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dans les jardins amis

Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !

13 Avril 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Françoise Marmy Publié dans #Bobologie, #Dans le jardin, #Dans les Jardins Amis, #Cueillette et cuisine sauvage, #En cuisine..., #Gastronomie Sauvage, #Plantes Aromatiques, #Plantes sauvages, #Peau (Soins de la), #Printemps, #Sans lait ni gluten

Lamier Pourpre
Une « sauvage » qui ne demande qu’à se faire aimer !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
On l’appelle parfois aussi ortie rouge, et, bien que souvent considéré comme une mauvaise herbe, le lamier pourpre est un excellent couvre sol : non seulement il protège ce dernier mais en plus, grâce à son système de racine, il aère la terre. Et lorsque vous déciderez de l’enlever, et bien… mangez-le !
Avec ses jolies fleurs pourpres, le lamier pourpre (Lamium purpureum) est l’un des premiers à offrir de quoi se nourrir aux abeilles.Ces dernières ne sont d’ailleurs pas les seules à pouvoir en profiter, puisque le nectar sucré du lamier pourpre fait aussi le bonheur des enfants qui aiment le sucer après avoir coupé un bout de la base du calice !
Les feuilles et les sommités de cette jolie adventice ont aussi quelques propriétés médicinales : riches en tanins et en mucilages, elles sont notamment toniques, astringentes, expectorantes. Les feuilles, lavées et écrasées, ont des vertis désinfectantes et cicatrisantes, si bien que l’on peut les appliquer en cataplasme sur les plaies. Les fleurs, elles, sont appréciées pour préparer des tisanes contre la bronchite.
Et dans l’assiette ?
Froissée entre les doigts, la plante dégage une odeur poivrée. Facile à consommer sous différentes formes elle permet ainsi de profiter de sa teneur élevée en fer et autres sels minéraux.
Jeunes pousses, feuilles et têtes fleuries du lamier pourpre peuvent être dégustées aussi bien crues que cuites. Ajoutées aux salades, elles apportent un sympa petit goût de champignon et tandis que finement hachées elles rehausseront bien une sauce.
Pour agrémenter une soupe, en beignets ou, comme ci-dessous, en omelette… plus question de qualifier le lamier de mauvaise herbe !
Et si vous en doutez encore, il est plus que temps de préparer cette recette, proposée par Françoise Marmy :
Omelette aux pousses de lamier pourpre
Pour 2 personnes :
2 poignées de tête de lamier pourpre - 4 œufs - 1 petit oignon - huile d’olive- 1 tombée de lait d’avoine ou autre - sel aux herbes
Ensuite...
❁ Battez les œufs avec le sel
❁ Ajoutez les têtes de lamier
❁ Coupez l’oignon
❁ Chauffez l’huile d’olive dans une poêle et faites revenir l’oignon.
❁ Versez par-dessus les œufs battus.
❁ Baissez le feu et laissez cuire doucement jusqu’à consistance souhaitée
❁ Repliez l’omelette sur elle-même et servez sur une assiette, en décorant avec les fleurs du lamier pourpre.

 

La recette vous plaît ? Avec Françoise Marmy, qui nous offre ici aussi ses magnifiques photos, partez à la découverte des « simples », aussi bien pour le plaisir du palais que pour soigner toute votre famille. Retrouvez toutes ses activités ici :  

Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
Lamier pourpre : ne vous laissez pas envahir ... mangez-le !
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VIOLETTES : METTEZ-LES EN BOUTEILLE !

9 Mars 2023 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Boissons sages, #Bonheurs, #Dans la forêt, #Fleurs, #Gastro sauvage, #Gourmandises..., #Plantes, #Printemps..., #Dans le jardin, #Sirops, #Dans les Jardins Amis, #Bobologie

Aimez-vous le

 

Sirop de Violette ?

VIOLETTES : METTEZ-LES EN BOUTEILLE !
Une toujours délicieuse petite reprise pour lancer la belle saison...
Avec le retour de la jolie saison, ici et là elles montrent déjà le bout de leur nez. Pour le plus grand plaisir, il faut bien le dire, du nôtre… Pas seulement, car les délicates violettes enchantent aussi les yeux et le palais. La preuve avec ce véritable délice, qui ne l’est vraiment que dans sa version « maison ». À vos cueillettes !
Si l’on en croit la légende, Vulcain, désireux de séduire Vénus, se serait parfumé de violettes, ce qui lui aurait précisément permis d’arriver à ses fins…
Pour séduire qui vous voulez ou alors juste pour le plaisir, voici une recette qui devrait tous vous faire craquer !
À lui tout seul, le sirop de violette ressuscite le monde enchanté de l’enfance ! Que ce soit pour les apprécier en boisson au charme un rien désuet ou en potion tout indiquée pour calmer angine, rhume ou bronchite, il n’y a que de bonnes raisons de mettre les violettes en bouteilles.
Pour préparer ce sirop de violette odorante, selon la recette de Françoise Marmy, remplissez un récipient d’un litre de fleurs de violettes odorantes (Viola odorata).
Prévoyez également :
200 ml de vin blanc - 800 ml d’eau froide - 1 c.s. de vinaigre de pomme - 1 c.s. de sucre blanc et quelques grains de sel.
  • Mettez le tout dans un récipient avec couvercle, et laissez macérer pendant 3 à 4 jours, en remuant de temps à autre.
  • Filtrez et pressez les violettes.
  • Versez le jus obtenu dans une casserole.
Il vous faut encore :
1 kg de sucre blanc et 1 jus de citron.
  • Ajoutez le sucre et portez à ébullition, tout en remuant pour que le sucre fonde.
  • Versez ensuite le jus de citron, portez à nouveau à ébullition, et versez dans des bouteilles à chaud et à ras bord.
Dans l’assiette…
La cuisine sauvage fait bonne place à la violette, dont les feuilles et les fleurs sont comestibles. Ces dernières font merveille pour décorer des canapés, animer une salade, sans oublier leur irrésistible version cristallisée !
Ses feuilles peuvent se manger aussi bien crues, en salade, que cuites, en légumes. À cause de leur texture mucilagineuse, Il est cependant préférable de les mélanger à d’autres plantes. À moins bien sûr que vous n’en profitiez pour épaissir vos soupes et vos potages.
Essayer aussi l’omelette aux jeunes feuilles de violette : il suffit d’émincer les feuilles, et de les ajouter comme des fines herbes.
(Article republié)
La recette du sirop de violette, tout comme d'ailleurs les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle ! Vous aimez les saveurs de la cuisine sauvage, les préparations gourmandes, apéros, boissons ou confitures par exemple ? Vite, allez faire un tour sur son site : www.marmyplantes.com : de super stages vous y attendent !

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Envie d’autres idées, bien-être cette fois, avec les douces violettes ? Vous en trouverez dans mes livres (voir ci-contre) ou par ici :

photos ©Françoise Marmy

photos ©Françoise Marmy

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Ramène tes fraises…

18 Mai 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bien-être, #Dans le jardin, #Éte, #Fruits, #Plantes, #Printemps..., #Peau (Soins de la), #Visage, #Boissons sages, #En cuisine..., #Produits "maison" et naturels, #Gourmandises..., #Soins du corps, #Dans le verger, #Bains, #Dessert & Douceur, #Dans les Jardins Amis, #Sans lait ni gluten

Ramène tes fraises…Ramène tes fraises…
Côté beauté ou gourmandise...
Ramène tes fraises !

Jolies à regarder, délicieuses à croquer, elles sont en plus amies de notre ligne et même de notre teint. Et si l'on imitait les beautés de la Rome antique, qui s'en faisaient déjà des emplâtres ? Qu’elles viennent du marché ou du jardin… ramenez vos fraises !
À condition bien sûr qu’elles soient bio, à vous d’abord le plus simple et le plus rigolo des masques :
- Ecrasez-les et étalez-les telles quelles, mais oui, sur votre visage !
- Laissez agir une dizaine de minutes, retirez, rincez l’eau froide.
Toutes les peaux apprécieront, y compris celles qui ont tendance à avoir de l’acné.

🍓🍓🍓

Vous passez la nuit seule avec Morphée ? Profitez-en pour vous offrir un soin aussi efficace que surprenant :
- Là encore, écrasez quelques fraises, et étalez cette « compote » sur votre visage.
- Laissez sécher pendant la nuit, et lavez le lendemain, en terminant par une lotion florale.
Non, votre miroir n’est pas devenu magique pendant la nuit : ce teint clair et ces traits bien reposés, ce sont bien les vôtres !
🍓🍓🍓
Si vous avez envie de franchement régaler votre peau, à n’importe quel moment de la journée :
- Écrasez 100 g de fraises bien mûres, ajoutez une cuillère à soupe de crème fraîche et quelques gouttes d’huile d’amande douce pour un effet hydratant, ou alors d'huile d'argan pour lutter contre les outrages du temps...
- Mélangez soigneusement le tout, appliquez sur le visage, laissez agir 20 minutes, puis retirez et rincez à l’eau tiède.
Et pour le corps ?
S'il vous reste quelques fraises, il ne tient qu'à vous d'en faire le plus parfumé et le plus doux des exfoliants :
- Mélangez-les avec un peu de yoghourt nature et de miel, ajoutez du sucre ou des amandes en poudre,
- Mouillez-vous de la tête aux pieds, appliquez, effectuez votre gommage, rincez sous la douche, et le tour est joué !
Ou alors laissez-vous inspirer par celle que l'on surnommait au 18ème s.la Reine de Paris, et à laquelle on prêtait de très nombreuses relations amoureuses : elle réduisait les fraises en purée et les ajoutait, accompagnées de framboises, à l'eau de son bain ! Il est vrai que les fraises, riches en vitamines et en anti-oxydants, ont des propriétés tonifiantes, et laissent la peau douce et veloutée.  Entre nous, ce serait tout de même dommage, d'autant que voici une manière autrement agréable d'en profiter...

 

N'en oublions pas d'être gourmand (e) !

Cette Neige de fraises à la serbe nous est offerte par Voyka Milovanovic. Une jolie recette avec peu d’ingrédients pour un résultat… soufflant !
  • 250 g de fraises lavées et écrasées
  • 250 g de sucre cristalisé
  • 1 blanc d’oeuf
- Mettez les fraises, le sucre et le blanc d’œuf dans un saladier, et laissez-les se reposer une dizaine de minutes, afin qu’ils aient tous la même température.
- Battez ensuite les ingrédients en neige, d’abord très lentement et puis de plus en plus vite.
- Servez avec des fraises fraîches, en accompagnement d’un cake « maison » ou d’un sorbet.

 

Avec les feuilles, préparez une décoction extra

pour la santé ou alors

une rafraîchissante boisson en tenue d'été...

Si vous avez des fraisiers dans votre jardin, récoltez aussi les feuilles et mettez-les à sécher. Vous ne pourrez ensuite que vous en féliciter en sirotant une rafraîchissante décoction de feuilles de fraisier au plus chaud de l’été…
- Laissez d’abord macérer au moins une heure l’équivalent d’une cuillère à café de feuilles séchées et émiettées par tasse d’eau froide.
- Portez ensuite le mélange à ébullition, et laissez cuire pendant 5 minutes.
- Filtrez, buvez jusqu’à 3 tasses par jour.
La décoction de feuilles et de racines de fraisier est très diurétique : nos grand-mères vantaient ses bienfaits contre la goutte ou les rhumatismes.
Un début d’angine ? Utilisez la même décoction en gargarisme !
Et cet été, à vous le plaisir d’une simple infusion de feuilles de fraisier, diurétique, mais en plus très agréable et facile à servir en tenue d’été, froide et avec quelques glaçons. Avec les fraises, c’est toujours à votre santé !
(Article republié)

Fruits, mais aussi fleurs, plantes... la saison bat son plein ! Vous avez envie de recettes naturelles, efficaces et sympas à préparer avec ce que vous avez dans votre jardin, sous la main ? C'est maintenant, et c'est par ici :

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Ramène tes fraises…Ramène tes fraises…Ramène tes fraises…
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Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler

3 Mai 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Dans la forêt, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les Jardins Amis, #Dans les champs, #En cuisine..., #Fleurs, #Gourmandises..., #Phyto, #Printemps..., #Été, #Gastronomie Sauvage, #Plantes sauvages, #Remèdes naturels, #Produits "maison" et naturels

Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler

 

Lierre Terrestre

 

 

Une plante tout à fait délicieuse !

Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler
Jardin, champs, haies, bords de route ou forêt… pour autant qu’il puisse profiter d’un peu d’ombre et d’humidité, le lierre terrestre se plait et revient partout ! À dire vrai, il serait même vite envahissant. Mais loin de nous l’idée de s’en plaindre lorsque l’on connaît ses qualités !
Autrefois considéré comme plante magique et parfois utilisé pour la divination, le lierre terrestre avait la réputation, s’il était placé sous le lit, de redonner des forces à la jeune mère après l’accouchement.
Il était également apprécié pour aromatiser la bière et lui apporter une certaine amertume. Depuis, le houblon a pris le relais, mais si vous faites votre bière vous-même et que du lierre terrestre pousse près de chez vous, pourquoi ne pas essayer ?
Au Moyen Age, il était recommandé pour faire baisser la fièvre.
Traditionnellement apprécié depuis la même époque pour soigner, entre autres troubles, le rhume, la toux et les différentes formes de bronchites, il permet aussi, en usage externe, d’améliorer les abcès et les furoncles.
Comment ?
Dans ce dernier cas, il suffit d’appliquer les feuilles fraîches, à peine écrasées, en cataplasmes.
Infusion : une cuillère à soupe de lierre terrestre infusée une dizaine de minutes dans l’équivalent d’une tasse d’eau bouillante aide à soulager aussi bien un début de refroidissement que des maux de gorge déclarés ou encore des troubles respiratoires. À plus forte raison si vous sucrez cette dernière avec du miel !
Il est possible enfin de réaliser une huile : une préparation toute simple, qui peut rendre de grands services :
  • Versez pour cela 10 poignées de lierre terrestre dans un gros bocal
  • Recouvrez d’un litre d’huile d’olive
  • Laissez macérer pendant un mois au soleil, puis filtrez.
Et voilà une excellente huile à utiliser en compresses, sur les plaies ou pour soulager des troubles inflammatoires.

 

En cuisine…

 

En cuisine, son parfum à la fois boisé et parfumé relève agréablement les salades, les soupes et bien d’autres préparations. La preuve avec Françoise Marmy, qui a l’art de nous mettre l’eau à la bouche…
Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler

Boulettes de chèvre frais au lierre terrestre

1 fromage de chèvre frais
1 bouquet de  feuilles de lierre terrestre
fleurs pour la déco
 
  • Écraser le chèvre frais à la fourchette.
  • Ajouter les feuilles de lierre terrestre ciselées finement
  • Former de petites boulettes
  • Les déposer sur un petit cracker ou sur une feuille de lierre terrestre et décorer avec les fleurs.
Et il ne reste  plus qu’à vous régaler, les yeux d’abord, le palais ensuite…

 

Cette jolie recette tout comme d'ailleurs les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle !

 

(Article republié)

 

Vous aimez les saveurs de la cuisine sauvage et les préparations gourmandes ? Vite, allez faire un tour sur son site et découvrez ses prochains stages ici ou ailleurs ! Plein d'autres tentations ici :

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Et pour finir la voix claire, je vous rappelle cette préparation qui contient, elle aussi, du lierre terrestre :

Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler
Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler
Lierre terrestre - Pour soulager ET régaler

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Marzipan, massepain... pâte d'amande !

1 Avril 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Catherine de Billième Publié dans #Hiver, #Fêtes, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Fruits, #Coups de Coeur, #Sans lait ni gluten, #Dans les Jardins Amis, #Garder la forme, #Dessert & Douceur

 

Du Marzipan

pour les gourmands !

La  Colombe de la Paixtout un symbole plus que jamais d'actualité ! Comme Pâques approche, il est temps de mettre la main à la pâte... d'amande ! Petite célébration gourmande, à préparer en y mettant vos plus belles intentions !
Marzipan, massepain... pâte d'amande !
Noël, mais aussi Nouvel-An ou Pâques sont autant de périodes propices aux cadeaux. Celui du jour, particulièrement exquis, nous est offert par Catherine, de Billième. Merci à elle 😋 ! À préparer sans tarder, pour le bonheur des papilles de celles et ceux qui vous entourent !
Catherine partage avec nous sa "Madeleine de Proust" : la pâte d'amande de Ninette ! C'est déjà un délice en soi, mais si en plus vous la façonnez, comme elle, en Colombe de la Paix, c'est tout un symbole plus que jamais d'actualité ! Laissons-lui la plume...
Pour environ 250 g de Pâte d’Amande de Ninette, il vous faut:  
130 g amandes mondées
100 g de sucre glace maison
15 g eau de rose (soit 1 bonne cuillère à soupe)
3 à 5 g jus de citron (1 cuillère à café)
La pâte d’amande se conserve ensuite plusieurs jours au réfrigérateur dans une boîte hermétique.
Maintenant, si vous vous demandez comment obtenir des amandes mondées et du sucre glace maison…

Mettez les mains à la pâte !

  • Choisissez des amandes avec leur peau (à monder). Plus elles sont fraîches, plus elles sont goûteuses !
  • Faites blanchir les amandes 2 à 3 minutes dans de l’eau bouillante (reprise ébullition). Nota : si on ne les monde pas, le goût sera plus âcre et la pâte colorée.
  • Passez-les sous l’eau froide et mondez-les en pressant entre pouce et index pour ôter la peau.
  • Mettez les amandes à sécher sur un torchon, un papier absorbant ou sur radiateur quelques heures.
  • Pendant ce temps, mixez le sucre en sucre glace et réservez.
  • Grillez rapidement les amandes mondées et sèches (sans coloration) à sec dans une poêle, puis mixez-les. 
  • Dans le robot ou dans un saladier, en malaxant alors à la main, mélangez la poudre d’amande et le sucre glace, et rajoutez peu à peu l’eau de rose et le jus de citron jusqu’à obtenir une pâte homogène, légèrement collante et grasse. La quantité de liquide va dépendre de la fraîcheur des amandes (mondées maison, elles sont plus grasses, mais plus goûteuses) et aussi de votre goût : il en faudra donc un peu plus ou un peu moins.
  • Laissez reposer la pâte d’amande dans un bol couvert au frais quelques heures ou, encore mieux, une nuit avant de mettre en forme. Mains d’enfants bienvenues !

Il ne reste plus qu’à confectionner les petites

gourmandises… et à sourire à la vie !

Roulez un peu de pâte entre les mains, puis… 

🌸 Façonnez des billes (à passer ou non dans de la poudre de cacao : le goût sera un peu plus amer), et jeu de couleur.
🌸 Réalisez des boulettes plus ou moins grosses (bonhomme de neige),
🌸  Formez un boudin et coupez-le en tranches plus ou moins fines (ou 2 ou 3 boudins pour tresser).
🌸Étalez la pâte au rouleau pour d’autres formes décoratives (dominos, animaux, sapin, …)
🌸Glissez de la pâte d’amande entre 2 cerneaux de noix,
🌸… ou dans des dattes dénoyautées (fruits déguisés.
Mettez au réfrigérateur un ou deux jours… Patience, même si la tentation est grande 😉 ! La pâte d’amande va finir de s’imprégner de l’arôme de l’eau de rose.
Variantes à partir de 200 g d’amandes en poudre : 
Diminuer le sucre : 200 g amandes + 120 à 150 g sucre glace (selon la destination finale) + 12-15 g eau de rose + jus de citron.
La tendance "sans sucre" se retrouve aussi dans les recettes de pâte d'amande : le sucre glace est remplacé par d'autres sucres de plantes (sucre de bouleau, stévia, sucre de coco…)
Remplacer une partie du sucre glace par : 70 g sucre glace   + 20-25 g sirop de roses maison + 3 -5 g d’eau de rose + jus de citron /
Remplacer le sucre glace par : 50 – 70 g miel + 15 g eau de rose + jus de citron.
Variante : 50 – 70 g miel de pissenlit + 15 g eau de rose + jus de citron

 (Article republié)

Marzipan, massepain... pâte d'amande !Marzipan, massepain... pâte d'amande !Marzipan, massepain... pâte d'amande !

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Égopode version cuisine sauvage

25 Février 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans la forêt, #Dans les Jardins Amis, #En cuisine..., #Gastronomie sauvage, #Gourmandises..., #Plantes sauvages, #Printemps, #Tonus, #Légumes, #Cueillette sauvage

 

Savourez le Printemps

 

… et l’Égopode !

Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage
Par endroits il pointe déjà le bout de son nez et il ne va pas tarder à apparaître un peu partout. Appelé aussi herbe-aux-goutteux, en raison de ses propriétés diurétiques, mais aussi pied-de-chèvre ou parfois encore petite angélique, l’égopode est considéré par certains comme l’un des meilleurs légumes sauvages. Et si on testait ?
L’égopode se plaît dans les lieux frais et ombragé, sous-bois et bords de rivière. Grâce à ses feuilles divisées en trois folioles, elles-mêmes redivisées en trois, il est facile à reconnaître.  Avec ses longs rhizomes nombreux et profonds, l’égopode peut même se montrer extrêmement envahissant : de nombreux jardiniers en savent quelque chose !
Il y a mieux à faire que de s’épuiser à l’arracher : mangez-le ! Le meilleur moment ? Maintenant !
Si vous les froissez, les jeunes feuilles, vert clair et tendres, sentent un peu le céleri ou la carotte.  Leur saveur elle aussi délicatement aromatique se prête à différentes préparations dont bien sûr de belles et grandes salades sauvages. Mais pas seulement…
Une fois qu’elles sont plus développées, on peut encore consommer les feuilles de l’égopode jusqu’en automne mais on les préfèrera alors cuites, en légumes, dans des soupes, des quiches ou encore des plats de pâtes ou de riz.
Feuilletés à l’égopode
Une recette de Françoise Marmy

 

Pour la réaliser, il vous faut...
1 rouleau de pâte feuilletée
1 grosse poignée de jeunes feuilles d’égopode
100 g de feta ou de sérac
1 gousse d’ail hachée, ou de l’ail des ours
1 oignon
sel ou tamari

 

Ensuite : 

  • Faites revenir l’oignon et l’ail dans de l’huile d’olive.
  • Ajoutez l’égopode en la faisant tomber, salez et poivrez.
  • Écrasez la feta ou le sérac à la fourchette.
  • Mélangez avec l’égopode.
  • Étalez la pâte et farcissez-la du mélange en formant de petits chaussons.
  • Faites cuire 20 mn à four chaud.
La suite ? On vous laisse deviner… Bon appétit !

 

Cette recette, tout comme les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle ! 
Vous aimez la cueillette ? Allez faire un tour sur son site et, plaisirs de la cuisine sauvage, préparations de remèdes familiaux ou encore apéros colorés et raffinés, découvrez ses prochains stages ici ou ailleurs ! 

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Et encore, toujours histoire de vous mettre l’eau à la bouche…

Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage

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REINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALE

26 Juillet 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Lotions & Co, #Dans la forêt, #Dans les champs, #Fleurs, #Gourmandises..., #Soins du corps, #Éte, #Produits "maison" et naturels, #Plantes, #Garder la forme, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Cueillette sauvage, #Gastronomie sauvage, #Dans les Jardins Amis, #Dessert & Douceur, #Sans lait ni gluten

Reine-des-Prés...

 

ou des jardins ?

 

REINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALE
Fréquente dans les lieux humides, aux abords des ruisseaux, la reine-des-prés se reconnaît facilement par sa grande taille - souvent plus de 1 mètre de hauteur -, ses feuilles très découpées, ses fruits qui sont comme autant de petites boules vertes spiralées, et surtout ses innombrables petites fleurs crème qui embaument l’air les soirs d’été. Pas étonnant qu’elle soit aussi souvent invitée dans les jardins…
Si on l’appelle parfois « aspirine sauvage », ce n’est pas pour rien : ses fleurs et ses feuilles, qui dégagent lorsqu’on les froisse une forte odeur un peu pharmaceutique, possèdent d’exceptionnelles qualités anti-inflammatoires, anti-rhumatismales, fébrifuges et anti-douleurs.
Selon l’antique médecine des signatures, selon laquelle la plante elle-même désigne les maux qu’elle est susceptible de soigner, la reine-des-prés (Filipendula ulmaria), qui pousse près de l’eau, est précisément censée soigner les maux liés à l’humidité, comme les refroidissements ou certaines douleurs articulaires…
Ses propriétés son attribuées à des dérivés salicylés, voisins de ceux qui agissent dans l’aspirine. Pour la petite histoire, cette dernière est d’ailleurs ainsi nommée
d’après l’ancien nom botanique de la reine-des-prés, la spirée (Spiraea ulmaria).
Revenons à notre élégante fleur et à ses qualités fort appréciables dans de nombreuses situations, et notamment pour les personnes qui souffrent de rhumatismes.
  • Préparez une infusion de reine-des-prés, et appliquez les fleurs encore chaudes en cataplasme sur les régions à apaiser.
La reine-des-prés contribue à faire baisser le taux d’acidité dans l’organisme, ce qui contribue à soulager, entre autres, les problèmes articulaires. Pour en profiter doublement :
  • Laissez infuser 1 cuillère à café de fleurs séchées dans un quart de litre d'eau pendant une dizaine de minutes, et buvez jusqu’à 3 tasses de cette tisane par jour.
Utilisez des fleurs séchées depuis moins d’un an.
La reine-des-prés agit également comme un puissant diurétique et un grand draineur, ce qui en fait une excellente alliée pour retrouver rapidement la forme et, si nécessaire, oublier les vôtres… Elle se montre en effet fort efficace contre la rétention d'eau et, du même coup, la cellulite.
  • Buvez pendant 3 semaines, le matin à jeun et le soir avant de vous coucher, une infusion de reine-des-prés préparée comme proposée ci-dessus.
Prudence : renoncez toutefois à cette infusion si vous supportez mal les dérivés salicylés, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. Idem en cas de « lunes » à tendance hémorragique.
Très intéressante aussi, toujours pour lutter contre la disgracieuse, une huile facile à préparer, juste maintenant :
  • Versez un demi-litre d’huile d’olive sur une grosse poignée de reine-des-prés. Chauffez le mélange au bain-marie pendant 2 heures, laissez reposer une nuit, et filtrez.
  • Le plus important reste à faire : frictionnez chaque jour les zones critiques, matin et soir pour des résultats optimaux. 
Des flans à la reine-des-prés ? Laissez-vous tenter ! 
Et si je passe sans transition des excès de féminité au plaisir des papilles, n’y voyez aucune malice ! Seulement l’expression d’une gourmandise parfaitement justifiée…
 Pour 12 ramequins , il vous faut :
1/2 l de crème liquide de soja
1/2 l de lait de riz
1 c. à café rase d’agar-agar en poudre
1 bouquet de fleurs de reine des prés
3 c. à soupe de miel d’acacia
  • Verser le lait et la crème dans une casserole.
  • Y ajouter le miel d’acacia et l’agar-agar, bien mélanger.
  •  Plonger les fleurs de reine des prés dans le liquide.
  • Porter à ébullition et laisser cuire 2 min.
  • Filtrer et verser dans des ramequins rincés auparavant à l’eau froide.
  • Mettre au frais.
  • Démouler avant de servir et décorer avec des fleurs de saison.
Cette appétissante recette est signée Françoise Marmy, tout comme d’ailleurs les différentes photos. Merci  Françoise ! Et pour en savoir plus sur ses activités, visitez son site : http://www.marmyplantes.com/ (voir aussi dans les Jardins Amis) et n’hésitez pas à la contacter !
Quant à la reine-des-prés, nous y reviendrons très bientôt. À suivre...

(Article republié)

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En attendant, retrouvez plein de recettes beauté mais aussi santé et bien-être, pour toute la famille, de saison et faciles à réaliser. C'est par là : http://www.lesjardinsdalice.ch/livres.html

REINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALEREINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALEREINE-DES-PRÉ : L’ASPIRINE VÉGÉTALE

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Le cédrat - un agrume très zestueux...

29 Janvier 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bonheurs, #Confitures, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Hiver, #Agrumes, #Dans les Jardins Amis, #12 mois par an !, #Idées Cadeaux

 

Le Cédrat

 

 

Un agrume très « zestueux » !

Le cédrat - un agrume très zestueux...
Le cédrat - un agrume très zestueux...

Je l’avoue, mise à part leur huile essentielle, je ne connaissais rien, mais alors absolument rien des cédrats...

Jusqu’à ce que je les voie, côtoyant les oranges amères de la petite épicerie italienne dans laquelle je me rends chaque année, pour ces irrésistibles préparations que sont la marmelade et le vin d’oranges amères. Quels sont donc ces gros fruits jaunes ? Ciel, des cédrats ! Aussitôt dit, aussitôt pris… et essayés, bien entendu !
Vous aimez les saveurs acidulées, fraîches et subtiles ? Alors craquez, vous aussi, pour cet ancêtre du citron - du moins c’est ce que l’on dit -, en version marmelade…
Après quelques réflexions et relectures de mes diverses expérimentations « zestueuses » voici comment j’ai préparé cet étonnant et délicieux agrume...
Prévoyez :
1, 25 kg de cédrat (soit 3 beaux fruits)
le jus d’un citron
entre 800 g et 1 kg de sucre, selon vos goûts personnels
  • Lavez et brossez bien les cédrats, enlevez chaque bout (je les ai mis dans un bocal avec de l’huile d’olive pour parfumer cette dernière).
  • Coupez ensuite les cédrats en très fines tranches : à la mandoline c’est parfait !

 

  • Laissez tremper dans un grand saladier d’eau pendant une douzaine d’heures. Changez l’eau, et laissez encore tremper toute la nuit.
  • Le lendemain matin, passez, puis faites blanchir les tranches de cédrat dans de l’eau bouillante.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​
  • ​​​​​​​​​​​​​​Égouttez, puis coupez grossièrement les tranches en morceaux.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​
  •  
  • ​​​​Mettez enfin les fruits, le sucre et le jus de citron dans une casserole, portez à ébullition puis cuire à feu moyen pendant 20 à 30 minutes sans cesser de remuer.
La suite, vous la connaissez, en crêpes, en petit déjeuner de St-Valentin ou chaque fois que vous avez envie d'une saveur délicieusement  "zestueuse", il ne reste plus qu’à se régaler…

(Article republié)

 

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En marmelade ou confiture, vous êtes vous aussi fan des agrumes ? Alors un petit passage par ici et par là s'impose...

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L'ÉCHINACÉE : PLUS DE MOIS EN "R" SANS ELLE !

5 Octobre 2020 , Rédigé par Véronique Alice, Invité Jean Publié dans #Automne, #Garder la forme, #Bien-être, #Dans les Jardins Amis, #Fleurs, #Plantes, #Tonus, #Hiver, #Phyto, #Produits "maison" et naturels, #Forme, #Bobologie, #Remèdes naturels

 

Échinacée

 

 

La star de l’hiver, c’est elle !

L'ÉCHINACÉE : PLUS DE MOIS EN "R" SANS ELLE !
En principe, je vous propose depuis quelques années cette recette en début d'hiver, mais là, actualité oblige, tout ce qui peut aider à renforcer notre bouclier est bon à prendre !  Avec ou sans l'échinacée, prenez soin de vous blush
En guise de petit rappel, puisque c'est déjà le moment d'y penser...

 

La plante la plus douée pour lutter contre les maux qui viennent du froid, c’est elle : l’échinacée pourpre (Echinacea purpurea) est à la base de différentes préparations fort bénéfiques pour petits et grands. Sa grande force ? En fortifiant l’organisme, elle aide à résister aux agressions de l'hiver et à se protéger des infections tout en accélérant la guérison des refroidissements lorsqu’ils sont déjà installés. Et bien plus encore…
Originaire d’Amérique du Nord, cette belle plante, souvent pourpre, était déjà appréciée dans la médecine amérindienne, tant pour soulager les maux de dents ou de gorge, que dans la préparation de différents remèdes destinés à soigner les blessures, les brûlures, les morsures de serpent et bien sûr les états infectieux.
Ses fleurs et ses racines contiennent des substances aux propriétés anti-inflammatoires, antibiotiques, antiseptiques, désintoxicantes, cicatrisantes  et rééquilibrantes. Et ce n'est pas tout : plusieurs de ses constituants stimulent les globules blancs, ce qui semble avoir pour effet de renforcer tout le système immunitaire.
Les résultats des différentes études concernant les vertus de l’échinacée sont, il faut bien le dire, parfois mitigés voire contradictoires.
Ce qui n’empêche nullement de plus en plus de personnes de profiter de ses effets  bénéfiques … Et oui, j’en fais partie ! C’est fou ce qu’une simple teinture d’échinacée, faite « at home »  m’a déjà fait du bien !
Depuis peu, mon complice préféré, aux fourneaux mais aussi autour des bocaux, en a concocté une nouvelle, encore plus efficace.
Laissons-le la présenter et surtout détailler les différentes étapes de sa préparation !

Préparez de quoi booster votre bouclier !

 

Pour réaliser cette teinture, il vous faut :
- 100 g de racine d'échinacée séchée
- 5 dl d'alcool, au minimum à 70°
Première phase :
Laissez la racine macérer dans l'alcool pendant environ 3 semaines.
Filtrez ensuite la teinture, récupérez les racines imbibées d'alcool sans les presser (il restera environ 4 dl de teinture). Réservez la teinture dans un récipient à part.
Ensuite :
Placez les racines dans une casserole et ajoutez 5 dl d'eau (soit 5 x la quantité de plante).
Laissez chauffer à feu très doux (ne pas cuire !) : on doit pouvoir tremper un doigt dans la casserole sans se brûler, ce qui équivaut à une température aux alentours de 50°, pas plus.
Poursuivez pendant 2 heures en remuant de temps en temps.
Retirez ensuite du feu et pressez le marc pour en extraire le maximum de liquide.
Remettez la casserole sur le feu le plus bas possible et laissez évaporer jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 2 dl de liquide (Nous sommes partis de 5 dl, il faut donc évaporer 3 dl de liquide).
 
Et enfin …
 
Mélangez ensuite les 2 liquides (eau + teinture) : la préparation est terminée.
 
Comment la prendre ? Agitez toujours bien le flacon avant l'emploi ! Ensuite, une  trentaine de gouttes dans un peu d’eau, ou de tisane, 2 à 3 fois par jour.
 
Encore quelques explications
La macération dans l'alcool a permis d'extraire les principes actifs uniquement solubles dans l'alcool, tandis que l’infusion dans l'eau, elle, a permis d'extraire les polysaccharides, principes actifs uniquement solubles dans l'eau.
Lorsque la teinture terminée aura reposé un moment dans sa bouteille, vous devez voir une couche blanche de plusieurs millimètres au fond de la bouteille. C’est le signe que l’opération a réussi !
Cette couche blanche correspond aux polysaccharides extraites lors de la macération dans l'eau. Si cette couche n'est pas présente au fond de la bouteille, cela veut dire que l'extraction à l'eau ne s'est pas passée de manière optimale. La teinture est tout de même consommable, mais moins efficace.
 
Cette méthode a été mise au point par Michael Moore et popularisée par Christophe Bernard (voir ci-contre : Dans les Jardins Amis).
Christophe Bernard préconise l'extraction par percolation. Je l'ai moi-même testée par extraction au soxhlet, qui est beaucoup plus rapide et encore plus efficace que la percolation, mais ces 2 méthodes exigent l'utilisation de matériel spécial. 
Donc, la méthode classique par macération évitera tout recours à un appareillage compliqué et conviendra très bien aussi.
Voilà, vous savez tout ! Merci à Jean pour toutes ces explications ! À vous maintenant... à vos bocaux et casseroles, pour que votre teinture soit prête dans quelques semaines, lorsque le besoin s’en fera sentir !
Attention : tout usage de l’échinacée est déconseillé aux enfants de moins de 6 ans ainsi qu’aux femmes enceintes ou qui allaitent. Elle est par ailleurs contre-indiquée pour les personnes souffrant de certains troubles. Si tel est votre cas, demandez d’abord l’avis de votre médecin. De même, certaines personnes y sont allergiques et devront bien entendu s'abstenir d'en consommer.
Pour tous : l’échinacée ne devrait pas être prise sur une période excédant quelques semaines. Et il est bien clair que tout trouble qui ne disparaît pas rapidement doit faire l’objet d’une consultation médicale !

 

(Article republié 😉

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Achillée millefeuile et cuisine sauvage

15 Mars 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les champs, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Printemps..., #Sans lait ni gluten, #Cueillette sauvage, #Gastronomie sauvage, #Dans la forêt, #Dans les Jardins Amis

 

Vous reprendrez bien un peu

 

 

d’Achillée Millefeuille ?

Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Dans les légendes et la mythologie grecque, on l'appelle aussi l'herbe du guerrier. Et pour cause : elle était utilisée pour calmer les hémorragies et soigner les plaies causées par des blessures de guerre ! Achille, à qui elle doit son nom, connaissait, semble-t-il ses vertus !
Son effet calmant la rend fort utile en cas d'agitation, de troubles d'estomac, de migraine, de mal de dos, mais aussi de troubles circulatoires ou même de vertiges.
Un moyen simple de profiter de ses vertus est de la consommer en tisane, très efficace contre certains maux de tête :
  • Versez de l'eau bouillante sur une cuillère à café de feuilles sèches ou de fleurs d'achillée millefeuille, laissez infuser une minute et filtrez. 
  • Buvez jusqu'à 3 tasses bien chaudes par jour, par petites gorgées, entre les repas.
De nombreuses préparations, prêtes à l'emploi, pour le foie, la vésicule ou l'estomac, contiennent de l'achillée millefeuille.
Associée à d'autres plantes, elle permet aussi de soulager les rhumes et les grippes.
Précaution : l'achillée millefeuille est déconseillée pendant la grossesse !
Et puis pour notre plaisir l'achillée millefeuille  sait aussi se faire gourmande. La preuve, une nouvelle fois, avec Françoise Marmy, botaniste, animatrice de cours sur les plantes sauvages et créatrice de ces magnifiques plats…

 

 

Tartare à l’achillée millefeuille

 une recette de Françoise Marmy
De quoi avons-nous besoin ?
1 grosse poignée de feuilles d’achillée
1 c. à soupe de câpres
2-3 cornichons
1 petit oignon
tamari (sauce soja)
huile d’olive
1 c. à café de moutarde en grains
  • Hacher les feuilles d’achillée.
  • Hacher ensemble les câpres, les cornichons et l’oignon.
  • Mélanger avec l’achillée.
  • Ajouter la moutarde et l’huile pour rendre le mélange onctueux.
  • Assaisonner avec le tamari.
Ce tartare peut se servir sur un toast, une rondelle de courgette ou de concombre, sur une feuille d’endive ou farci dans une tomate cerise ou un champignon

Envie de suivre un ou plusieurs stages avec Françoise Marmy ?

Demandez le programme !
Découverte de la Cuisine sauvage à Massonnens les 24 avril et 18 mai.
Le cycle des 4 saisons, 4 demi-journées les mardis 16 avril, 14 mai, 4 juin et 10 sept.
2 week-end de Gastronomie Sauvage en Gruyère 25-26 mai et en Valais 15-16 juin.
Sans oublier les Apéros sauvages du 5 juin...

 

Plus ? C'est par là :

Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Achillée millefeuile et cuisine sauvage

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