La recette de départ prévoyait 20 marrons, mais une fois pesés, cela faisait 450 g - j'ai donc mis le restant mixé à sécher en réserve). C'est aussi pour cela que je préfère avoir une indication de poids !
120 g pommes entières mixées (2 petites ici)
20 g de romarin sec mixé 
700 ml d'eau froide  
- Portez tous ces ingrédients à ébullition, puis laissez frémir 25 minutes sous couvercle.
- Filtrez au chinois
- Ajoutez 3 CS rases de graines de lin, remettez à frémir quelques minutes, puis filtrez.
- Le shampooing est prêt. Il ne reste qu’à le mettre ensuite en petits flacons en verre (ébouillantés et/ou passés à l'alcool avec leurs couvercles).
Au total : 450 ml répartis en 5 pots en verre.
Conservation prévue : 1 semaine au frais / frigo, ou 2 à 3 jours à température ambiante.
Après fermeture à chaud une fois refroidis, j’ai mis les flacons à la cave et gardé de côté pour un test un flacon à n'ouvrir qu'au bout d'un an pour vérifier si le shampooing est encore efficace après une conservation longue.
Mes observations : 
La consistance : gelée fluide - sur les mains cela sent le savon, ça ne mousse pas.
Couleur : rose/beige-marron clair.
Test shampooing : lavage puis rinçage au vinaigre d'orties. Cela ne mousse effectivement pas : les cheveux sont "gainés" et impression de gel coiffant après le dernier rinçage au vinaigre d'orties. Coiffure "punk" après avoir peigné mes cheveux courts en arrière et cela a tenu 5 heures bien raide.  Après une nuit, impossible de redonner l'allure habituelle à ma coiffure … donc coiffage à l'arrière et toujours "punk", même 3 jours après ! 
Un an plus tard…
Suite des observations de la lotion/shampooing : un an après, j'ai ressorti le flacon test du 13/10/2022 : la consistance n'a pas bougé, ni la couleur et demain je vais laver mes cheveux… sans coiffage en arrière !
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Avec les marrons, j'ai aussi réalisé une alcoolature avec 110 g de marrons frais broyés et de l’alcool à 60-70 %. J’ai préparé un spray rafraichissant avec l'alcoolature, de l’aloe vera et de l’hydrolat de menthe pour soulager les jambes fatiguées. 
Merci à Catherine Lainé dite de Billième pour ces belles idées !  
Une partie des photos sont de Catherine et l’autre, dont celle d’ouverture, de Agnès Caron

 

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Marrons d'Inde version shampooingMarrons d'Inde version shampooingMarrons d'Inde version shampooing
Marrons d'Inde version shampooingMarrons d'Inde version shampooing

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Le thym, pour votre beauté... c'est bien !

3 Août 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beauté, #Beauté au naturel, #Cueillette Sauvage, #Dans le jardin, #Été, #Lotions & Co, #Peau (Soins de la), #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Soins naturels, #Visage

 

Belle au naturel ?

 

Avec le Thym, c'est bien !

C’est l’été, les jardins débordent de belles herbes aromatiques qui ne demandent qu'à nous faire du bien !  Et de notre côté, plus c'est naturel, plus cela nous plaît ! Comment utiliser le thym que l'on a sous la main pour se mettre en beauté ? Réponse sous forme de quelques suggestions...

Déjà apprécié dans l’Antiquité pour ses propriétés médicinales, le thym tire son nom du mot grec, « thumos », qui veut dire cœur ou courage… Ses qualités sont si stimulantes que l’on raconte que les guerriers grecs prenaient un bain au thym avant d’aller combattre !
Introduit dans tous les jardins d’Europe au 8e siècle, par les moines bénédictins et fort apprécié en cuisine, frais ou séché, pour son parfum mais aussi ses vertus digestives, le thym fait bien plus cependant que d’aromatiser les plats…
Bactéricide, antiseptique, stimulant, fortifiant, il sait se rendre utile aussi bien pour lutter contre les affections des voies respiratoires, mais aussi les rhumatismes, les douleurs gastriques ou intestinales, que pour renforcer les défenses de l’organisme, et donner un précieux coup de pouce en cas de fatigue.
🌿 Ses nombreuses propriétés sont très prisées en cosmétique, et il entre dans la composition de nombreux produits de soins et de beauté. Quant à son huile essentielle, très concentrée en principes actifs, elle permet, moyennant quelques précautions, de préparer facilement des recettes naturelles et très efficaces.
🌿 Antiseptique et raffermissant, le thym prend un soin tout particulier des peaux grasses et de celles qui souffrent d’acné, mais toutes peuvent bénéficier de ses belles qualités.
La beauté, c’est bien connu, ça vient aussi et peut-être même d’abord de l’intérieur. 
Pour l’entretenir, comptez d’abord avec cette tisane : 
Versez une grosse tasse d’eau bouillante sur une pincée de thym et une pincée de sauge, laissez infuser 5 minutes, filtrez. À prendre matin et soir, pour placer toute la journée sous le signe du bien-être !
Votre peau a tendance à être grasse ? Elle a besoin d’être débarrassée de l’excès de sébum, nettoyée en profondeur, purifiée :
Prenez matin et soir, en cure de 21 jours,  une infusion de fleurs et feuilles de sauge, de feuilles et fleurs de serpolet et de feuilles et fleurs de thym, à raison de 2 pincées de chaque pour une tasse.
Le thym, grand ami des peaux grasses, entre aussi dans la composition de différentes fumigations. N’hésitez pas à en faire profiter votre peau !
La plupart des plantes se transforment facilement en jolies lotions pour la peau, et le thym ne fait évidemment pas exception… 
Thym, mais aussi sauge, romarin et/ou fenouil…  laissez de simples infusions, composées d’une ou de plusieurs plantes, refroidir et voilà des lotions très désinfectantes, à conserver au réfrigérateur pour pouvoir les utiliser quelques jours.
Cette lotion astringente, qui resserre les pores, est particulièrement recommandée aux peaux grasses :
Préparez une infusion bien soutenue, composée à parts égales de thym et de romarin, à raison d’une bonne cuillère de chaque.
Ajoutez l’équivalent d’une cuillère à soupe de jus de citron.
À l’aide d’un coton, passez cette lotion sur votre visage une ou deux fois par semaine.
Et pour finir vraiment en beauté, un masque qui convient à tous les types de peau ! Essayez plutôt :   
O Délayez 2 cuillères à soupe d’argile verte et fine dans une infusion de thym.
Ajoutez quelques gouttes d’huile d’amande.
Mélangez et appliquez sur votre visage et votre cou.
Après une vingtaine de minutes, rincez soigneusement à l’eau tiède.

 

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Envie de vous sentir tonique, de la tête aux pieds ? Alors à vous ce vinaigre de toilette, toujours avec du thym : 

Et une toute autre préparation, fort utile mais côté bien-être cette fois : 

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Apéro : le délice des fées

27 Juillet 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Biscuits & Co, #Bourrache, #Cueillette et cuisine sauvage, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Été, #Fleurs, #Gourmandises, #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Sans lait ni gluten

Apéro : le délice des fées

Composez votre Délice des Fées…

 

Un tableau éphémère pour l’apéro !

Apéro : le délice des fées
L’été réserve encore de nombreuses occasions de célébrer l‘heure de l’apéro en bonne et gourmande compagnie.  Vous n’aimez pas prévoir toujours les mêmes petits grignotages ? Qu’à cela ne tienne !  Parfois, l’improvisation fait merveille…. 
Alors voici un véritable cracker, géant peut-être mais cracker des fées quand même, à partager une fois cuit avec des amis.
🍀 Ici, j’ai juste déroulé puis badigeonné de jaune d’œuf une pâte brisée sans gluten.
🍀 Piquez-la par-ci par-là à la fourchette, et le plus sympa reste à venir…
🍀 Décorez ensuite la pâte avec de petits bouts de plantes aromatiques fraîchement cueillis sur la terrasse ou dans le jardin.
🍀 Ici j’ai mis de l’achillée millefeuille, des fleurs de bourrache, un peu de romarin, un peu de thym, de la coriandre, des feuilles et fleurs d'origan et de calamintha. Grâce au jaune d’œuf, toutes ces petites plantes comestibles tiennent bien dans la pâte.
🍀 Saupoudrez le tout d’un peu de gros sel, et hop, au four ! Laissez cuire une vingtaine de minutes à 200° C, dans un four préchauffé à 220°C. Faut-il le préciser : surveillez de très près cette phase délicate et surtout… avant même de vous régaler, appréciez l'odeur pendant la cuisson !
🌸 Laissez bien sûr libre cours à votre imagination : marjolaine pétales de calendula, de centaurée, de mauve… à condition d’être comestibles, tout ce qui vous fait plaisir est permis !
Il ne reste ensuite plus qu’à déguster à la bonne franquette, chaque ami cassant à son tour un morceau de cette craquante galette😋, le tout accompagné d’un bon vin… fleuri lui aussi !

 

🌸🍀🌸🍀🌸🍀🌸🍀🌸🍀🌸🍀🌸🍀🌸🍀

Vin de Mai, de Lilas ou de Pissenlit si vous en avez préparé ce printemps, mais aussi Vin de Mélisse ou Vin de Verveine et citron accompagnent fort bien cette petite  improvisation. Ça c’est par là…
Apéro : le délice des fées

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Plantain : petits baumes sans prétention

13 Juillet 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Baume, #Beauté au naturel, #Bien-être, #Bobos & Co, #Dans le jardin, #Dans les champs, #Été, #Lotions & Co, #Macérats, #Peau (Soins de la), #Plantes sauvages, #Printemps, #Produits "maison" et naturels, #Visage, #12 mois par an !

 

Baumes au Plantain

 

À chacun le sien !

Plantain : petits baumes sans prétention
Tout simple à préparer, ce petit baume sans prétention rend de nombreux services en plein été et bien au-delà, aussi bien en soirée, pour calmer des moustiques les outrages qu’en randonnée, pour soulager piqûres d’insectes, égratignures et autres soucis de la peau. 
Cette « recette » est vraiment sympa !  D’abord parce que le plantain lancéolé (Plantago lanceolata) ou le grand plantain (Plantain major) on les trouve partout, au jardin, en pleine nature… Et ensuite, parce que ces petits pots sont faciles à glisser dans un sac ou une sacoche, et donc à avoir toujours sous la main.
Si vous avez une macération de plantain prête, c’est parfait ! Sinon, il est toujours temps de vous y mettre afin de pouvoir réaliser vos baumes encore cet été.
Pour la macération, il suffit pour cela de cueillir du plantain (comme toujours le plus loin possible des sources de pollution), de bien le rincer, de le sécher, par exemple dans du papier ménage, et de le laisser quelques heures à l’air libre, afin de laisser toute trace d’humidité s’évaporer. À défaut, il est aussi possible de se procurer du plantain séché chez le droguiste ou l’herboriste.
Coupez le plantain en petits morceaux que vous placerez dans un bocal, recouvrez le tout d’une belle huile végétale : recouvrez bien, afin qu’aucune partie du plantain ne dépasse. Recouvrez ensuite le bocal de papier kraft et laissez-le au soleil un mois, en le remuant de temps à autre. Puis filtrez.

 

Place au baume !

Envie vous aussi de vous lancer ? Voici alors comment j’ai procédé pour obtenir ce baume plutôt onctueux :
D'abord le macérât tel qu'il se présente seul, puis pendant la préparation, avec la cire d'abeille et enfin tout juste versé dans les petits pots
D'abord le macérât tel qu'il se présente seul, puis pendant la préparation, avec la cire d'abeille et enfin tout juste versé dans les petits pots
D'abord le macérât tel qu'il se présente seul, puis pendant la préparation, avec la cire d'abeille et enfin tout juste versé dans les petits pots

D'abord le macérât tel qu'il se présente seul, puis pendant la préparation, avec la cire d'abeille et enfin tout juste versé dans les petits pots

J’ai utilisé une macération de plantain dans huile de tournesol, complétée, une fois filtrée par 6 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale.
Pour la réalisation de ce baume, j’ai mis au bain-marie :
🌿 250 ml du macérât huileux de plantain
🌿 20 g de cire d’abeille
🌿 8   g de beurre de cacao
Laissez chauffer en remuant sans cesse, jusqu’à ce que le mélange soit bien homogène (entre 62 et 65°C, c’est parfait).
Si vous souhaitez ajouter une ou des huiles essentielles, attendez que la température redescende (jusque vers 45 °C.) Ici, j’ai mis 10 gouttes d’HE de lavande officinale.
Mélangez soigneusement le tout, et versez dans des petits pots. Laissez tout cela bien refroidir avant de mettre les couvercles.
Très bénéfique, grâce entre autres à ses propriétés adoucissantes et cicatrisantes, le plantain est apprécié aussi bien pour calmer irritations et démangeaisons que pour apaiser les petites coupures et égratignures. Et puis, ne l’oublions pas, il est l’ami des peaux matures et/ou abîmées ! Un petit baume dont vous ne pourrez bientôt plus vous passer... on vous l’avait dit !

 

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Et puis vous le savez : le plantain, c'est toujours bien 😉 ! La preuve ? Par ici...
Plantain : petits baumes sans prétention
Plantain : petits baumes sans prétention
Plantain : petits baumes sans prétention

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Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !

13 Avril 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Françoise Marmy Publié dans #Bobologie, #Dans le jardin, #Dans les Jardins Amis, #Cueillette et cuisine sauvage, #En cuisine..., #Gastronomie Sauvage, #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Peau (Soins de la), #Printemps, #Sans lait ni gluten

Lamier Pourpre
Une « sauvage » qui ne demande qu’à se faire aimer !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
On l’appelle parfois aussi ortie rouge, et, bien que souvent considéré comme une mauvaise herbe, le lamier pourpre est un excellent couvre sol : non seulement il protège ce dernier mais en plus, grâce à son système de racine, il aère la terre. Et lorsque vous déciderez de l’enlever, et bien… mangez-le !
Avec ses jolies fleurs pourpres, le lamier pourpre (Lamium purpureum) est l’un des premiers à offrir de quoi se nourrir aux abeilles.Ces dernières ne sont d’ailleurs pas les seules à pouvoir en profiter, puisque le nectar sucré du lamier pourpre fait aussi le bonheur des enfants qui aiment le sucer après avoir coupé un bout de la base du calice !
Les feuilles et les sommités de cette jolie adventice ont aussi quelques propriétés médicinales : riches en tanins et en mucilages, elles sont notamment toniques, astringentes, expectorantes. Les feuilles, lavées et écrasées, ont des vertis désinfectantes et cicatrisantes, si bien que l’on peut les appliquer en cataplasme sur les plaies. Les fleurs, elles, sont appréciées pour préparer des tisanes contre la bronchite.
Et dans l’assiette ?
Froissée entre les doigts, la plante dégage une odeur poivrée. Facile à consommer sous différentes formes elle permet ainsi de profiter de sa teneur élevée en fer et autres sels minéraux.
Jeunes pousses, feuilles et têtes fleuries du lamier pourpre peuvent être dégustées aussi bien crues que cuites. Ajoutées aux salades, elles apportent un sympa petit goût de champignon et tandis que finement hachées elles rehausseront bien une sauce.
Pour agrémenter une soupe, en beignets ou, comme ci-dessous, en omelette… plus question de qualifier le lamier de mauvaise herbe !
Et si vous en doutez encore, il est plus que temps de préparer cette recette, proposée par Françoise Marmy :
Omelette aux pousses de lamier pourpre
Pour 2 personnes :
2 poignées de tête de lamier pourpre - 4 œufs - 1 petit oignon - huile d’olive- 1 tombée de lait d’avoine ou autre - sel aux herbes
Ensuite...
❁ Battez les œufs avec le sel
❁ Ajoutez les têtes de lamier
❁ Coupez l’oignon
❁ Chauffez l’huile d’olive dans une poêle et faites revenir l’oignon.
❁ Versez par-dessus les œufs battus.
❁ Baissez le feu et laissez cuire doucement jusqu’à consistance souhaitée
❁ Repliez l’omelette sur elle-même et servez sur une assiette, en décorant avec les fleurs du lamier pourpre.

 

La recette vous plaît ? Avec Françoise Marmy, qui nous offre ici aussi ses magnifiques photos, partez à la découverte des « simples », aussi bien pour le plaisir du palais que pour soigner toute votre famille. Retrouvez toutes ses activités ici :  

Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
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Lierre grimpant : envahissant mais... intéressant !

23 Mars 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #DIY, #Peau (Soins de la), #Phytothérapie, #Plantes, #Plantes sauvages, #Phyto, #Produits "maison" et naturels, #Soins du corps, #Cheveux (Soins des), #Soins naturels, #12 mois par an !

Lierre grimpant : envahissant mais... intéressant !

 

Persistant et… résistant,

 

le Lierre grimpant !

Lierre grimpant : envahissant mais... intéressant !
Ses longues tiges semblent ramper, se faufiler partout, s’accrocher le long des rochers, des vieux murs et des arbres. On le dit volontiers envahissant et… c’est ma foi vrai ! Une fois qu’il est là, pas toujours facile de l’éliminer. Mais au fond, pourquoi vouloir à tout prix s’en débarrasser ? Côté bien-être, découvrez plutôt tout ce que le lierre grimpant a à offrir * !
Les Romains pensaient que le lierre grimpant protégeait de l’ivresse, si bien que la plante était dédiée à Bacchus, dieu du vin. Chez les Grecs, elle entrait dans la préparation d’une boisson censée, elle, éviter les empoisonnements. Les druides utilisaient aussi ses vertus, assorties de quelques rituels, pour soigner.
De son côté, Pline lui reconnaissait également des vertus contre différentes maladies. Aujourd’hui, les préparations à base d’extrait sec de lierre grimpant aident à traiter les troubles respiratoires, et notamment les bronchites chroniques.
Côté beauté et bien-être, ce que l’on sait avec certitude aujourd’hui, c’est que le lierre grimpant (Hedera helix) est particulièrement doué pour détendre la peau et assouplir les zones envahies par les nodosités si désagréablement caractéristiques de la celluliteIl est d’ailleurs à la base de nombreuses pommades anticellulite que l’on trouve dans le commerce. À dire vrai on en sait même encore un peu plus…
Lierre grimpant : envahissant mais... intéressant !
Redécouvrez d’abord tout ce que compresses et cataplasmes peuvent faire pour vous…
  • Laissez bouillir doucement 200 g de feuilles de lierre grimpant dans 1 litre d’eau, pendant 3 heures.
  • Imbibez des compresses de cette décoction encore chaude, appliquez sur la disgracieuse, et laissez agir jusqu’à ce qu’elles refroidissent.
Une astuce pour renforcer encore les effets de ces compresses :  appliquez chaque soir des feuilles fraîches, broyées et chauffées de lierre grimpant sur les régions à améliorer.
Si vous préférez passer directement au cataplasme dans votre programme « fermeté », en voici un avec, en plus du lierre, du chou, du persil et du romarin :
  • Préparez d’abord une décoction de romarin : versez un demi-litre d’eau froide sur 2 cuillères à soupe de romarin, et faites bouillir doucement pendant 10 minutes.
  • Pendant ce temps, passez au mixer 1 poignée de feuilles de chou vert, 1 poignée de feuilles de lierre grimpant et 1 poignée de persil frais.
  • Mélangez ensuite les plantes avec la décoction, jusqu’à ce que vous obteniez une pâte épaisse.
  • Étalez cette pâte sur du papier d’aluminium. Recouvrez-la d’une gaze fine, et appliquez sur la peau la partie recouverte de la gaze.
  • Gardez ce cataplasme pendant une demi-heure et faites-le suivre immédiatement d’une douche froide.

 

  •  

Cataplasme toujours, mais cette fois pour soigner les brûlures :
🍃 Faites bouillir une grosse poignée de feuilles fraîches de lierre grimpant dans 2 l. d’eau.
🍃 Attendez que la préparation refroidisse, puis appliquez les feuilles sur de la gaze ou sur un tissu fin à appliquer ensuite sur la brûlure.
Le lierre sait prendre soin de vous de la tête aux pieds, mais aussi jusqu’à la pointe des cheveux. La preuve avec ce shampooing on ne peut plus naturel, réservé aux cheveux bruns ou teints naturellement :
🍃 Préparez une décoction en versant une poignée de lierre grimpant bien vert dans 5 dl d’eau : laissez bouillir 5 à 10 minutes.
🍃 Ajoutez si vous le souhaitez une poignée d’ortie.
🍃 Couvrez et laissez reposer toute la nuit. Le lendemain, filtrez et mettez en bouteille. Facultatif : ajoutez une cuillère à soupe de vinaigre de cidre.
🍃 Il ne reste ensuite plus qu’à passer au shampooing :  laissez agir 5 à 6 minutes, rincez !
C’est sa richesse en saponines qui confère au lierre ses qualités lavantes. Profitez-en ! Et s’il vous reste du shampooing, conservez-le au frais et utilisez-le dans la semaine.
Un grand classique pour finir : le lierre grimpant pour tordre le nez à un cors aux pieds.
🍃  Cueillez ou procurez-vous une poignée de lierre grimpant, et coupez les feuilles en petits morceaux. Versez par-dessus un grand verre de vinaigre d’alcool.Portez à ébullition, éteignez le feu aux premiers bouillons, couvrez et laissez macérer 4 jours.
🍃 Appliquez ensuite les feuilles sur le cor, en les maintenant bien serrées à l’aide d’un pansement. Gardez-les deux jours.Vous pourrez ensuite extraire facilement la racine du cor avec une pince à épiler. Et si nécessaire, n’hésitez pas à renouveler l’opération !
Attention : employez le lierre grimpant en usage externe uniquement, car par voie interne il peut se révéler très toxique ! 

 

La photo d'ouverture est de Jessica Crawford via Pixabay : Merci à elle 😊 !

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On n'en sait jamais trop sur le lierre, alors jetez encore un coup d’œil par ici :

Lierre grimpant : envahissant mais... intéressant !

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