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legumes

Tarte courgette basilic (et sans gluten) : c'est chic !

29 Juillet 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Basilic, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Légumes, #Été, #Diététique, #Sans lait ni gluten

Chic, une Tarte sans gluten,
à la Courgette et au Basilic !
Tarte courgette basilic (et sans gluten) : c'est chic !

En été, la courgette est partout : reine des jardins, elle se montre sur tous les marchés, s'invite à table sous de nombreuses formes, aussi bien crue que cuite. Avec un peu d'imagination, elle se prête à mille préparations : de la chips pour l'apéro au gâteau au chocolat, comment ne pas craquer pour elle ! Elle est si abondante que vous ne savez parfois plus comment l'apprêter ?

Voici une idée pour enchanter le palais de tous, y compris de celles et ceux qui n’ont pas droit au gluten ! Ou l'art de remplacer la farine de blé par d'autres farines, qui ne demandent qu'à vous faire découvrir d'autres saveurs sans vous priver de vos plats préférés... L'invitation est signée Valérie Cupillard : une véritable promesse pour les papilles !

 

Tarte à la courgette au chèvre chaud ou au tofu-basilic

Sans pâte à étaler ! Les rondelles de courgette sont disposées en rosace comme pour une tarte aux fruits mais le fond de pâte est proche de la texture d’un cake salé.
Comme la farine de souchet n’a pas le même pouvoir absorbant qu’une farine de céréale, vous remarquerez que la pâte est plus fluide que si elle était composée uniquement de farine de riz.
Après cuisson, l’effet « paillettes » de la farine de souchet sera moins perceptible si vous choisissez une mouture extra-fine.
Pour 4 personnes, pour un plat à tarte de 24 cm de diamètre, réunissez :
125 g de yaourt (au choix : végétal, chèvre, brebis)
3 œufs
3 cuil. à soupe d’huile d’olive
60 g de farine de riz complet
60 g de farine de souchet 
25 g de poudre d’amandes
1 cuil. à soupe rase de poudre à lever sans gluten
2 cuil. à soupe de gomasio
2 courgettes (d’environ 4 cm de diamètre)
2 petits fromages de chèvre ou 4 tranches de tofu lacto-fermenté au basilic
1 douzaine de grosses feuilles de basilic
☘ Mettez le yaourt dans un saladier, ajoutez les œufs et battez à la fourchette. Incorporez l’huile d’olive.
☘ Versez les deux farines et la poudre à lever, salez et remuez énergiquement.
☘ Lavez les courgettes et tranchez-les en fines rondelles.
☘ Chemisez le moule à tarte avec un papier cuisson écologique, versez la pâte et disposez les rondelles de courgette en formant une rosace.
☘ Enfournez 25 minutes à 180 °C (th.6).
☘ Puis, déposez les fromages de chèvre coupés en deux ou les tranches de tofu sur les courgettes et replacez au four 5 minutes pour déguster chaud. Parsemez de basilic ciselé.
Il ne reste, vous l'avez deviné, plus qu'à se régaler ! 

 

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Cette recette de Valérie Cupillard est tirée du livre « Farines alternatives » aux éditions La Plage. Une mine d'or pour les intolérants et allergiques au gluten, qui apprécieront de pouvoir se régaler sans renoncer pour autant à certains classiques, mais aussi pour tous les gourmands qui aiment varier les goûts et élargir la palette des plaisirs gustatifs !
Stylisme & Photographie de Joelle Kanaan
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Et pour retrouver Valérie Cupillard et toutes ses belles et bonnes idées, c'est par là :

 

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Tarte courgette basilic (et sans gluten) : c'est chic !
Tarte courgette basilic (et sans gluten) : c'est chic !
Tarte courgette basilic (et sans gluten) : c'est chic !
Tarte courgette basilic (et sans gluten) : c'est chic !

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Carottes, peau et soleil

27 Mai 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Dans le jardin, #Légumes, #Bobologie, #Lotions & Co, #Plantes, #Produits "maison" et naturels, #Soins du corps, #Peau (Soins de la), #Visage, #Été, #Automne

 

Couleur Carotte

 

 

Votre huile « bonne mine » !

Manger des carottes, c’est bon pour la forme mais aussi pour le teint. Très riche en vitamine A, l’huile de carotte est donc tout naturellement réputée pour son effet « bonne mine ». En plus de ses nombreuses autres qualités, elle prépare bien la peau à recevoir le soleil. L’été c’est demain, alors plus une minute à perdre : à vous la potion maison pour protéger, embellir… illuminer votre teint !
Douée aussi bien pour rééquilibrer les peaux grasses que pour donner de la vitalité aux peaux sèches en les hydratant, elle redonne du peps aux peaux ternes ou fatiguées. Réputée pour préserver la souplesse et l’élasticité de la peau et la protéger contre le vieillissement prématuré, l’huile de carotte est aussi indiquée pour lui éviter de nombreux soucis.
À la belle saison, elle assure un joli hâle, protège partiellement la peau et favorise le bronzage. Après les expositions au soleil, grâce à ses propriétés réparatrices, elle favorise la régénération de l’épiderme, apaise et assouplit la peau.
Pas de doute : l’huile de carotte est vraiment l’amie de toutes !
Une petite précision s’impose : la carotte ne contient pas d’huile et il s’agit en réalité d’un macérât, obtenu par simple macération de carottes dans de l'huile. Tant mieux : c’est d’autant plus facile à préparer !
  • Coupez en fines rondelles 2 grosses ou 3 petites carottes bios préalablement épluchées, et laissez-les sécher un jour entier à l’air libre. Si vous êtes vraiment pressée, une fois qu’elles sont coupées vous pouvez aussi vous contenter de bien les sécher, dans du papier ménage.
  • Placez-les dans un bocal et recouvrez-les d’huile de tournesol, de sésame ou même d’olive (cette dernière est toutefois moins fine). Laissez reposer 3 semaines en remuant de temps en temps, et en veillant surtout à ce qu’aucun morceau de carotte ne dépasse.
  • Filtrez. Ajoutez deux nouvelles carottes à la macération, et attendez encore 3 semaines.
  • Filtrez à nouveau et mettez en petites bouteilles ou en flacon : cette fois votre huile est prête !
Conservez-la à l’abri de la chaleur et de la lumière, et vous pourrez en profiter au moins 3 mois.
Vous l’apprécierez aussi bien pour le visage que pour le corps. Lorsque vous venez de l’appliquer, attention toutefois en enfilant des habits clairs….
Si l’huile de carotte a l'excellente réputation de donner de l’éclat à la peau, c’est grâce au bêta-carotène, ce pigment naturel qui donne à la peau une belle couleur uniforme, tout en préservant son tonus et son élasticité. L’huile ou macérât de carotte contient également de la vitamine E, ce qui lui confère ses qualités de régénérateur cellulaire.
Cependant, faut-il le préciser, si cette huile fait grand bien à toutes les peaux, elle ne remplace évidemment en aucun cas une protection solaire.
(Article republié)

 

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Lorsque le macérât sera prêt, pour une utilisation plus pratique, pour le visage par exemple, il ne tient qu'à vous d'en transformer une partie en baume, en vous inspirant de la suggestion ci-dessous :
Carottes, peau et soleilCarottes, peau et soleilCarottes, peau et soleil

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Ail des ours - La ruée.... vers le pesto

3 Mars 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Dans la forêt, #En cuisine..., #Garder la forme, #Legumes, #Plantes, #Printemps..., #Tonus, #Gastronomie Sauvage

 

En salade, en légume ou en pesto…

 

Vive l’Ail des Ours !

Dès qu’il apparaît c’est la ruée sur... l’ail des ours ! Certains apprécient particulièrement son goût et d’autres ses propriétés, qui sont sensiblement les mêmes que celles de l’ail, bien que moins prononcées...

Ail des ours - La ruée.... vers le pesto
Talus ou sous-bois, l'ail des ours se plaît dans les endroits un peu humides. On le rencontre au hasard des promenades, dans des zones ombragées ou dans des coins de forêts humides. C'est surtout à son odeur, bien sûr, qu’on l'identifie le plus facilement : il suffit de toucher, ou même de fouler aux pieds ses larges feuilles vertes pour reconnaître l'odeur très forte de l'ail.
Ail des ours - La ruée.... vers le pesto
Il fait, lui aussi, baisser la pression artérielle. En stimulant la circulation sanguine, il aurait un effet bénéfique sur les rhumatismes et l'arthrite. Efficace pour soulager les bronchites, il facilite également la digestion, soulage les douleurs d'estomac, ouvre l'appétit. Quant à son jus, il aiderait à perdre du poids…
Récoltez ses feuilles fraîches et vertes en avril et mai, et consommez-les crues : une excellente cure de printemps, grâce à leur action dépurative sur le sang, l'estomac et les intestins ! 
Et si on se mettait à table, justement ?
• Cueillez ses feuilles, lavez-les soigneusement et émincez-les dans vos salades ou ajoutez-en dans une soupe : goût nettement relevé assuré !
• Hachez-les menues et glissez-les dans une omelette, ou alors comme des fines herbes sur vos plats préférés.
• À moins que vous ne préfériez le préparer en légume, à ajouter par exemple à un plat de spaghettis...
• Une autre suggestion, particulièrement savoureuse, mais qui demande un peu plus de préparation ? Le pesto sauvage !
Quant à ses petites fleurs blanches en forme d’étoiles, elles, décorent très joliment les salades.

 

La saison de tous les pestos

Ail des ours, mais aussi orties et plantain, la saison bat son plein ! Pour prolonger le plaisir de vos cueillettes, mettez-les en bocaux : à vous les délicieux pestos !
Certain.e.s s’en sortent très bien en improvisant, d’autres préfèrent une petite recette. Les quantités dépendront bien sûr du volume de votre cueillette. À titre indicatif, voici ce qu’il vous faut...
- 100 g d’ail des ours
- 2 dl d’huile d’olive
- 60 g d’amandes moulues en poudre
- sel marin moulu, poivre

 

Ensuite…

 

• Hachez grossièrement les plantes d’abord au couteau, puis au mixer.
• Ajoutez les différents ingrédients, mixer à nouveau, salez, poivrez.
• Mettez dans de petits bocaux préalablement stérilisés, et ajoutez de l’huile d’olive. La préparation doit être recouverte d'huile, afin que le pesto se conserve bien.
Pour un maximum de sécurité, certains conseillent même de le congeler.
winkAvec ou sans parmesan ? Comme vous préférez !
winkPignons à la place des amandes, noisettes en poudre plutôt qu’amandes pour un pesto de plantain, ail si vous l’aimez... variez les saveurs !
Prudence toujours avec le pesto : dans un bocal non stérilisé, la conservation est de quelques jours seulement au réfrigérateur.
En tartinade ou pour relever un sandwich, pour accompagner des pâtes ou un riz, sans oublier de délicieux petits feuilletés roulés à l'heure de l'apéritif, il ne reste plus qu'à apprécier votre pesto sous toutes ses formes !

 

Prudence là encore : avant votre récolte, assurez-vous qu’il s’agit bel et bien d’ail des ours ! Il est relativement facile à identifier, car son odeur laisse en général peu de doute. Attention toutefois à ne pas le confondre avec du muguet qui est, lui, hautement toxique !

 

La photo centrale est de Michi-Nordlicht de Pixabay : Merci à lui !

 

(Article republié)

 

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Vous trouverez ces recettes parmi de nombreuses autres dans « 365 Jours de bien-être » (voir l’onglet « Livres »)

Ail des ours - La ruée.... vers le pestoAil des ours - La ruée.... vers le pestoAil des ours - La ruée.... vers le pesto

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Égopode version cuisine sauvage

25 Février 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans la forêt, #Dans les Jardins Amis, #En cuisine..., #Gastronomie sauvage, #Gourmandises..., #Plantes sauvages, #Printemps, #Tonus, #Légumes, #Cueillette sauvage

 

Savourez le Printemps

 

… et l’Égopode !

Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage
Par endroits il pointe déjà le bout de son nez et il ne va pas tarder à apparaître un peu partout. Appelé aussi herbe-aux-goutteux, en raison de ses propriétés diurétiques, mais aussi pied-de-chèvre ou parfois encore petite angélique, l’égopode est considéré par certains comme l’un des meilleurs légumes sauvages. Et si on testait ?
L’égopode se plaît dans les lieux frais et ombragé, sous-bois et bords de rivière. Grâce à ses feuilles divisées en trois folioles, elles-mêmes redivisées en trois, il est facile à reconnaître.  Avec ses longs rhizomes nombreux et profonds, l’égopode peut même se montrer extrêmement envahissant : de nombreux jardiniers en savent quelque chose !
Il y a mieux à faire que de s’épuiser à l’arracher : mangez-le ! Le meilleur moment ? Maintenant !
Si vous les froissez, les jeunes feuilles, vert clair et tendres, sentent un peu le céleri ou la carotte.  Leur saveur elle aussi délicatement aromatique se prête à différentes préparations dont bien sûr de belles et grandes salades sauvages. Mais pas seulement…
Une fois qu’elles sont plus développées, on peut encore consommer les feuilles de l’égopode jusqu’en automne mais on les préfèrera alors cuites, en légumes, dans des soupes, des quiches ou encore des plats de pâtes ou de riz.
Feuilletés à l’égopode
Une recette de Françoise Marmy

 

Pour la réaliser, il vous faut...
1 rouleau de pâte feuilletée
1 grosse poignée de jeunes feuilles d’égopode
100 g de feta ou de sérac
1 gousse d’ail hachée, ou de l’ail des ours
1 oignon
sel ou tamari

 

Ensuite : 

  • Faites revenir l’oignon et l’ail dans de l’huile d’olive.
  • Ajoutez l’égopode en la faisant tomber, salez et poivrez.
  • Écrasez la feta ou le sérac à la fourchette.
  • Mélangez avec l’égopode.
  • Étalez la pâte et farcissez-la du mélange en formant de petits chaussons.
  • Faites cuire 20 mn à four chaud.
La suite ? On vous laisse deviner… Bon appétit !

 

Cette recette, tout comme les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle ! 
Vous aimez la cueillette ? Allez faire un tour sur son site et, plaisirs de la cuisine sauvage, préparations de remèdes familiaux ou encore apéros colorés et raffinés, découvrez ses prochains stages ici ou ailleurs ! 

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Et encore, toujours histoire de vous mettre l’eau à la bouche…

Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage
Égopode  version cuisine sauvage

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Boissons sages (ou pas) contre les virus

28 Janvier 2022 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Bobologie, #Boissons sages, #Dans le jardin, #En cuisine..., #Elixirs & Vins, #Garder la forme, #Hiver, #Legumes, #Plantes, #Epices, #Sirops

  Il y a du virus dans l’air ?​​

 

Vins ou Sirops...

Comptez avec quelques alliés ! 

Boissons sages (ou pas) contre les virus
Vins de santé et plus encore sirops ne demandent qu’à vous aider à passer entre les gouttes. Lorsque cela ne suffit pas, ils sont aussi là pour soulager, apaiser une toux, calmer un rhume…
Vous pouvez bien sûr profiter d’un bon sirop de sureau ou de violette, y compris rallongé avec de l’eau bouillante, sans oublier les toujours efficaces origan, thym ou marjolaine. Plus quelques autres…
Vive l’oignon ! 
Sa culture, tout comme sa réputation, remonte à la nuit des temps. En Mésopotamie déjà, on lui prêtait le pouvoir de tout guérir ! Si les centenaires sont particulièrement nombreux dans les régions où l’oignon a une place de choix dans l’assiette, ce n’est pas sans raison : diurétique, anti-infectieux, bénéfique pour le système cardio-vasculaire, capable de renforcer nos défenses naturelles, l’oignon est un véritable aliment médicament. Les études les plus récentes confirment que, à défaut de tout soigner, il présente de très nombreuses propriétés, aussi bien à titre préventif que curatif. 

Riche en vitamine C, l’oignon contient de nombreux minéraux et oligo-éléments, dont de toujours précieux antioxydants. 

 

Quant au vin d’oignon, vous l’apprécierez pour éliminer plus vite aussi bien la grippe que les raideurs musculaires, dues par exemple à des efforts physiques inhabituels,

  • Hachez finement 500 g d'oignons, et mélangez-les à 150 g de miel, de préférence de thym.
  • Ajoutez ensuite 1 litre de vin blanc doux, en remuant au fur et à mesure avec une cuillère en bois. Laissez reposer 2 semaines, en remuant tous les 2 jours, puis filtrez.
Grippecourbatures et articulations douloureuses : 2 petits verres par jour.

 

Macération d’oignon 

 

Le miel a des qualités expectorantes et antiseptiques. Une excellente manière d’en profiter ?
  • Émincez un gros oignon épluché en fines rondelles, placez-le dans un saladier, et recouvrez le tout de 3 cuillerées à soupe de miel biologique liquide. 
  • Couvrez, laissez reposer une nuit et filtrez le lendemain. 
Enrouementbronchitetoux : 1 cuillerée à café 3 ou 4 fois par jour.
Le saviez-vous ?
Les oignons entiers, ainsi mis à macérer, étaient très prisés de certains peuples orientaux qui leur prêtaient des qualités aphrodisiaques. À vous de voir… 
Vin de santé aux épices
Toujours pour soulager les problèmes respiratoires, Ste Hildegarde préconisait également un vin dont voici la recette : 
  • Versez 4 pincées de noix de muscade râpée, 10 g de camomille allemande, 10 g de semences de fenouil, 4 rondelles de gingembre et 10 g de romarin dans un litre de vin rouge. 
  • Ajoutez encore 2 cuillerées de miel, et laissez macérer le tout une semaine au soleil, en remuant chaque jour.
Prenez ensuite quelques cuillerées à soupe avant chaque repas.
Vin d’aunée 

 

Le médecin grec Dioscoride préconisait déjà la racine d’aunée pour calmer la toux tout en tonifiant l’organisme. Depuis, différentes recherches ont démontré son action anti-infectieuse. 
Tonique et antitussive, l’aunée entre donc très naturellement dans la composition de ce vin destiné à soulager les voies respiratoires en difficulté. Pour le préparer :
  • Versez 40 g de camomille allemande et 10 g de baies de genièvre dans un litre de vin rouge, ou blanc et dans ce cas liquoreux. Chauffez à feu doux, et retirez avant ébullition.
  • Ajoutez 100 g de racines d’aunée coupée en petits morceaux et laissez macérer une nuit avant de filtrer.
Pour soulager les voies respiratoires, prenez un petit verre le matin à jeun et avant les repas.
Pour la petite histoire, cette même racine était autrefois appréciée râpée, pour parfumer les plats, les gâteaux et les boissons.

 

Quelques autres bons plans contre la toux

 

Maux de gorge, rhume, toux… de nombreux sirops, à base de plantes, de fleurs ou même de légumes excellent à les soulager. En plus des recettes déjà proposées, voici en bref quelques classiques et quelques autres moins connus.
Tout simple et très efficace aussi, le sirop de poireau : cuisez pendant 30 minutes 150 g de poireau par litre d’eau, laissez tiédir, puis ajoutez le même poids de miel.
Un grand classique familial : le sirop de rave : coupez une rave en rondelles que vous déposerez dans un saladier, recouvrez-les de sucre candy (à défaut, le sucre brun convient aussi), et placez le tout une nuit au réfrigérateur. 
Bronchite, aigue ou chronique : recueillez le jus et prenez-en 1 cuillerée à café 3 fois par jour.

 

Photo d'ouverture : RitaE par Pixabay : Merci à elle smiley !

(Article républié)

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Comptez bien sûr aussi avec certaines huiles essentielles...

Sans oublier ce tout grand classique :

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L’ail : un champion à apprécier en plusieurs versions

19 Novembre 2021 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #En cuisine..., #Garder la forme, #Produits "maison" et naturels, #Legumes, #Plantes, #Dans le jardin, #Hiver, #Tonus, #Sirops, #Bobologie

 

L’ail ? Un vrai champion !

L’ail : un champion à apprécier en plusieurs versions
L’ail, on le sait tous, c’est bon pour la santé. À glisser sans modération dans les petits plats cuisinés ! Même si vous n’en êtes pas fan, il devrait bien trouver de quoi vous tenter. À part le croquer tel quel, y aurait-il une manière plus agréable de profiter de ses nombreux bienfaits ? La réponse est oui !

 

Connaissez-vous le miel à l'ail ? Lancez la préparation aujourd’hui pour la déguster dans quelques semaines…

 

Miel à l’ail

  • Epluchez des gousses d’ail (bio !), gardezles entières et placez-les dans un bocal.
  • Une fois le bocal plein, recouvrez de vinaigre de cidre.
  •  Placez le près d’une source à la fois de lumière et de chaleur, près d’une fenêtre par exemple, et « oubliez-le » au moins 3 semaines.
  • Une fois ce délai passé, filtrez en réservant la moitié du liquide.
  • Versez le reste du liquide dans une casserole avec le même poids en miel, et faites chauffer très doucement en tournant sans cesse, jusqu’à ce que le vinaigre et le miel soient parfaitement mélangés.
  • Versez le jus ainsi obtenu sur les gousses d’ail, fermez le bocal et conservezle cette fois au frais et à l’abri de la lumière.
  • Encore un peu de patience : d’ici 3 semaines vous pourrez déguster…

Vous toussez ? Aïe… non, ail !

 

L’ail a de nombreuses qualités. Grand allié de la circulation sanguine, il est fort apprécié tant pour prévenir l’hypertension que pour lutter contre certains troubles intestinaux ou simplement pour se fortifier.
Antiseptique, bactéricide et expectorant, il est précieux contre les maladies contagieuses, ainsi que pour soigner bronchites, grippes et autres troubles hivernaux. C’est encore le moment de le préparer en sirop !
  • Versez l’équivalent d’une grosse tasse d’eau bouillante sur 100 g de bulbes d’ail épluchés et écrasés. Laissez infuser 15 minutes, passez.
  • Ajoutez 250 g de sucre, et mélangez bien.
  • En cas de toux, prenez jusqu’à 2 cuillères à soupe par jour.
Cet élixir réunit, lui, les propriétés antiseptiques de l’ail et du miel :
  • Hachez ou pressez 10 gousses d’ail, mettez-les dans un récipient et recouvrez de 5 cuillerées à soupe de miel biologique liquide.
  • En cas de toux et de bronchite : une cuillerée à café toutes les deux heures.
Vous trouverez ces recettes parmi de nombreuses autres dans « 365 Jours de bien-être » (voir l’onglet « Livres ») 
(Article republié)

 

L’ail : un champion à apprécier en plusieurs versionsL’ail : un champion à apprécier en plusieurs versionsL’ail : un champion à apprécier en plusieurs versions

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Un autre classique, dont apparemment vous raffolez, pour tordre le nez aux derniers refroidissements ?  Par là...

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Courge : Chutney & Co

11 Novembre 2021 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Automne, #Hiver, #Dans le jardin, #Forme, #Garder la forme, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Légumes, #Tonus, #Sans lait ni gluten, #Épices, #Recettes, #Dans le verger

 

Mettez du peps dans vos assiettes

 

Vive la Courge !

Courge : Chutney & Co

L’un des grands plaisirs de l’automne, quelles que soient leurs formes, leurs tailles ou leurs différentes espèces, c’est bien sûr les courges ! Elles enchantent le regard et le palais, aussi bien en version sucrée que salée. Et si on jouait sur les deux tableaux à la fois, pour une préparation peut-être inattendue mais ô combien délicieuse ? Laissez-vous tenter par le Chutney de Citrouille 

Même si la courge est surtout réputée, côté bien-être, pour les qualités de ses graines, elle mérite aussi, dans toutes ses déclinaisons, d’être appréciée pour sa chair.
Comme tous les légumes de couleur orange, la courge est très riche en bêta-carotène, qui est la forme végétale de la vitamine A. En fait, plus la chair a une teinte soutenue, plus sa teneur en cette précieuse vitamine est élevée. Elle est également une très bonne source de vitamines C, D et E. Et ce n’est pas tout…
Une portion de courge est pauvre en calorie (28 Kcal seulement pour 120 g de citrouille), mais riche en vitamines et en minéraux, particulièrement en potassium, en calcium et en zinc.
Côté santé toujours, certaines variétés sont particulièrement diurétiques et toniques pour la vésicule biliaire.
Très riche en fibres, la courge aide à prévenir la constipation.
Paradoxalement, elle est aussi indiquée en cas de diarrhée : consommez alors sa pulpe, préalablement cuite dans un litre d’eau.
La courge est aussi l’alliée des femmes enceintes : si vous souffrez de nausées pendant la grossesse, à vous la purée ou la compote de courge, à raison de 2 portions par jour !
Elle semble encore avoir une action bénéfique sur le cholestérol, la tension artérielle, et contribue à lutter contre le vieillissement prématuré.
Soyons gourmand…
C’est bien sûr la cuisson au four ou à la vapeur qui préservera le mieux leur richesse en vitamines et en minéraux.
Dégustez les courges en potages, en purées, mais aussi en légumes : délicieux avec un filet d’huile d’olive et quelques olives noires !  Gratins, lasagnes - la courge remplaçant la pasta ou… la viande -, elles se prêtent à de nombreuses fantaisies. Sans oublier, évidemment, les plus classiques et fameuses tartes à la courge, dans toutes leurs variétés, et même les crèmes et gâteaux sans gluten !
Sans oublier une petite fantaisie à adapter comme bon vous semblera…
Chutney de Citrouille

 

  • Pour 1 kg 700 de courge parée et coupées en petits morceaux, ajoutez :
  • 2 gros oignons blancs émincés
  • 2 gros oignons rouges émincés
  • 6 gousses d’ail coupées en petits morceaux
  • 8 à 10 cm de gingembre en petits morceaux
  • 4,5 dl de vinaigre blanc
  • 2 poignées de raisins secs
  • 16 à 17 clous de girofle
  • 2 c. à c. de carvi
  • 1 grosse c. à c. de gros sel
  • 170 g de sucre brun
  • 15 tours de poivrier
  • 1 c. à soupe de cardamome moulue
Portez le tout à ébullition, puis laissez cuire à feu moyen 30 minutes environ (sans quitter des yeux et en remuant souvent 😉 ).

 

Résultat : 8 pots moyens d’un délicieux chutney de courge, à apprécier avec un plat de fromage, de la raclette par exemple, mais aussi un filet de volaille ou de la viande blanche, ou comme il vous plaira !
Bon à savoir…
Si vous n’avez rien d’autres sous la main et que vous vous brûlez… en cuisinant par exemple, utilisez la courge en cataplasme. Vous ne serez pas les premiers : les Mayas appliquaient sa chair sur les brûlures !

 

(Article republié)

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Courge : Chutney & Co
Courge : Chutney & Co
Courge : Chutney & Co

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Une autre recette de courge et bien plus encore, autour la diététique de saison, proposée par un praticien de Médecine Traditionnelle Chinoise, c'est par là :

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BERCE ENCORE : cuisine sauvage , les fruits cette fois !

12 Juin 2020 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Dans les champs, #Printemps..., #Été, #Gastronomie sauvage, #Cueillette et cuisine sauvage, #En cuisine..., #Plantes, #Dans le jardin, #Dans le verger, #Légumes

 

 

Berce encore….

 

 

Les fruits, cette fois !

Elle était l’invitée à notre table - et sur ce blog - il y a quelques semaines déjà. Côté cuisine sauvage, la berce ou grande berce, répandue le long des chemins et dans les prés, est une petite merveille.
En salade lorsqu’elles sont encore tendres, ses feuilles donnent plus tard de bons légumes. Cuisinez ses pétioles comme des côtes de bette, et glissez sa verdure dans des quiches, soupes ou gratins Quant à sa tige, elle est croquante et sucrée. Ses inflorescences, elles se dégustent après un bref passage à la vapeur... Et ses fruits alors ?
Réponse avec une nouvelle proposition signée Françoise Marmy….
Salade de lentilles aux fruits de berce 
200 g de lentilles 
Feuilles de laurier
5 clous de girofle
  • Cuire les lentilles dans 3 fois leur volume d’eau.
  • Laisser refroidir.
Sauce :
Sel aux herbes
Tamari
Moutarde en grains
Huile d’olive
Vinaigre balsamique
Zeste de citron
Fruits de berce encore verts
  • Mélanger tous les ingrédients.
  • Ajouter les fruits de berce coupés finement dans les lentilles et bien mélanger avec la sauce.
Crus, les fruits de la berce peuvent aussi aromatiser des salades, des vins, des chutneys… N’en abusez toutefois pas, car ils ont un goût très puissant.
BERCE ENCORE : cuisine sauvage , les fruits cette fois !

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Comment reconnaître la grande berce ?

La grande berce, ou berce commune, se reconnaît facilement à sa tige robuste, striée et surtout recouverte de poils blanchâtres assez raides, ainsi qu’à ses feuilles, grossièrement découpées, qui, lorsqu’elles sont jeunes, ont la forme de pattes d’ours griffues. 
Vous avez peur de la confondre avec la berce du Caucase ?
Sa tige est entièrement recouverte de poils blancs et souples, tandis que celle de la berce du Caucase présente peu de poils. S’il y en a, ils sont raides et épars. Un indice encore : sa tige présente beaucoup de taches de couleur, allant du framboise au violet.
La face inférieure des feuilles de la grande berce est couverte de très nombreux poils blancs et souples, ce qui n'est pas le cas de la berce du Caucase
En guise de rappel : restez toujours très prudent avec les fleurs appartenant à la famille des ombellifères, car certaines, notamment la cigüe, sont très toxiques. Ne cueillez donc que les plantes dont vous êtes à 100 % sûrs !

 

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Envie de mieux connaître les plantes sauvages comestibles ? Suivez notre guide, Françoise Marmy, c'est par là :
BERCE ENCORE : cuisine sauvage , les fruits cette fois !
BERCE ENCORE : cuisine sauvage , les fruits cette fois !
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Berce : invitez-la à votre table !

22 Mai 2020 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les champs, #En cuisine..., #Forme, #Legumes, #Printemps..., #Gastronomie sauvage, #Été, #Cueillette

 

Cuisine sauvage

 

 

Invitez la Berce à table !

Berce : invitez-la à votre table !
Elle apparait dans les champs peu après le pissenlit et fleurit au mois de juin. Dès le printemps, elle ravit les amateurs de saveurs sauvages. La berce, ou grande berce - il est vrai qu’elle peut dépasser un mètre de hauteur - est répandue le long des chemins et dans les prés, elle pousse de la plaine à la montagne dans les prairies riches.
La berce se reconnaît facilement à sa tige robuste, striée et surtout recouverte de poils blanchâtres assez raides, ainsi qu’à ses feuilles, grossièrement découpées, qui, lorsqu’elles sont jeunes, ont la forme de pattes d’ours griffues. 
Quand on froisse son pétiole, base de la feuille, elle sent très bon car très aromatique style fenouil, carotte et même mandarine.
Ses racines et ses feuilles ont des vertus digestives et calmantes.
La berce est cependant aussi appréciée comme aphrodisiaque…
Il s’agit cependant de toujours rester très prudent avec les fleurs appartenant à la famille des ombellifères, car certaines, notamment la cigüe, sont très toxiques. Ne cueillez donc que les plantes dont vous êtes à 100 % sûrs !
Mais revenons à votre berce du jour... 
Côté cuisine sauvage justement, c’est une merveille. Ses jeunes feuilles, tendres, conviennent bien en salades et plus tard, lorsqu’elles sont plus développées, elles donnent de bons légumes. Sa tige est croquante et sucrée. Quant à ses inflorescences, elles se dégustent après un bref passage à la vapeur. Ses longs pétioles se cuisinent comme des côtes de bette, tandis que la verdure convient très bien en quiche, soupe ou gratin.
Délicieux aussi : les jeunes tiges et boutons floraux juste cuits à la vapeur, pas plus de 10 min, servis avec une petite sauce vinaigre balsamique, huile d’olive et sel.
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Françoise Marmy nous propose de déguster en ce moment les jeunes tiges et pétioles, ou queues de la feuille revenus à la poêle avec des carottes et du gingembre. « Tout simple, mais un régal ! ». Si c’est elle qui le dit…
Tiges et boutons floraux de berce
au gingembre et aux carottes
Pour la préparation :
Des tiges de berce coupées en tronçons + quelques boutons entiers
4 carottes coupées en rondelles
1 c. à soupe d’huile d’olive
1 cm de rhizome de gingembre frais coupé fin
1 à 2 c. à soupe de sauce de soja (tamari)
  • Faire revenir les carottes à la poêle dans l’huile 
  • Ajouter les tiges de berce et les boutons floraux ensuite le gingembre.
  • Mouiller avec la sauce de soja.
Il ne reste qu'à déguster !

 

Cette recette tout comme les photos de ce billet, sont de Françoise Marmy. Merci à elle !

 

Vous aimez la cueillette et les saveurs de la cuisine sauvage ? Vite, allez faire un tour sur son site et découvrez ses prochains stages ici ou ailleurs ! Plein d'autres tentations ici :

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Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...

13 Mars 2020 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les champs, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Legumes, #Plantes, #Printemps..., #Gastronomie sauvage, #Été

En couronne ou en pesto...

 

Le Plantain, c’est vraiment bien !

Le Plantain, qu'est-ce que c'est bien ! Voici deux recettes en une ...

Fort utile en cas de refroidissement ou d’allergies, que ce soit en sirop ou en teinture, le plantain, si fréquent le long des chemins ou dans les jardins, rend de nombreux autres services et fait même parfois très plaisir… jusqu’en cuisine !

Plantain lancéolé ou grand plantain, aux feuilles plus courtes et plus larges, ont les mêmes propriétés astringentes, adoucissantes, anti-inflammatoires et même digestives puisqu’il contient beaucoup de mucilage !
Invitez-le en cuisine !
Il y a différentes manières de profiter à la fois de ses qualités nutritives et de son subtil petit goût de champignon. 
Juste ciselées, les jeunes feuilles de plantain sont agréables dans les salades, dont elles corsent un peu la saveur.  
Lorsqu’elles deviennent plus coriaces, elles s’ajoutent très bien aux soupes, avec d’autres feuilles si vous êtes adepte de la cuisine sauvage ou avec des légumes, ou encore aux gratins, mélangées avec les autres ingrédients.
Pour en prolonger les bienfaits et le plaisir, pourquoi pas un pesto de plantain ?
Couronne farcie au pesto de plantain 

 

Avec le plantain, ce qui est bien c’est qu’on le trouve facilement, pendant une longue période, et qu’il s’apprête de différentes manières. Aujourd’hui, voici une Couronne au pesto de plantain moyen ou plantain lancéolé, proposée par Françoise Marmy.
Il vous faut :
1 pâte à pizza bio
Et du pesto au plantain, ultra simple à réaliser :
1 gros bouquet de feuilles de plantain
3 c. à s. de graines de tournesol
2 c. à s. de parmesan râpé
4 c. à s. d’huile d’olive
Quelques zestes de citron
sel marin fin

 

  • Hachez finement les feuilles de plantain et les graines de tournesol.
  • Ajoutez le parmesan et le sel.
  • Incorporez l’huile, le zeste de citron et mélangez. On peut aussi mixer le tout.
  •  Étalez le pesto sur une pâte à pizza rectangulaire, coupez-la en 2 dans le sens de la longueur puis former des rouleaux pour ensuite les coller afin de former une couronne. 
  • Faites des incisions sur toute la circonférence.
  • Dorez avec un jaune d’œuf.
  • Disposez la couronne sur une plaque à gâteau et faites cuire au four à 240° pendant 15 à 20 min.
Important : pour vos cueillettes, évitez bien sûr les abords de route ou de chemin susceptibles d’être pollués ainsi que les champs et les jardins traités !
Les plantes du printemps sont en train de montrer le bout de leur nez ! C’est le moment idéal pour participer à des stages de Cueillette et Cuisine Sauvage, se reconnecter à la Nature et à une alimentation saine et vivante. Vous avez une grosse envie d’en apprendre plus sur le régal végétal ? Suivez Françoise Marmy , qui nous offre ces photos et cette magnifique recette, sur les sentiers ! Apéros sauvages, week-ends de gastronomie sauvage, en passant par le cycle des 4 saisons (attention, premier rendez-vous très bientôt, le 15 avril !), découvrez d’irrésistibles stages sur www.marmyplantes.com.

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Encore plus sur le plantain ? C'est par là...

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