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dans le jardin

Pissenlits : le bonheur est toujours dans le pré...

29 Mars 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Boissons sages, #Confitures, #Dans le jardin, #Dans le verger, #En cuisine..., #Fleurs, #Garder la forme, #Gastronomie sauvage, #Printemps..., #Bobologie, #Soins du corps

 

Tout est bon dans

 

 

la Dent-de-Lion !

 

 

Chic, revoilà la saison du pissenlit !

Le pissenlit est probablement la plante sauvage la plus récoltée. Très doué pour désencrasser l’organisme, que ce soit en infusion ou en décoction, mais aussi en salade ou en soupe, il se prête encore à bien d’autres préparations. Dont certaines fort utiles, et une au moins particulièrement gourmande...
Avant de partir dans les champs, une recommandation s’impose : quel que soit l’usage auquel vous les destinez, ramassez les feuilles et les fleurs de pissenlit le plus loin possible de la pollution, et rincez-les soigneusement !
Ceci dit, petit saut  maintenant dans notre enfance, à l’heure de la cueillette d’abord, et à celle du goûter ensuite… Comment obtenir ce magnifique miel de pissenlit couleur or que vous servait peut-être votre grand-mère ? Il y a différentes manières de procéder, dont cette recette qui devrait vous être utile d’ici très peu de temps :
  • Ramassez beaucoup de fleurs de pissenlit, détachez-les de leur tige, et laissez-les reposer, bien étalées, un après-midi au soleil ou une nuit dans un endroit abrité : c’est le temps nécessaire à ce que toutes ses petits habitants sortent d’eux-mêmes et s’en aillent…

     

  • Le lendemain, mettez les fleurs dans une bassine, avec une orange et deux citrons (non traités évidemment !) coupés en morceaux.
  • Recouvrez d’un peu d’eau, et faites cuire, d’abord à gros bouillon puis à feu doux, pendant une demi-heure.
  • Filtrez, en pressant bien les fleurs pour en retirer tout le suc.
  • Ajoutez selon vos goûts entre 1,1 et 1,3 kilo de sucre par kilo de jus ainsi obtenu.
  • Mettez à nouveau à cuire à feu doux, en remuant sans arrêt jusqu’à épaississement.
  • Mettez ensuite aussitôt en bocaux.
Tout le monde se régalera, mais en attendant faites de la cueillette un moment divertissant qui réunit petits et grands.
Côté sortie en famille, justement, pourquoi pas des sandwiches de pissenlit ?
  • Ramassez de jeunes feuilles, découpez-les en petits morceaux à la main, et arrosez-les d’un jus de citron. Ajoutez - ou pas - un peu de sel et de poivre.
  • Il ne reste plus qu’à beurrer un bon pain, de préférence complet, à garnir généreusement des feuilles de votre cueillette, à recouvrir et bien sûr… à déguster !
Restons gourmand encore un moment, le temps de rappeler que les fleurs, une fois revenues dans un peu d’huile, font ensuite merveille dans une omelette.
Traditionnellement, les feuilles de pissenlit, complétées d’ortie et de plantain étaient aussi utilisées pour faire des soupes. Si le cœur vous en dit, là aussi, c’est la saison !

 

Deux astuces bien-être
Saviez-vous que les tiges de pissenlit renferment un suc laiteux qui aurait la propriété de faire disparaître les verrues ? Il suffit pour cela de l'appliquer directement sur la ou les vilaines. Mais attention : cette substance serait par ailleurs toxique. Remède réservé aux adultes, donc !
Si votre souci, c’est plutôt que vous souffrez de rhumatismes là encore le pissenlit est votre ami. Et plutôt deux fois qu’une :
  • Versez 2 cuillerées à café de racines (en pharmacie) et de feuilles hachées de pissenlit dans un demi-litre d'eau froide, portez à ébullition, coupez le feu.
  • Laissez reposer encore 10 minutes, filtrez.
  • Buvez une tasse par jour de cette décoction, en cure de 2 ou 3 semaines.
La même décoction permet aussi de préparer un enveloppement qui, toujours en cas de rhumatismes, apporte un réel soulagement. Comment en profiter ?
  • Une fois la décoction de racines et de feuilles de pissenlit à peine tiédie, trempez-y un linge et posez ce dernier sur la zone douloureuse.
  • Recouvrez d'une serviette sèche et maintenez l’enveloppement entre 20 et 30 minutes.
Plaisir du palais ou besoin de se sentir mieux dans sa peau, en cure détox ou en salade de saison, feuilles, racines, tiges, boutons ou fleurs, décidément, tout est bon dans la dent-de-lion !
Pissenlits : le bonheur est toujours dans le pré...
Pissenlits : le bonheur est toujours dans le pré...
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Une autre recette, avec une cueillette simplifiée de 366 fleurs et une consistance assurée grâce à l'agar-agar ? C'est par là :

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Achillée millefeuile et cuisine sauvage

15 Mars 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice Publié dans #Dans le jardin, #Dans le verger, #Dans les champs, #En cuisine..., #Gourmandises..., #Printemps..., #Sans lait ni gluten, #Cueillette sauvage, #Gastronomie sauvage, #Dans la forêt, #Dans les Jardins Amis

 

Vous reprendrez bien un peu

 

 

d’Achillée Millefeuille ?

Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Dans les légendes et la mythologie grecque, on l'appelle aussi l'herbe du guerrier. Et pour cause : elle était utilisée pour calmer les hémorragies et soigner les plaies causées par des blessures de guerre ! Achille, à qui elle doit son nom, connaissait, semble-t-il ses vertus !
Son effet calmant la rend fort utile en cas d'agitation, de troubles d'estomac, de migraine, de mal de dos, mais aussi de troubles circulatoires ou même de vertiges.
Un moyen simple de profiter de ses vertus est de la consommer en tisane, très efficace contre certains maux de tête :
  • Versez de l'eau bouillante sur une cuillère à café de feuilles sèches ou de fleurs d'achillée millefeuille, laissez infuser une minute et filtrez. 
  • Buvez jusqu'à 3 tasses bien chaudes par jour, par petites gorgées, entre les repas.
De nombreuses préparations, prêtes à l'emploi, pour le foie, la vésicule ou l'estomac, contiennent de l'achillée millefeuille.
Associée à d'autres plantes, elle permet aussi de soulager les rhumes et les grippes.
Précaution : l'achillée millefeuille est déconseillée pendant la grossesse !
Et puis pour notre plaisir l'achillée millefeuille  sait aussi se faire gourmande. La preuve, une nouvelle fois, avec Françoise Marmy, botaniste, animatrice de cours sur les plantes sauvages et créatrice de ces magnifiques plats…

 

 

Tartare à l’achillée millefeuille

 une recette de Françoise Marmy
De quoi avons-nous besoin ?
1 grosse poignée de feuilles d’achillée
1 c. à soupe de câpres
2-3 cornichons
1 petit oignon
tamari (sauce soja)
huile d’olive
1 c. à café de moutarde en grains
  • Hacher les feuilles d’achillée.
  • Hacher ensemble les câpres, les cornichons et l’oignon.
  • Mélanger avec l’achillée.
  • Ajouter la moutarde et l’huile pour rendre le mélange onctueux.
  • Assaisonner avec le tamari.
Ce tartare peut se servir sur un toast, une rondelle de courgette ou de concombre, sur une feuille d’endive ou farci dans une tomate cerise ou un champignon

Envie de suivre un ou plusieurs stages avec Françoise Marmy ?

Demandez le programme !
Découverte de la Cuisine sauvage à Massonnens les 24 avril et 18 mai.
Le cycle des 4 saisons, 4 demi-journées les mardis 16 avril, 14 mai, 4 juin et 10 sept.
2 week-end de Gastronomie Sauvage en Gruyère 25-26 mai et en Valais 15-16 juin.
Sans oublier les Apéros sauvages du 5 juin...

 

Plus ? C'est par là :

Achillée millefeuile et cuisine sauvage
Achillée millefeuile et cuisine sauvage
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Epinard du Caucase - Côté jardin

22 Février 2019 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice. Invitée : Cosette Publié dans #Dans le jardin, #Dans les Jardins Amis, #En cuisine..., #Plantes, #Gastronomie sauvage, #Printemps, #Légumes

 

Côté Jardin… connaissez-vous

 

 

l’Epinard du Caucase ?

 

Il a plusieurs noms : épinard vivace grimpant, épinard perpétuel, Habitzia, épinard de Scandinavie, et bien sûr épinard du Caucase. C’est une plante qui pousse dans les forêts d’épicéas et de hêtres en grimpant sur ceux-ci, aux bords des rivières et à flanc de ravin où ils retombent en cascade dans un milieu sombre et humide, dans le Caucase et au Nord-est de la Turquie, entre l’Europe et l’Asie.
Il a d’abord été introduit comme plante ornementale dans les jardins des pays du Nord (Finlande, Suède, Norvège) pour son beau feuillage ornemental au 19ème siècle, avant d’être consommé comme légume, puis il est tellement tombé dans l’oubli qu’il a failli disparaître.
 
Comment l’utiliser en cuisine ?

Ce légume est une alternative à l’asperge et a l’épinard :
  • Les jeunes pousses de 5 à 10 cm se mangent comme les asperges, cuites à la vapeur, en omelette ou encore comme les jeunes tiges en salade, crues ou cuites.  
  • Viennent ensuite les feuilles : à déguster crues lorsqu’elles sont jeunes, puis cuites quand elles deviennent plus matures, comme les épinards, sautées, ajoutée aux plats, ou encore en soupe.
Pourquoi je te conseille de le mettre dans ton jardin ?

Tu ne pourras pas le récolter la première année, voire pendant 2 ans si nécessaire, car il faut lui laisser le temps de bien s’implanter. Mais alors ensuite ce merveilleux légume restera en place entre 20 et 50 ans !
C’est l'une des premières verdures du printemps car l’épinard du Caucase est très hâtif, il pousse même sous les dernières neiges du fait qu’il est très rustique, car il résiste à environ -39°C.

Ses lianes peuvent pousser jusqu’à 3 m en 5 semaines, et quand ta plante aura entre 2 et 3 ans tu pourras récolter 2 à 3 fois les jeunes pousses, ainsi qu’ensuite les feuilles sur les lianes pendant toute la belle saison en laissant le bourgeon terminal Tu peux aussi laisser quelques lianes intactes afin qu’elle puisse continuer à prospérer. Plus ta plante vieillira, plus tu pourras en récolter : sur une plante de 8 à 9 ans tu pourras récolter une centaine de pousses.
Après les premières gelées, la plante disparaîtra en nourrissant le sol sur lequel elle se trouve, et redémarrera au printemps suivant.
Tu peux aussi l’installer comme plante ornementale, car avec ses feuilles luxuriantes en forme de cœur et ses lianes volubiles l’épinard du Caucase est très décoratif. Et il fleurit en multitude de petites fleurs vert clair.
 
Où l’installer ?

C’est une plante qui a tout bon dans un jardin en permaculture ou pour la forêt jardin par exemple sur un arbre fruitier, un vieux buisson mort ou sur un vieux tronc, mais aussi sur tout support pour plante grimpante. L’épinard du Caucase permet d’utiliser la verticalité, comme toute plante grimpante, mais aussi l’horizontalité en couvre-sol.
 
Pour les personnes qui ont une terrasse ou un balcon c’est aussi facile de le cultiver car il pousse très bien dans un gros pot avec un treillis contre une façade ou en suspension comme plante retombante.
 
L’épinard du Caucase se plaît en situation mi-ombragée et ombragée, mais supporte aussi le soleil. Le mieux, c’est que la souche ait du soleil au printemps pour une bonne croissance de ses pousses. Un endroit lumineux lui suffit, ce qui en fait une plante bien pratique dans les petits jardins urbains, car souvent les bâtiments autour font beaucoup d’ombre.
 
Comment le cultiver ?
  • Sème ses petites graines de 1,5 mm en octobre ou pendant l’hiver en laissant la nature faire ou sème-les dans une barquette, en les recouvrant d’environ 1 mm de terre.
  • Humidifie bien, mets la barquette dans un sac plastique, et place ensuite ce dernier dans un congélateur environ 1 semaine puis quelques jours au frigo.
  • Il sera temps ensuite de la sortir et de planter les jeunes plants en godet avant de les mettre en place, à 1 ou 2 m de distance.
Attention aux limaces au stade de pousses ! Plus rien à craindre en revanche une fois qu’elles auront atteint 15 cm.
 
En conclusion

L’épinard du Caucase est une alternative à l’asperge et à l’épinard, tout en étant un légume perpétuel facile et sans entretien. La seule difficulté est de trouver des plants et des semences, car il ne fait pas partie des classiques au potager.
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Qui est notre invitée, Cosette ?
J’ai toujours été passionnée par la nature et tout ce qu’elle peut nous offrir, et surtout par le monde végétal car il y a tellement de plantes qui prennent soin de nous que ce soit pour nous nourrir, nous soigner, nous embellir, nous habiller, créer ou pour le plaisir des yeux et de l’odorat…. Sur mon blog je te présente chaque semaine une nouvelle plante connue ou moins connue pour ton jardin ou ton balcon en permaculture. Dans la vie de tous les jours je crée des Designs de jardin en Permaculture sur mesure pour tous les espaces et je donne des conseils pour chaque jardin naturel. Prochainement il y aura aussi des semences et des plants créés de façons naturelles. Viens donc me rendre visite sur mon blog pour en découvrir plus !

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CONFI POMMES-GINGEMBRE : du bonheur en pots !

9 Novembre 2018 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Automne, #Bonheurs, #Confitures, #Dans le verger, #Epices, #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Libido, #Forme, #Bien-être, #Dans le jardin, #Tonus

 

Confiture Pommes - Gingembre ?

Du bonheur en pots !

Les pommes, c’est bon pour tout, et ma foi… le gingembre aussi ! Le mariage des deux ne pouvait donc qu’être un mariage heureux. Un vrai petit bonheur en pots, autant pour la forme que pour les papilles. On y va ?
Pour 6 pots de cette délicieuse marmelade, il vous faut :
1,5 kg de pommes
1,5 kg de sucre
70 g de gingembre en lamelles et petits morceaux
125 ml d’eau
+ un gros jus de citron pour les pommes
  • Epluchez et coupez d’abord les pommes en petits morceaux, et arrosez-les d’un généreux jus de citron.
  • Préparez ensuite un sirop épais, avec le sucre, l’eau et le gingembre, et laissez cuire à feu doux une vingtaine de minutes.
  • Ajoutez les pommes, montez la chaleur à feu moyen, écumez, et prolongez la cuisson 40 minutes environ.
Il n’y a plus qu’à mettre en pots … et à faire des tas de gourmands heureux !
De quoi profiter de manière très gourmande du pommier à pommes, même lorsque le  froid sera venu…
De quoi profiter de manière très gourmande du pommier à pommes, même lorsque le  froid sera venu…
De quoi profiter de manière très gourmande du pommier à pommes, même lorsque le  froid sera venu…

De quoi profiter de manière très gourmande du pommier à pommes, même lorsque le froid sera venu…

À propos du gingembre…
Qui ne connaît pas cette épice indispensable à la cuisine indienne ou asiatique ! Le gingembre est également l’un des remèdes naturels les plus appréciés dans le monde. Dans des temps reculés, on pensait même qu’il venait du jardin d’Eden…
Son gros rhizome charnu, à la saveur chaude et piquante, porte des tiges dressées, garnies de feuilles longues et étroites et de fleurs irrégulières qui marient le jaune vert et le rouge.
Originaire d’Asie, de l’Inde à la Malaisie, il a séduit doucement mais sûrement l’Europe à partir du 9e siècle. Couramment utilisé en cuisine dès le Moyen Âge, il fut ensuite délaissé au profit du poivre. Mais ce n’était que pour mieux revenir sur le devant de la scène, pardon de la table, ensuite…

Autrefois considéré comme capable de protéger contre la peste, il a de tout temps été auréolé de pouvoirs aphrodisiaques. Ses propriétés thérapeutiques sont nombreuses : antiseptique, anti-inflammatoire, il est aussi fort apprécié pour soigner les troubles digestifs, soulager les troubles respiratoires simples et stimuler la circulation. Il améliore particulièrement la circulation capillaire et élève la tension artérielle, d’où probablement sa fameuse réputation d’aphrodisiaque !
Bon, peut-être pas en innocente marmelade… mais vous voilà tout de même prévenu(e)s !
De saison : pensez à jeter un coup d'oeil au miel de gingembre ! C'est juste en-dessous ou par ici :
CONFI POMMES-GINGEMBRE : du bonheur en pots !CONFI POMMES-GINGEMBRE : du bonheur en pots !CONFI POMMES-GINGEMBRE : du bonheur en pots !
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Magique (pour votre peau), le basilic ?

28 Septembre 2018 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Basilic, #Hiver, #Lotions & Co, #Plantes Aromatiques, #Peau (Soins de la), #Produits "maison" et naturels, #Soins du corps, #Visage, #12 mois par an !, #Boissons sages, #Plantes, #Dans le jardin, #Phyto

 

Magique, le Basilic ?

Si vous avez eu la bonne idée de garder du basilic à l'intérieur...

Si vous avez eu la bonne idée de garder quelques pots de basilic au chaud, devant une fenêtre, alors vous savez qu'avec un peu de chance vos plants passeront très bien l'hiver. C'est aussi le moment d'une petite récolte pour aider votre peau, elle aussi, à traverser les mois en "r" avec un confort maximal...
Dans l'Antiquité, le basilic, celui-là même qui apporte une touche si estivale à vos salades, était considéré comme une plante aux pouvoirs magiques. Il était notamment utilisé pour préparer un élixir d'amour… Vous l’apprécierez surtout pour ses propriétés à la fois toniques et anti-rides.
Votre peau, à plus forte raison si elle est sèche ou sensible, ne demande elle aussi qu’à s’en régaler.
Comment ?
Le basilic permet en effet de préparer en deux temps trois mouvements une huile adoucissante et joliment tonifiante.
- Recouvrez 2 cuillères à soupe de feuilles fraîches de basilic d’huile de macadamia ou d’huile d’amande douce.
- Laissez macérer 5 jours, filtrez, et appliquez sur le visage et sur le cou chaque fois que votre peau a besoin d’être régalée.
Si ce soin est destiné de votre visage, préférez l’huile de jojoba, tellement plus fine. Un seul inconvénient : elle est beaucoup plus chère aussi…
Pour le corps, l’huile d’amande douce convient très bien.
Et encore ?
Pensez aussi à l’infusion de feuilles fraîches de basilic : elle soulage certains maux de tête ainsi que les tensions nerveuses et le stress. Prise après un repas, elle favorise la digestion.
Cette idée vous plaît ? Retrouvez-en plein d'autres, pour votre visage, mais aussi votre corps, vos cheveux et, mais oui... même votre homme ! C'est par là : 
Magique (pour votre peau), le basilic ?Magique (pour votre peau), le basilic ?Magique (pour votre peau), le basilic ?

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CAPUCINES : PLAISIR DU PALAIS... ET DES CHEVEUX !

21 Août 2018 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Beaute, #Bonheurs, #Cheveux (Soins des), #Dans le jardin, #Éte, #En cuisine..., #Fleurs, #Gastro sauvage, #Produits "maison" et naturels, #Tonus, #Lotions & Co, #Gourmandises..., #Plantes, #Pour Eux

Irrésistibles Capucines...

 

 Tonus et joie plein les jardins !

Vous avez eu la bonne idée de faire une place aux joyeuses capucines dans votre jardin ? Vous ne pourrez que vous en féliciter, et pas seulement pour le plaisir des yeux. Réputée pour augmenter les résistances de l’organisme, grâce à sa forte teneur en vitamine C lorsqu’elle est consommée en infusion ou en jus, cette ravissante petite fleur est, côté beauté, surtout l’amie de vos cheveux.
Si les vôtres sont abîmés, ternes ou cassants, à vous cette lotion tonifiante :
- Portez simplement à ébullition 2 petites poignées de feuilles, grossièrement coupées, dans un litre d’eau, laissez cuire une vingtaine de minutes.
- Filtrez, et appliquez, tiède ou froid, après votre shampoing : voilà déjà une très bonne lotion !
Pour venir encore mieux à votre secours, s’il le faut la capucine sait aussi se transformer en masque. Comment procéder ? Avec elle, tout est simple :
- Passez pour cela une ou deux grosses poignées de capucine, fleurs et feuilles, au mixer, appliquez la bouillie obtenue sur le cuir chevelu et massez délicatement.
- Laissez agir un instant, puis rincez et lavez-vous soigneusement les cheveux.
Vous perdez les vôtres ? Essayez plutôt :
- Versez l’équivalent d’une poignée de feuilles, de fleurs et de graines de capucine dans un demi-litre d’alcool à 60°, laissez reposer au moins une nuit et filtrez.
- Frictionnez chaque jour le cuir chevelu avec cette macération.

Plus rien à voir avec les cheveux...

Juste avec le plaisir !

La capucine, cette jolie fleur qui répand ses joyeux orangés et enchante le regard tout l’été, est vraiment à croquer… dans tous les sens du terme ! En plus de regorger de vitamine C, elle sait régaler les gourmands et les curieux de saveurs sauvages…
Si vous avez des capucines dans votre jardin ou sur votre balcon, essayez plutôt : les feuilles vont très bien en salades, par exemple avec de la rucola et des petits dés de fromage de chèvre, et réservez quelques fleurs pour les décorer. Très agréable à l’œil et au palais !
Sympa aussi, un gratin de feuilles et de champignons, avec la sauce de votre choix.
Son utilisation la plus simple ? Si vous passez la journée dans la nature, préparez des sandwiches avec du pain complet, du beurre et des feuilles de capucine. Apprécierez au passage leur odeur de poivre !
Tout se mange, dans cette jolie fleur orange : ses feuilles, ses pétales frais, et même ses graines : finement hachées, apprécierez-les en assaisonnement sur différents mets.
Quant aux pétales de fleurs fraîches, ils sont bien sûr du plus joli effet sur certains desserts.
Il ne vous reste qu'à goûter, à apprécier et à improviser !
CAPUCINES : PLAISIR DU PALAIS... ET DES CHEVEUX !CAPUCINES : PLAISIR DU PALAIS... ET DES CHEVEUX !CAPUCINES : PLAISIR DU PALAIS... ET DES CHEVEUX !

Soins pour les cheveux et autres recettes de beauté au naturel, si le coeur vous en dit, retrouvez-les là www.lesjardinsdalice.ch/livres

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MONARDE : une variante pour la vie en rose !

10 Août 2018 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Boissons sages, #Bien-être, #Cheveux (Soins des), #Fleurs, #Gastro sauvage, #Peau (Soins de la), #Plantes, #Éte, #Dans le jardin, #Phyto, #Sirops, #Bobologie, #Gourmandises...

 

Avec la Monarde…

 

 

Une autre façon de voir la vie en rose

MONARDE : une variante pour la vie en rose !
À la fois plante médicinale et boisson prisée des Indiens d’Amérique, avec son look hirsute et « mal peigné» chez nous elle passerait vite pour la petite folle des jardins ! Connue aussi sous le nom de thé des Indiens, thé d'Oswego ou encore thé de Pennsylvanie, la monarde (Monarda didyma de la famille des Lamiacées) offre, en plus du plaisir des yeux, un sirop fort sympathique…
Les fleurs et les feuilles séchées de la monarde sont appréciées en tisanes aussi bien pour stimuler l’appétit que pour leurs propriétés digestives. Efficaces pour soulager les bronchites chroniques, elles ont également des qualités fébrifuges. Ballonnements, flatulences, nausées ou insomnies ? Pensez à elle en infusion !
Utilisée traditionnellement en gargarismes pour soigner les infections de la bouche et les gingivites, en usage externe la monarde contribue aussi à guérir les petites blessures. Chez les Amérindiens, les feuilles macérées dans de l’huile servaient au soin des cheveux… probablement en masque capillaire avant de les laver !
Quant à l’huile essentielle extraite de la monarde, elle est antibactérienne, antifongique et antivirale. Entre autres ! Considérée comme un bon rééquilibrant nerveux, elle agit, côté beauté, comme un régénérant cutané. Pour profiter de ses qualités sans prendre de risque,  comme toujours avec les huiles essentielles l’avis personnalisé d’un aromathérapeute compétent s’impose !
Se lancer dans la préparation d’un sirop de monarde, aux subtils petits goûts épicés, est en revanche à la portée de chacun-chacune !
  • Versez 350 g de sucre dans un saladier ou un grand pot.
  • Ajoutez 24 ou 25 feuilles ainsi que quelques pétales de monarde fraîchement cueillis.
  • Complétez avec le jus de deux citrons bio.
 Parallèlement, faites bouillir
  • 3,5 dl d’eau et versez-les sur les autres ingrédients.
 Couvrez, et laissez reposer jusqu’au lendemain. Il ne reste ensuite qu’à filtrer et à mettre en bouteille.
J’ai commencé par préparer un sirop avec du sucre brun, mais pour le plaisir de la couleur, j’ai refait aussitôt avec du sucre blanc. Plus foncé ou plus clair… à vous de voir !
Sur la lancée, je n’ai pas résisté à mon petit péché mignon de ces derniers temps : décliner une petite gelée sur la même base. Résultat : une touche d’un rose délicat qui fait tout simplement merveille sur une coupe de petits fruits, cassis, myrtilles ou mélange…
Enfin, pour une boisson pas trop sucrée mais bien colorée, versez dans un grand pot 1 ou 2 pincées de feuilles et pétales de monarde, autant de karkadé et quelques pelures de pommes rouges séchées. Sucrez comme vous aimez, et servez chaud ou glacé, avec ou sans rondelles de citron. Succès et plaisir assurés !
En cuisine toujours, les feuilles fraîches et ciselées de la monarde se marient parfaitement avec salades et crudités. Idem bien sûr avec les pétales de fleurs, aussi décoratifs sur des canapés que sur un dessert !

 

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MONARDE : une variante pour la vie en rose !MONARDE : une variante pour la vie en rose !MONARDE : une variante pour la vie en rose !

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MENTHE : BESOIN URGENT DE SE RAFRAÎCHIR ?

5 Août 2018 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #Bien-être, #Boissons sages, #Cool... relax !, #Éte, #Forme, #Menthe, #Plantes, #Sirops, #Tonus, #Dans le jardin

En guise de petit rappel...

 

Fraîcheur Menthe !

Il fait de plus en plus chaud, toutes les astuces pour retrouver un peu de fraîcheur sont bienvenues. En ce moment, il en faut presque une chaque jour !
Les sirops de menthe et leurs fantaisies, tels que proposés tout au long des balades dans les Jardins d’Alice, c’est bien, c’est bon et ça aide. Là ce matin, un petit plus s’imposait : le délicieux sirop de multi-menthes, oui, mais complété par le jus d’un citron vert. Ah... que ça fait du bien !
Pour l’anecdote, trois photos plus loin, on ne reconnaissait même pas la menthe de l’image : vraiment raplapla !
Un seul moyen de ne pas en faire autant : buvez et restez au frais, et à votre santé !
À défaut de sirop sous la main...
- Versez un nuage d’hydrolat de menthe poivrée dans un grand verre , allongez avec de l'eau, glaçons facultatif : incroyablement frais, et pour un bon moment !
Plein d’autres bonnes suggestions ici :

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BAUME DE CONSOUDE

16 Février 2018 , Rédigé par Le Blog de Véronique Alice - Invitée : Françoise Marmy Publié dans #Bien-être, #Produits "maison" et naturels, #Dans la forêt, #Dans les champs, #Peau (Soins de la), #Plantes, #Soins du corps, #Dans le jardin, #Forme, #Printemps..., #Huiles Essentielles, #Phyto, #Bobologie, #12 mois par an !

 

La Consoude ?

 

Faites-en tout un Baume !

BAUME DE CONSOUDE
Toutes celles et ceux qui l’ont déjà utilisée le savent : rien de tel que la pommade à la consoude  pour soulager les articulations ainsi que certains soucis de peau ! Un seul ennui : on ne la trouve pas toujours si facilement ?  Qu’à cela ne tienne ! Préparez-la vous-même !

 

Il y a quelques temps, on vous invitait à réaliser votre teinture de consoude (voir lien ci-dessous). Encore plus facile à appliquer, voici aujourd’hui comment réaliser un baume. Suivez le guide, qui est ici Françoise Marmy, herboriste et experte en cuisine sauvage.
Le baume offre une façon particulièrement pratique de profiter des bienfaits de la consoude, puisqu’il est facile de toujours en avoir un pot dans sa  poche ou dans son sac.
Ce qu’il vous faut…
(pour environ 12 pots de 30 ml)
250 g de racines fraîches de consoude +  quelques feuilles  
250 ml d’huile d’olive ou d’huile de  millepertuis
90 g de beurre  de karité  (ou graisse de  Coco)
35 g de cire d’abeille
HE  de lavande
1,5 dl  d’eau de source ou  hydrolat

 
Et maintenant…
  • Lavez les racines de consoude et épluchez-les.
  • Hachez les racines et les feuilles de consoude.
  • Mettez au bain-marie l’huile et le beurre de  karité.
  • Faites cuire la consoude au bain-marie pendant 45 mn dans l’huile et le beurre de karité.
  • Filtrez à travers une passoire  fine.
  • Remettez au bain-marie et faites fondre la cire dans l’huile à la consoude.
  • Faites chauffer l’eau dans une casserole  jusqu’à ébullition, puis ajoutez-la au mélange.
  • Utilisez un mixeur- plongeur pour obtenir une émulsion homogène.
  • Continuez de mixer jusqu’à obtention d’une crème lisse. Pendant ce temps, ajoutez entre 10 et 50 gouttes d’huile essentielle de lavande ou de votre  choix (géranium, eucalyptus citriodora….)
  • Mettez en pots.

 

Il ne reste plus qu’à apprécier l’effet de la consoude en appliquant votre baume sur les entorses, déchirures, contusions et autres meurtrissures, sur les articulations douloureuses, ainsi que sur les gerçures ou les mains abîmées. Bref, une petite préparation « maison » dont vous ne pourrez plus vous passer !

 

Différentes manières de procéder…
Il est possible de simplifier la fabrication en partant de la macération huileuse de racines fraîches déjà  prête, que vous avez peut-être sous la main ou que aurez préparée préalablement.
Si tel n’est pas le cas, utilisez les racines séchées (en herboristerie ou droguerie, si vous n'en avez pas récolté l'an passé).
Autre option : attendez le printemps pour prélever les racines fraîches. Il suffit pour cela de trouver de la consoude ou… d’en planter dans votre jardin !
Françoise Marmy, qui signe cette recette ainsi que les photos, est herboriste et spécialiste en cuisine sauvage. Si la cueillette mais aussi la préparation d’apéritifs, de repas ou de remèdes familiaux vous tente, consultez son programme ! Juste pour vous mettre l’eau à la bouche, les réjouissances reprennent en avril avec la Découverte de la cuisine sauvage, soit une balade avec au menu cueillette et préparation d’un menu savoureux et coloré ! Pour aller à sa rencontre :
BAUME DE CONSOUDEBAUME DE CONSOUDEBAUME DE CONSOUDE

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Et pour retrouver un petit portrait de cette grande douée qu'est la consoude, c'est par là :

 

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POIRES - Pour votre collection de petites confitures "maison"...

6 Octobre 2017 , Rédigé par Véronique Alice Publié dans #En cuisine..., #Fruits, #Gourmandises..., #Dans le jardin, #Coups de Coeur, #Automne, #Confitures, #Dans le verger, #Epices

 

Petite symphonie entre

 

 

Poires et Vanille

POIRES - Pour votre collection de petites confitures "maison"...
L’un des immenses plaisirs de l’automne ? Il est gourmand, inévitablement : ses fruits, ses légumes, et toutes leurs saveurs. La poire a l’heureuse réputation d’être un fruit sain, et… c’est évidemment vrai. Peut-être un peu moins lorsqu’elle est déclinée en irrésistible confiture. Mais certains matins, les petits-déjeuners qui chantent ne font-ils pas aussi partie des petites joies de la saison ?
Même petites et peu juteuses, les plus modestes poires de jardin savent se faire délicieuses.
La preuve avec une petite symphonie poire, caramel et vanille.
Pour la réaliser, prévoyez :
- 2 kilos de poires pelées, épépinées et coupées en petits morceaux
- 1 à 1 kg 100  de sucre roux
- le jus de deux gros citrons
- 2 gousses de vanille, fendues dans le sens de la longueur et dont vous aurez gratté le contenu sur les poires.

 

La formule presque magique ?

 

  • Réunir tous ces ingrédients dans une grande casserole, et laisser macérer quelques heures.
Comme il y a relativement peu de sucre dans ma recette et que j’aime vraiment bien le goût de la vanille, j’ai encore ajouté, après macération, deux sachets de sucre vanillé.

 

  • Porter ensuite à ébullition, maintenez 10 minutes, écumer et laisser frémir une vingtaine de minutes (total : environ 30 minutes de cuisson).
  • Mettre tout de suite en petits pots (9 pour ces quantités), étiqueter, offrir et/ou se réjouir du prochain petit-déj’ enchanté…

 

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POIRES - Pour votre collection de petites confitures "maison"...POIRES - Pour votre collection de petites confitures "maison"...POIRES - Pour votre collection de petites confitures "maison"...

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